Commentaire de LeMerou
sur Une double exigence morale : non à l'euthanasie, oui au suicide assisté
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@ZenZoe
Bonjour,
Je suis assez d’accord avec votre analyse.
« Dans toutes les discussions sur le sujet, on dirait vraiment qu’il s’agit de piquer les gens contre leur gré ! »
Oui, sans compter cette recherche des bons termes pour qualifier cet acte salvateur, peut être le plus humain qui soit.
Mais l’affaire est complexe tout de même, si elle est simple, évidente quant il s’agit de soi, elle l’est beaucoup moins pour autres, car au moment ultime.....
D’ou en fait selon moi, que chacun devrait pouvoir décider en son âme et conscience (cela existe déjà pour certaines choses) pendant qu’il est encore sain de corps et d’esprit et que cette volonté écrite cela va de soit soit respectée contre vents et marées, car personne ne veut passer de vie à trépas dans de « mauvaises » conditions.
Cela existe bien dans la transmission par le jeu du testament et c’est respecté. Alors pourquoi pas pour sa fin, pour sa vie ou sa mort plutôt.
Généralement, la famille, les proches, ne souhaitent pas vous voir disparaître, la seule présence de votre corps même sans vie, les apaisent, les rassurent, enlevant en quelque sorte la peur de la perte et le chagrin associé. Il ne s’agit pas d’égoïsme mais de la véritable peur viscérale du chagrin, dont on sait qu’il diminue normalement avec le temps, mais pas tout le temps.
Toutefois, n’avons nous pas entendu après, c’est mieux pour lui, il ne souffre plus, ou encore il est en paix, etc......
Alors « l’acharnement » thérapeutique est il la réponse aux angoisses de la famille et des proches, plutôt qu’un pseudo respect « hippocratique ».. ?
Il y a une chose sûre cependant, la « médecine » a réellement fait des progrès aujourd’hui, notamment dans le diagnostic, le traitement, bref sur les affections simples l’affaire est relativement maîtrisée et « efficace » dirons nous, sur les autres affections, plus complexes, les guérisons, les rémissions, etc sont toutes fondées sur des « espoirs », des probabilités, des résultats de statistiques....
Il faut être honnête le corps médical est certes compétent, mais sa compréhension exacte de certains phénomènes ou fonctionnalités l’est moins. La « médecine » n’est pas une science exacte non plus, sinon le problème ne se poserait pas, c’est un fait et il faut l’accepter des deux cotés d’ailleurs patient comme médecin.
S’il existe une similarité de construction entre les êtres humains, le nombre de cas différents est phénoménal, par la différence de réactions face à un problème identique. Il faut cesser aussi de prendre comme c’est courant actuellement, des « exceptions » pour les transformer en généralité, car des exceptions il en existera toujours et l’ont avancera pas dans le sujet.
Faire usage des exceptions, c’est repousser le problème par peur d’une décision à prendre.
A mon sens, seul le « corps médical » par ses connaissances, bien sûr tout cela doit être empreint d’une honnêteté sans bornes (extrayant de la liste, tout espoirs) peut établir une liste des affections pouvant être concernées, la fin du patient étant inéluctable, reste aussi à définir des « stades ». Ensuite et seulement ensuite le « politique » ou législateur formule une loi autorisant dans ces cas uniques, le recours à la « fin de vie », dont la forme est à définir.