mardi 13 mai - par Fergus

Une double exigence morale : non à l’euthanasie, oui au suicide assisté

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Depuis le lundi 12 mars les députés sont appelés à débattre de la proposition de loi d’Oliver Falorni visant à introduire dans la législation le « droit à l’aide à mourir » pour les malades incurables soumis à de terribles souffrances. Ce texte divise les élus de la nation mais également les éditorialistes, ici pour des raisons morales, là pour des motifs d’idéologie politique. Que faut-il en penser ?

À l’image de la romancière Anne Bert en 2017 et de l’ancienne ministre Paulette Guinchard en 2021, certains de nos compatriotes ont choisi de mettre fin à leur existence en recourant au suicide assisté. Tous étaient atteints d’une pathologie incurable et exposés à des souffrances physiques et psychologiques réfractaires à tout traitement. Ces malades en grande détresse ont dû, pour mettre fin à leurs indicibles souffrances et faire cesser la torture qu’ils subissaient au quotidien depuis des mois, voire plus longtemps encore, aller en Suisse ou en Belgique et s’en remettre aux structures médicales ou associatives locales, faute de loi adaptée dans notre pays.

Outre l’exigence compassionnelle qui est au cœur de la proposition de loi d’Olivier Falorni, force est de reconnaître que le voyage à l’étranger pour bénéficier d’un suicide assisté est inaccessible en termes financiers au plus modestes de nos compatriotes, ce qui induit de facto une discrimination entre les malades aisés et ceux qui ne le sont pas. Cette réalité est, chacun peut en convenir, très choquante et justifierait à elle seule l’évolution du référentiel législatif qui encadre la fin de vie des malades incurables.

Nombre d’opposants à l’ouverture de notre droit au suicide assisté se retranchent derrière les soins palliatifs pour arguer de l’inutilité d’une loi sur le suicide assisté. La plupart sont de bonne foi, mais ce n’est pas le cas de tous. Notamment dans les rangs d’une partie des professionnels de santé qui savent parfaitement que les personnes placées dans les unités de soins palliatifs sont de fait en fin de vie à une échéance de quelques semaines.

Or, tel n’est pas le cas de certains malades en proie à des pathologies invalidantes et neurodégénératives irréversibles. C’est notamment le cas des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, et plus encore de Charcot dont les souffrances, de plus en plus terribles au fil des jours, sont appelées à durer de longs mois, parfois plus d’un an avant que survienne une mort atroce par étouffement au terme d’un processus de paralysie progressive !

Nul ne sait à ce jour quel texte sera présenté au vote définitif des parlementaires. Probablement sera-t-il assez différent de la proposition de loi initiale, eu égard aux nombreux amendements dont il sera l’objet. Puisse la future loi – si elle est votée in fine – définir des processus suffisamment rigoureux pour éviter toute dérive de nature à ouvrir trop largement le droit au suicide assisté. Celui-ci doit en effet être strictement réservé aux malades atteints d’une pathologie incurable et exposés à des souffrances réfractaires dûment constatés par un collège de médecins.

Reste le cas de l’euthanasie. Celle-ci ne doit pas être inscrite dans la loi, encore qu’il en existe d’ores et déjà une forme légale dans la sédation profonde et continue* mise en œuvre à la demande du malade en fin de vie dans les unités de soins palliatifs. En dehors de ces cas, elle doit être réservée aux seuls cas de malades en état de mort cérébrale irréversible, là aussi dûment constaté par un collège de médecins.

Écoutons pour terminer l’amie de la défunte Paulette Guinchard, Marie-Guite Dufay, présidente du Conseil régional de Bourgogne-France-Comté. Jamais elle n’a admis pas que l’on oblige les malades incurables à attendre des mois dans la souffrance qu’ils puissent avoir recours aux seuls soins palliatifs : « La loi doit évoluer. Elle n’est pas suffisante pour honorer les volontés de celles et ceux, lucides, qui souffrent et se savent condamnés. Car pour les aider, on les condamne une seconde fois : à vivre l’épreuve de la déchéance intellectuelle et physique, à partir de laquelle, seulement, des solutions médicales et encadrées peuvent intervenir. Ce n’est pas digne de notre pays » !

Outre la proposition de loi d’Olivier Falorni, un autre texte – dissocié du premier par la volonté du Premier ministre – a été présenté aux députés le lundi 12 mai pour être débattu. Il a notamment pour objet de rendre obligatoire la création d’unités soins palliatifs dans tous les départements et de renforcer les moyens alloués à cette mission. Nul doute que ces évidences trouveront un consensus chez les élus. 

Rappelons que la sédation profonde et continue définie dans la loi Claeys-Léonetti consiste : d’une part, à arrêter les traitements thérapeutiques devenus vains et, de manière concomitante, à plonger le malade dans un état d’inconscience proche du coma afin de le protéger de toute forme de souffrance ; d’autre part, à cesser de l’alimenter et de l’hydrater jusqu’à ce que mort s’ensuive au terme de quelques jours, parfois plus d’une semaine.



173 réactions


    • Fergus Fergus 18 mai 17:35

      @ Aristide

      Vous ne comprendrez décidément jamais rien à cette question. 

