@olivier cabanel

Sauf que la psychose entretenue autour du nucléaire n’est pas fondée. J’ai bien écouté Jean Marc Jancovici, il n’est pas du tout sur la même ligne de pensée que vous.

Par ailleurs : ... " La conception populaire de l’énergie nucléaire est tout droit sortie des Simpson : Springfield regorge de signes de radioactivité, de l’étrange lueur qui entoure les ouvriers de la centrale nucléaire de M. Burn au faible taux de sperme d’Homer. Sans oublier le super-héros local, Radioactive Man, qui projette des rayons de « chaleur nucléaire » avec ses yeux. L’énergie nucléaire, pensent-ils, est indissociable d’une radioactivité volatile, invariablement vert citron, source de mutants.

... Le charbon, quant à lui, est considéré comme responsable d’une multitude de problèmes plus quotidiens, tels que les accidents miniers, les pluies acides et les émissions de gaz à effet de serre. Mais il n’est pas censé engendrer des poissons à trois yeux comme Blinky.

... Au cours des dernières décennies, cependant, une série d’études a remis en question ces stéréotypes. Parmi les conclusions surprenantes : les déchets produits par les centrales au charbon sont en réalité plus radioactifs que ceux générés par leurs homologues nucléaires. En effet, les cendres volantes émises par une centrale électrique – un sous-produit de la combustion du charbon pour la production d’électricité – transportent dans l’environnement 100 fois plus de radiations qu’une centrale nucléaire produisant la même quantité d’énergie

https://www.scientificamerican.com/article/coal-ash-is-more-radioactive-than-nuclear-waste/

Le nucléaire effraie car ses risques sont visibles, spectaculaires, fortement médiatisés, mais rares. Le charbon tue silencieusement, tous les jours, via des particules fines, du dioxyde de soufre, du mercure, des NOₓ, etc. Le charbon contient naturellement de l’uranium et du thorium, ainsi que leurs produits de désintégration. Lors de la combustion du charbon dans les centrales, ces éléments ne sont pas détruits, mais concentrés dans les cendres volantes, dont une partie est rejetée dans l’air.