Commentaire de Gaspard des Montagnes
sur Chronique de lecture : Le Joueur d'échecs – Une parabole de la résistance intérieure


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Gaspard des Montagnes Gaspard des Montagnes 20 mai 16:51
Et pourtant ! extrait de Wikipédia :Suicide : 22 février 1942

Avec l’entrée en guerre des États-Unis en décembre 1941, Zweig perd de plus en plus espoir. Il n’en continue pas moins son œuvre, dont Le Joueur d’échecs, bref roman qui sera publié à titre posthume, et qui met précisément en scène un exilé autrichien que les méthodes d’enfermement et d’interrogatoire pratiquées par les nazis avaient poussé au bord de la folie.

Au mois de février, en plein carnaval à Rio, il apprend la chute de Singapour, principale base militaire britannique en Extrême-Orient.

Hanté par l’inéluctabilité de la vieillesse, ne supportant plus l’asthme sévère de Lotte, et moralement détruit par la guerre mondiale en cours, il décide qu’il ne peut plus continuer à assister ainsi, sans recours, à l’agonie du monde[17]. Il se rend à Barbacena, rend visite à l’écrivain Georges Bernanos, qui tente en vain de lui faire reprendre espoir[18].

Le 22 février 1942, après avoir fait ses adieux[19] et laissé ses affaires en ordre (il laisse un mot concernant son chien, qu’il confie à des amis[20]), Stefan Zweig met fin à ses jours en s’empoisonnant au Véronal (un barbiturique), en compagnie de Lotte qui refuse de survivre à son compagnon.


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