Commentaire de SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
sur Dérive autocratique de l'UE
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La réponse tient en deux mots : tout ce que fait Macron vise à une seule chose : à exister.
8 années d’exercice du pouvoir lui ont permis de réduire la France à peau de chagrin. La dette française a explosé et les agences de notation s’apprêtent à faire baisser la note du pays sous le seuil qui lui permet d’emprunter sur les marchés (à partir de la prochaine dégradation de la note de la France, la majorité des fonds d’investissement ne pourront plus, selon leurs règles de gestion, acheter de la dette française — rendez-vous compte que la France doit emprunter 1 milliard d’euros par jour ouvré pour faire rouler sa dette).
Macron, tel un vampire, a nourri son égo malade et pervers des maltraitances qu’il a infligées sans discontinuer au peuple français. Il agit bien entendu comme faire valoir pour des intérêts mondialistes, mais je suis convaincu que son vecteur personnel, celui qui lui permet de tenir au quotidien, est cette perversité morbide à couler un pays et à voir les gens qui ont cru en lui souffrir et [dé]périr.
Il n’a jamais été aussi faible et isolé politiquement sur la scène politique française. Même Alexis Köhler, son alter ego, vient de quitter l’Elysée pour se préparer aux élections présidentielles de 2027. Mais ce que pensent les Français lui est bien égal. Convaincu qu’il est que gesticuler et vilipender [les Ukrainiens ont un mot pour cela : macroner] suffit à créer sa propre réalité, à la projeter, et à lui donner substance, il se prend pour quelque chose qui est à la frontière entre :
nouveau dirigeant du monde libre.
C’est ainsi qu’il essaye d’agir, de concert (et en concurrence) avec le premier ministre anglais ou le chancelier allemand. Le tout dernier ressort qu’il lui reste est celui d’agiter une menace extérieure. Après le virus durant son premier mandat, il brandit désormais le Russe.
Sous cette facette, il se considère comme représentant de divers pays d’Europe (ceux dont les dirigeants sont va-t-en-guerre, au mépris de leurs populations) mais aussi extra-européens ; comme le Canada ou le Royaume-Uni. Quand Macron prononce le mot « nous » dans ce contexte, c’est au nom de ce bloc qu’il estime avoir légitimité à s’exprimer.
président de l’union européenne
Dans ce contexte-là, plus abscons, Macron se prend pour le successeur d’Ursula, mais sans doute avec un rôle formellement élargi. Qu’importe que la majorité des pays de l’UE ne soient absolument pas d’accord avec ses positions. Qu’importe que l’Allemagne ou le Danemark signent, au moment même où il fait des discours sur une armée européenne, des contrats d’achat d’avions F-35 inféodés aux États-Unis.