Commentaire de Enki
sur Considérations hébraïques
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@Alain Malcolm
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.ou bien parce que j’ai dit que la spiritualité pour moi c’était du vent ? tant de déceptions je suppose... mais laisse-moi te confier un secret : c’est le brassage du vent qui suscite des tempêtes et qui en général fait changer l’état du ciel. Depuis chez moi quand je l’observe ce n’est jamais le même quand on y prête attention et c’est beau. « Je te loue ô Seigneur de m’avoir fait fantastique créature ; tes oeuvres sont fantastiques, mon âme le sait bien. »
Au commencement était le Souffle, plutôt que le Verbe : le Qi, prana, ruach, pneuma.
C’est l’esprit qu’on respire qui insuffle la vie, anime les choses, les transforme. Nous ne sommes pas le Vent, mais la forme animée par celui-ci, la voile folle au vent devenue l’âme, intersection, conscience, intelligence entre matière et esprit. Les incarnés que nous sommes tentons de comprendre cette force en la mettant à notre image (-inaire) : l’Akkadien Ilu, en En-Lil le seigneur des vents, le proto-sémitique al-Ilah, avant d’être punaisé en un dieu Allah, l’hébreux Eloha, de El qui anime tout le panthéon cananéen avant les Judéens d’Isra-El, qui luttent avec le Seigneur.
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Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence et de vibration.
Ou bien au commencement était la Danse, Nataraja, la pulsation qui accorde toute chose, le Cosmos comme le cœur, la néguentropie comme la vie. La force vitale engendre des dieux, la confusion du monothéisme est d’avoir voulu expliquer l’inverse.