En fait les dirigeants européens ont été déstabilisés par le lâchage américain et improvisent avec l’objectif de compenser la faiblesse sur le terrain de l’Ukraine par des mesures et postures. Ils cherchent aussi à rallier Trump autant que possible.

Mais leur ultimatum concernant les négociations d’Istanbul, alors qu’elles avaient été initialement proposées par Poutine, a été totalement contre productif. Zelenski formule des exigences et conditions comme s’il était en position de force.

Ceci dit, les velléités de conquêtes bien au delà des territoires actuellement occupés, qui apparaissent dans des articles et déclarations pan-russes, sont de nature à alarmer les européens, cela nourrit la crainte ’’ils voudront aller toujours plus loin’’.
La position étasunienne, reprécisée par Vance, c’est ’’gardez vos prises mais pas au delà’’. L’inconvénient c’est que cela incite la Russie à poursuivre tant qu’elle avance, aussi peu que ce soit, et retarder tout vrai cessez le feu tant soit peu durable (pas une trêve de trois jours) sur la ligne de front. 

La question du contrôle de la zone de délimitation peut se baser grandement sur la surveillance satellite (avec ZDM comme entre les Corées). Après, les diplomates et juristes discuteront de la formulation de partage territorial, avec pour point principal de renoncer à acquérir ou reprendre par la force des armes. 

Mon point de vue général est que l’Europe de l’Ouest aurait du s’en tenir à la coexistence pacifique et la coopération avec l’Est, sans y étendre sa zone d’influence et moins encore de défense. Les dernières guerres mondiales y ont été allumées (notons que la dernière guerre mondiale a commencé en Pologne par deux attaques simultanées une par l’Ouest et une par l’Est !).