mardi 13 mai - par Fergus

Une double exigence morale : non à l’euthanasie, oui au suicide assisté

JPEG - 60.5 ko

 

Depuis le lundi 12 mars les députés sont appelés à débattre de la proposition de loi d’Oliver Falorni visant à introduire dans la législation le « droit à l’aide à mourir » pour les malades incurables soumis à de terribles souffrances. Ce texte divise les élus de la nation mais également les éditorialistes, ici pour des raisons morales, là pour des motifs d’idéologie politique. Que faut-il en penser ?

À l’image de la romancière Anne Bert en 2017 et de l’ancienne ministre Paulette Guinchard en 2021, certains de nos compatriotes ont choisi de mettre fin à leur existence en recourant au suicide assisté. Tous étaient atteints d’une pathologie incurable et exposés à des souffrances physiques et psychologiques réfractaires à tout traitement. Ces malades en grande détresse ont dû, pour mettre fin à leurs indicibles souffrances et faire cesser la torture qu’ils subissaient au quotidien depuis des mois, voire plus longtemps encore, aller en Suisse ou en Belgique et s’en remettre aux structures médicales ou associatives locales, faute de loi adaptée dans notre pays.

Outre l’exigence compassionnelle qui est au cœur de la proposition de loi d’Olivier Falorni, force est de reconnaître que le voyage à l’étranger pour bénéficier d’un suicide assisté est inaccessible en termes financiers au plus modestes de nos compatriotes, ce qui induit de facto une discrimination entre les malades aisés et ceux qui ne le sont pas. Cette réalité est, chacun peut en convenir, très choquante et justifierait à elle seule l’évolution du référentiel législatif qui encadre la fin de vie des malades incurables.

Nombre d’opposants à l’ouverture de notre droit au suicide assisté se retranchent derrière les soins palliatifs pour arguer de l’inutilité d’une loi sur le suicide assisté. La plupart sont de bonne foi, mais ce n’est pas le cas de tous. Notamment dans les rangs d’une partie des professionnels de santé qui savent parfaitement que les personnes placées dans les unités de soins palliatifs sont de fait en fin de vie à une échéance de quelques semaines.

Or, tel n’est pas le cas de certains malades en proie à des pathologies invalidantes et neurodégénératives irréversibles. C’est notamment le cas des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, et plus encore de Charcot dont les souffrances, de plus en plus terribles au fil des jours, sont appelées à durer de longs mois, parfois plus d’un an avant que survienne une mort atroce par étouffement au terme d’un processus de paralysie progressive !

Nul ne sait à ce jour quel texte sera présenté au vote définitif des parlementaires. Probablement sera-t-il assez différent de la proposition de loi initiale, eu égard aux nombreux amendements dont il sera l’objet. Puisse la future loi – si elle est votée in fine – définir des processus suffisamment rigoureux pour éviter toute dérive de nature à ouvrir trop largement le droit au suicide assisté. Celui-ci doit en effet être strictement réservé aux malades atteints d’une pathologie incurable et exposés à des souffrances réfractaires dûment constatés par un collège de médecins.

Reste le cas de l’euthanasie. Celle-ci ne doit pas être inscrite dans la loi, encore qu’il en existe d’ores et déjà une forme légale dans la sédation profonde et continue* mise en œuvre à la demande du malade en fin de vie dans les unités de soins palliatifs. En dehors de ces cas, elle doit être réservée aux seuls cas de malades en état de mort cérébrale irréversible, là aussi dûment constaté par un collège de médecins.

Écoutons pour terminer l’amie de la défunte Paulette Guinchard, Marie-Guite Dufay, présidente du Conseil régional de Bourgogne-France-Comté. Jamais elle n’a admis pas que l’on oblige les malades incurables à attendre des mois dans la souffrance qu’ils puissent avoir recours aux seuls soins palliatifs : « La loi doit évoluer. Elle n’est pas suffisante pour honorer les volontés de celles et ceux, lucides, qui souffrent et se savent condamnés. Car pour les aider, on les condamne une seconde fois : à vivre l’épreuve de la déchéance intellectuelle et physique, à partir de laquelle, seulement, des solutions médicales et encadrées peuvent intervenir. Ce n’est pas digne de notre pays » !

Outre la proposition de loi d’Olivier Falorni, un autre texte – dissocié du premier par la volonté du Premier ministre – a été présenté aux députés le lundi 12 mai pour être débattu. Il a notamment pour objet de rendre obligatoire la création d’unités soins palliatifs dans tous les départements et de renforcer les moyens alloués à cette mission. Nul doute que ces évidences trouveront un consensus chez les élus. 

Rappelons que la sédation profonde et continue définie dans la loi Claeys-Léonetti consiste : d’une part, à arrêter les traitements thérapeutiques devenus vains et, de manière concomitante, à plonger le malade dans un état d’inconscience proche du coma afin de le protéger de toute forme de souffrance ; d’autre part, à cesser de l’alimenter et de l’hydrater jusqu’à ce que mort s’ensuive au terme de quelques jours, parfois plus d’une semaine.



173 réactions


  • robert 13 mai 10:11

    Bonne description de la situation merci.

    Etant agé j’en ai parlé à mon médecin (je suis en Belgique) il m’a répondu immédiatement :« ne comptez pas sur moi pour cela » car il y a la possibilité de se retracter.

    Bref j’ai l’impression que cela va « tourner » un bon moment. smiley


    • Fergus Fergus 13 mai 11:30

      Bonjour, robert

      Qu’un médecin dise, pour des raisons morales personbelles, « ne comptez pas sur moi pour cela » ne me semble pas choquant.
      L’aide à mourir doit, à mon avis, être déconnectée des actes médicaux, les médecins étant seulement en charge de valider le caractère incurable de la maladie et la réalité des souffrances endurées.
      A charge des associations dédiées d’intervenir ensuite en soutien du malade demandeur d’un suicide assisté, comme cela se pratique en Suisse.


      « j’ai l’impression que cela va « tourner » un bon moment »
      Je n’ai pas compris ce que voulez dire.


    • robert 13 mai 11:47

      @Fergus
      « j’ai l’impression que cela va « tourner » un bon moment »
      Je n’ai pas compris ce que voulez dire.

      Juste dire que c’est un sujet humain qui va durer (comme la peine de mort,la gpa la pma,le mariage homo etc.


    • Fergus Fergus 13 mai 12:51

      @ robert

      Vous avez raison, quel que soit le contenu de la loi qui sera votée, il est probable, en effet, que le sujet revienne en débat dans les années à venir.


    • SilentArrow 14 mai 12:58

      @Fergus
       

      A charge des associations dédiées d’intervenir ensuite en soutien du malade demandeur d’un suicide assisté, comme cela se pratique en Suisse.

      Si je comprends bien, ce n’est pas le médecin qui doit suicider les patient qui le désirent parce que cela mettrait le médecin en conflit avec son serment d’Hippocrate.
      D’un autre côté il faut que le suicideur ait les connaissances médicales nécessaires pour faire un travail professionnel.
      Qui font partie de ces « associations dédiées » dont vous parlez ? Des vétérinaires ?

