La Russie laisse Trump se poser en médiateur, nos médias font semblant aussi de le croire, alors qu’il est partie prenante du conflit et que toute la suite est conditionnée à sa décision : va-t-il continuer de soutenir Kiev militairement (armes, munitions, renseignement humain et technique, autorisations de tirs de missiles ou pas, coordination) et financièrement (pays déstructuré, failli) ? Le conflit n’est russo-ukrainien qu’en apparence, et ça se voit de plus en plus. Mais si Trump se retire brutalement, les enragés européens seront devant une décision difficile : reconnaître leur défaite ou déclencher une guerre officielle contre la Russie, aussi injustifiée qu’impopulaire, et à haut risque.

Si Trump ne veut ou ne peut arrêter totalement, le conflit va se poursuivre à « bas bruit » (sans missiles en profondeur sur la Russie), entrecoupé des rodomontades de notre chef de guerre européen auto-désigné.