IA (Intelligence Artificielle) / Intelligence Humaine / Intelligence Biologique ou de la Nature ?
L' IA révèle d'énormes capacités tout en inquiétant sur ses dérives certaines : c'est une création de l'homme, porteuse de ses défauts, un prolongement de ses capacités ! En passe de supplanter l'Intelligence Humaine qui l'a créée ! Par contre, dans la Nature, une "Intelligence Biologique" ou "Intelligence Naturelle" est à l'oeuvre avec des "logiciels" variés et indépendants des logiciels numériques de l'informatque ! L'Intelligence Biologique, en phase d'exploration, devrait élargir notre champ d'appréhension de la notion d'INTELLIGENCE de la VIE !
L' Intelligence Humaine est la capacité de l'homme de sélectionner une décision ou une marche à suivre, d'obtenir des résultats rationnels à partir de raisonnements issus de comparaisons ou traitant des données (souvent numérisées) par des logiciels issus des mathématiques (arithmétique, algèbre, géométrie, trigonométrie, astronomie....), des lois de la physique, de la chimie et de la biologie, et/ou des sciences philosophiques (en particulier la logique et les sciences sociales). L'intelligence humaine de base est parfois impactée par des données fausses, volontaires ou involontaires, en particuier en ce qui concerne le comportement des humains et les données recueillies par leurs sens (ouïe, odorat, vue, toucher, goût) ou par des détecteurs/analyseurs numérisés.
Les grands progrès technologiques issus de la révolution industrielle avec l'utilisation massive d'énergies carbonnées (charbon, houille et lignite, pétrole, gaz) et avec le massif développement des mathématiques, des diverses sciences "dures" et des technologies, au cours des 3 derniers siècles, sont à la base de la "Civilisation Occidentale" avec ses grandes réussites économiques et ses retombées négatives sur le climat et sur la biodiversité ! Dans la recherche des performances, pour plus de précision ou de cadences de production, la numérisation des logiciels et des données par l'informatique, de plus en plus performante, conduit au développement de l'Intelligence Artificielle capable d'analyser les données, de définir les phases d'un "process" et de piloter une machine dite automatique avec une latitude d'indépendance dans certaines décisions. Cette intelligence de première phase reste encore accessble aux humains instruits, ouverts aux traitements de l'information.
Par contre, les évolutions actuelles vers "un super homme", vers des humanoïdes "serviles", capables de supplanter les humains dans la conception de leurs comportements, devrait les amener soit à "coloniser" l'homo sapiens, soit s'en débarrasser compte tenu des comportements actuels de "l'humanité" !
L'amélioration des comportements humains, sociaux, économiques et médicaux, dans un cadre humaniste apaisé, doit pouvoir se faire en s'inspirant des conditions de vie et de développement qui ont conduit de l'apparition des êtres monocellulaires (virus, archées, bactéries), aux émergences d'espèces nouvelles, de plus en plus complexes, dont l'homo sapiens après quelques milliards d'années d"évolutions ! Les découvertes biologiques récentes (de quelques années à un siècle) montrent comment la Nature ou la Biosphère, a utilisé son intelligence pour affronter les défis des maladies, des conditions de vie changeantes et de la coexistence sur une planète limitée, sans utiliser les hautes capacités de l'informatique !
Les conditions de vie et d'échanges avec les milieux extérieurs (atmosphère, eaux, sols minéraux et biologiques (humus, champignons, bactéries) concernant les arbres, les plantes, les insectes, les animaux terrestres et aquatiques, montrent une diversité de comportements rationels avec souvent des échanges d'infrmations vitales (même hors de la "parole"). Après les nombreuses analytiques observations des biologistes des 2 derniers siècles, les scientifiques actuels se penchent sur les interactions microbiennes, chimiques, génomiques et surtout de communication au sein de la même espèce ou d'espèces différentes ! Du point de vue scientifique la complexité de la Nature explose !
En remontant dans les niveaux de complexité scientifique, il en existe UN, indéchiffrable dans ses séquences, c'est celui du passage de l'ovule fécondé porteur d' ADN composé de suites de molécules de 4 acides aminés (regroupés par 2 types de paires : A+T (Adénine + Thymine) et C+G (Cytosine + Guanine)) avec des regroupements de paires en Génomes, pour aboutir, in fine, à un être très évolué composé de plusieurs dizaines de milliers de milliards de cellules, tel que l'homo sapiens !
