Commentaire de PELLEN
sur La bataille de l'énergie commence et finit à Bruxelles


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PELLEN PELLEN 12 avril 2007 13:10

Vous ne pouvez imaginer à quel point votre réaction fait plaisir aux Français - bien plus nombreux qu’on ne le croit, mais hélas trop silencieux - que mon article représente. Pour prolonger votre réquisitoire, nos lecteurs doivent savoir que le principal crime perpétré par les Verts, contre la Nation, est certainement d’avoir sabordé un joyau industriel de la technologie française : le surgénérateur SuperPhénix. Les médias traditionnels se garderont bien de vous dire que cette magouille politicienne inqualifiable va se traduire par une perte sèche - une de plus ! - de quelque 20 milliards d’euros pour le consommateur et contribuable. Dans le sillage de Nicolas Hulot, ces mêmes médias se garderont bien de vous dire que les réacteurs de 4ème génération - alibi anti-EPR brandi à tout bout de champ - sont avant-tout 4 surgénérateurs, dont l’un n’est autre que la version améliorée de SuperPhénix. Cet Ariane de l’industrie énergétique française, capable de brûler l’essentiel de ses propres déchets, conférait à notre technologie 20 à 30 ans d’avance sur le reste du monde ; avance génératrice de richesses et d’emplois considérables. Ceux qui vous disent que, dans les temps agités qui s’annoncent, on pourra se passer de nucléaire ne mesurent la portée désastreuse de leur mensonge. Comme ils ne mesurent pas - à commencer par Nicolas Hulot - la portée du mensonge consistant à affirmer que l’accès aux réacteurs de 4ème génération ne nécessite pas le passage par l’EPR. Pour fonctionner, chacun de ces réacteurs-surgénérateurs a besoin d’une charge de quelque 10 tonnes de Plutonium que les réacteurs actuels (à renouveler sous 10 à 15 ans) devront préalablement produire sur deux ou trois décennies. Donc, qui prétend vouloir les « génération4 » doit exiger la construction de l’EPR. Nous sommes quelques-uns à attendre de pied ferme la contestation argumentée de tout ce qui précède. André PELLEN


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