vendredi 19 janvier - par rosemar

Au fil de l’eau...

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Tant de poésie et de beauté dans ces photographies qui peignent la nature ! Une nature sauvage et mystérieuse que nous avons tendance à oublier... Tant de merveilles que nous sommes en train de perdre, si nous n'y prenons garde...

 

Une exposition intitulée La vie au fil de l'eau au Carré d'Art de Nîmes permettait de découvrir les oeuves d'Emmanuel Millet Delpech, jeune photographe qui a passé son enfance au coeur du Parc National des Cévennes.

Les milieux aquatiques sont des milieux de vie pour de nombreuses espèces animales ou végétales... paysages, oiseaux, animaux, cascades...

 

De nombreux visiteurs ont pu ainsi admirer ces merveilles de la nature... grâce au travail d'Emmanuel Millet-Delpech.

Car l'art de la photographie exige tout un travail d'approche, d'attente, de patience, des heures d'affût, afin de réaliser les meilleurs clichés...

 

On admire d'abord une grive litorne qui s'élève avec grâce dans les airs, au milieu des flocons de neige : l'oiseau de teinte brune se détache sur un fond blanc de neige... on perçoit ses ailes délicates qui battent les flocons de neige...

 

Une autre photo nous fait découvrir ces terres de glace, ces dernières langues glaciaires qui se font de plus en plus rares, qui se craquellent... beautés fragiles...

 

Plus loin, c'est un merle d'eau qui attire notre attention : appelé aussi cincle plongeur, c'est un oiseau brun et blanc de la taille d'un merle. Une glande permet au cincle plongeur de graisser son plumage et de le rendre imperméable pour chasser sous l'eau ! Un miracle de la nature !

 

Un autre oiseau en vol, cette fois, nous fait rêver : photographié devant une cascade islandaise, un fulmar boréal vient caresser cette puissance naturelle, glissant gracieusement entre les rideaux de gouttes d'eau...

 

Une autre cascade islandaise s'élance avec majesté et puissance avant de se déverser dans l'océan.

 

Une biche, la tête dans l'eau, se rafraîchit au printemps, et vient reprendre des forces.

 

On découvre avec émerveillement un autre oiseau : le plongeon arctique : tandis que le soleil de minuit illumine de ses derniers rayons les profondeurs de la taïga, on suit le sillage du plongeon arctique qui déchire la surface de l'eau...

 

Plus loin, c'est un poussin de quelques jours, doré par le soleil, évoluant sous le regard de sa mère qui nous attendrit...

 

Une mésange bleue, petite boule de plumes, dans une roselière, se met en quête de nourriture... Quelle délicatesse !

 

Une mouette rieuse déploie ses ailes majestueuses, elle survole les étangs dans l'espoir de capturer de petits poissons afin de nourrir sa progéniture.

 

Un cygne chanteur, d'une blancheur éclatante, couché sur un lac gelé semble tout droit sorti d'un rêve !

 

On admire encore le vol de cet infatigable coureur d'océans : le fulmar boréal, c'est l'un des oiseaux marins les plus abondants de l'hémisphère nord.

 

Cette exposition a été l'occasion de rencontrer Emmanuel Millet-Delpech qui a répondu à nos questions sur son travail de photographe...

Voici sa présentation :

"J’ai grandi au cœur du Parc National des Cévennes, un décor à l’état brut entre massifs granitiques et vieilles forêts de hêtres. Amoureux de la nature depuis l’enfance, c’est à l’âge de douze ans que je pose pour la première fois mes mains sur un appareil photo réflex. Très vite attiré par le côté artistique de la nature, j’ai commencé à capter en image les instants éphémères s’offrant à moi, en m'immergeant dans l’intimité des animaux sauvages, les uns marchant, les autres volant.

Fasciné par le monde vivant des climats froids, des Cévennes aux Alpes, ou encore de la France à la Scandinavie, je pars trouver l’inspiration dans les grands espaces reculés de l’Europe.