      Pour info, l’amendement voté hier par les députés précise ceci :
      « Les députés ont approuvé, ce samedi 17 mai, la création d’un  »droit à l’aide à mourir« , et rétabli le principe selon lequel les patients devront s’auto-administrer la substance létale, sauf lorsqu’ils ne sont pas en capacité de le faire. »
      C’est très exactement ce pourquoi je plaide et pronostiqué que ce serait dans la future loi.

      Toutes vos arguties sont pathétiques  !


    • Aristide Aristide 19 mai 11:50

      @Fergus

      Vous ne comprendrez décidément jamais rien à cette question.

      Je vous retourne le compliment. A la différence tout de même que je ne dissimule pas mon opposition à l’euthanasie active par injection de produit létal alors que vous n’opposez que circonvolutions et manipulations.


    • Fergus Fergus 19 mai 16:06

      @ Aristide

      N’importe quoi, une fois de plus : j’ai toujours été très clair sur le sujet !

      Je suis contre toute forme d’« euthanasie active par injection de produit létal » dans les cas où le malade est en situation de s’administrer lui-même le produit létal : c’est le suicide assisté tel que j’en souhaite la légalisation et tel qu’il semble pouvoir être voté à la lecture des amendements qui ont été retenus.

      Je suis pour l’« euthanasie active par injection de produit létal » dans les très rares cas de vie végétative irréversible ou d’incapacité des malades incurables et en grande souffrance à exprimer leur volonté.


  • Plus robert que Redford 13 mai 16:15

    Bonjour

    j’ai exercé pendant 40 années une profession permettant l’exercice du double zéro (comme aurait dit Ian Fleming… , pas celui de la pénicilline, hein).

    J’en ai bousillé pas mal, de nos frères dits « inférieurs », comme un bon nombre de mes confrères, mais jamais avec désinvolture, ni l’âme tranquille.

    Pourquoi ne nous demande-t-on jamais notre avis sur la question ?

    on est pourtant vachement bien placés question expérience.

    Tellement bien placés que certains (certaines) d’entre-nous ont « choisi de nous quitter » en s’auto-appliquant la méthode qui réussit si bien sur nos patients.

    Sûr qu’on en aurait des choses à dire !!!


    • Fergus Fergus 13 mai 16:33

      Bonjour, Plus robert que Redford

      « J’en ai bousillé pas mal, de nos frères dits « inférieurs » »
       ???


    • pemile pemile 13 mai 16:38

      @Plus robert que Redford « j’ai exercé pendant 40 années une profession permettant l’exercice du double zéro »

      Chauffeur de poids lourd bourré ?


    • Plus robert que Redford 13 mai 17:03

      @Fergus
      En clair, j’ai été vétérinaire et pratiqué l’euthanasie des animaux domestiques…
      le second degré n’a vraiment pas sa place sur AGORAVOX.
      PS le 00 chez James Bond signifie que l’agent a « l’autorisation de tuer »…


    • Fergus Fergus 13 mai 17:57

      @ Plus robert que Redford

      OK, j’aurais dû y penser. Pour Fleming, j’avais compris le 00. smiley

      A noter à propos des animaux qu’il est surprenant de constater que, parmi les opposants à cette loi, figurent des gens qui, par compassion, font piquer leur chien ou leur chat afin de mettre fin à leurs souffrances.
      A leurs yeux, la compassion qui vaut pour les bêtes ne vaut pas pour les humains, aussi atroces soient leurs souffrances !


    • njama njama 13 mai 18:44

      @Fergus
      Et il y a des connards d’hommes politiques qui sous couvert de Science, de risques épidémiologiques plus que très hypothétiques, pour seulement quelques « cas » de tests PCR positifs asymptomatiques font abattre des troupeaux entiers, des milliers de volailles, des centaines d’ovins, de caprins, de bovins...
      On marche sur la tête !


    • njama njama 13 mai 18:49

      Ces peurs de contaminations zoonotiques, c’est à dire entre l’animal et l’homme, ne sont que des affabulations si l’on y regarde bien... elles ne se sont jamais produites par le passé !

      A part alimenter des peurs plandémiques comme Bill Gates le fait si bien, à qui cela profite-t-il ? cui bono, c’est la question qu’il faut se poser...

      La réponse est dans la question...


    • njama njama 13 mai 19:02

      mon post du 18:44

      dans la logique, si quelques cas positifs, on les isole, on les confine... et on observe, la science a toujours commencé par là, par l’observation, en biologie rien n’est immédiat, comme dans la vie.

      D’autant que la vie d’une volaille d’élevage est très courte, dans le meilleur des cas Label Rouge + ou 90 jours

      Mais c’est ce qui se passe dans la vraie vie, dans le doute « on » les suicide ! , synonyme on les tue ! des centaines de milliers de volailles de par le monde ! des milliers de bovins

      Quelle absurdité !

      A moins que ce ne soit pour faire monter les prix sur les Marchés Internationaux ?, ou pour nous nourrir bientôt avec de la farine d’insectes

      Du suicide organisé des animaux, il n’y aurait qu’un pas vers le suicide assisté des humains


    • Fanny 13 mai 22:44

      @Plus robert que Redford
      le second degré n’a vraiment pas sa place sur AGORAVOX.