    • Fergus Fergus 14 mai 17:34

      Bonjour, SilentArrow

      « ce n’est pas le médecin qui doit suicider les patient qui le désirent parce que cela mettrait le médecin en conflit avec son serment d’Hippocrate »
      Exactement, dans le cas des suicides assistés, son rôle se limite à établir le caractère incurable de la pathologie et le fait que le patient souffre d’intolérables douleurs réfractaires à toute médication de soulagement.

      « il faut que le suicideur ait les connaissances médicales nécessaires pour faire un travail professionnel »
      Non, pas forcément. En Suisse par exemple, la mort survient très souvent par absorption d’un cocktail létal de jus de fruits et de pentobarbital !
      Et les intervenants ne sont pas des « suicideurs » mais des facilitateurs qui mettent le produit à disposition, soit pour être absorbé oralement par le malade, soit injecté par perfusion, le déclenchement étant activé par le patient lui-même. Ou pas s’il a changé d’avis, ce qui reste possible jusqu’au dernier moment.

      « Qui font partie de ces « associations dédiées » dont vous parlez ? »
      En général des bénévoles membres d’associations sans but lucratif.


    • Goldo Du 14 mai 19:17

      @SilentArrow
      « Si je comprends bien »

      Sauf que comme d’hab, tu piges que dalle.


  • cevennevive cevennevive 13 mai 10:42

    Bonjour Fergus,

    Ces histoires d’euthanasie, de suicide, de coma me terrifient. Qu’a-t-on besoin de légiférer ?

    Vous pensez bien qu’à mon âge, j’ai vu partir bien des êtres que j’aimais, dont mon compagnon, d’un cancer du poumon. Je l’ai soigné jusqu’au bout. Les « soins palliatifs » c’est moi qui les lui ai prodigués, et il est mort dans mes bras. J’ai senti contre ma poitrine le dernier battement de son coeur...

    Pour ce qui est du coma : il y a de nombreuses années, j’avais une très vieille tante octogénaire, que le médecin avait fait admettre à l’hôpital et qui était dans le coma. Les médecins l’avaient déclarée perdue. Nous nous étions arrangés pour rester chacun à notre tour à son chevet la nuit. Cela a duré une dizaine de jours. Puis, une nuit que j’étais « de service » auprès d’elle, elle s’agite, ouvre les yeux et me voyant penchée sur elle me dit « c’est toi Danielle ! »

    Elle a vécu encore sept ans, avec la possession de tous ses moyens physiques et intellectuels. Aurions-nous dû abréger sa vie ?


    • cevennevive cevennevive 13 mai 11:02

      Et quant au suicide, deux hommes parmi mes proches se sont suicidés.
      Ils n’ont pas eu besoin d’une assistance médicale. Ils l’ont fait seuls. C’était leur choix...


    • Fergus Fergus 13 mai 11:46

      Bonjour, cevennevive

      « 
      deux hommes parmi mes proches se sont suicidés. ls n’ont pas eu besoin d’une assistance médicale. Ils l’ont fait seuls »
      Qui parle d’« assistance médicale » ?
      Dans la grande majorité des cas concernés, le seul rôle des médecins serait de constater le caractère incurable de la personne et la réalité de ses souffrances !
      Il ne leur appartiendrait pas de fournir le produit létal, ni a fortiori de l’injecter ! Ce rôle reviendrait à des associations spécialisées.

      Se suicider comme vous le suggérez n’est pas la solution : outre que, très souvent, cela met d’autres personnes en danger, le recours à ce type de fin occasionne la plupart du temps des interventions de tiers qui pourraient être utiles ailleurs (pompiers, policiers, équipes médicales de secours, etc.) Qui plus est, vous oubliez les malades grabataires qui sont dans l’incapacité d’agir !


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 13 mai 12:56

      @Fergus
       
       ’’ Se suicider comme (vous) le suggérez n’est pas la solution : outre que, très souvent, cela met d’autres personnes en danger, le recours à ce type de fin occasionne la plupart du temps des interventions de tiers qui pourraient être utiles ailleurs (pompiers, policiers, équipes médicales de secours, etc.) ’’
      >
      vous oubliez le principal : les traumatismes qui affectent ls personnes impliquées à quelque titre que ce soit, par ledit suicide.


    • Fergus Fergus 13 mai 13:33

      Bonjour, Francis, agnotologue

      Vous avez parfaitement raison. Merci de l’avoir mentionné.


    • ZenZoe ZenZoe 13 mai 14:58

      @bonjour cevennevive
      Je pense qu’il faut légiférer parce que certaines personnes en très grande souffrance le demandent sans équivoque, et parce que les médecins qui quelquefois accomplissent le geste le font illégalement à vrai dire, parce que le patient le leur a demandé, mais ils risquent la radiation. Il faudrait clarifier tout ça.

      Pour le reste, il ne s’agit pas de piquer les gens contre leur gré, même si beaucoup pointent des dérives (qui pourraient d’ailleurs être évitées par une meilleure prise en charge des gens en général tout au long de leur vie).

      Pour ma part, j’espère juste partir doucement, ’’glisser’’ comme disent les soignants, dans mon sommeil c’est encore mieux, ayant fait le tour des choses et accompli ce que je devais faire, ne plus rien attendre du monde.... et que jamais je n’aurai une maladie tellement douloureuse que la souffrance me gâchera mes derniers instants sur terre.


    • etonne 13 mai 15:29

      @Fergus
      "Ce rôle reviendrait à des associations spécialisées

      "

      cela s’appele des tueurs à gages !


    • Fergus Fergus 13 mai 16:11

      Bonjour, etonne

      Non, les « tueurs à gages », ce sont des individus comme ceux qui ont traversé mon pare-brise par balle en tirant à la kalachnikov (cf. mon précédent article smiley )

      Plus sérieusement, le rôle des associations en question est, sur constat médical de l’état des malades, de fournir aux personnes en demande de suicide assisté un produit létal qu’elles s’administrent elles-mêmes. Ou pas, car elles peuvent renoncer à tout moment.
      Accessoirement, ces associations prennent en charge les formalités administratives liées au décès.


    • xenozoid xenozoid 13 mai 16:12

      @cevennevive

       hors sujet ;

       tu as des nouvelles de alinea ?


    • Gollum Gollum 13 mai 16:25

      @xenozoid

       tu as des nouvelles de alinea ?

      Elle s’est manifestée sur bleu ici y a pas longtemps : 

       https://www.agoravox.tv/commentaire13480907

      Mais j’en sais pas plus..


    • xenozoid xenozoid 13 mai 16:30

      @Gollum

       non,ton lien n’ea rien a voire avec alinea


    • Gollum Gollum 13 mai 16:46

      @xenozoid

      hase est alinea. (Certitude à 95%)..


    • xenozoid xenozoid 13 mai 16:49

      @Gollum

       alors je suis dans les 5%


    • etonne 13 mai 17:02

      @Fergus
      je maintiens que qu’ils sont tueurs à gages, à la limite je dirais des exécuteurs à qui des « autorités » ont donné les coordonnées de la cible .. Tes tireurs à la kala ne sont pas payes pour te viser !


    • njama njama 13 mai 17:26

      @Gollum
      bien d’accord, hase c’est un alias... smiley


    • cevennevive cevennevive 13 mai 17:41

      @xenozoid, bonjour,

      Non, aucune nouvelle depuis longtemps. Elle fait partie des amis perdus d’Agoravox, comme bien d’autres...


