Commentaire de La Bête du Gévaudan
sur Derrière le masque du baron : Gilles de Rais, compagnon d'armes de Jeanne d'Arc et prédateur d'enfants
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@Seth
Le libéralisme, au sens de la tolérance morale et civile, n’existe qu’à l’intérieur d’un cadre établi, d’une tradition. Le libéralisme s’adosse nécessairement à une forme de conservatisme. C’est ce que ne comprennent pas — ou ne veulent pas comprendre — les gauchistes.
Tant que l’autorité de « l’ancienne vérité » demeure admise comme référence, alors la tolérance — même très étendue — peut se mettre en place. C’est Georges Brassens raillant les curetons et les patriotards. C’est un jeu à l’intérieur d’un cadre donné. Mais dès qu’on veut mettre en place une « nouvelle vérité », alors la tolérance cesse et la guerre survient.
Le liberalism dont vous parlez est le social-libéralisme. C’est un socialisme à la sauce libérale, une variante du constructivisme socialiste. Il vit dans l’illusion relativiste que le caprice de chacun peut devenir la norme de tous. C’est évidemment la porte ouverte à l’anarchie, à l’arbitraire des minorités et des extrêmes, et pour finir à l’autoritarisme de l’état pour éviter le chaos.
Le libéral sincère est opposé à ce maximalisme qui conduit à l’abolition de la liberté. Notre époque nous en donne chaque jour le miroir crépusculaire.