      Moi, j’avais deviné.
      Parce que j’ai vécu une nuit horrible avec mon chat qui se trainait à plat ventre dans une souffrance terrible. Le lendemain matin, je l’ai mis dans le top case de ma moto et l’ai fait piquer par un véto.
      Un mois plus tôt, le véto avait soigné un blocage des reins. Je pense qu’il aurait meux fait de piquer mon chat à ce moment là, avec son expérience des problèmes de rein des chats.
      Mais les humains, c’est différent. On a une conscience, des proches, parfois une religion. On ne va pas se cacher dans un trou pour mourir. Je pense que la société doit tout faire pour soulager ce passage, sans donner la mort.


    • Fergus Fergus 13 mai 23:01

      Bonsoir, Fanny

      « les humains, c’est différent »
      Pas du tout ! Comment peut-on faire une différence face à la douleur intolérable ?
      Mais au moins peut-on laisser les humains décider de leur fin lorsque survient une telle telle vie de douleurs atroces. C’est le sens du suicide assisté !
      Et donner ce droit de choix à ceux qui le souhaitent n’enlève rien aux autres !


    • Aristide Aristide 14 mai 12:40

      @Fergus

      Et donner ce droit de choix à ceux qui le souhaitent n’enlève rien aux autres !

      Il existe un devoir de secours à toutes les personnes, un devoir !!! Si on vous entend, il faut laisser mourir les suicidés maladroits, assassiner les malades qui perdent tout ou partie de leurs facultés, les handicapés…


    • Fanny 14 mai 17:28

      @Fergus

      Et donner ce droit de choix à ceux qui le souhaitent n’enlève rien aux autres !

       

      Cet argument sonne agréablement aux oreilles, mais il ne fonctionne pas.

      Car il ignore toute les dimensions symbolique et collective de la vie en société, en ramenant tout au niveau pragmatique, au confort individuel.

      Le médecin soigne, c’est le serment d’Hippocrate. Il serait commode et économique, sans rien enlever aux autres, de gérer le suicide assisté à l’hôpital, avec un environnement médical de volontaires, sans remboursement. Mais on ne le fera pas pour raison symbolique.

      Il y a mille choses qu’une société pourrait autoriser sans « rien enlever aux autres ». Et cependant, elle ne le fait pas, et c’est ce qui fait qu’on constitue une société.

      Le tabac est un bon exemple : il sera progressivement éradiqué, en le taxant à mort, un jour il sera interdit. Et pourtant, fumer un cigare en plein air ne fait pas de mal « aux autres » (une mort prématurée est une économie pour l’Etat).

      Les « autres », c’est ceux avec qui on fait société : on leur doit respect et attention. Les agresser symboliquement est à éviter.

      La prostitution ne fait pas de mal « aux autres », la prostituée agissant librement, et pourtant une loi l’interdit. La pornographie pour adultes ne fait aucun mal « aux autres ». Suffit de pas la regarder. Cependant, tout ce qui dégrade « les autres » sans me toucher me concerne.

      Je découvre que je vis en société ! Je vous recommande une telle découverte.


  • njama njama 13 mai 20:16

    La mort, une variable d’ajustement économique... ? ou écologique dans l’idéologie politique de « sauver la planète »... ?

    N’était-ce pas ce que le sherpa de l’Élysée Jacques Attali souhaitait ?

    « À l’avenir, il s’agira de trouver un moyen de réduire la population. Nous commencerons par les vieux, car dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. »

    Né en novembre 1943, il ne semble pas suicidaire ni pressé de débarrasser la plancher avec ses plus de 80 ans...

    Sans être complotiste l’on ne peut exclure que cela ferait partie d’un programme politique mondialiste... juste une hypothèse

    Brèves / Attali ; une petite pandémie permettra d’instaurer un gouvernement mondial
    13 mai 2009 - 19:20
    http://www.solidariteetprogres.org/article5437.html (lien mort, viré du Web, n’existe même plus en Web Archives !)



    • Fergus Fergus 13 mai 23:03

      @ njama

      « Sans être complotiste l’on ne peut exclure que cela ferait partie d’un programme politique mondialiste »
      Sauf que rien, dans notre pays, ne va dans ce sens si l’on se réfère à la prise en charge des personnes âgées.


  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 14 mai 07:31

    L’intégralité de notre chemin , mauvais chemin choisit par tous depuis des millénaires est celui du suicide celui ou naître = mourir n’existe pas..

    nous croyons penser atteindre des buts formidables , glorieux, MOA JE SUIS GENIAL, alors que je-nous ne faisons que essayer de fuit, de me fuit, de fuir cette vie que je ne veux pas au fond de moi..

    ceci fait que notre psyché-cerveau devenu « gauchiste » = refus du réel, schizophrène, à souhait, voit sa « vie » sans fin, glorieuse, extraordinaire etc

    MAIS DEMAIN, car là c’est le foutoir continuel

    or le réel même avec dents et robinets en or est d’une tristesse à vomir.

    Notre non vie est une souffrance continuelle, variable selon la nature de nos fuites, que nous tentons de fuir, or je suis cette souffrance, elle ne peut être fuit mais seulement vécue passivement pour ce qu’elle est...sans rien en attendre..

    là des miracles arrivent de par eux mêmes...

    le libre arbitre est un mythe..

    il n’y a jamais eu de choix d’un chemin de vie...

    les morts le savent eux..mais trop tard..


