Commentaire de Luniterre
sur Che Guevara : l'icône sanglante derrière le mythe révolutionnaire et romantique


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Luniterre Luniterre 7 mai 15:24


"Cette période formative, bien que romantisée, montre un Guevara déjà ambivalent. Son empathie pour les opprimés coexiste avec une rigidité idéologique naissante. Ses biographes, comme Jon Lee Anderson (Che Guevara : A Revolutionary Life), soulignent que son marxisme, encore embryonnaire, s’ancre dans une vision manichéenne du monde, où la révolution devient la seule réponse aux maux sociaux."


Histoire ou agit-prop ? Le bouquin de Jon Lee Anderson, qui a également servi de base essentielle au film de Steven Soderbergh, « Che », est donc une sorte de biographie « US officielle » du Che. Un pavé quasi exhaustif sur le personnage par un reporter de guerre US qui a enquêté sur le terrain et notamment permis de retrouver la dépouille du Che en Bolivie.


Ayant lu il y a quelques années déjà le bouquin original de Jon Lee Anderson, qui est toujours dans ma bibliothèque, je n’ai pas du tout le souvenir d’une sorte de vision manichéenne du personnage telle que décrite dans cet article, qui semble simplement enchaîner les poncifs habituels sur le sujet.


Sur le lien entre Jon Lee Anderson et Steven Soderbergh :

https://cdn-media.festival-cannes.com/film_film/0001/89/c31dc22f36be410e543e5955d0a2ba97c407b8e9. pdf


Dans la mesure où il s’agit d’un article présenté comme un sujet d’histoire il aurait donc été logique que vous étayiez vos affirmations sur au moins un extrait suffisamment significatif de la source à laquelle vous vous référez.

En tout cas il y a, pour le moins, un décalage d’ensemble assez net entre la somme de Jon Lee Anderson, généralement considérée comme la bio de référence sur le personnage, et votre papier.

Surprenant, ou pas, c’est une autre question... Personnellement j’évite d’aborder les sujets que je n’ai pas suffisamment étudiés, et même ainsi il faut admettre que l’on n’est jamais à l’abri d’une lacune ou d’une erreur d’interprétation, et donc éventuellement l’admettre et en faire un point de départ pour un nouvel approfondissement.

Luniterre



Voir ce commentaire dans son contexte