Commentaire de Legestr glaz
sur IA (Intelligence Artificielle) / Intelligence Humaine / Intelligence Biologique ou de la Nature ?
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@Francis, agnotologue
copié-collé : « les exosomes exogènes, ceux des voisins de table ou de comptoir, ne pourraient ils pas contribuer peu ou prou au déclenchement de la maladie ? Cette seconde hypothèse ne pourrait-elle pas expliquer pourquoi le Pr Raoult a trouvé autant de variants ! J’ai dit une bêtise ?
Oui. Les exosomes sont synthétisés par les cellules.
Les exosomes des voisins de table ne font pas partie du »soi« mais du »non soi« . Toute molécule du non soi, introduite dans l’organisme, provoque une réaction immunitaire, plus ou moins forte ou violente. C’est le cas lors d’une greffe par exemple. Les phénomènes de »rejet« sont le résultat de la discrimination du soi et du non soi. Mais ce n’est pas le sujet.
Parce que les exosomes du voisin ne peuvent pas atteindre notre propre organisme. Nous n’émettons pas les exosomes dans la nature, à l’extérieur de nous. Ces exosomes naviguent dans l’espace extra cellulaire, au plus profond de nous. Ils restent en nous. Les nanoparticules »pathogènes« (qui rendent malade) nous arrivent très majoritairement par les voies respiratoires. C’est l’entrée de l’organisme humain la plus »vulnérable« . Les autres »entrées« sont bien mieux protégées.
Les »variants« proviennent en réalité de l’assemblage de fragments par la bio informatique. Ces fragments contiennent les »bases« nucléotides : ACGT pour l’ADN et ACGU pour l’ARN. Ces bases se succèdent dans un certain ordre. Et l’ordre dans lequel se succède ces 4 bases constitue le génome. Le génome c’est donc l’ensemble complet des séquences nucléotidiques (ADN ou ARN) qui composent le matériel génétique d’un organisme. La »lecture« du génome c’est donc la lecture d’un alphabet composé de 4 lettres seulement.
Et lors d’une culture pour la recherche virale, les chercheurs découvrent des milliers, voire des millions de fragments. Et ces fragments, évidemment, sont composés des 4 nucléotides qui se succèdent dans un certain ordre. Mais seuls, »certains« de ces fragments vont être »utilisés« pour »construire« le génome. Pour le SARS-COV2, par exemple, 56 millions de fragments ont été découverts. Seuls, 0,1% de ces fragments ont été utilisés pour former le génome du SARS-COV2 soit une succession d’environ 30.000 nucléotides.
Dans la pratique quelques milliers de fragments »bien choisis« suffisent pour produire un »consensus« représentant l’ensemble du génome viral. Mais ces fragments sont sélectionnés par algorithme, filtrage et »subjectivité scientifique« .
Il faut bien comprendre que ces génomes ne sont rien d’autre que des constructions bio informatiques »intellectuelles« , parce que les chercheurs ont une »idée préconçue« , à partir d’un génome existant, obtenu antérieurement de la même façon (raisonnement circulaire). Les variants peuvent donc naitre facilement de cette »subjectivité" du virologue.