    • @xenozoid
      meme avis des 5%


    • Gollum Gollum 13 mai 18:08

      @Ouam (Paria statutaire non vacciné) & xeno

      Sincèrement allez regarder l’historique d’hase.. On croirait lire alinea... Les points d’exclamation en abondance, les références à Meyssan et Hindi, la référence à la nature, elle vitupère conte les nouveaux ruraux qui envahissent son village, et refuse le me too...

      Manque plus que l’apologie de la corrida mais je serais pas étonné qu’elle y soit.. smiley


    • xenozoid xenozoid 13 mai 18:10

      @cevennevive

      okay, merci cennevive.


    • xenozoid xenozoid 13 mai 18:17

      @Gollum

      well non, ce n’est pas alinea


    • njama njama 13 mai 18:28

      @Gollum
      Il y a en plus +++ tellement de similitudes entre ce pseudo et son nom civil...que je connais... elle que j’ai eu la chance de la rencontrer dans la vraie vie
      Comment ne pas l’aimer... elle est adorable !
      après peu importe qui est derrière ces commentaires, si vous y retrouvez alinea, ou que cela lui ressemblerait comme deux gouttes d’eau c’est super si ça lui ressemble tant !


    • pemile pemile 13 mai 18:49

      @Gollum « hase est alinea. (Certitude à 95%).. »

      Amusant, tu étais certain du contraire lorsque Nono le disait !

      https://www.agoravox.tv/commentaire13383460


    • SilentArrow 14 mai 14:43

      @cevennevive

      Bonjour cevennevive, et merci pour ce témoignage humain.


    • xenozoid xenozoid 15 mai 13:42

      @pemile

       

      la preuve ... elle est la seule à utiliser ce terme désuet d’« hubris » ...

      haze n’est pas alinea..

      Et la meilleure preuve est qu’alinea abuse des points d’exclamation ce que ne fait pas du tout haze..

      Non seulement simplet n’est pas foutu de trouver les derniers commentaires mais en plus c’est un psychologue façon Mélusine complètement à la ramasse...

      Et après ça vient donner des leçons de vraisemblance quant à la narrative russe ou occidentale...

      Chacun jugera.


       oulala gollum, tu t’es fait pêcher


       mais je reste dans ma botte hase n’est pas alinea,sauf si elle a une double personalité,ce qui est possile qui sait ?,mais je ne retrouve rien de alinea dans les article ou commentaires de hase, c’est peut être son cheval...humour


       mais moi je l’aimais bien , elle projettais une authenticité rare sur ce site.voilà


    • Gollum Gollum 15 mai 13:54

      @xenozoid

      oulala gollum, tu t’es fait pêcher

      Bah je le savais à l’avance que pemile allait me ressortir le truc, le gars tient des fiches.. c’est dire son côté fm..

      Sinon j’ai le droit de changer d’avis non ? À l’époque en fait je connaissais assez mal haze.. et j’avoue m’être fourvoyé... sur les points d’exclamation notamment utilisés assez abondamment par haze..

      Sinon mêmes profil entre haze et alinéa : d’extrême gauche, se dit anarchiste, vivant à la campagne, vitupérant contre les nouveaux ruraux, complotiste à fond la caisse, etc, etc...

      Sinon j’aimerai bien connaitre les arguments de ceux qui contestent ces ressemblances.. et donc l’équation haze ≠ alinea..

      mais je ne retrouve rien de alinea dans les article ou commentaires de hase

      À part un post où elle dit qu’elle est une ménagère de plus de 50 ans (alinea est née en 1955 si je ne m’abuse, donc 20 ans d’écart quand même) tout le reste est vraiment conforme.


    • Gollum Gollum 15 mai 13:59

      @xenozoid

      Au passage haze prétend avoir souvent sévi sur Avox rouge..

      Faudra donc trouver sur rouge une fille ressemblant à haze sans ressembler à alinea...

      Bon courage. smiley


    • xenozoid xenozoid 15 mai 14:03

      @Gollum

      tout a fait,alors c’est toi qui pêchait...,être anachiste eh bien alinea disait qu’elle ne savait plus,complotist alinea ? vas y j’attend la preuve (on est tous complotite) aux moins elle n’etait pas aveugle sur le pouvoir, et la religion, et de ses voisins, elle n’avait guere d’illusion sur le reste


  • Julien30 Julien30 13 mai 10:46

    « Reste le cas de l’euthanasie. Celle-ci ne doit pas être inscrite dans la loi, encore qu’il en existe d’ores et déjà une forme légale dans la sédation profonde et continue »

    Ca arrivera, comme au moment du PACS où ceux qui l’ont mis en place nous expliquaient que cela n’irait jamais jusqu’au mariage homosexuel, on connait la suite :

    Euthanasie : la stratégie masquée des militants du droit à mourir - Boulevard Voltaire


    • Fergus Fergus 13 mai 11:51

      Bonjour, Julien30

      Il n’y a pas de fatalité à une dérive de la loi qui sera votée si les conditions d’accès au suicide assisté et, dans des cas rares, à l’euthanasie, sont encadrés de manière rigoureuse par le texte législatif.

      Votre lien est un relais des thèses fantasmées qui visent à servir l’idéologie d’extrême-droite dont Boulevard Voltaire est l’un des médias.


    • Julien30 Julien30 13 mai 13:13

      @Fergus

      Si vous aviez pris le soin de lire l’article au lieu de balayer ça d’un revers de la main paresseux vous auriez compris que justement les salopards qui présentent ce texte refusent tous les encadrements. Extrait de l’article de Laurent Herblay :«  Ils pointent également que les plus pauvres y ont deux fois plus recours au Canada, dénonçant l’inhumanité de cette évolutionEn Belgique, les mineurs y ont accès, et aux Pays-Bas, les dépressifs également, dont on peut se demander si aujourd’hui déjà, le cadre actuel de la loi ne permettrait pas l’accès en France… Claire Fourcade a fait un travail remarquable, mais également assez effrayant, de recensement de tous les amendements rejetés et adoptés en commission des lois sur le projetLa liste des amendements refusés montre à quel point les promoteurs du projet ont refusé bien des garde-fous permettant de s’assurer que l’aide à mourir ne résultait d’un abus de faiblesse ou d’une dépression très forte à traiter d’une autre manière qu’en donnant accès à un suicide assisté à la personne dépressive. »
      Bref essayez d’être un peu rigoureux pour une fois et étudiez réellement le sujet dont vous parlez vu les enjeux et ce dont vous êtes complice.


    • Julien30 Julien30 13 mai 13:22

      @Julien30
      « Une fois qu’on aura mis le pied dans la porte il faudra revenir tous les ans et dire on veut étendre ça », Jean-Louis Tourraine. Ce malade dit même ensuite « dans la 1ère loi il y aura pas les mineurs », donc il faudra y revenir pour que des gamins puissent se faire euthanasier, voilà ce que vous défendez, sans vous en rendre compte apparemment.


    • Fergus Fergus 13 mai 13:40

      @ Julien30

      Peu importe ce que pensent « les salopards qui présentent ce texte », seul sera important le texte de loi qui sera voté par les députés au terme du débat parlementaire ! Le reste n’est que spéculations.