PARTICULARISME INTEMPOREL
Cependant il existe une liaison invariante dans le temps, entre deux mondes du vivant, celui des micro-organismes et celui des espèces fortement évoluées, telle l'espèce humaine ! Ces deux mondes agissent en symbiose pour le meilleur du récepteur -l'homo sapiens- en s'opposant aux agressions externes. Cependant il arrive que les conditions de vie, conscientes et/ou inconscientes, du récepteur humain, dépassent le potentiel de correction et de rétablissement du "halo" protecteur des microorganismes ! D'où l'apparition de maladies internes à l'hôte récepteur et parfois au sein même de sa galaxie microbienne de protection !
Si le développement de l'oeuf fécondé en blastocyte, puis embryon et foetus, et enfin bébé expulsé de l'utérus, est actuellement considéré comme ayant lieu en milieu stérile (protégé du monde extérieur avec ses microorganismes), le développement du bébé en nourrisson, enfant, adolescent puis adulte, s'effectue dans un monde pollué et surtout riche en microorganismes ! Cet Axiome est remis progressivement en question depuis la fin du XXième siècle, avec la découverte du microbiote bactérien enfin reconnue et du virobiome viral en voie d'exploration ! De fait le microbiome (microbiote plus virobiome et quelques microorganismes) est devenu une composante majeure de l'être humain, -tel un organe essentiel- son nuage protecteur indispensable ! Le microbiome contient un nombre d'individus de l'ordre de 5 à 10 fois le nombre total de cellules du corps humain ! Jusqu'à nos jours la gestion des diverses composantes du microbiome et de leurs différentes actions et interactions se faisait selon des procédures internes totalement ignorées des communauté scientifiques, selon les directives de l "l'Intelligence Biologique Interne".
Les interactions entre le corps humain classique délimité et protégé du milieu extérieur par la peau et les muqueuses, avec son nuage/halo protecteur, sont de fait des mécanismes indispensables au développement de la Vie pour le corps humain !
Composition et caractéristiques du Microbiome
Le microbiome contient :
- le microbiote : des bactéries utiles et souvent indispensables pour la décomposition des intrants en petites molécules telles les acides aminés, les protéines, des sucres et des graisses à chaine moléculaire courte. Ces bactéries sont souvent aidées par des "sucs" biochimiques secrétés par les organes internes (insuline, bile...) ou par d'autres bactéries. Actuellement, en plus de certaines bactéries pathogènes, les divers produits externes (dont les médicaments et les antibiotiques, et des produits polluants (particules, additifs alimentaires, drogues diverses...), plus des microchampignons et spores, des parasites pluricellulaires) sont "intégrés" au microbiote. Les études sur le microbiote intestinal montrent qu'un microbiote réduit en nombre de bactéries et de familles de bactéries, est caractéristique d'une mauvaise santé (ou d'un traitement antibiotique à large spectre) : une greffe fécale (bactéries plus les virus) issues d'un donneur sain, peut agir positivement sur un symptome (maladie de Chrown) (sans chercher à savoir qui agit : les bactéries ou les virus) et/ou sur l'état général du patient ! Il y a parfois des surprises heureuses comme une réduction des symptomes de la maladie d'Azheimer !
Les bactéries du microbiote (et de ses composantes : intestinal, cutané, respiratoire, bucco-pharyngé, vaginal et auriculaire) sont relativement simples comparées aux cellules humaines : toutefois elles respirent, elles mangent, elles transforment l'énergie, elles s'autoréparent, elles fabriquent des acides aminés et des protéines, elles dupliquent les chromosones et les gènes, elles se reproduisent, elles éliminent les déchets, elles produisent des enzymes et autres molécules remarquables, elles savent communiquer et se regrouper face à un ennemi en formant des biofilms ou en se couplant à une paroi, etc.... ; etc....
