« pourquoi les palestiniens auraient ils accepté ce qu’on leur imposait de force ? »

Pas imposé par la force : décidé par l’instance internationale qu’est l’ONU.

Et quand 2 peuples revendiquent le même territoire, la solution la plus juste est de partager. Cf. par exemple l’Inde et le Pakistant, les indépendances et séparation des pays de l’ex URSS ou de l’ex Yougoslavie ...

« un partage inéquitable ou les terres les plus riches, les points d’eau les plus importants, la superficie la plus grande était allouée aux nouveaux arrivants ? »

Les « nouveaux arrivants » étaient là depuis des décennies (quand ce n’était pas plus).

Et puis, les terres les plus riches auraient été données à Israël ? La bonne blague ! Si le territoire attribué à Israël représentait 56% de la Palestine occidentale, 40% de ce territoire était constitué du désert du Neguev ! Est-ce ça « les terres les plus riches » ?

« même si on sait que l’histoire n’est qu’une longue succession de droits nés de la force, pour autant le faible est-il obligé d’accepter de collaborer à la disparition de son pays, et par là même à sa propre disparition ? »

Il n’y a pas eu de disparition de « son pays », puisque avant les accords d’Oslo il n’y avait jamais eu l’ombre d’un pays autonome palestinien. Même entre 148 et 1967, les territoires normalement attribués aux Palestiniens par l’ONU ont été annexés par la Jordanie et l’Egypte !

Quant à dire qu’Israël aurait été le fort qui aurait imposé sa volonté manu militari à des Palestiniens faibles et pacifiques, c’est une sacrée distorsion historique. Il suffit de regarder les cartes et les données démographiques pour se rendre compte qu’Israël est un minuscule îlot au milieu des pays arabes. En 1948, l’armée israélienne balbutiante était opposée à la puissante Légion Arabe. Ce n’est pas pour rien que les pays arabes annonçaient qu’ils allaient jeter les Juifs à la mer en quelques jours à peine. Alors affirmer qu’Israël était le fort qui s’est imposé face qu faible Arabe, c’est du grand contorsionnisme.