    • Julien30 Julien30 13 mai 13:48

      @Fergus
      La liste des amendements refusés ce n’est pas de la spéculation que je sache, mais bon comme vous ne voulez jamais entendre ce qu’on vous dit.


    • Fergus Fergus 13 mai 13:55

      @ Julien30

      Je vous engage à écouter ce qu’a dit Catherine Vautrin sur le sujet. Elle a été très claire sur la nécessité de mettre en place des bornes rigoureuses.

      Qui plus est, vous parlez d’« amendements refusés » dont on ne comprend pas d’où ils viennent étant donné que les débats commenceront le jeudi 15, aujourd’hui et demain étant centrés sur les soins palliatifs !


    • Aristide Aristide 13 mai 13:56

      @Julien30

      Vous pouvez essayer de faire comprendre à Fergus votre point de vue, mais c’est impossible. Tous les arguments que vous présentez ne sont pas audibles par une personne convaincu que sa seule position est défendable.

      Et quand il est coincé, il vous sort un argument que personne ne met en avant comme l’injection du produit létal confié à des associations !!!


    • Fergus Fergus 13 mai 14:04

      Bonjour, Aristide

      N’importe quoi, comme d’habitude !
      « l’injection du produit létal confié à des associations » par exemple  inspiré du modèle suisse  est très clairement en filigrane dans ce qu’a déclaré ces dernières heures Catherine Vautrin qui ne veut pas que les médecins soient en charge du suicide assisté, ce que j’approuve totalement !


    • Julien30 Julien30 13 mai 14:06

      @Fergus
      Rien à faire de ce qu’a dit Vautrin, ce qui compte comme vous dites ce sont les actes et les textes. 
      Pour les amendements, encore une fois renseignez-vous mieux : Fin de vie : en commission, les députés valident l’instauration d’une ’aide à mourir’ | LCP - Assemblée nationale


    • Julien30 Julien30 13 mai 14:07

      @Aristide
      Oui autant parler à un mur.


    • Fergus Fergus 13 mai 14:16

      @ Julien30

      Ce que vous me mettez en lien est la validation de la proposition de loi d’Olivier Falorni !!!
      Elle ne préjuge en rien de ce que seront les débats et de quelle manière ce texte sera amendé.
      Encore une fois, les débats ne commenceront que jeudi !!!


    • Fergus Fergus 13 mai 14:17

      @ Julien30

      En l’occurrence le « mur » est de votre côté car, comme indiqué ci-dessus, les débats n’ont pas commencé !


    • Julien30 Julien30 13 mai 14:24

      @Fergus
      Oui je suis au courant, pas besoin de mettre 20 points d’exclamation. Mais oui ça n’a aucune importance, c’est comme de parler de la demie finale Arsenal-PSG ou de la recette du clafoutis aux cerises ça n’a rien à voir avec le débats qui vont commencer et ça ne présage de rien, bien sûr... Continuez à vivre dans le déni autant que vous voulez concernant les projets de ces gens, d’autres font heureusement le travail.


    • Eric F Eric F 13 mai 15:40

      @Fergus
      Vous écrivez vous-même dans l’article qu’il faut mettre des garde fous solides pour empêcher les dérives. Je suis absolument d’accord sur ce point, mais les exemples des autres évolutions sociétales ont démontré qu’au fil du temps il y a presque toujours extension du champ de l’application.

      D’où les réticences des ’’modérés’’, qui sont d’accord sur des dispositions bien encadrées, mais redoutent que soit ouverte une boite de Pandore, comme on voit dans certains pays.


    • Fergus Fergus 13 mai 16:16

      @ Eric F

      Je comprends d’autant mieux ces « réticences » que je me questionne aussi, notamment au vu de ce qu’il se passe aux Pays-Bas.
      Mais on peut les exprimer sans préjuger de ce que sera la loi.
      A cet égard, il sera temps de durcir le ton si l’évolution des débats montre que l’on va vers un processus insuffisamment encadré pour prévenir les risques de dérive.


    • Eric F Eric F 13 mai 18:27

      @Fergus
      le projet qui sera voté au parlement ou soumis à referendum sera probablement bien balisé, mais il est strictement impossible de le verrouiller pour l’avenir, quelles que soit les déclarations de bonnes intentions.
      En outre, il est possible qu’une majorité de l’opinion soit favorable à des dispositions radicales, car lorsqu’on est jeune et en bonne santé, on refuse de s’imaginer vivre un jour en étant très diminué.


    • mmbbb 14 mai 08:56

      @Fergus on connait l evolution des lois .

      La loi sur l avortement a été modifiée

      Entre la loi Veil et les dernières dispositions , cette loi a été transfigurée .

      et l esprit initial a été dénaturé  et cette loi sur l avortement est devenue un substitut de la contraception  pour beaucoup .

      Donc cette loi évoluera de facto . 


    • Fergus Fergus 14 mai 09:21

      Bonjour, mmbbb

      Il est possible que la loi puisse évoluer. Ou pas.
      Cela dépendrait de la composition future du parlement et de l’état de l’opinion.
      Bref, on est là sur de pures conjonctures.
      Dès lors, faudrait-il se passer d’une loi nécessaire à ce jour pour compenser les manques de la loi Claeys-Léonetti au motif que d’éventuelles évolutions futures puissent peu ou prou la dénaturer ? Cela n’aurait aucun sens !


    • Julien30 Julien30 14 mai 09:41

      @Fergus
      « Bref, on est là sur de pures conjonctures. »
      C’est arrivé pour l’avortement, c’est arrivé pour le mariage homosexuel, ils ont déjà annoncé leur intention de faire pareil pour l’euthanasie (le pied dans la porte évoqué par Tourraine), mais non ce ne sont que pures conjectures... Vous êtes incroyable.


    • Fergus Fergus 14 mai 09:57

      Bonjour, Julien30

      Je vous renvoie à la fin de mon commentaire ci-dessus à mmbbb.

      Qui êtes-vous pour refuser aux personnes incurables en proie à d’atroces douleurs que rien ne peut apaiser le droit à abréger leur vie devenue de facto un enfer ?

      J’ajoute que s’il y a eu des dérives dans certains pays, ce n’est pas le cas de tous !


    • Julien30 Julien30 14 mai 10:04

      Et voilà, sur ces sujets quand on a plus d’argument on verse dans l’émotionnel et on accuse l’autre d’être sans cœur.


    • mmbbb 14 mai 10:20

      @Julien30 j acquiesce .

      Je ne suis pas un puritain et je ne veux pas ne pas voir la souffrance de certaines femmes , mais lorsque l avortement peut être pratiqué désormais à 16 semaines, donc un foetus formé , on n est plus dans l esprit de la loi initiale .

      Quant aux écolos , voulant pratiquer l eugénisme pour des raisons humanistes aux Pays bas la question avait été posée 

      En posant la question, Corinne Ellemeet, 43 ans, députée du parti écologiste Groenlinks, a jeté un pavé dans la mare, en février 2019. Cette ancienne employée du ministère de la santé a demandé un débat au Parlement sur ce sujet sensible. Son argument  : « Les gériatres doivent donner leur avis et être écoutés sur la nécessité de certains traitements lourds, opérations cardiaques, nouvelle hanche ou chimiothérapies… »

      La question avait été posée !! 

