Commentaire de Legestr glaz
sur La Libye occidentale se dirige-t-elle vers une guerre civile ?


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Legestr glaz Legestr glaz 16 mai 21:52

@pemile

Bonjour pemile, puisque vous êtes là et que vous évoquez les « virus », les « méchants virus », les « très méchants virus » ! 

Nous avons toutes les preuves que la pollution atmosphérique rend les gens malades. Et pourtant, nous refusons obstinément d’en tirer les conclusions systémiques. Le jour où ce paradigme sera accepté, les cartes de pollution remplaceront les bulletins épidémiques, les purificateurs remplaceront les antiviraux, la prévention deviendra environnementale, pas « vaccinale ».

Chaque année, des millions de personnes dans le monde souffrent de rhinites, bronchites, bronchiolites, crises d’asthme ou de ce qu’on appelle communément « grippe » ou « covid ». La cause officiellement invoquée est un agent infectieux, la plupart du temps un méchant virus.

Mais qu’en est-il des données ? Qu’en est-il des observations de terrain ? Des épisodes récurrents d’« asthme d’orage », de « pics de bronchiolites hivernales », de « poussées de grippes » associées à des « inversions thermiques » ou à des hausses de pollution et à la dégradation de la qualité de l’air, qui nous rappellent sans cesse une vérité qu’on refuse de voir : l’air que nous respirons est pathogène. Le « pathogène est là devant nous yeux ! D’ailleurs les surveillances satellitaires peuvent désormais »prévoir« le déplacement des masses d’air pollué. Elles peuvent prévoir l’arrivée des inversions thermiques, elles peuvent prévoir leur étendue et les régions concernées, elles peuvent prévoir leur durée, elles peuvent prévoir les pics épidémiques et la sur-fréquentation hospitalière.

Certains phénomènes environnementaux récurrents devraient suffire à ouvrir les yeux. L’asthme d’orage, par exemple, provoque des crises respiratoires massives dès que l’air se charge d’humidité, de pollens explosés en nanoparticules et de particules fines. Les bronchiolites hivernales, souvent attribuées à des méchants virus, coïncident systématiquement avec des inversions thermiques et des hausses de dioxyde d’azote. Les pics d’ozone en été entraînent toux, gêne respiratoire et même hospitalisations. La pollution urbaine chronique est liée à des rhinites, des sinusites et une fatigue persistante. Dans chacun de ces cas, la cause environnementale est objectivable, mesurable, réplicable. Et pourtant, la narration dominante reste : »c’est un méchant virus« .

Et si les rhinites, les bronchiolites, les angines, les »grippes« , les covid, n’étaient pas des infections virales transmises de personne à personne, mais des inflammations de muqueuses provoquées par l’air vicié que nous partageons ? Ce paradigme offre une autre vision : ce ne sont pas les contacts interhumains qui nous rendent malades, mais notre contact commun avec un environnement dégradé. Ce n’est pas un méchant virus qui se transmet, mais des atteintes immunitaires provoquées par les nanoparticules, les pollens altérés, les gaz irritants, les matières particulaires PM2,5, PM1, PM0,1, avec effondrement alvéolaire à la clé.

Les nanoparticules de pollution, bien qu’elles aient été reconnues pour leur potentiel toxique, n’ont pas été immédiatement vues à travers le prisme de la cytopathie virale, malgré leurs effets similaires. Elles ont cependant un impact sur les cellules humaines, en induisant des phénomènes comme l’inflammation, le stress oxydatif, et l’activation du système immunitaire, qui sont souvent des réponses à des infections virales. Ainsi, bien que ces nanoparticules ne soient pas des »agents vivants« , leur capacité à induire des effets cytopathiques et à perturber les fonctions cellulaires remet en question l’idée selon laquelle la pathogénicité nécessiterait un agent biologique »réplicatif« .

Nous disposons de toutes les preuves empiriques que la pollution atmosphérique est une cause directe, majeure, des affections cardio-respiratoires. Continuer à détourner le regard pour désigner un »méchant virus" hypothétique et invisible revient à abandonner toute possibilité de prévention réelle. Ce n’est pas la contagion que nous devons craindre. C’est la dénaturation de notre environnement

L’un des paradigmes traditionnels de la biologie infectieuse repose sur la notion selon laquelle la pathogénicité est étroitement liée à la présence d’un agent vivant capable de se répliquer à l’intérieur de la cellule hôte, qu’il s’agisse d’un méchant virus ou d’une bactérie. Dans ce cadre, les méchants virus, par exemple, sont supposés utiliser les mécanismes cellulaires pour se reproduire, ce qui, en fin de compte, détruit souvent la cellule hôte et provoque des effets cytopathiques.

Cependant, cette vision de la pathogénicité devient de plus en plus réductrice lorsqu’on considère des agressions non vivantes telles que les nanoparticules. Ces dernières, bien qu’elles ne soient pas biologiquement vivantes, peuvent néanmoins avoir un impact dévastateur sur les cellules humaines, perturbant leur fonction, induisant des lésions et déclenchant des réponses immunitaires. Cela suggère qu’il existe un mécanisme de pathogénicité qui peut être induit par des agents non vivants, inertes mais toxiques, ce qui remet en question l’idée même qu’un agent pathogène doit nécessairement être capable de se répliquer pour causer des maladies.





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