À travers mon travail, je cherche à montrer la beauté qui m’entoure, ses mystères et sa force. Ma démarche consiste à réaliser des images simples et authentiques, à intégrer le sujet choisi dans son environnement, quitte à le suggérer, pour mieux représenter cette unité qu’est la nature."

 

https://www.millet-delpech.com/au-fil-de-leau

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2024/01/au-fil-de-l-eau.html

 

Vidéo :



35 réactions


  • troletbuse troletbuse 19 janvier 18:55

    La seule partie correcte de cet article est la présentation du photographe rédigée par lui-même, le reste étant nul à scier  smiley


    • Seth 19 janvier 19:08

      @troletbuse

      Plutôt un rédaction de petite fille de CM1 émerveillée puisque c’est de son âge. smiley


    • rosemar rosemar 19 janvier 19:38

      @Seth

      Beaucoup de gens, hélas, de nos jours, ne savent plus s’émerveiller...


    • Xenozoid Xenozoid 19 janvier 19:52

      @rosemar
      ....Beaucoup de gens, hélas, de nos jours, ne savent plus s’émerveiller...

       oh my gosh ,pfff


    • Plus robert que Redford 19 janvier 23:24

      @Seth
      vous rigolez ??
      un enfant du CM1 des années 50/60, peut être, mais de nos jours !?
      Incapables d’aligner 4 mots corrects, pas une phrase sans faute majeure, l’horreur grammaticale absolue...
      Marie-rose a au moins la décence de s’exprimer en français correct, même s’il est difficile de faire plus gnian-gnian..


    • ZenZoe ZenZoe 20 janvier 10:19

      @troletbuse
      En effet, le photographe se présente et laisse parler son art, et Rosemar devrait faire de même. La beauté se passe de commentaires, elle se savoure, c’est tout.


    • Seth 20 janvier 10:22

      @Plus robert que Redford

      benvoui, cette idée ! Elle n’est pas perdreau de l’année la Rosemar et naturellement j’ai parlé des petites filles modèles de la comtesse de Ségur, pas des petites délurées actuelles. Cela allait sans dire. smiley


    • rosemar rosemar 20 janvier 10:37

      @ZenZoe

      Absurde ! La beauté se partage, elle le mérite...


    • rosemar rosemar 20 janvier 10:38

      @ZenZoe

      D’autant que nous avons fortement tendance à négliger cette nature...


    • ZenZoe ZenZoe 20 janvier 10:44

      @rosemar
      Partager ne veut pas dire singer ou expliquer, c’est quand même ballot comme réflexion pour quelqu’un qui est censée connaître le sens des mots ! Quand je suis devant une merveille avec quelqu’un je dis juste ’’regarde comme c’est beau’’ ! C’est tout, pas besoin de plus, et surtout pas d’un article explicatif.


    • Seth 20 janvier 13:10

      @rosemar

      Une nature formidable où il y aurait des « merles blancs » ! smiley

      On s’émerveille mais on n’en a pas vu la photo... smiley


  • ETTORE ETTORE 19 janvier 22:11

    Si ! Rosemar, je sais encore ( être emer(d)veillé ) !

    Et au vu des fai-sanderies Elysé-aines, je vous assure, que j’en ai plein les mirettes.


    • rosemar rosemar 19 janvier 23:09

      @ETTORE

      A l’occasion de cet article, il faudrait oublier un peu la politique...


    • Lynwec 20 janvier 07:50

      @rosemar

      Entièrement d’accord avec vous, et pour retrouver le sens de l’émerveillement, indispensable à notre équilibre psychologique, je vous propose un retour en arrière de quelques semaines pour nous replonger ensemble, avec le plus bel enthousiasme, dans le merveilleux de Noël...
      https://smilingaroundtheworld.com/2019/12/16/saint-petersbourg-et-moscou-les-belles-de-noel/

      Indiscutablement, nous qui ne donnons à la politique que la place mineure qu’elle mérite, fut-ce au niveau international, nous nous émerveillerons de concert devant la beauté de ces illuminations...