      Je n ai pas cette confiance dont Fergus témoigne .

      Et il est étonnant qu un pays comme la France ait laissé pendant des années la maltraitance dans les EPHAD ! 






    • Aristide Aristide 14 mai 12:11

      @Julien30

      Quelle patience !!!

      Il y a tout de même un point très intéressant dans ce débat, mais qui se heurtera au réel de nos finances. Bayrou a voulu dissocier, contre l’avis des tenants du projet  ; d’un côté les soins palliatifs et de l’autre l’aide à mourir, en fait le suicide assisté et l’euthanasie pour être plus clair.

      Ce débat scindé en deux sera surement plus difficile sur les soins palliatifs pour une simple question de budget. Un effort considérable doit être fait pour mettre en place un vrai maillage du territoire pour un accès aux soins palliatifs à tous cexu qui le demande. Et c’est là que le bât blesse, on sait la situation désastreuse de nos finances publiques...

      La loi sur l’aide à mourir ne contiendra que le minimum exigé par les activistes tels que l’ADMD. Le reste sera mis en place plus tard, car ces activistes ne se satisferont pas de cette loi minimale. 

      Un exemple ? Le projet prévoit que seules les affections incurables dont l’issue est fatal à court ou moyen terme seront prises en compte. Fergus, comme l’ADMD, contestera ce point pour supprimer cette restriction d’une fin proche, court et moyen terme. C’est dans la loi au plus quelques mois. Il est à parier que cette limitation sautera et de longues maladies incurables seront prises en compte…

      L’accès aux malades mentaux n’est pas totalement fermé, la limitation aux adultes de plus de 18 ans sautera… Dors et déjà, il est admis que la décision collégiale n’est pas indispensable !!! Il est facile de s’imaginer que des médecins favorables au suicide assisté seront sollicités sans qu’un collège de médecins puisse s’y opposer ... 

      De multiples évolutions auront lieu immanquablement.


    • Aristide Aristide 14 mai 13:07

      @Fergus

      « l’injection du produit létal confié à des associations » par exemple — inspiré du modèle suisse — est très clairement en filigrane dans ce qu’a déclaré ces dernières heures Catherine Vautrin

      N’importe quoi, voilà ce que Catherine Vautrin a indiqué au Monde il y a 3 jours :

      Sur l’injection du produit, « le patient doit s’administrer la substance létale, cela doit être la règle », insiste la ministre, et « la réalisation par un professionnel de santé sera l’exception, même s’il y aura toujours la présence d’un soignant en cas d’autoadministration ».

      Le mensonge ne vous fait pas peur !!!! 

    • Julien30 Julien30 14 mai 14:11

      @Aristide
      « La loi sur l’aide à mourir ne contiendra que le minimum exigé par les activistes tels que l’ADMD. Le reste sera mis en place plus tard, car ces activistes ne se satisferont pas de cette loi minimale. »
      On connait malheureusement déjà le scénario à l’avance, les réseaux qui imposent ces évolutions sociétales sont persévérants et puissants. Et les gens comme Fergus qui jouent les mesurés aujourd’hui suivront le mouvement imposé à coup de propagande émotionnelle et finiront par trouver ça formidable.


    • Fergus Fergus 14 mai 17:08

      @ Aristide

      Je dis très exactement la même chose que Catherine Vautrin !
      Auriez-vous des problèmes cognitifs ?
      En Suisse, c’est bien « le patient (qui s’administre) la substance létale » !


    • Fergus Fergus 14 mai 17:41

      Bonjour, Julien30

      Trop fort ! Vous savez déjà ce qu’il sortira des débats et du vote final avant même que la discussion parlementaire ait commencé !
      Cela se nomme un procès d’intention.


  • Bonjour @Fergus,

    J’ai beaucoup apprécié votre article, bien qu’étant opposé à l’euthanasie et au suicide assisté. Cette opposition revêt un caractère personnel et n’a aucun rapport avec mes croyances religieuses.

    J’ai deux amis séropositifs qui vivent aujourd’hui presque normalement avec les traitements actuels, qui ne cessent de s’améliorer. Leur séropositivité a été découverte lorsqu’il n’existait que l’AZT, un traitement dont l’efficacité était très limitée. A l’époque, leur maladie était incurable  elle l’est toujours d’ailleurs  et sans espoir d’amélioration. Leur espérance de vie avait été estimée à environ deux ans. Quarante ans plus tard, ils sont encore parmi nous grâce aux progrès de la recherche médicale. Une maladie peut être incurable ou susceptible de s’aggraver à un moment donné. Mais l’avenir peut changer la donne. 


    • Fergus Fergus 13 mai 13:51

      Bonjour, Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Le fait est qu’une maladie incurable aujourd’hui peut ne plus l’être des années plus tard. D’où la nécessité de ne pas recourir trop vite à une solution radicale de suicide assisté.

      C’est pourquoi la proposition de loi telle qu’elle sera amendée, notamment par la ministre Catherine Vautrin, limitera de facto les possibilités de recours à ce processus aux seules personnes dont l’espérance de vie se trouvera réduite à quelques mois du fait d’un état de grande déchéance physique (et intellectuelle dans le cas de certaines maladies neurodégénératives) conduisant à une mort inéluctable.

      L’important est de permettre à ceux qui en font le choix, dans ce cadre rigoureux, d’échapper aux souffrances atroces de la phase terminale. Le maître-mot de ce dossier est « compassion ».


  • njama njama 13 mai 14:14

    Un suicide par définition ne peut pas être commis par une autre personne que la personne elle-même sinon cela s’appelle un assassinat (puisqu’il y a une préméditation tacite)
    Du lat. sui « de soi », génitif du pron. pers. réfl. se « se, soi »

    On ne suicide personne, on « se » suicide ; suicider est un verbe pronominal (avec un pronom réfléchi).

    On ne suicide pas quelqu’un, sauf cas de meurtre déguisé.

    Le « suicide assisté », késako ?

    Ce n’est quand même pas trop compliqué de trouver un moyen de « se » suicider... sauf à être tétraplégique, manchot ou lobotomisé... une corde ça ne coûte pas cher, se jeter dans la Loire c’est gratuit...

    Le plus compliqué c’est de se motiver pour passer à l’acte... le suicide a un caractère psycho-pathologique lié à un désespoir pour x raisons...


    • Fergus Fergus 13 mai 14:31

      Bonjour, njama

      « Ce n’est quand même pas trop compliqué de trouver un moyen de « se » suicider »... sauf à être tétraplégique, manchot ou lobotomisé« 
      Voir les commentaires qui ont suivi l’intervention de Cevennevive.

       »sauf à être tétraplégique, manchot ou lobotomisé"
      Ou simplement grabataire parce que terriblement diminué. Autrement dit dans l’état d’un pourcentage important des personnes qui pourraient être concernées par le suicide assisté.

      Qui plus est, il y a une différence, qui manifestement vous échappe, entre se donner une mort violente  qui de surcroît impacte la collectivité et choque l’entourage  et mourir de façon paisible par absorption ou injection via une perfusion de pentobarbital !!! 


