Commentaire de Phil
sur Une double exigence morale : non à l'euthanasie, oui au suicide assisté
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@Fergus
Il serait peut être intéressant de prendre connaissance de l’avis de cette dame,
Claire Fourcade, médecin à Narbonne, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap).
« En soutenant le texte en discussion, le président « met la démocratie sous contraintes », selon la médecin, porte-voix des soignants en soins palliatifs ».
https://www.lepoint.fr/societe/claire-fourcade-sur-la-fin-de-vie-emmanuel-macron-met-la-pression-15-05-2025-2589622_23.php
Claire Fourcade s’appuie sur un sondage LNA Santé de mars 2025, selon lequel « 65 % des Français se disent mal informés » sur la différence entre aide à mourir, euthanasie et suicide assisté. Elle estime qu’un tel sujet, complexe et mal compris, ne peut faire l’objet d’un vote binaire. Des critères flous et une loi inquiétante Le cœur des critiques de Claire Fourcade porte sur les critères d’accès à l’aide à mourir. Le texte en discussion évoque une maladie « en phase avancée et incurable qui engage le pronostic vital », une définition jugée trop large et vague. Pour elle, « toutes les affections de longue durée pourraient entrer dans ce cadre ». Elle dénonce également la suppression de plusieurs garanties initiales : la demande pourra être orale, sans témoin, le délai de réflexion est réduit à 48 heures, et la consultation psychiatrique en cas de doute n’est plus exigée. Plus encore, elle alerte sur le nouveau délit d’entrave, qui prévoit des sanctions pénales contre les soignants s’ils tentent de dissuader une personne de demander l’aide à mourir. À ses yeux, cela revient à faire peser une pression inédite sur les professionnels de santé, et à rendre ce nouveau droit accessible avec « le moins d’obstacles possible ». Donc sujet à prendre avec des pincettes.