on comprend à la lecture (fastidieuse) de toutes les réactions pourquoi la situation sur place est dans l’impasse la plus totale : plus aucune volonté de se comprendre, plus aucune ampathie, et quasiment que des positions dogmatiques de justification a posteriori. Quand on répond par des citations bibliques ou onusiennes à un événement tragique (de quel coté soit-il enduré), c’est que l’on a décidé de ne plus être Humain, tout simplement. Quand on décide de ne pas « ressentir » la détresse créée par la nécessité de boire et se nourrir, l’injustice quotidienne, la promiscuité et j’en passe ; et de ne pas intégrer ces faits dans son analyse et sa sentimentalité, on est pas digne de respect. Quand on décide de ne pas « comprendre » que tuer son voisin ne rendra pas la parcelle dont on s’estime propriétaire, qu’on instrumentalise la misère pour exécuter sa stratégie anachronique, on est pas digne de respect - non plus. Le seul problème, c’est que ceux (les gens ordinaires : la masse, pas les politiques) qui pense plus/moins comme moi se taisent et laisse le terrain de la communication aux gens indignes.