Commentaire de Fergus
sur Une double exigence morale : non à l'euthanasie, oui au suicide assisté
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Bonjour, Giuseppe di Bella di Santa Sofia
Le fait est qu’une maladie incurable aujourd’hui peut ne plus l’être des années plus tard. D’où la nécessité de ne pas recourir trop vite à une solution radicale de suicide assisté.
C’est pourquoi la proposition de loi telle qu’elle sera amendée, notamment par la ministre Catherine Vautrin, limitera de facto les possibilités de recours à ce processus aux seules personnes dont l’espérance de vie se trouvera réduite à quelques mois du fait d’un état de grande déchéance physique (et intellectuelle dans le cas de certaines maladies neurodégénératives) conduisant à une mort inéluctable.
L’important est de permettre à ceux qui en font le choix, dans ce cadre rigoureux, d’échapper aux souffrances atroces de la phase terminale. Le maître-mot de ce dossier est « compassion ».