    • Fergus Fergus 14 mai 09:15

      @ Julian Dalrimple-sikes

      La « souffrance (...) ne peut être fuie mais seulement vécue passivement pour ce qu’elle est...sans rien en attendre »
      SI vous étiez logique avec vous-même, vous admettriez donc que l’anesthésie devrait être supprimée lors des opérations chirurgicales.
      C’est absurde, évidemment.
      Comme est absurde le refus de laisser des malades incurables atteints de souffrances réfractaires à toute médication décider de leur sort pour abréger lesdites souffrances tant elles sont devenues intolérables !
      Un refus d’autant plus choquant que vous décidez pour les autres alors que vous n’êtes pas concerné !


    • Eric F Eric F 14 mai 09:33

      @Fergus
      ’’des malades incurables atteints de souffrances réfractaires à toute médication décider de leur sort pour abréger lesdites souffrances tant elles sont devenues intolérable !’’
      Il y restera encore le problème de malades dans la même situation mais ayant en plus une apathie ou confusion mentale les empêchent de communiquer leur demande, c’est plus critique que l’état végétatif sans souffrance.


    • Fergus Fergus 14 mai 09:53

      Bonjour, Eric F

      Vous avez raison, là se trouve la véritable difficulté car ces personnes ne sont pas en mesure d’exprimer une volonté claire et libre, étant parfois dans l’incapacité totale de comprendre leurs interlocuteurs.
      Il est évident que cela relèverait, non du suicide assisté, mais de l’euthanasie, décidée conjointement par les médecins et la famille comme cela s’est longtemps pratiqué*.
      Que faut-il inscrire dans la loi pour de tels cas ? Difficile à dire. Puissent les élus être à l’écoute des résultats de la Convention citoyenne qui a travaillé sur ce sujet et l’aborder dans les débats dans un esprit conciliation...

      * Ma propre grand-mère maternelle et mon beau-père ont été euthanasiés sur proposition médicale du fait de leur état de grande souffrance, l’une atteinte notamment d’un Alzheimer avancé, et l’autre des séquelles d’un AVC ayant causé des gros dégâts cérébraux. Je présume qu’il y a eu des cas de ce genre dans la plupart des familles.


    • Eric F Eric F 14 mai 11:39

      @Fergus
      Cela devrait peut-être faire partie des ’’consignes de fin de vie’’ rédigés préalablement, mais déterminer les critères (souffrance extrême, mais non possibilité irréversible de communiquer) est considérablement difficile, et la responsabilité de la prise de décision (proches, médecins) est dramatique et avec risque d’abus.


    • Aristide Aristide 14 mai 12:35

      @Fergus

      Ma propre grand-mère maternelle et mon beau-père ont été euthanasiés sur proposition médicale du fait de leur état de grande souffrance, l’une atteinte notamment d’un Alzheimer avancé, et l’autre des séquelles d’un AVC ayant causé des gros dégâts cérébraux. Je présume qu’il y a eu des cas de ce genre dans la plupart des familles.

      C’est tout simplement un crime, un assassinat !!! Tuer des personnes au prétexte qu’ils ont Alzheimer, ou eu un AVC avec séquelles !!!! Qui a donné l’autorisation ? Quel produit a été injecté ? 

      S’il s’agit de légaliser ce genre de pratiques criminelles !!!


    • Aristide Aristide 14 mai 12:37

      @Aristide

      Vous parlez de proposition médicale !!! Mais qui dans la famille a donné son accord à cette abomination !!!


    • Phil 14 mai 13:36

      @Fergus
      Bonjour,
      « ...ces personnes ne sont pas en mesure d’exprimer une volonté claire et libre, étant parfois dans l’incapacité totale de comprendre leurs interlocuteurs. »
      Un moment d’introspection ?


    • Fergus Fergus 14 mai 17:11

      @ Aristide

      « Qui a donné l’autorisation ? »
      Les membres de la famille sur proposition insistante et réitérée du médecin.

      « Quel produit a été injecté ? »
      Quelle importance ?

      C’est précisément pour éviter ce genre de pratiques  clandestines et illégales qu’il est nécessaire de légiférer !


    • Fergus Fergus 14 mai 17:13

      @ Aristide

      Aux yeux des membres de la famille, l’« abomination » consistait à laisser périr à petit feu des personnes en état de grand délabrement, affectées de terribles souffrances réfractaires !


    • Fergus Fergus 14 mai 17:14

      Bonjour, Phil

      « introspection » de qui ?


    • Aristide Aristide 16 mai 14:58

      @Fergus

      Un meurtre !!! 

      Les membres de la famille sur proposition insistante et réitérée du médecin.

      Affligeant de se cacher derrière la proposition d’un médecin !!!


    • Aristide Aristide 16 mai 15:00

      @Fergus

      « Quel produit a été injecté ? »
      Quelle importance ?

      Les produits létaux sont sous surveillance sévère !!! 


    • Fergus Fergus 16 mai 20:00

      @ Aristide

      Pas question de « se cacher derrière la proposition d’un médecin », il s’est agi de décisions collégiales assumées entre le corps médical et les familles.

      Et là encore, vous vous cachez derrière vos oeillères car des cas comme ceux-là, il y en a eu dans des dizaines de milliers de familles durant les dernières décennies.


    • Fergus Fergus 16 mai 20:01

      @ Aristide

      « Les produits létaux sont sous surveillance sévère »
      Maintenant, oui, mais cela n’a pas toujours été le cas, notamment avant les années 90.