    • charlyposte charlyposte 13 mai 15:00

      @Fergus
      Se faire exploser la tête sans assistance...le pied !!! smiley


    • Eric F Eric F 13 mai 15:45

      @njama
      Se suicider sans douleur et avec la certitude de ne pas survivre dans une situation pire encore est extrêmement difficile pour des personnes fortement diminuées, on ne se procure pas facilement des produits adéquats.
      ...A moins d’une approche très différente de ce qui est envisagé, qui serait de poser sur la table de nuit de tout malade qui le demande le produit létal qu’il pourra utiliser quand il le souhaitera, mais vous voyez où ça peut mener !


    • Fergus Fergus 13 mai 16:19

      Bonjour, charlyposte

      Façon Pierrot le fou ? Pas de doute, c’est un procédé radical.
      Encore faut-il disposer des explosifs nécessaires. Pas si simple. smiley


    • njama njama 13 mai 16:51

      Une demi-heure dans l’eau froide, mer ou rivière suffit... hypothermie, engourdissement des fonctions vitales, hypoxie, mort.
      Raison pour laquelle un gilet de sauvetage ne sauve pas les naufragés en mer, le temps de survie est court, dernièrement de nombreux migrants en ont fait les frais

      bon ce n’est peut-être pas très confortable, mais faut savoir ce qu’on veut...

      Admettons, que le législateur légifère en ce sens du suicide assisté... le plus compliqué sera l’application pratique, aucune loi ne pourrait contraindre quiconque d’être l’assistant... il y a l’objection de conscience.
      Une solution, que les députés et sénateurs qui votent « pour » s’y collent...


    • Fergus Fergus 13 mai 17:51

      @ njama

      « le plus compliqué sera l’application pratique, aucune loi ne pourrait contraindre quiconque d’être l’assistant »
      Aucune complication si l’on va vers un modèle de type suisse : ce sont des associations qui encadrent les personnes qui souhaitent bénéficier d’un suicide assisté. Et cela fonctionne parfaitement bien.

      En France, nul doute que de nombreux adhérents de l’ ADMD assumeraient cette prise en charge (j’en connais au moins un dans ma propre ville).


    • Eric F Eric F 13 mai 18:38

      @Fergus
      D’accord pour que la mise en oeuvre soit confiée à des associations spécifiques (en s’assurant de leur implantation suffisante) plutôt qu’au corps médical, car l’assistance au suicide n’est pas un acte thérapeutique mais compassionnel.

      Le cas de l’"injection létale’’ en situation de mort imminente avec souffrance irrépressible est d’une autre nature,


    • Fergus Fergus 13 mai 18:59

      @ Eric F

      « plutôt qu’au corps médical »
      Cela ne serait pas accepté par les médecins. On ira donc sans doute vers un modèle de type suisse. A suivre...


    • chantecler chantecler 14 mai 09:54

      @Eric F
      Evidemment !
      On tourne en rond autour du pot .
      Certains ne s’imaginent pas ce que peut être une fin de vie atroce , cataclysmique , inhumaine .

      Etre affecté de douleurs insupportables en permanence ,avoir un corps inerte , tapissé d’escarres (les escarres sont des « trous » dans certaines parties du corps qui ne sont plus vascularisées , laissant apparaître les os à vif , entourés de pus .
      Parfois ces trous, ces cavités , sont de la taille d’une tasse à thé, d’un bol de café ...

      Aucune position , aucun matelas , aucune thérapeutique ne peut soulager ces douleurs .

      Certaines maladies dégénératives et inguérissables sont aussi dans ce cas, dit inguérissables (aujourd’hui certes !).

      Alors on peut prendre en exemple le sida , en parler ,affirmer que certaines thérapeutiques tricycliques ont réussi à stabiliser, mais c’est tout mélanger .

      Au départ, dans les années 80 le sida a déclenché des peurs paniques , des phobies effrayantes effectivement :

      on osait pas s’ approcher des malades porteurs du sarcome de Kaposi, qui signait la mort à très court terme , les toucher , respirer le même air dans la même pièce , y compris certains soignants ,car les gens ne savaient rien .

      C’était assimilé à une sorte de peste archaïque ....

      Ce qui n’empêche pas certains de soutenir aujourd’hui que le sida n’existe pas ou n’existe plus.... !

      Sottise répétée ad nauseum ,qui favorise les contaminations et assombrit l’avenir des porteurs et de leurs entourages . cf  ? mariage , enfants etc etc ...

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27immunod%C3%A9ficience_acquise

      En ce qui me concerne le problème de cette loi dite de fin de vie ,c’est d’éviter les dérapages , les abus ,entre autres financiers , (eh oui, car il y aura un marché , des centres , pour les gens qui peuvent se payer un « passage » dans les meilleurs conditions « médicalisées ».... !

      Tout comme l’accueil aujourd’hui des personnes atteintes « d’Alzheimer » et assimilés, ,car aujourd’hui on ne parle plus des « démences séniles » quasi naturelles mais que d’Alzheimer avec leurs lieux d’accueil obligatoires de prise en charge , les ehpad , vraies ou fausses ,souvent si onéreux qui ne tiennent pas de près leurs promesses , malgré les pubs alléchantes et permanentes ...(tapez ehpad sur Ggle et vous comprendrez ... !)

      Il faudrait surveiller, contrôler tout ça , ces organisations , ces néo implantations , avec des inspecteurs accrédités ,le concours de la justice ,cad aussi des enquêteurs etc etc ...
      Tout ce que le système et nos finances ne permettent plus .


    • Fergus Fergus 14 mai 10:00

      Bonjour, chantecler

      Un grand merci pour ce commentaire auquel je souscris en totalité.


    • Aristide Aristide 14 mai 12:54

      @Eric F

      D’accord pour que la mise en oeuvre soit confiée à des associations spécifiques 

      Vous êtes sérieux, confier l’injection de produit létal à un tiers dont la seule qualité serait d’être membre d’une association comme l’ADMD !!!


  • ZenZoe ZenZoe 13 mai 14:41

    Dans toutes les dicussions sur le sujet, on dirait vraiment qu’il s’agit de piquer les gens contre leur gré ! Ça me fait grimper aux rideaux à chaque fois.

    Chacun doit pouvoir disposer de son corps, de sa vie, et choisir le moment de sa mort. Ce n’est pas aux médecins ni à personne d’autre de me donner la permission ou même un avis, car personne, absolument personne, ne saura éventuellement le moment venu quel est le degré de ma souffrance, physique et mentale, mon attachement à la vie, la force de mon envie d’en finir, avec dignité, le plus paisiblement possible. Je ne comprends vraiment pas comment quiconque pourrait me subtiliser ce droit, alors même que je suis la principale sinon l’unique personne concernée et que ma décision ne regarde que moi, pas même mes proches qui, s’ils m’aiment vraiment, ne sauraient aller contre.

    J’entends les réserves concernant les personnes vulnérables, et susceptibles d’être influencées par des proches par exemple, dans un sens ou dans l’autre d’ailleurs, et en effet, des garde-fous doivent être mis en place, mais jamais, jamais on ne devrait enlever un droit à une personne parce qu’éventuellement il pourrait y avoir des dérives. C’est profondément immoral et même grotesque.

