Commentaire de Higgins
sur Dialogue avec un professeur d'EPS...


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Higgins (---.---.106.211) 22 mars 2007 11:31

J’ai un camarade d’école qui a été un des premiers professeurs agrégés d’EPS. Je puis témoigner qu’il n’a pas ménagé sa sueur pour y arriver. Le connaissant et l’appréciant, je suis persuadé qu’il ne ménage pas ses efforts envers les adolescents qui lui sont confiés.

Il se trouve qu’en tant qu’élève puis dans mon cadre professionnel, j’ai beaucoup fréquenté cette corporation. Au vu de cette expérience, j’ai du mal à considérer que ses membres croulent sous un travail épouvantable. Ce dernier se limitait (limite encore ?), le plus souvent, à la grande joie des élèves, à donner en pâture un ballon de foot pour les garçons et de hand pour les filles afin que tout ce beau monde se défoule bien. Et encore, il était exigé de toutes ces personnes un très bon niveau sportif afin de rentrer dans les écoles de formation (CREPS ou UREPS). Il se dit que la filière créée au sein des facultés en est très éloignée...

La réaction mentionnée par l’auteur montre une fois de plus, s’il en était besoin, la cécité qui affecte une partie du monde enseignant. A supposer que cette personne ne représente qu’une minorité (franchement, j’ai des doutes !), son action et les motifs qui la sous-tendent contribue encore plus à jeter un regrettable discrédit sur un corps qui n’en a pas besoin.

Comme l’auteur le mentionne à la fin de son billet, le quotidien de beaucoup de salariés est fait d’imprévu et de remise en cause permanente. Je reste persuadé que rien ne justifie que les enseignants en soient dispensés. C’est là même le moteur de tout évolution digne de ce nom.


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