    • Aristide Aristide 18 mai 12:46

      @Fergus

      vous vous cachez derrière vos oeillères car des cas comme ceux-là, il y en a eu dans des dizaines de milliers de familles durant les dernières décennies.

      Comme toujours chez les activistes de l’euthanasie, le mensonge. Le corps médical a toujours été opposé à l’euthanasie par injection de produit létal, et s’il ya eu de multiples arrêts des soins assimilables à ce que la loi Leonetti a autorisé par la sédation profonde et continue, il n’y a eu que d’exceptionnel cas d’euthanasie, de crimes, comme vous le revendiquez pour vos grands-parents !!! 


    • Fergus Fergus 18 mai 17:37

      @ Aristide

      « il n’y a eu que d’exceptionnel cas d’euthanasie »
      Votre naïveté est confondante !


    • Aristide Aristide 19 mai 12:02

      @Fergus

      Quel argumentaire !!!

      Voilà un rapport à l’AN : Question écrite n° 18617 : Chiffre des euthanasies clandestines en France

      Extrait : Aucune base de données ne permet donc de produire une estimation fiable d’une pratique qui serait par nature cachée

      Fergus meilleur que l’INED, les groupes de travail de l’AN, ... pfffffff...

      Le seul chiffre de l’INED est de 1000 morts par an sur plus de 620.000 décès annuels.


    • Fergus Fergus 19 mai 16:10

      @ Aristide

       smiley
      C’est à peu près ce que j’ai écrit : « des dizaines de milliers durant les dernières décennies ».
      A « 1000 morts par an », cela représente un total de 30 000 en 3 décennies et de 50 000 en un demi-siècle !!!


    • Aristide Aristide 20 mai 11:02

      @Fergus

      Extrait : Cette étude souligne encore que la décision d’euthanasie n’avait même pas été discutée avec 25 % des personnes euthanasiées.

      Soit donc 12.500 personnes euthanasiées sans qu’elles aient donné un quelconque aval.

      Extrait  : Les défenseurs de l’euthanasie estiment que sa légalisation en Belgique aurait mis fin aux situations clandestines. Une étude menée en Belgique soulignait que le nombre d’euthanasies clandestines est le triple du nombre d’euthanasies clandestines en France malgré la légalisation de la pratique : 1,8 % des décès contre 0, 6 % en France.


  • Le blabla anti euthanasie qui intervient trop tard , juste pour être inutile.

    Surtout que la commission qui a effacé tous les amendements sur la condition réelle et pertinente du demandeur était largement gauchiste-écolo donc favorable à <l’EuthaNazi > sans condition.

     


  • LVOLC 14 mai 08:21

    Euthanasie
    Pour l’euthanasie, les m ?decins deviendront des bourreaux. Les h ?ritiers seront contents et l’ ?tat aussi qui r ?cup ?rera une partie de l’h ?ritage, la pension et la retraite vers ?s. Peut- ?tre aussi que les h ?ritiers n ?gocieront sous la table avec les m ?decins. Le diable est ? l’ ?uvre.


    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 14 mai 08:38

      @LVOLC

      Salut, merci de le dire haut et fort, bien sur que ça va supprimer fort pour l’héritage..


    • Fergus Fergus 14 mai 09:05

      Bonjour, LVOLC

      « les médecins deviendront des bourreaux »
      Ah bon ? Comment cela serait-il possible alors qu’ils n’interviendront pas de manière active dans les suicides assistés et que les seules euthanasies qu’ils auraient à pratiquer concernerait quelques rares cas par an de personnes réduites à un état végétatif irréversible ?


    • Fergus Fergus 14 mai 09:06

      Bonjour, Julian Dalrimple-sikes

      Pur fantasme !


    • @Fergus

      Alors le clown, on oublie l’opération Rivotrile qui a écumé les ehpads

      Ainsi..
      <

      Près de 20 000 ampoules de Rivotril en plus durant la crise

      Ainsi, en prenant une moyenne de 640 boîtes mensuelles délivrées, attendues si la tendance s’était poursuivie, il est possible de calculer un excès de boîtes de Rivotril injectable délivrées sur la période de mars à août 2020, de 3 307 boîtes de 6 ampoules, soit 19 842 ampoules. Une augmentation très nette, indiscutable, même spectaculaire après la parution du décret du 28 mars.

      Selon le député Éric Ciotti, rapporteur de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, le maire de Mougins, là où il y a eu 39 morts dans un EHPAD privé de 80 places, lui-même médecin coordonnateur d’EHPAD dans une autre ville, aurait déclaré : « Le protocole, c’est deux jours de Doliprane, et après deux jours de Rivotril, et pas d’hospitalisation. »

      Il n’est pas inintéressant d’élargir l’analyse aux deux autres benzodiazépines proposées en alternative par la SFAP, Valium, diazépam et Tranxène, clorazépate, dans leurs formes injectables. Il est manifeste que le total des délivrances mensuelles avant le début de l’épidémie de Covid pour ces trois benzodiazépines était remarquablement stable, autour de 45 000 ampoules. Juste après la parution du décret, les délivrances ont été catapultées vers des sommets jamais atteints depuis 2015. Il est vrai que ce ne sont que des délivrances en pharmacies de ville, et que nous ne disposons pas des chiffres de ce qui a été administré réellement. Mais, 70 000 ampoules c’est quand même énorme.