    J’entends aussi les réserves concernant ceux qui justement ne peuvent plus donner leur avis, les malades d’Alzheimer par exemple, mais pour avoir connu personnellement quelques cas, avec de pauvres corps attachés au lit et au cerveau devenu une bouillie, je me pose la question d’un éventuel consentement. Doit-on dans ce cas parler d’aide à mourir ou d’acharnement thérapeutique, comme pour ce pauvre Vincent Lambert ?


    • Eric F Eric F 13 mai 15:49

      @ZenZoe
      Le cas Vincent Lambert est différent de la souffrance insupportable dans une situation de mort prochaine, il ne souffrait pas et n’avait pas de pathologie ; la question était le perte de facultés cognitives, et une activité juste réflexe.


    • ZenZoe ZenZoe 13 mai 16:05

      @Eric F
      En effet, c’est la raison pour laquelle on doit différencier les deux cas législatifs, aide à mourir volontaire et acharnement thérapeutique. J’ai l’impression que les gens mélangent les deux.


    • Fergus Fergus 13 mai 16:24

      Bonjour, ZenZoe

      « Je ne comprends vraiment pas comment quiconque pourrait me subtiliser ce droit »
      C’est pourtant ce qu’il se passe actuellement avec la trop restrictive loi Claeys-Léonetti.
      D’où la nécessité d’une loi qui ne soit pas uniquement centrée sur la fin de vie à courte échéance, notamment pour les personnes atteintes de maladies neurodégénératives gravement invalidantes.


    • Fergus Fergus 13 mai 16:28

      @ Eric F

      Vincent Lambert était dans une situation de vie végétative irréversible. Son cas relevait donc d’une euthanasie qui a finalement été pratiquée. 

      La future loi devra préciser les conditions de la mise en oeuvre de ce genre d’euthanasie, et cela sans ambiguïté pour éviter les pénibles épisodes juridico-sanitaires auxquels le sort de ce pauvre garçon a donné lieu. 


    • Fergus Fergus 13 mai 16:30

      Comme l’a souligné ZenZoe, il y a clairement eu « acharnement thérapeutique », en l’occurrence très largement imputable à la mère de Vincent Lambert.


    • Eric F Eric F 13 mai 18:53

      @Fergus
      C’était un gros problème moral, car on ne savait pas comment établir avec certitude l’absence d’état de conscience, notamment au début où il y avait conscience réduite et quelques réactions ’’pauci relationnelles’’, il y a eu ensuite diminution. Par ailleurs les réactions réflexes ne correspondent pas à un état de ’’légume amorphe’’, cela prêtait à questionnement.
      La technologie de scan cérébral a évolué depuis et devrait pouvoir être davantage conclusif sur l’absence de conscience minimale.


    • Fanny 13 mai 22:28

      @ZenZoe

      Chacun doit pouvoir disposer de son corps, de sa vie, et choisir le moment de sa mort. 

       

      Non, trois fois non.

      Toute société pérenne a en charge de gérer la vie et la mort, sa démographie. Le « mon corps m’appartient » des femmes est une aberration.

      Une société d’électrons libres n’en est pas une, et de toute façon elle disparaît au terme de son processus d’individualisation et de « libération ».

      Je sens qu’on va m’allumer ...


    • LeMerou 14 mai 05:58

      @Fanny

      Bonjour

      « Toute société pérenne a en charge de gérer la vie et la mort, sa démographie. »

      Vous plaisantez là, j’espère, 


    • babelouest babelouest 14 mai 06:44

      @Fanny
      Allumer serait un mot extrêmement faible. Si, justement, chacun est maître de SON corps à l’exclusion de TOUS les autres. Le jour où j’ai soutenu cela devant un médecin que je consultais pour un simple renouvellement de routine, il n’a pas apprécié.


    • LeMerou 14 mai 06:52

      @ZenZoe

      Bonjour,

      Je suis assez d’accord avec votre analyse.

      « Dans toutes les discussions sur le sujet, on dirait vraiment qu’il s’agit de piquer les gens contre leur gré !  »

      Oui, sans compter cette recherche des bons termes pour qualifier cet acte salvateur, peut être le plus humain qui soit.
      Mais l’affaire est complexe tout de même, si elle est simple, évidente quant il s’agit de soi, elle l’est beaucoup moins pour autres, car au moment ultime.....

      D’ou en fait selon moi, que chacun devrait pouvoir décider en son âme et conscience (cela existe déjà pour certaines choses) pendant qu’il est encore sain de corps et d’esprit et que cette volonté écrite cela va de soit soit respectée contre vents et marées, car personne ne veut passer de vie à trépas dans de « mauvaises » conditions.
      Cela existe bien dans la transmission par le jeu du testament et c’est respecté. Alors pourquoi pas pour sa fin, pour sa vie ou sa mort plutôt.

      Généralement, la famille, les proches, ne souhaitent pas vous voir disparaître, la seule présence de votre corps même sans vie, les apaisent, les rassurent, enlevant en quelque sorte la peur de la perte et le chagrin associé. Il ne s’agit pas d’égoïsme mais de la véritable peur viscérale du chagrin, dont on sait qu’il diminue normalement avec le temps, mais pas tout le temps.
      Toutefois, n’avons nous pas entendu après, c’est mieux pour lui, il ne souffre plus, ou encore il est en paix, etc......
      Alors « l’acharnement » thérapeutique est il la réponse aux angoisses de la famille et des proches, plutôt qu’un pseudo respect « hippocratique ».. ?

      Il y a une chose sûre cependant, la « médecine » a réellement fait des progrès aujourd’hui, notamment dans le diagnostic, le traitement, bref sur les affections simples l’affaire est relativement maîtrisée et « efficace » dirons nous, sur les autres affections, plus complexes, les guérisons, les rémissions, etc sont toutes fondées sur des « espoirs », des probabilités, des résultats de statistiques....

      Il faut être honnête le corps médical est certes compétent, mais sa compréhension exacte de certains phénomènes ou fonctionnalités l’est moins. La « médecine » n’est pas une science exacte non plus, sinon le problème ne se poserait pas, c’est un fait et il faut l’accepter des deux cotés d’ailleurs patient comme médecin.

      S’il existe une similarité de construction entre les êtres humains, le nombre de cas différents est phénoménal, par la différence de réactions face à un problème identique. Il faut cesser aussi de prendre comme c’est courant actuellement, des « exceptions » pour les transformer en généralité, car des exceptions il en existera toujours et l’ont avancera pas dans le sujet. 
      Faire usage des exceptions, c’est repousser le problème par peur d’une décision à prendre.

      A mon sens, seul le « corps médical » par ses connaissances, bien sûr tout cela doit être empreint d’une honnêteté sans bornes (extrayant de la liste, tout espoirs) peut établir une liste des affections pouvant être concernées, la fin du patient étant inéluctable, reste aussi à définir des « stades ». Ensuite et seulement ensuite le « politique » ou législateur formule une loi autorisant dans ces cas uniques, le recours à la « fin de vie », dont la forme est à définir. 


    • Fanny 14 mai 10:06

      @LeMerou

      Vous plaisantez là, j’espère, 

       

      Nous sommes sur une trajectoire de disparition, en tant que société (ce n’est pas une plaisanterie, mais la réalité démographique : 1 enfant par femme au lieu de 3 ...).

      Les pulsions suicidaires dominent l’Europe et notre élite, et peut-être aussi nos peuples européens. Ce n’est pas nouveau (WWI, WWII).

