samedi 31 octobre 2009 - par jack mandon

Le mythe, une réalité psychique

Nait d’une alchimie subtile des états de conscience de l’humanité, à travers les millénaires, le mythe nous relie au monde sensible, créatif, imaginatif et divin. Il évolue dans les sphères à la fois merveilleuses et inquiétantes de la psyché. Merveilleuses, parce qu’elles répandent le rêve, l’illusion, l’illimité, l’apesanteur. Angoissantes, pour les mêmes raisons. Déconcertantes surtout, parce que l’irrationnel déstabilise beaucoup de gens à la recherche d’un point sur lequel s’appuyer...malgré qu’il n’en existe pas.
Mon petit papier sur Sisyphe m’a laissé sur ma faim, j’y adjoint un codicille.
Comme je l’exprimais dans un commentaire, la question n’est pas de penser Sisyphe heureux ou malheureux ou d’en faire une source de conflit d’ego, mais d’en saisir l’essence.

En route pour l’un des berceaux de l’humanité, la Grèce. Dans ce creuset méditerranéen originel, des légendes puissantes sont nées, ont vécu, et alimentent depuis S. Freud et C.G. Jung, les critères référentiels de nos archétypes. Partons pour ce pays d’ardentes lumières, de bruits qui imaginent, de sensations génératrices de désir, de senteurs enivrantes aux portes de l’orient...une des régions du monde la plus sismique, en butte à toutes les métamorphoses à travers les siècles, en profond travail tellurique permanent.

Partons à la recherche de l’un des pères de Sisyphe, le mystérieux Homère. Mythe, peut être lui même, inspirateur de poètes, d’écrivains et de bardes de partout et d’ailleurs, fourmillement des grands livres inspirés.

L’histoire de la tradition nous décrit Homère aveugle. Deux éléments dans les textes homériques appuient cette thèse. Dans l’Odyssée, Démodocos chante des épisodes de la guerre de Troie, c’est un aveugle. L’auteur de l’Hymne homérique à Apollon Délien (à l’époque attribué à Homère) déclare à son sujet : « c’est un aveugle, qui réside à Chios la rocailleuse ». L’aveugle, dans les civilisations antiques, est celui qui voit l’invisible transcendant et ne peut voir le visible immanent. C’est une incarnation de l’inspiration parfaite.

L’un des pères de Sisyphe, Homère, n’est pas simplement un poète, sa cécité est peut être une malédiction, mais elle s’accompagne d’un don divinatoire. Perdre la vue lui ouvre l’espace du temps universel, éclaire la vérité du monde et des êtres et lui permet d’accéder à la sagesse.

Pour inventer les mythes et les dieux...si ce n’est Dieu lui même, il faut être visionnaire, se nommer Abraham, Moïse, Homère, Jesus, Rousseau, Nietzsche, et bien d’autres...Prophètes antiques ou philosophes modernes, dont le mental effervescent se situe à la limite de la normalité et de l’aliénation...C’est un langage psychiatrique que je ne partage pas tout à fait. Il faut bien tenter de cadrer ce que l’on ne comprend pas. Ceux ci sont des soignants, les psychiatres, qui s’interrogent avec beaucoup d’intelligence, mais ne soignent pas...ils endorment, inhibent, stabilisent.

L’homme, la bête à la grosse tête, que la bible appelle Adam..."lorsque parut Adam, dit le professeur Sendrail, il n’était qu’un monstre, un primate incongru à pallium cérébral hypertrophié jusqu’à l’extravagance." "Quelle nouveauté que l’homme, s’écrie Pascal, quel monstre, quel chaos."

Les mythes émergent de ces personnages exceptionnels, les inspirés. Ils représentent la part de l’humain qui flirte avec la divinité, la fine fleur méditative et pensante. Ils enfantent les modèles incontournables de nos espérances vaines pour les uns, fondées et agissantes pour les autres. Ainsi naissent les mythes.

En réponse à une commentatrice qui me questionnait sur l’opportunité d’évoquer le mythe de Sisyphe, je répond que j’y trouve une étrange similitude avec un être humain que j’aime et que j’accompagne, de près ou de loin depuis plus de vingt ans. C’est un polytechnicien atteint de maniaco-dépression.