      Il serait certainement intéressant que l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales), se voit confier la mission d’expertiser les dossiers médicaux, pour dresser une revue de « morbi-mortalité » en quelque sorte, de tous les résidents d’EHPAD et de toutes les personnes vivant à leur domicile qui ont fait l’objet de ces prescriptions « hors AMM pour Covid-19 ». L’assurance-maladie doit pouvoir les identifier aisément. Notez bien que nous ne savons toujours pas officiellement combien de personnes sont mortes du covid-19 à leur domicile. Une estimation à plus 9 000 cas avait été faite fin avril par le syndicat de médecins généralistes, MG France. Mais aucun chiffre officiel ne circule.

      >>
      Hors on a oublié les vétérinaires .....
      Certainement pour cause, qu’un vétérinaire ne parle jamais à son patient.... !
       


    • Fergus Fergus 14 mai 11:17

      Bonjour, SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

      Cela faisait longtemps que l’on ne nous avait pas servi ce bobard complotiste du Ritrovil. Je vois que vous êtes fidèle à vos errances. smiley

      Pour info, même dans l’Ehpad francilien où réside ma belle-soeur, il a été administré du Ritrovil à quelques malades en état de détresse respiratoire avant transfert à l’hôpital.
      Et vous savez quoi ? Mis part le cas d’une personne atteinte d’une forme grave du Covid, aucun n’en est mort, pas plus ma belle-soeur, alors âgée de... 94 ans que les autres personnes concernées.
      Ma belle-soeur est actuellement âgée de 99 ans et vous salue bien ! smiley


    • chantecler chantecler 14 mai 11:18

      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
      Certains vétos sont bien plus humains que certains médecins .
      Au moins ils prennent le temps et ne participent pas à la médecine d’abattage d’aujourd’hui , faute d’effectif de terrain ....

      Et ils ne se plongent pas d’emblée dans les secrets et avantages monétaires de la carte vitale !

      Enfin ils parlent aux animaux contrairement à ce que vous pensez !

      Ils savent , devinent et doivent calmer leur anxiété .

      PS : j’ai souvent pensé que j’aurais préféré avoir affaire à un véto qui pratique au minimum un examen clinique et les recherches de base , qu’à un médecin surbooké qui accélère ses consultations , remplit ses « corbeilles » de toutes les infos prescrites et reçues, et qui remplit ses ordonnances au radar selon leurs pubs et les visiteuses spécialisées .

      Sauf exception exceptionnelle aujourd’hui .


    • Fergus Fergus 14 mai 11:24

      @ chantecler

      Je confirme.


    • Eric F Eric F 14 mai 11:45

      @chantecler

      ’’un médecin surbooké qui accélère ses consultations , remplit ses « corbeilles » de toutes les infos prescrites et reçues, et qui remplit ses ordonnances au radar selon leurs pubs et les visiteuses spécialisées’’


      Une étude a établi sur un panel de médecins que l’IA était plus fiable en terme de diagnostic et même -c’est ahurissant !- plus performante en terme d’empathie 

    • Aristide Aristide 14 mai 12:23

      @Fergus

      Confirmer cette vision caricaturale de nos médecins ? Il faut ne pas connaitre le sujet pour ne pas voir la difficulté extrême de ce métier. Et ignorer la vraie humanité de la quasi-totalité des médecins de ville. Je ne parle même pas des hospitaliers dont le métier s’assimile pratiquement à un sacerdoce !!!

      Vous participez à ce discours imbécile, ce n’est pas le seul, mais là, vous confirmez les propos d’un zigoto qui crache sa haine… et sa bêtise…


    • Fergus Fergus 14 mai 17:04

      @ Aristide

      C’est pourtant une réalité trop souvent observée : peut-être parce qu’ils ont trop de consultations à assurer, nombre de médecins se contentent d’un examen clinique en délaissant l’aspect relationnel qui, naguère, était considéré  à juste titre  comme primordial.


  • Hector Hector 14 mai 12:08

    Nous sommes tous à peu près d’accord sur le fait d’abréger nos souffrances ou de faire cesser une pathologie incurable.
    Reste à trouver le bon alibi. C’est là où le bât blesse ; la responsabilité.
    Mais parmi la centaine de réactions, hors notre ami Njama quelque peu radical, personne n’a mis en avant le simple fait de vouloir mettre un terme à sa vie sans pour cela souffrir d’une quelconque maladie.
    Finir sa vie en relative bonne santé, avant que de plus graves dégâts ne viennent nous perturber et finir grabataire, ne serait-ce pas mieux ?
    Certains de mes amis, et moi le premier, finiront nos jours en Suisse, libres.


  • yvesduc 14 mai 13:21

    Excellent article, merci.


  • SilentArrow 14 mai 14:04

    @Fergus

    Et que disent les assureurs ? 

    N’y a-t-il pas une clause dans le contrat d’une assurance vie qui exclu le payement en cas de suicide ?

    Le suicide assisté tel que vous l’envisagez est-il concerné par cette clause ?

    Si c’est le cas, quelle aubaine pour les assureurs !


    • Fergus Fergus 14 mai 17:38

      @ SilentArrow

      « Le suicide assisté tel que vous l’envisagez est-il concerné par cette clause  ? »
      Bonne question.
      Je n’en ai pas la moindre idée.


