Commentaire de Octave Lebel
sur Les super riches et la société


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Octave Lebel Octave Lebel 3 juin 17:09

C’est l’heure. Une démocratie citoyenne et sociale enfin. 

Le blabla labyrinthique contre les « super-riches » et la caricature du tyran Mélenchon bien sûr qui va immanquablement avec, en espérant ainsi nous entretenir si c’est encore possible dans la confusion, la démobilisation et la dispersion. Comme c’est original, personne encore ne nous a joué cette partition. Désolé nous n’avons plus de temps à perdre avec ces vieilleries médiatico-politiques qui sentent la naphtaline depuis un moment déjà. Laissons les donneurs de leçons à leurs ruminations et paresse et occupons-nous de nos affaires smiley

Nous allons user tranquillement et avec détermination du mince pouvoir mais qui est encore déterminant, celui de nos voix dans les urnes pour avancer résolument en laissant résonner toutes les sirènes de la dispersion qui viendront d’un peu partout comme un hommage involontaire à la force de notre rassemblement que toute une classe politique et médiatique redoute à juste raison. Ce que ces gens redoutent c’est une confrontation démocratique portant sur de nouveaux droits citoyens et un référendum engageant le processus constituant en replaçant le peuple au centre de nos institutions. Ils ont raison. Si je pensais comme eux qu’au fond la richesse et le pouvoir ne proviennent que de l’exploitation d’autrui qu’il s’agit de dominer culturellement et matériellement et d’entretenir dans l’ignorance et surtout la division, je ferais évidemment pareil. Désolé, la page est en train de se tourner. Et c’est nous, les citoyens que vous êtes un certain nombre à prendre pour des imbéciles en tentant de nous entretenir dans l’ignorance qui allons vous l’imposer. Une révolution citoyenne tranquille. Et ferme, et responsable. Avec notamment le référendum d’initiative citoyenne permettant l’initiative populaire des lois ou l’abrogation d’une disposition ponctuelle ou une loi, la révocation, en cours de mandat des élus qui n’appliquent pas le programme sur lequel ils ont été élus afin d’en finir enfin avec la culture de l’impunité propre à nos démocraties incomplètes et mensongères. Une réforme du système d’information instaurant la diversité et l’indépendance, protégé par un cahier des charges des oligarques de la fabrication de l’opinion publique qui cherchent encore à étendre leurs pouvoirs sur l’ensemble du champ culturel. Nous voulons le passage à une économie de la satisfaction des besoins et non plus de la facilitation de la concentration financière dont le moteur est la rentabilisation de toute activité à son profit dans une fuite en avant du gaspillage de nos ressources et du socle même de nos vies grâce au pilotage par les marchés concurrentiels. Le tout au détriment de l’ensemble des droits et services de base que l’état assurait pour tous jusqu’ici quand nous contribuions tous équitablement à son fonctionnement fiscal (n’est-ce pas mesdames et messieurs les oligarques et toute la ribambelle qui sont vos obligés). Que nous, citoyens résistants, avions imposé aux dirigeants politiques au sortir des guerres où ils nous avaient menés. Rentabilité poussée à bout, subventionnée et déguisée sous les beaux noms de starts up et innovations. Régulées bien sûr, une fois le maximum de bénéfices et subventions empochés avec quelquefois des dégâts irréversibles pour nous qui n’avons qu’une vie. Nous voulons l’instauration d’une planification écologique, comment faire autrement, s’élargissant au reste du monde si nous voulons maîtriser un peu quelque-chose et surtout prévenir les difficultés qui sont déjà là afin d’en faire des moments et des espaces de coopération en évitant la facilité des guerres dont toutes les classes dirigeantes ont fait jusqu’ici l’outil ultime de la préservation de leur domination. Avec nous et nos vies comme combustible. Travaillons au non alignement international pour instaurer un droit international nous obligeant tous dans le respect mutuel. À ceux qui ont envie de ricaner, rappelons qu’il est déjà à l’œuvre et qu’ils ont raison (leurs raisons) de le redouter.

 

 

 


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