Je m’explique maintenant sur la bipolarité du mythe de Sisyphe. Elle a pour moi une valeur symbolique, pédagogique et clinique.

Le décor est planté, le géant, son rocher, sa montagne. Le colosse répond à un choix de vie d’une nature surhumaine, le bipolaire aussi. Les psychotiques, en période de crise se mesurent au divin. En phase de décompensation, il sont l’égal de Dieu. La force physique est décuplée. Dans la période transitoire qui précède la décompensation ils ont une intuition prophétique.

L’envers du décor, ils s’épuisent, se dispersent, inquiètent leur entourage et donnent l’impression de vouloir révolutionner la terre entière...Dieu merci, à ce moment il existe, c’est une réalité psychique, dans un autre temps. Nous les regardons et les aimons depuis notre temps linéaire, il peuvent nous considérer dédaigneusement , nous sommes tellement et exclusivement humains.
 
La montagne de Sisyphe, c’est la présence matérialisée de Dieu, le colosse fait corps avec la matière, Sisyphe signifie également "bousier", comme Adam, produit de la terre, pourvoyeur de boue, incarné dans la matière qui le porte. A l’image de Dieu. C’est déjà, vous le sentez, un programme...mythologique avec un parterre de dieux en guise de serviteurs..
 
La Tétralogie wagnérienne, à côté, est une plaisanterie de salon, une caricature sonore, une débauche mélo-dramatique.

Vous comprenez maintenant que la question de savoir si Sisyphe est heureux, malheureux, stagnant, absurde...tout cela c’est de la littérature vaine, par trop humaine. Sisyphe est ailleurs, dans un temps universel ou nous n’entrons pas. Il nous est donné de l’envisager respectueusement en cultivant notre humanité aux tréfonds de nos entrailles.

Voilà, c’est un aperçu de la phase compulsive, pendant laquelle, Sisyphe hisse son rocher au sommet de la montagne, à l’égal de Dieu, qui lui tient compagnie, avec lequel il fait corps...

Hélas, le moment crucial, une force au-dessus de lui, le fatum, l’impénétrable mystère, il met le genou à terre et le roc lui échappe pour redescendre dans le néant des humains. C’est le mouvement circulaire, l’expression de la bipolarité d’où émerge la période au mieux de détente, de relâchement, au pire, de dépression, de chute dans les enfers. Il revient chez les humains avec lesquels il partage l’apparence.

C’est momentanément la face visible du mythe, insuffisante pour le cerner dans notre entendement essentiellement linéaire et trop humain. Puis il reprend sa course ascensionnelle, balancier de Chronos, dans un présent d’éternité où nous n’entrons plus.


33 réactions


  • morice morice 31 octobre 2009 10:31

    enfin quelqu’un qui nous explique qui est Ben Laden...


  • jack mandon jack mandon 31 octobre 2009 12:01

    @ Morice

    Vous synthétisez par l’image, en une phrase, ce que je m’efforce d’expliquer depuis hier dans un papier.

    Merci


  • Gollum Gollum 31 octobre 2009 12:22

    Les mythes émergent de ces personnages exceptionnels, les inspirés.


    Je pense que c’est plutôt l’inverse. Les inspirés sont des incarnations des mythes.
    Le Christ par exemple est une incarnation du Fils amant de la Mère, ayant une très forte dose de féminité interne et qui meurt jeune dramatiquement...

    On peut citer Bruce Lee ou encore James Dean qui entrent dans cette catégorie.

    Pas trop d’accord avec l’image donnée d’Adam, qui flirte un peu trop avec l’évolutionnisme contemporain... C’est l’inverse si l’on en croit Guénon, nous n’avons fait que déchoir petit à petit et à involuer progressivement.. 

    • Antoine Diederick 31 octobre 2009 15:12

      « On peut citer Bruce Lee ou encore James Dean qui entrent dans cette catégorie. »

      oui mais avec un bémol toutefois, figures populaires certes qui remuent notre inconscient (le cinéma étant très onirique en somme), le bémol est que Bruce Lee ou Dean, ne portent pas forcement des représentations de formes de sacré (considérer « sacré » comme cet inépuisable réservoir de l’incongru logé quelque part ailleurs, pour faire simple).