  • véronique 14 mai 14:13

    Bonjour Fergus,

    Ce que vous écrivez est très intéressant car vous abordez des points importants sans ignorer la loi existente. Pour ce qui concerne la discrimination qui serait une raison suffisante pour réformer la loi, il faut remarquer que ce n’est pas parce que certains pays sont plus libéraux dans certains domaines (par exemple drogue ou prostitution), que nous devons l’être aussi. Donc cet argument n’est pas valable.

    Maintenant sur le fond du problème, il est vrai que la loi actuelle ne permet pas l’aide à mourir passive en faveur d’une personne dont le décès n’est pas censé arriver avant plusieurs mois. Mais la proposition de loi ne concernera pas non plus, semble-t’il, les personnes qui sont à plus d’un an de l’échéance, si j’ose dire. Autrement dit, on est en train de créer une modification très profonde de notre droit pour quelques mois. Donc il faudrait dejà savoir si la loi actuelle peut sur le plan médical et humain s’appliquer à des personnes dont le décès pourrait survenir au-delà du court terme.

    Par ailleurs, le problème que pose une telle loi, c’est que quelque soient les garde-fous posés à l’origine, il faut s’attendre à son extension. C’est ce qui s’est passé en Belgique par exemple. Aujourd’hui l’euthanasie peut être accordée à des mineurs ou à des personnes atteintes de maladies mentales, ou à des personnes qui auront rédigé des directives anticipées, même très longtemps dans le passé.

    De plus, il ne fait aucun doute que ce genre de loi, surtout si on considère qu’elle peut évoluer vers toujours plus de possibilités d’ « aide à mourir », peut et va certainement modifier nos comportements. Cela peut aller de la simple pression exercée par des héritiers un peu trop pressés à la culpabilisation par la societé de chaque personne nécessitant des soins palliatifs coûteux. 


    • Fergus Fergus 14 mai 17:51

      Bonjour, véronique

      Merci pour votre commentaire.

      « ce n’est pas parce que certains pays sont plus libéraux dans certains domaines (par exemple drogue ou prostitution), que nous devons l’être aussi. Donc cet argument n’est pas valable »
      100 % d’accord avec vous sur ce point.

      « la proposition de loi ne concernera pas non plus, semble-t’il, les personnes qui sont à plus d’un an de l’échéance »
      On verra ce qu’il sortira des débats, notamment pour les maladies neurodégénératives gravement invalidantes dont l’issue peut en effet dépasser un an. Aller au-delà des délais admis en soins palliatifs serait déjà une avancée significative. A suivre...

      « on est en train de créer une modification très profonde de notre droit pour quelques movs pour des souffrances physiques et psychologiques terribles ! 
      Non, la loi Claeys-Léonetti ne concerne que les malades en fin de vie à échéance de quelques semaines.

       »il faut s’attendre à son extension. C’est ce qui s’est passé en Belgique par exemple"
      Mais pas en Suisse.

      Sur les évolutions des comportements sociétaux, il y a en effet un risque. Mais rien de tangible ne vient étayer ces craintes en l’état.


  • Euthanasie.

    La stratégie du « pied-dans-la-porte » pour faire évoluer les lois républicaines en appliquant un progressisme luciférien de type « non serviam », en dehors de toute consultation du peuple profane, n’est pas une légende complotiste.

    Voici une archive montrant le docteur et franc maçon Jean-Louis Touraine expliquer calmement qu’il faudra revenir tous les ans pour faire progresser le projet mortifère (pour votre bien) : « Une fois qu’on aura mis le pied dans la porte, il faudra revenir tous les ans et dire on veut étendre ça ! Dans la première loi, il n’y aura pas les mineurs, ça ne viendra pas tout de suite, mais après on pourra étendre les choses en disant : ce n’est pas normal que certains y ont le droit et pas les autres. Il faudra par la suite introduire cette égalité. »

    https://youtu.be/1JHx5z7gVi4?si=pEpzT3Cy7xbMCoyy

    https://youtu.be/AeraY-PAY8E?si=jdT-NTs1hOFMJp12


    • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
      <<Je ne servirai pas ». Attribuée à Lucifer dans son rejet de Dieu, cette expression a été un symbole d’orgueil, de désobéissance et d’autosuffisance qui éloigne l’homme de son Créateur.

      ça vous éclaire ou êtes-vous encore dans le slip à Macron le Messianiste. ?


    • Fergus Fergus 14 mai 17:56

      @ SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

      L’avis de Touraine n’est pas partagé par ceux qui ont participé à la Convention citoyenne sur le sujet ni par de nombreux médecins. 


  • Les Français ne veulent pas de l’euthanasie, ils veulent des soins accessibles rapidement.

    Avec ce texte, il sera plus facile d’accéder à l’euthanasie qu’à un centre antidouleur.


  • L’interdit de donner la mort est un principe absolu.

    Il ne peut y avoir d’exception à un principe absolu.


    • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

      D’où,La stratégie du « pied-dans-la-porte » pour faire évoluer les lois républicaines en appliquant un progressisme luciférien de type « non serviam », en dehors de toute consultation du peuple profane, n’est pas une légende complotiste.

