lundi 13 janvier - par rosemar

Il est né le divin enfant...

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Une chanson de Noël que nous connaissons tous : un hymne de joie devant la naissance d'un enfant, symbole de renouveau, d'espoir... d'autant plus que cet enfant est divin...

 

Le chant fait rayonner la nouvelle de cette naissance avec ce vers répété dans le refrain à deux reprises : "Il est né le divin enfant". La formule a une valeur de mise en relief avec le sujet dupliqué, et repris après le verbe.

 

Et cette nouvelle ne peut que susciter un immense bonheur, une envie de musique, de chant... les impératifs utilisés suggèrent bien cet enthousiasme, ce besoin de manifester une joie intense : "Jouez hautbois, résonnez musettes...Chantons tous son avènement"

Un avènement attendu "Depuis plus de quatre mille ans", comme "Nous le promettaient les prophètes." C'est dire si la joie est d'autant plus importante et bienvenue !

 

Et la chanson d'évoquer toute l'humilité qui entoure cette naissance comme le montre cette expression :"Une étable est son logement". On note la simplicité de la phrase avec l'emploi du verbe "être" que l'on retrouve dans le vers suivant : "Un peu de paille est sa couchette".

 

Et dès lors un constat s'impose : "Pour un Dieu quel abaissement".

 

Mais il s'agit de fêter l'événement dignement : sont alors invoqués les "rois de l'orient", dans une apostrophe solennelle : avec des impératifs insistants, ils sont invités à la célébration :

"Partez ô rois de l'orient


Venez vous unir à nos fêtes"

 

Il est aussi question d'union face à cette naissance qui doit être l'occasion de se rassembler... pour "adorer cet enfant", lui rendre hommage.

Le verbe "adorer", très fort, renvoie, lui, à une ferveur religieuse.

 

Dans le dernier couplet, apparaît enfin le nom de cet enfant dans une invocation majestueuse :

"Ô Jésus, ô Roi tout puissant
Tout petit enfant que vous êtes
Ô Jésus, ô Roi tout puissant
Régnez sur nous entièrement"

Qualifié de "Roi", avec une majuscule, alors qu'il n'est qu'un tout petit enfant, Jésus ne peut que susciter le respect, la soumission à son règne.

 

Quelle belle simplicité dans les paroles de ce chant ! Quel beau message d'union ! La mélodie emplie d'entrain, d'enthousiasme, notamment dans le refrain, souligne la joie, l'espoir qui entourent cette naissance...

 

Ce magnifique chant de Noël apparaît au début du XIXe siècle, dès 1818, et trouve sa place dans plusieurs recueils de cantiques dès la Restauration.

 

 

Le concours des chorales : à 1 heure, 25 minutes : une magnifique version de ce chant

 

https://www.france.tv/france-3/le-grand-concours-des-regions/6764602-quelle-sera-la-meilleure-chorale-de-france.html

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2024/12/il-est-ne-le-divin-enfant.html

 

 

 Vidéos :

 



8 réactions


  • rosemar rosemar 13 janvier 22:19

    Je recommande à tous d’écouter la première vidéo sous l’article : une magnifique version a cappella de ce chant de Noël...


  • Astrolabe Astrolabe 14 janvier 17:56

                                  

    Amen !

                  

    ps : au moins on peut être certain que c’est vous qui écrivez vos papiers et non Grouik smiley


  • ETTORE ETTORE 15 janvier 10:07

    Voyez rosemar, ,il en vas des réactions à certains éditos, comme des vides et des pleins en architecture.

    Pour le professionnel qu’il est, ces deux valeurs ont la même « puissance » d’habitat et se mettent en valeur l’un, l’autre avec harmonie.

    Je veux dire par là, que j’ai attendu ( un bon moment) pour voir qui « oserait » intervenir sur un sujet, tel que la fête de la nativité, et les chants harmonieux qui s’y prêtent, à l’occasion de cette belle fête religieuse.

    Vous avez pu constater par vous même, que, « aucune réaction directe avec le sujet porté à l’article, n’as été commis ».

    Vous avez fait « un plein » qui a fait ressortir « un vide » comme jamais.

    Et ce non dit, ce pas écrit, montre la déstabilisation (, voir la « détestabilisation » totale) qui tétanise les cerveaux eu égard à cette fête chrétienne, et qui est mise à mal, par une réserve idéologique puante, qui ne sert que de triste paravent, à une logique de destruction d’un monde, que certains voudraient remplacer par un autre, si permissif envers tous, et qui passe par la censure, du bien, des autres.

    OUAM@, à abordé certaines choses, qui caractérisent cette lâcheté rampante, qu’aucune civilisation, dite évoluée, n’accepterait pour ses enfants, femmes, et hommes de condition honnête.

    C’est une des branches manipulatrice de ce « détruit tout » qui se heurte à votre expression de fête de la nativité, qui semble désormais, être d’une toute autre conception, point miraculeuse, mais bien honteuse, qu’on nous fête chaque jour.

    Vous avez le mérite par ce texte de remettre la Bo(r)ne Nouvelle, à la place qui est sienne, c’est à dire « La genèse de la Foi », mais cela démontre également, et clairement, à quel point nous nous en sommes, aujourd’hui, éloigné, pour de fausses raisons de partage ...de mauvaise FOI !


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