    • Antoine Diederick 31 octobre 2009 15:17

      encore que, il ne faut pas exclure le principe de réalité comme étant le continuum de l’état de veille onirique et inversement...

      ok, cela va nous entrainer trop loin...

      bon we.


    • jack mandon jack mandon 31 octobre 2009 16:10

      @ Gollum

      Beaucoup d’argumentation, il me faut y réfléchir.

      Une question triviale se pose depuis toujours, est-ce la poule qui fait l’oeuf, ou l’oeuf qui fait la poule ?

      A bientôt

      Merci


    • Gollum Gollum 31 octobre 2009 16:33

      @Diederick : Sur Dean et Lee. Certes, ils n’atteignent pas le même niveau qu’un fondateur de religion, mais ils obéissent à la même loi archétypale (Voir Pierre Solié qui a particulièrement étudié cette typologie). Bruce Lee a rendu sa fierté aux chinois et Dean fut l’archétype de la jeunesse en révolte contre le Père..


      encore que, il ne faut pas exclure le principe de réalité comme étant le continuum de l’état de veille onirique et inversement...

      ok, cela va nous entrainer trop loin...


      Oui, vous soulevez un problème délicat et qui risque de faire réagir les railleurs.. Ceux qui se sont penchés sur leurs rêves dans un cadre junguien se sont retrouvés tôt ou tard avec le fameux phénomène de synchronicité qui n’est autre que l’émergence du monde onirique dans le réel. A l’inverse les rêves acquièrent une densité, une réalité surprenante, où l’on s’aperçoit très vite de l’autonomie de certains personnages... La frontière entre les deux mondes n’est plus si tranchée..


      A l’auteur : Oui, je pense qu’il faut placer les archétypes comme premiers. Je suis résolument disciple de Platon.



    • Antoine Diederick 31 octobre 2009 17:53

      Merci Gollum, nous nous rejoignons sur ce point.


    • Antoine Diederick 31 octobre 2009 18:15

      en effet les railleurs ne seront pas en reste tant qu’’ils ne tenteront pas cette voie.

      Celle que Freud nommait « La voie royale ».

      Bien à vous.


    • Antoine Diederick 31 octobre 2009 18:23

      sur Adam et Eve, les lectures possibles sont multiples....je ne vais pas m’étendre ce n’est pas le lieu.

      sur l’expérience onirique...elle peut devenir opérative, et je ne m’étends pas trop non plus, ce n’est pas le lieu non plus....

      sur l’involutif, euh cela dépend comment on aborde la question, je suis celui qui reste ouvert....et donc.

      Bon we.


    • jack mandon jack mandon 1er novembre 2009 05:56

      @ Gollum.

      Pour l’essentiel et quant au fond, nous sommes en phase.

      C’est la manière, la forme qui font la différence. Nous pouvons aussi ne pas nous comprendre.

      La symbolique met en scène les deux mouvements qui font et accompagnent la vie, l’excitation, l’ascension, l’exaltation, l’expansion, la manie et l’inhibition, la chute, la descente, la régression, la dépression.
      Le caractère cyclothymique dans lequel nous nous articulons avec plus ou moins de flexibilité.

      Le vote lui même traduit l’ambivalence, 50/50, la vie comme la mort nous sont un soucis.

      Pour la même raison, mon papier n’est pas un chef d’oeuvre de clarté. Comme le soulignait dans l’article précédent un commentateur, « nous sommes tous des Sisyphes ».

      C’est d’ailleurs pour cela que j’ai choisi ce mythe car il nous parle de quelqu’un que nous connaissons bien, nous même.
       


  • italiasempre 31 octobre 2009 13:00
    Une injure revient souvent à propos d’Ulysse : « Batard de Sysyphe », allusion au fait que Anticlée était probablement déjà enceinte de Sysyphe au moment de son mariage avec Laerte. 
    Cette injure est double, d’un côté elle ôte à Ulysse toute ascendence divine, d’un autre elle le fait fils du moins scrupuleux des mortels.
    Tel père tel fils, rien de moins.
    Alors Sysyphe ne partage pas seulement l’apparence des humains mais il incarne surtout les côtés le plus sombres de l’âme humaine.

