Commentaire de Legestr glaz
sur La Libye occidentale se dirige-t-elle vers une guerre civile ?


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Legestr glaz Legestr glaz 17 mai 15:30

@pemile

Le problème, pemile, n’est pas tant le degré de pollution mais le fait que vous l’avez sous le nez. Et ceci se produit en deux circonstances :
 Lors des inversions thermiques
 Lors des orages

Il n’y a jamais, et il n’y jamais eu d’épidémie de maladie cardio-respiratoires en l’absence d’inversion thermique ou d’orage. 

Tant que la pollution peut s’évacuer vers la haute atmosphère le problème de la pollution est relativement maitrisé. Il faut réfléchir avant d’élire pemile ! Votre histoire de capteur c’est débile ! Le plafond d’une inversion thermique à 500-700 mètre c’est hyper-dangereux pour la santé humaine ! Si la pollution n’est pas maintenue vers le sol, le danger est bien moindre ! 

https://www.atmo-auvergnerhonealpes.fr/actualite/parlons-pollens-5-lasthme-dorage

Quoi qu’exceptionnel, l’asthme d’orage est bien documenté et son mécanisme connu : du fait d’orages violents et particulièrement chargés en électricité, les grains de pollens gorgés d’eau éclatent en de multiples particules de très petite taille (« submicroniques ») et particulièrement allergisantes. Ces pollens ainsi fragmentés franchissent alors sans encombre le filtre que constitue le nez et pénètrent encore plus profondément dans l’arbre bronchique. On l’aura compris : pour que le risque de violentes crises d’asthme soit majoré, plusieurs conditions doivent donc être réunies : une saison pollinique qui bat son plein, ce qui est le cas ces derniers jours avec un niveau record de pollens de graminées combiné à la floraison des pollens d’herbacés (données issues du Réseau national de surveillance aérobiologique), et un phénomène orageux très violent, ce qui est le cas au printemps et en début d’été. 
De manière systématique, lors de ces phénomènes orageux estivaux, une augmentation du nombre de passages aux urgences est constatée, pour des crises d’asthme chez les personnes allergiques aux pollens et asthmatiques, pour bronchospasmes (contraction brusque et intense des muscles des bronches entraînant une asphyxie par réduction de leur calibre) et augmentation de la sévérité des symptômes de la maladie respiratoire. De plus, la pollution aggrave le tableau. En effet, la pollution environnementale, atmosphérique mais aussi celle à l’intérieur des logements, accroît ce risque de crises d’asthme d’orage ; la double toxicité – chimique due aux particules fines notamment, et mécanique due à la fragmentation des particules de pollens – favorisant la pénétration de ces minuscules allergènes très loin dans le système respiratoire.
https://sante-respiratoire.com/asthme-dorage-orages-et-pollens-un-cocktail-explosif/

La « réalité observable » pemile ! 


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