- le virobiome : constitué de virus en nombre supérieur à celui des bactéries. Chaque bactérie est associée à un ou plusieurs virus capables de la détruire (le virus pénètre dans la bactérie, s'y multiplie et ressort en grand nombre après l'explosion de la bactérie) : le virus est soit un agent de régulation de la bonne population bactérienne, soit un destructeur de bactéries pathogènes ! Le virus est essentiellement composé d'ADN ou d'ARN entouré d'une membrane ou capside, d'un dispositif de détection/sélection de ses bactéries-hôtes et d' introduction dans cet hôte ! Les virus sont beaucoup plus petits que les bactéries (100 à 1000 fois moins). Le virobiome doit contenir des virus spécifiques à certaines bactéries pathogènes, même en absence de celles-ci et parfois les restes surnuméraires lors d'une attaque infectieuse précédente. ! C'est un effet "immunitaire" préventif ! Les recherches scientifiques et médicales sont encore trop peu nombreuses, même si la première greffe fécale humaine a été réalisée avec un filtrat "clair" ne contenant pas de bactéries fécales pour soigner efficacement la dysenterie bacillaire ou bactérienne en 1915 à l'hôpital des Enfants Malades, par Félix d'Hérelle de l'Institut Pasteur ! Le filtrat ne contenait que de l'eau et des virus tueurs de bactéries ! Le biologiste Félix-d'Hérelle consacra sa carrière à la recherche des différents virus destructeurs de bactéries, à savoir les bactériophages dits "phages" ! Ses succès remarquables ont été balayés par le développement des antibiotiques ! Il n'en reste pas moins que le virobiome contenant plusieurs miliers demilliards d'individus reste la grande source de bactériophages qui joue son rôle indispensable sans l'autorisation des grandes Agences de Santé et des big-Pharma !
Une caractéristique générale du microbiome est qu'il est toujours en contact avec le milieu extérieur : la nourriture et tous les produits absorbés (dont les drogues et les médicaments par voie orale), l'air et ses pollutions chimiques, physiques et biologiques, le rayonnement solaire..... Le microbiome cutané, (jusqu'à un million de microbes par cm2 ), très exposé, peut contenir des virus et bactéries pathogènes qui pénétreront dans l'organisme par le sang d'une plaie ou d'une coupure (parfois lors d'une opération), en produisant des infections au niveau cellulaire de l'hôte, ce qui peut conduire dans certains cas à des amputations et à des infections nosocomiales mortelles ! Dans ce type d'infection interne, les virus du microbiome ne peuvent pas s'attaquer aux bactéries pathogènes. Sauf si certains virus du microbiome peuvent passer dans le sang ; ou si "on" injecte des virus "phages" spécifiques aux bactéries pour les tuer !
REMARQUE GÉNÉRALE sur les VIRUS
Si le mode de réplication des virus consiste à utiliser le mode de multiplication de cellules disposant d'un dispostif de réplication de l'ADN ou de l'ARN, comme pour les BACTÉRIES, les virus peuvent aussi "utiliser" des cellules isolées ou parties d'un être pluricellulaire disposant d'un mécanisme biologique de duplication des brins d'ADN ou d'ARN. Ceci est particuliérement vrai chez les êtres évolués où des virus peuvent infecter des cellules de base et s'y multiplier sans liaison ni interférence avec le microbiome général ! En général dans ce cas, la réplication/reproduction des virus s'accompagne d'une infection virale ! Et cette infection n'est pas combattue par le microbiome, ni par l'action de phages spécifiques des infections bactériennes ! Cette infection est alors combattue par des "antiviraux, ou par le système immunitaire du récepteur infecté, si ce dernier était en bonne santé avec un système immunitaire de qualité. Dans ce cas, il subsite cependant une inconnue sur la capacité de guérison. Remarque : les vaccins à longue durée de protection (plusieurs années) sont une mesure efficace de protection contre la contamination. Les vaccins à faible durée de protection (quelques mois comme pour le CoViD-19) ne sont que de bons boosters de l'immunité !
Dans l'état actuel de la science biologique, ce sont les LYMPHOCYTES T (CD4 et CD8) qui attaquent efficacement les virus et plus particulièrement le CD8, disponible en quantité réduite, qui permet même de s'attaquer au HIV ! Les tentatives de cultures de CD8, même à partir de cellules souches, restent infructueuses !
Les virus/phages se reproduisant dans des bactéries ou des cellules, sont classés en deux catégories : les "lytiques" rapidement produits et expulsés en grand nombre, et les "lysogéniques" restant "endormis" dans la cellule infectée pendant un temps inconnu variable avant de déclancher le mécanisme de reproduction ! Ces derniers dans l'état actuel, ne sont pas utilisables.