    • jack mandon jack mandon 31 octobre 2009 17:32

      @ italiasempre

      Dans l’intimité des dieux et des mythes, c’est tragi-comique, ils ne font pas dans la demi mesure.
      Je voulais utiliser le mouvement de balancier, mais aussi la montée et la descente, avec sa cohorte
      symbolique, pour superposer la maladie bipolaire et le fardeau de Sisyphe.
      Pour répondre à ce point précis, il serait nécessaire pour un commentateur,de vivre la proximité de
      cette maladie dans sa famille ou son entourage amical par exemple.
      Merci pour votre intervention.
       


    • jack mandon jack mandon 1er novembre 2009 07:40

      @ italiasempre

      Au fond vous décrivez ce qu’il y a d’humain dans les mythes.

      Le caractère outrancier de leur personnalité stimule l’imaginaire, c’est déjà bien pour ça.

      Néanmoins, si vous désignez des zones d’ombre, vous ne pouvez nier qu’il existe des zones de lumière. Dans un cas comme dans l’autre nous projetons l’ombre ou la lumière qui se trouvent en nous...il est évident que l’on projette sur tout ce qui bouge. Quand l’émotion est au pouvoir, ce qui est pratiquement toujours le cas, la projection s’opère.

      La projection négative s’exprime même confusément au moment du vote pour l’article, certaines personnes ne s’expriment pas sur l’intérêt de l’article, mais sur le rejet qu’il nous inspire.
      C’est la confusion de la projection négative.
      Il en va de même pour les votes positifs, pour la même raison inverse. En peu de mots, l’émotion rend la qualité de la communication bien discutable.
      Nous évoluons tous dans un malentendu généralisé.


  • Trimon 31 octobre 2009 13:13

    Henrich Schliemann a étudier le « mythe » de l’illiade est il a trouvé la ville de Troie en Asie mineure. Les mythes ne sont que l’Histoire romancés. Le déluge biblique est dans toutes les « religions » du monde. Il faut cesser ses fantasmes de gréco-christianisme et étudier avec l’œil du scientifique les écrits des civilisations anciennes.


    • jack mandon jack mandon 31 octobre 2009 17:04

      @ Trimon

      Il est très créatif de faire travailler de concert les deux lobes du cerveau.
      L’inspiration et la créativité du cerveau droit, organisée et concrétisée par un cerveau gauche qui travaille avec flexibilité. En une phrase, l’art et la science peuvent être complémentaires avec beaucoup d’efficacité.
      Merci pour votre intervention.


  • Antoine Diederick 31 octobre 2009 15:06

    évidemment, je suis content de lire cet article , puisque Jung est à mon chevet depuis ma prime jeunesse....

    et qu’il m’inspire très souvent au quotidien...


  • Antoine Diederick 31 octobre 2009 15:14

    "Les psychotiques, en période de crise se mesurent au divin. En phase de décompensation, ils sont l’égal de Dieu. La force physique est décuplée. Dans la période transitoire qui précède la décompensation ils ont une intuition prophétique."

    la puissance de l’archétype se saisissant alors complètement de l’âme, la submergeant.


    • jack mandon jack mandon 31 octobre 2009 17:16

      @ Antoine Diederick,

      Oui, c’est une manière de traduire : La puissance de l’archétype submergeant la psyché de l’être.

      Jung se trouvait dans une position inconfortable, protestant de naissance, arrivé dans le monde avec les idées révolutionnaires de Nietzsche.
      Les scientifiques et collègues considéraient qu’il était animiste,
      les religieux le trouvaient sulfureux. Il était donc assis entre deux chaises.
      Aujourd’hui, dans son domaine, il est moderne et flexible.

      Merci


  • jack mandon jack mandon 31 octobre 2009 16:56

    @ Antoine Diederick

    Ce que je déclare est le fruit d’une observation de personnes hors du commun, certaines, artistes ou scientifiques stabilisés et d’autres tout aussi douées mais débordées dans la décompensation.
    Les unes et les autres traitées par des psychiatres dépourvus de spiritualité...au sens large.
    Il me vient un exemple. Au pied d’une pyramide, des maçons pratiquaient une restauration avec des matériaux, des liants et des techniques très sommaires. Les résultats à courts termes et longs termes furent affligeants...Jung est bien peu connu dans ce journal, votre intervention est pour moi un plaisir.
    Merci


  • Tony Pirard 31 octobre 2009 19:28

     Je ne sais qui a dit : aveugle,c’est celui que ne veut voir...