      Toutefois, on ne peut que le déplorer, dans leur aspect rétrograde, elles ne contiennent aucune allusion franche et salace à ce qui fait le sel de la politique fRonçaise depuis un certain temps (celui de l’art exprimé par des plugs localisés),
      https://www.lexpress.fr/culture/art/l-affaire-de-tree-le-plug-anal-de-la-place-vendome_1613245.html
      mais si, vous savez bien, ça a même trusté les postes ministériels et fait les gros titres de la bonne presse hexagonale, pensez, le progrès...

      La provocation rétrograde allant même jusqu’à imposer à la vue de la lectrice horrifiée que je pressens en vous, la photo d’un couple, de sexe opposé en plus, comme conclusion de l’article... Un véritable scandale, sans nul doute...

      Je vous taquine, hein, c’est là mon moindre défaut...
      Ne grattez pas avec les ongles, pour l’éruption prévisible d’urticaire, il vaut mieux la paume de la main et une bonne crème apaisante...


    • rosemar rosemar 20 janvier 10:35

      @Lynwec

      Et la nature dans tout ça ? Vous l’oubliez alors qu’elle est essentielle...


    • Lynwec 20 janvier 10:50

      @rosemar

      Vous avez entièrement raison...
      La nature, rien de tel pour s’émerveiller...

      Qu’à cela ne tienne ! Quand on peut rendre service ...
      https://fr.rbth.com/articles/2012/11/02/russie_les_12_merveilles_de_la_natur e_16443

      En complément, par pure bonté d’âme (deux liens allergisants à la file, il faut agir...)
      https://www.santemagazine.fr/traitement/medicaments/anti-histaminiques/urticaire-eczema-piqures-7-cremes-qui-soulagent-les-demangeaisons-170714


    • rosemar rosemar 20 janvier 11:07

      @Lynwec

      Et il existe des merveilles de la nature dans tous les pays du monde ! Vous ne pensez pas ?


    • troletbuse troletbuse 20 janvier 11:50

      @rosemar
      Il existe des merveilles de la nature


      Même à Gaza ?


    • rosemar rosemar 20 janvier 12:36

      @troletbuse

      Encore une fois, on mélange tout ! Et c’est dommage...


    • Seth 20 janvier 13:12

      @rosemar

      Dans le Kremlin aussi ? smiley


    • Lynwec 20 janvier 20:51

      @troletbuse

      Flute, j’arrive trop tard ! ^^

      Enfin, rosemar aura réussi à ne pas craquer, par trois fois, face à mes fourbes piques russes, c’est un effort louable de maîtrise mentale (les conséquences à terme, par contre, trop se retenir, c’est souvent très dommageable par la suite, on somatise et voila l’éruption cutanée)...

      Ne l’accablons pas avec Gaza... De toute manière, ils nous l’ont seriné « Une terre sans hommes pour des hommes sans terre »... Bon, on sait que c’était du flan, comme toujours, et à ce niveau de récurrence, ça doit être génétique...


  • ZenZoe ZenZoe 20 janvier 10:38

    Le problème avec cet article est qu’il oscille entre envolées lyriques et exposé scientifique. C’est soit l’un, soit l’autre. Un poète ne dira jamais qu’une glande permet au cincle plongeur de graisser son plumage, ni que le fulmar boréal est l’un des oiseaux marins les plus abondants de l’hémisphère nord.

    A l’inverse, un ornithologue ne parlera jamais du fulmar glissant gracieusement entre les rideaux de gouttes d’eau, ou d’un cygne tout droit sorti d’un rêve...

    Au fond, il aurait mieux valu laisser parler le photographe et présenter quelques photos, le reste est superflu, mais l’auteur a préféré mettre sa prose en avant, or la comparaison est cruelle.


  • ETTORE ETTORE 20 janvier 12:55
    troletbuse 20 janvier 11:37

    @rosemar
    Il suffisait de regarder les jounaputes, les politicards, les médecins de plateaux, etc
    Ila avaient tous leur masque bec de canard pour leur propagande pour covidiots. 

    ________________

    C’est bien vrai ça !

    Même, même.....

    Que nous aurions préféré voir patauger des « cols verts », plutôt que ces

    « cols blancs » déplumés de raison, palmés, pour nager, dans le pognon de Judas !


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