      Macron et Merz en train pour Kiev, c’est le train de la mort. Avec l’Anglais un peu sadique et le Polonais dans le rôle de l’allumette (comme d’habitude).

      Français et Allemands se sont entretués trois fois. Puis un grand Français a promu le côté de la vie et a donné la main à l’Allemand Adenauer. C’était comme un éclair, ça n’a pas duré.

      Jusqu’à ce qu’on retombe du côté de la mort, Macron et Merz partant pour une nouvelle guerre, ensemble et contre la Russie cette fois, espérant souder définitivement leur couple.

      Suicidaire, comme toujours le couple franco-allemand, la fusion dans la mort. L’UE, qui repose sur ce couple morbide, va disparaître, et nous aussi par la même occasion.


    • Fanny 14 mai 10:23

      @Fanny
      et nous aussi par la même occasion.

      Qui pour nous assister dans ce « suicide assisté » ? Les Américains, les Chinois, l’IA ?

      La future loi en discussion à l’AN ne le dit pas.


    • ZenZoe ZenZoe 14 mai 11:34

      @Fanny, bonjour
      Vous mélangez un peu tout. Je vois mal un patient cancéreux au stade IV ou atteint de la maladie de Charcot cloué au lit par la souffrance prêt à rétablir l’équilibre démographique de la France.
      Quant au droit à disposer de son corps, là en effet, vous m’effrayez. C’est un droit fondamental, le premier de tous les autres, et à juste titre.


    • Fanny 14 mai 12:30

      @ZenZoe

      là en effet, vous m’effrayez. C’est un droit fondamental

       

      Les droits fondamentaux, c’est comme les valeurs de la République.

      Ils changent tout le temps au gré des changements sociétaux, au gré des besoins politiques (VDL a déclaré que le Talmud définissait nos valeurs, Chirac refusant de définir l’UE comme chrétienne).

      Chacun met ce qu’il veut dans les « droits fondamentaux ». C’est ronflant et ça impressionne. Un truc de bobos.

      Je ne connais qu’un droit fondamental : le droit à la vie, pour la personne et pour le corps social.

      Le « mon corps m’appartient » nie le droit fondamental du politique à gérer une société vivante et pérenne. Je le remplace par « mon corps m’appartient et appartient à la société, à parts égales ». Ce n’est pas « effrayant », la vie en société étant fondée sur l’échange et le partage. L’expression « m’appartient en propre » est toujours en partie démentie par la vie en société.


    • Aristide Aristide 14 mai 12:48

      @Fergus

      Vincent Lambert était dans une situation de vie végétative irréversible. Son cas relevait donc d’une euthanasie qui a finalement été pratiquée

      Faux, c’est un arrêt des soins, accompagné d’une sédation profonde… C’est l’application de la loi Leonneti. Il n’y a pas eu d’injection de produit létal !!! 


    • Fergus Fergus 14 mai 17:22

      @Aristide

      « c’est un arrêt des soins, accompagné d’une sédation profonde »
      En effet, une euthanasie lente ! 
      Même Michèle Lévy-Soussan, chef de service en Soins palliatifs à l’APHP a utilisé ce mot sans le démentir lundi matin au micro de Guillaume Erner sur France-Culture !!! 


    • Fanny 15 mai 09:47

      @Fergus

      En effet, une euthanasie lente ! 

      D’accord avec ce constat : la sédation profonde précipite sans doute la mort, et peut être assimilée à une euthanasie. Débrancher quelqu’un en réa. peut aussi être considérer comme une mise à mort.

      Mais avec une différence fondamentale, qui change tout au plan symbolique en comparaison d’une injection létale.

      Dans un cas, la société fait tout ce qu’elle peut pour maintenir la personne en vie, pour diminuer ses souffrances jusqu’aux limites du possible, dans l’autre cas la société décide de tuer.

      Différence fondamentale au plan symbolique, là où d’autres – les progressistes pragmatiques aveugles aux dimensions spirituelles de l’humain
      - ne voient qu’hypocrisie.


    • Fergus Fergus 15 mai 09:58

      Bonjour, Fanny

      Je fais parte de ceux qui n’y voient qu’« hypocrisie ». Et ce processus de mise à mort lente me choque d’autant plus que je me mets à la place des proches, réduits à voir jour après jour l’état de leur parent se dégrader jusqu’au décès. Il me semble préférable, pour éviter cette torture morale, d’en finir rapidement.


    • Aristide Aristide 16 mai 14:55

      @Fergus

      L’euthanasie consiste à injecter un produit létal !!!!


    • Fergus Fergus 16 mai 19:55

      @ Aristide

      Quelle énorme ânerie !
      L’euthanasie peut être pratiquée de différentes manières, comme l’a démontré l’histoire judiciaire : par arme à feu, par étouffement, par empoisonnement, notamment.
      La loi Claeys-Léonetti a élargi les possibilités en introduisant la mort lente par inanition !!!
      Vous devriez écouter le podcast de l’émission où est intervenue Mme Lévy-Soussan. Elle n’a fait que confirmer ce que j’ai moi-même entendu reconnaître par d’autres médecins de soins palliatifs, comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire ici.

      Vous devriez cesser de porter des oeillères XXL !!!


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 mai 20:26

      @Fergus
       
       ’’L’euthanasie peut être pratiquée de différentes manières, comme l’a démontré l’histoire judiciaire : par arme à feu, par étouffement, par empoisonnement, notamment. ’’
        >
       Ces façons d’envoyer les gens ad patres, c’est ce que moi j’appelle homicides ou meurtres.


    • Fergus Fergus 16 mai 22:07

      Bonsoir, Francis, agnotologue

      Vous avez raison, même pratiqués par compassion pour des personnes incurables en grande détresse, ce sont effectivement toujours des homicides aux yeux de la loi.
      C’est pourquoi la légalisation du suicide assisté introduirait une avancée majeure à ces situations en donnant les moyens aux malades de se donner eux-mêmes la mort par des moyens facilités.


    • Aristide Aristide 18 mai 15:32

      @Fergus

      L’euthanasie peut être pratiquée de différentes manières, comme l’a démontré l’histoire judiciaire : par arme à feu, par étouffement, par empoisonnement, notamment.

      Vous amalgamez tout sous le terme générique d’euthanasie alors qu’il s’agit pour vous de défendre l’euthanasie active par injection de produit létal ....

      Mme Lévy-Soussan, une parmi des centaines de médecins de soins palliatifs !!!

      Vos méthodes sont déplorables.

      Après avoir parlé d’associations qui seraient désignées comme acteur de l’euthanasie, ce qui n’a jamais été évoqué chez nous, vous voilà à généraliser l’avis d’un médecin alors que la SFPA est très claire sur le sujet :

      L’euthanasie et le suicide assisté ne peuvent pas être considérés comme des soins

      extrait : Engagées de manière inconditionnelle et quel que soit le contexte dans l’accompagnement et le soin des personnes en fin de vie, ces organisations demandent au législateur et au Gouvernement de :

      - S’attacher prioritairement à réparer un système de santé fortement dégradé.

      - Rendre effectif l’accès aux soins palliatifs de tous ceux qui en ont besoin.

      - Laisser le monde du soin en dehors de tout projet de légalisation d’une forme de mort administrée.


Réagir