Commentaire de Étirév
sur La Chine espoir du monde


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Étirév 6 mai 10:02

Rappelons que la position qu’occupe la Chine à l’heure actuelle en matière de technoscience est le fruit d’une volonté politique internationale. Des partenariats d’ampleur unissent l’Europe et la Chine. Ils sont si conséquents que le narratif d’une Chine, ennemie ou concurrente mortelle de l’Occident, est une fake news.
« La Chine adoubée par la City de Londres… ce qui confirme bien que Wall Street n’est en fait qu’une succursale de la City et l’a toujours été », est le titre d’un article de Ariel Noyola Rodríguez, paru sur Russia Today le 30/10/2015.
Dans cet article, nous pouvons lire que « Pékin, après des années de tractations en coulisse est entré dans les petits papiers de la City de Londres. La visite que le président Xi Jinping a effectuée à Londres, entre le 19 et le 23 octobre 2015, a posé les bases de la fondation d’une époque dorée entre la Chine et le Royaume-Uni, bases sur lesquels les deux pays s’appuieront pour donner une impulsion au yuan comme monnaie de l’économie mondiale. Pékin désire que le yuan devienne une monnaie de réserve mondiale. Bien que le chemin pour parvenir à la pleine convertibilité soit encore très long, la Chine a vu augmenter la présence de sa monnaie plus que tout autre pays au cours des dernières années. Le yuan est aujourd’hui la deuxième monnaie la plus utilisée pour le financement du commerce, et la quatrième la plus sollicitée pour effectuer des paiements transfrontaliers, selon les données de la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication (SWIFT, pour son sigle en anglais). Dans un deuxième temps, le gouvernement chinois tourne son regard vers l’Europe du Nord. Pour positionner sa monnaie dans le groupe des opérateurs majeurs, la clé est l’assistance technique des pays occidentaux...Suite
NB : C’est un ancien employé de « Goldman Sachs », Jim O’Neill, qui a inventé le terme acronyme BRIC en 2001. Quelques temps après son départ de Goldman Sachs (en 2013), Jim O’Neill occupera (en 2015) un poste au sein du gouvernement de Sa Majesté en tant que secrétaire commercial au Trésor. Son rôle principal était de travailler sur le projet « Northern Powerhouse » et d’aider à redynamiser le commerce avec la Chine, car, assurément, il était clair pour lui (mais pas que) que la prospérité économique devait être cherchée dans la région asiatique.
En août 2013, Jim O’Neill déclara que l’acronyme « BRIC » n’avait plus aucun sens : « si je devais le changer, dit-il, je ne laisserais plus que le « C », avant d’ajouter ironiquement : « mais cela ne ferait sans doute pas un excellent acronyme… »
Notons au passage que Jim O’Neill a été président du Conseil de « Chatham House » (certains disent plutôt « Shatan house ») de 2018 à 2021, et qui est l’équivalent britannique du Council on Foreign Relations américain (C.F.R.), ce véritable « gouvernement de l’ombre » des États-Unis.
Blog


Voir ce commentaire dans son contexte