      Voici une archive montrant le docteur et franc maçon Jean-Louis Touraine expliquer calmement qu’il faudra revenir tous les ans pour faire progresser le projet mortifère (pour votre bien) : « Une fois qu’on aura mis le pied dans la porte, il faudra revenir tous les ans et dire on veut étendre ça ! Dans la première loi, il n’y aura pas les mineurs, ça ne viendra pas tout de suite, mais après on pourra étendre les choses en disant : ce n’est pas normal que certains y ont le droit et pas les autres. Il faudra par la suite introduire cette égalité. »


  • Rappel – Martinique : des gendarmes patrouillent à l’intérieur de l’hôpital pour arrêter les soignants non-vaccinés

    Pour un devoir de mémoire, nous avons décidé de remettre en avant les articles où des personnalités (ou pas) s’en sont prises frontalement à une minorité de la population, en l’occurrence les non-vaccinés. Afin de ne pas oublier les souffrances, les injures et la violence qu’ils ont subies avec l’aval des gouvernements.

    mise à jour le 12/06/24

    https://lemediaen442.fr/martinique-des-gendarmes-patrouillent-a-linterieur-de-lhopital-pour-arreter-les-soignants-non-vaccines/

    N’oubliez pas que la police n’est pas soumise à l’obligation Vaxxinale ./


  • Zolko Zolko 15 mai 17:05

    clickbait : parler d’un sujet polémique pour en dire tout et son contraire sans s’engager


    • Fergus Fergus 15 mai 17:36

      Bonjour, Zolko

      « sujet polémique », en effet, même si des sondages ont montré qu’une large majorité de nos compatriotes étaient favorables à une loi libéralisant l’aide active à mourir.

      Mais que veut dire ici « tout et son contraire sans s’engager » ?


    • Phil 15 mai 18:15

      @Fergus
      Il serait peut être intéressant de prendre connaissance de l’avis de cette dame,
      Claire Fourcade, médecin à Narbonne, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap).
      « En soutenant le texte en discussion, le président « met la démocratie sous contraintes », selon la médecin, porte-voix des soignants en soins palliatifs ».

      https://www.lepoint.fr/societe/claire-fourcade-sur-la-fin-de-vie-emmanuel-macron-met-la-pression-15-05-2025-2589622_23.php
      Claire Fourcade s’appuie sur un sondage LNA Santé de mars 2025, selon lequel « 65 % des Français se disent mal informés » sur la différence entre aide à mourir, euthanasie et suicide assisté. Elle estime qu’un tel sujet, complexe et mal compris, ne peut faire l’objet d’un vote binaire. Des critères flous et une loi inquiétante Le cœur des critiques de Claire Fourcade porte sur les critères d’accès à l’aide à mourir. Le texte en discussion évoque une maladie « en phase avancée et incurable qui engage le pronostic vital », une définition jugée trop large et vague. Pour elle, «  toutes les affections de longue durée pourraient entrer dans ce cadre ». Elle dénonce également la suppression de plusieurs garanties initiales : la demande pourra être orale, sans témoin, le délai de réflexion est réduit à 48 heures, et la consultation psychiatrique en cas de doute n’est plus exigée. Plus encore, elle alerte sur le nouveau délit d’entrave, qui prévoit des sanctions pénales contre les soignants s’ils tentent de dissuader une personne de demander l’aide à mourir. À ses yeux, cela revient à faire peser une pression inédite sur les professionnels de santé, et à rendre ce nouveau droit accessible avec « le moins d’obstacles possible ». Donc sujet à prendre avec des pincettes.


    • Zolko Zolko 15 mai 18:23

      @Fergus : 

      non à l’euthanasie, oui au suicide assisté

       
      c’est la même chose

    • Fergus Fergus 15 mai 19:32

      Bonsoir, Phil

      Je connais très bien la position de Claire Fourcade.

      Le problème est que cette dame qui milite  à juste titre  pour le développement des soins palliatifs, encore absents de trop nombreux départements, s’oppose à une loi sur le suicide assisté par crainte que l’attention des Français et les moyens affectés soient détournés desdits soins palliatifs.

      Lorsqu’elle écrit « 
       toutes les affections de longue durée pourraient entrer dans ce cadre  », elle sait pertinemment que ce ne sera jamais le cas : comment admettre dans un processus de soins palliatifs  a fortiori dans une unité dédiée des gens qui ne seront réellement en fin de vie que dans 6, 9 ou 12 mois, voire plus ? Et que faire des personnes qui ne veulent absolument pas entrer dans ce genre de processus ? 

      Sur les risques qu’elle avance, en l’occurrence des conjectures, attendons de voir comment vont évoluer les débats !


    • Fergus Fergus 15 mai 19:38

      Bonsoir, Zolko

      Faux  !!!

      L’« euthanasie » consiste à donner de manière active la mort à une personne, qu’elle soit consciente (et volontaire) ou inconsciente.

      Le « suicide assisté » consiste à mettre à la disposition d’un malade le moyen de se donner la mort.


  • xana 16 mai 17:37

    Quel suspens !

    D’ailleurs quand un article annonce fièrement dans son titre : « Que faut-il en penser » on peut imaginer le pire. Il est vrai que cet article ne s’adresse sans doute pas à ceux qui savent penser sans l’aide d’un Cabanel... un maître à penser, dans toute sa modestie...


    • xana 16 mai 17:43

      @xana
      Oups ! Je me suis trompé de mage !
      Il est vrai que pour moi, Fergus ou Cabanel, c’est bonnet blanc et blanc bonnet...


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