Commentaire de Sam
sur Rénover la Ve par un président courageux !


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Sam (---.---.146.248) 6 juin 2006 11:07

Oui, vous avez bien résumé. « Il faut donc un président courageux. ».

Non, vous n’avez pas compris, l’essentiel de mon propos est de montrer que le système bloque les changements et les responsables citoyens intègres. On ne peut pas aujourd’hui changer de politique, on ne peut même pas l’envisager, quand on est dans le sérail. La fonction, caractérisée par le tryptique que j’ai énoncé, crée l’organe : un homme politique prudent, soumis à son parti et surtout attentif à protéger sa boutique et soutenir ses copains politiques (quelque que soit le bord) pour que rien ne change.

je propose que ces nouveaux modes de désignation des élus soient choisis par les citoyens. Le référendum que je proposerai sera donc à options. Etes vous d’accord que nous nous tournons vers les citoyens pour trancher.

Non, pour les raisons que j’ai déjà données. Ce sont les citoyens eux-mêmes qui doivent s’organiser par le biais des structures de rassemblement existantes (associations, syndicats) ou non (coordinations).

Ils doivent s’appuyer aussi sur des travaux qui questionnent profondément le politique, comme ceux d’associations d’éducation populaire, ou mieux de mouvements de contestation populaire, généraux (CPE, Retraites..) ou locaux (grêves, occupations d’entreprises)qui délivrent la réflexion et l’échange, amènent chacun à chercher le pourquoi du comment.

S’il reste, par miracle, des hommes politiques prêt à se saborder pour faire oeuvre démocratique, ils ont pour tâche prioritaire de relayer la voix des groupements citoyens qui commenceraient à questionner les institutions.

En commençant par imposer leur autorité aux médias pour qu’elles n’étouffent pas le retour du politique par la base, comme celà s’est produit maintes fois.

La dernière en date étant l’action mise sous l’éteignoir de la coordination étudiante, qui voulait élargir la contestation à l’ensemble des outils inventés par l’Etat libéral pour précariser les salariés.

Je suis très conscient que cet appel à l’action citoyenne de la base est largement du domaine de l’espoir, mais je suis aussi convaincu que le jeu politique, aujourd’hui, est irréformable par ceux qui sont pris dans son système.

Cette impuissance voyante nous conduit tout droit sur un avril 2007.

Je crois, finalement, que ça ne serait pas un mal. Comme disaient certains à une époque pas si reculée, l’exacerbations des difficultés engendrera peut-être un sursaut citoyen...


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