lundi 2 novembre 2020 - par

Le marché des engins de chantier sauvé par l’achat/revente de véhicules en ligne

Ce n'est pas un mystère : l’an 2020 a été une année littéralement - et brutalement - catastrophique pour le marché automobile. Les données les plus récentes indiquent une tendance à la baisse globale, en termes de volume d’affaires, due au persistant état d'urgence sanitaire et à la crise économique qui en résulte. Et les prévisions pour l'avenir proche ne sont pas rassurantes, car, selon les analystes les plus accrédités, cette contraction du marché devrait rester constante tout au long de l'année prochaine. En résumé, un vrai retour à la normale du marché automobile n'aura pas lieu qu'en 2022 (si tout se passe bien), mais il faudra attendre 2025 pour assister à une nouvelle et réelle croissance. Jusque-là, il s'agira surtout de survivre.

Parmi les produits du secteur qui ont le plus subi les effets de la crise économique, il y a les engins de chantier et les machines agricoles. Cela peut sembler un paradoxe, car il s'agit de deux types d'activités entrepreneuriales qui ont souffert relativement les conséquences financières de la pandémie : le secteur de la construction a été parmi les premiers à repartir à plein régime, tandis que le domaine agricole n'a jamais cessé de produire. L'un comme l'autre ont cependant dû subir - bien qu'indirectement - les effets secondaires de la récession, notamment un plus petit pouvoir d'achat de la part des clients réguliers. Et quand on parle de véhicules lourds, il suffit de quelques centaines de véhicules neufs vendus en moins chaque mois pour mettre à rude épreuve le bilan d'exploitation d'une entreprise.

C'est dans les moments tels que l'actuelle crise financière que le marché de l'occasion redevient le protagoniste. En particulier, pour ce qui concerne le marché automobile, c'est le marché en ligne qui se taille la part du lion. C'est un fait : des sites comme Agriaffaires, avec leurs offres et ventes d'occasions, tiennes la barre du marché quasiment tout seuls, en faisant tourner l'économie du secteur dans l'instant plus difficile depuis la crise pétrolière des années 1970. Et ça signifie principalement circulation des capitaux et, en même temps, une possibilité concrète de continuer à opérer pour centaines de petites et moyennes entreprises privées de la disponibilité économique (et dans certains cas même de l'ouverture de crédit par les banques) d'autrefois.

Voici un exemple concret. Si on cherche un camion benne d'occasion sur Truckcorner.fr, on en trouve plus que 250, situés aux quatre coins de la France et même dans les pays voisins (surtout Belgique et Italie). Dans ce catalogue en ligne, la typologie de véhicule, ses spécifications techniques et la capacité de charge varient sensiblement en fonction du modèle, ainsi que le prix : de cette façon, chaque acheteur potentiel a la possibilité d'identifier et de choisir le moyen le plus adapte à ses exigences spécifiques. La même chose s'applique aux autres engins de chantier ainsi qu’aux autres sites qui œuvrent dans le même domaine, par exemple MachineryZone.

C'était grâce à ce fervent marché parallèle que l'industrie du bâtiment a pu réduire les pertes pendant la phase la plus aiguë de la pandémie et recommencer à avancer avec entrain dans les mois suivants. Aujourd’hui, les perspectives de croissance pour tout le secteur sont plus qu'encourageantes, et dès l’année prochaine le pic de la crise devrait être oublié. Un autre phénomène qui se consolide progressivement grâce au marché en ligne, consiste en la naissance de nouvelles entreprises familiales qui opèrent dans le secteur du bâtiment. La disponibilité des moyens entièrement fonctionnels à bas prix a permis de baisser les coûts de démarrage de l'activité et de réduire au minimum les risques d'entreprise ; ce qui représente - aujourd'hui en particulier - la meilleure incitation à la reprise économique et à la création de nouveaux emplois.




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