vendredi 16 octobre 2009 - par Theothea.com

« Abraham »

 
Condensé d’une sensibilité artistique cultivée en art de vivre, cet hommage à un grand-père feuilletant l’album des souvenirs à l’instant précédant la solution finale de la déportation, fait d’ « Abraham », au-delà du One man show, de la Comédie musicale et même du Théâtre, l’emblème d’un spectacle vivant voué à la Mémoire.

Si Michel Jonasz est bel et bien présent sur la scène du Petit Montparnasse, c’est l’âme mélancolique qui s’y fait entendre au travers de la musique Tzigane, du Yiddish et de l’humour juif brocardant dans l’autodérision, les misères de l’individu pris dans les tenailles d’une destinée humaine qui ne lui ressemble pas.

Si Michel Jonasz s’efface derrière le costume de son ancêtre, c’est pour mieux montrer l’amitié et l’amour comme les fondamentaux reliant les générations dans une filiation universelle de fraternité.

Si Michel Jonasz chante une époque, un pays, une culture, c’est pour mieux embrasser ce qu’il y a d’indicible dans les sentiments humains.

C’est ainsi qu’Abraham le cantor, sa femme Rosele, leurs sept enfants et son ami le tailleur Yankle vont devenir, depuis la Hongrie de 1944, les substrats slaves d’une langue universelle que Michel Jonasz interprète, chante et joue jusqu’aux moindres frémissements de résistance, en ode suprême à toutes vies.

Deuxième volet d’une trilogie dédiée à ses influences musicales, tels la chanson française et le blues, des compositions originales de musique Tzigane ont été spécialement composées par Michel Jonasz, puis enregistrées à Budapest afin que l’artiste puisse, dans l’excellence, célébrer son « Abraham ».
 
photo affiche © Michel Sedan 

 

ABRAHAM - ** Theothea.com - de, avec & par Michel Jonasz - Théâtre du Petit Montparnasse

 



3 réactions


  • Theothea.com Theothea.com 16 octobre 2009 14:17

    « ABRAHAM » de, avec & par Michel Jonasz au Petit Théâtre Montparnasse


  • franck2010 16 octobre 2009 23:22

     Non désolé je suis pas preneur...Michel Jonasz était pas ma tasse de thé quand il jazzait...maintenant le thème de la famille juive venue de Hongrie a été tellement ressassée que cela en est devenue une antienne.

    « Si Michel Jonasz s’efface derrière le costume de son ancêtre, c’est pour mieux montrer l’amitié et l’amour comme les fondamentaux reliant les générations dans une filiation universelle de fraternité. » et ta soeur....

    La fraternité universelle au nom de la communauté me rappelle Eric zemmour qui se déclare ’ Israëlite et Français ’ chez Ruquier alors qu’on aurait attendu l’inverse tellement il nous bassine avec son républicanisme et anti-communautarisme à longueur d’émissions. Je préfère et de loin ceux qui revendiquent leur communautarisme à ces faux culs.


    J’ajoute qu’une famille juive venue de hongrie nous casse déjà assez les bonbons... :)....


Réagir