  • jack mandon jack mandon 1er novembre 2009 07:44

    @ Tony Pirard

    Je ne vois pas bien ce que vous dites, mais au fond c’est normal puisqu’il s’agit de cécité.

    Merci


  • jack mandon jack mandon 1er novembre 2009 07:50

    @ Tony Pirard

    Ce n’est pas très clair pour moi, c’est naturel, il s’agit de cécité.

    Merci


  • Suldhrun Coyotin 1er novembre 2009 18:11

     Le salut Jack

    de votre cécité .

    C est Zeus , de moi même , qu il vous parle .

    L, A, suite de sysiphe , il en est d Ulysse attache a son pot aux roses

    D entrendre les rames silencieuses , pour l entente de sons mysterieux .


    • Suldhrun Coyotin 1er novembre 2009 18:16

      Des songes .

      Vous lay je le dire.

      Les songs a travers l entropie de la Vie


    • jack mandon jack mandon 2 novembre 2009 08:31

      @ Coyotin

      Le niveau de conscience, l’ouverture,
      le lieu d’échange pour le plaisir et sans ego,
      commentaires d’apparence énigmatiques,
      s’inscrivant dans l’espace des mots,
      l’art d’écouter et d’entendre,
      de le dire et de l’écrire,
      Merci


  • Diane Diane 2 novembre 2009 19:20

    Jack,

    Il me semble que vous avez placé le débat dans un espace de dépassement de la conscience.....pour mieux nous faire sentir ce que vous appelez la réalité psychique ?


  • jack mandon jack mandon 3 novembre 2009 08:13

    @ Diane

    Les mythes et les dieux antiques témoignent de la nature spirituelle de l’homme.
    La science rationaliste et la religion dogmatique, s’opposent. La première veut percer les secrets, la seconde les emprisonne. 
    "La science découvre l’insondable, les prémices et les manifestations d’une conscience humaine aux possibilités littéralement « incroyables ». Des Expériences de Mort Imminente (EMI) à l’extase mystique, le panorama extraordinaire des états modifiés de conscience fournit un faisceau d’éléments convergents en faveur de l’hypothèse d’une indépendance et d’une possible survie de la conscience au corps physique."
    L’art et la littérature mettent en perspective, d’une manière sensible et intuitive ce monde mystérieux encore vierge.

  • jack mandon jack mandon 19 juin 2010 08:49

    A tous,

    Pour faire simple, au quotidien,
    Il y a toujours quelque avantage à retirer de nos malheurs, si douloureux soient-il. Avoir cette idée à l’esprit permet d’ailleurs de mieux les affronter.
    Cette version du bon sens populaire est une illustration au quotidien d’un mythe antique vieux comme l’humanité, le mythe de Sisyphe.
    Nous tendons nos efforts vers un but, aménageant, de bonne foi, nos intentions et nos projets, mais les circonstances et la vie même ne favorisent pas la réussite de l’opération.
    Pour ne pas retomber dans le piège il ne faut pas s’obstiner. Cependant nous aimons tous les défis, alors nous recommençons toujours... Ainsi, bien venu au club de Sisyphe !

    Merci à tous


  • Polity 29 juillet 2014 01:26

    Le récit authentique de faits historiques d’Europe centrale, à lire gratuitement en ligne ...
    http://www.mireille-mystra.fr/


  • bakerstreet bakerstreet 11 décembre 2014 18:54

    - Le mythe de Pandore. La première femme créé par Héphaïstos, était pourvue de tous les dons, et fut envoyée aux humains munie d’un vase contenant tous les bienfaits et tous les fléaux leur étant destinés. Ils se répandirent sur Terre, tandis que resta au fond de la boite à Pandore un piètre bienfait : l’espérance... (sait-on que la religion est la boite à Pandore ?) https://www.google.fr/url?sa=t&...


    Le terme espérance est une mauvaise traduction du mot grec.

    Une meilleure traduction aurait été l’anticipation, voire la crainte irraisonnée.


    On le voit, souvent, les messages envoyés par les traducteurs, ne sont pas forcément ceux que les dieux nous destinent



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