REMARQUES sur des INFECTIONS BACTÉRIENNES SÉVÉRES
Malgré les capacités du Microbiome et des antibiotiques modernes, certaines bactéries pathogèns et virulentes peuvent être mortelles (voir le Pape François) : ce sont des bactéries dites résistantes aux antibiotiques (souvent dites nosocomiales). Théoriquement il existe un virus/phage pour s'attaquer à ces bactéries : mais il n'est pas toujours disponible rapidement et de plus -sauf pour les virus du microbiome- ils sont ignorés ou combattus par les Autorités de Santé : quel GACHIS de vies humaines et d'amputations !
INELLIGENCE ARTIFICIELLE ET INTELLIGENCES de la VIE
L'Intelligence Artificielle repose sur la conception humaine de logiciels complexes classiques (100% logique mathématique) associés à des logiciels utilisant "des circuits neuronaux", c'est-à-dire prenant des décisions selon le niveaux de doutes révélés dans les analyses du phénomène à traiter. Pour minimiser les doutes, l'IA consulte d'énormes fichiers de données en un temps très court : ce que ne peut faire le cerveau humain à partir des "quelques données" en mémoire issues des observations des sens et des raisonnements.
L' IA peut améliorer les capacités intellectuelles de l'homo sapiens, mais au vu de l'historique des grandes civilisations disparues, et de notre civilisation en voie d'effondrement malgré le "boom technologique de la révolution industrielle", l'éclosion d'une nouvelle civilisation, celle d'un homme nouveau -qui devra se débarrasser de l'homme ancien , et comment ?- ne peut assurer que la nouvelle civilisation sera enfin "viable" et "immortelle" ? C'est un acte de FOI que rien ne justifie !
Par contre, analyser finement les comportements de toutes les composantes de la biosphère, au moins depuis quelques milliards d'années, -sans les interférences des humains- permet enfin de bien vivre en symbiose intelligente avec les composantes de la bioshère ! La connaissane approfondie des phénomènes vitaux nous a déjà permis d'améliorer notre connaissance de notre cadre de vie biologique fondamental : la poursuite de l'approfondissement devrait nous permettre de renouer, en pleine conscience humaine, avec les fondamentaux de notre vie en symbiose, -au minimum avec notre "microbiome protecteur et créateur"- !
Cependant, à voir le comportement de la race "homo sapiens sapiens" qui a perdu toute relation protectrice et survivaliste, -tout le "sapiens sapiens"- qui refuse toute loi de bonne conduite par rapport à la nourriture, aux pollutions, aux drogues chimiques et psychiques, et surtout par rapport au vivre ensemble dans la Paix, le Respect mutuel et l'Harmonie, et principalement dans l'Amour qui donne et protége ! Alors, devant l'impossibiité de cette tâche, faut-il abandonner la race humaine actuelle pour en créer une nouvelle -un homme nouveau issu de l'IA- ? : des scientifiques en rêvent et veulent le soustraire de la planète Terre ! Des politicards, imbus d'eux-mêmes, se veulent en être l'ébauche d'une version purement humaine !!!! En attendant l'effondrement de ces utopies vivons pleinement en symbiose avec notre biotope !
LES RETOMBÉES POSITIVES du MICROBIOME sur la MÉDECINE
Le monde médical en charge de la bonne santé des humains combat surtout les maladies et les suites d'accidents. Il est attiré par les développements technologiques des sciences biologiques (génome), chimiques (médicaments) et informatiques (traitement des données). Promouvoir une bonne santé avec des conseils, des nterdits (individuels ou professionnels) est abandonné aux pouvoirs (politiques, médiatiques, associatifs.....).
Cependant la bonne santé est du ressort naturel d'un bon microbiome qu'il convient de maintenir dans un état optimal : c'est l'affaire de TOUS, en particulier du monde médical, des scientifiques et biologiqes de la santé, et du monde poliique via les medias. Et surtout de chacun d'entre-nous, responsables de notre façon de vivre ! Cette prise de conscience permettrait de revoir le couplage actuel malades/médecins, et d'initier une vraie réforme de la galaxie médicale.