samedi 29 mars 2014 - par CHALOT

Aux confins de deux mondes

Un peu de détente en cette période de questionnement sur l'avenir....

Des romanciers nous invitent avec talent à nous plonger dans le monde irréel du paranormal :

vous n'y croyez pas à cet entre deux mondes ?

Moi non plus mais quelle délectation que de "grain de riz" !

JPEG Le grain de riz »

Roman de Marlène Laffarge

Février 2013

296 pages

 

 

  Aux confins du réel et de l’imaginaire

 

Même les rationalistes comme moi se posent des questions sur le rêve, sur le coma….sur la mort ? ; non, je n’ai pas de certitude mais une hypothèse comme d’autres….On verra bien .

Le roman de Marlène Laffarge nous plonge vite, très vite dans le paranormal et la communication spirituelle.

Evidemment, nous sommes dans le domaine de la science- fiction….rien n’est vrai ni possible sauf peut être qu’une personne dans le coma « entend » ou « sent »ce que ses proches et visiteurs lui disent.

Marlène, jeune femme attend un bébé….Elle est très heureuse d’être enceinte, joie qu’elle partage avec son mari. Tout allait bien jusqu’à ce moment présent où elle apprend que son bébé sera trisomique.

Elle est bouleversée….Rien ne va plus, à tel point qu’elle ne prend pas garde à un véhicule qui la renverse.

Elle se retrouve comme dans le film « Ghost » : elle pense et pourtant elle voit son corps gisant sans vie, semble-t-il sur le bitume.

L’histoire extraordinaire commence là quand elle entend des voix lui dire qu’elle n’est pas morte :

« Ne t’inquiète pas, lui répond-on. Tu as gardé ton corps, même si tu crois pour l’instant que tu flottes en dehors. C’est normal, tu viens d’être choquée, et tu es dans une sorte de transition. Si nous ne faisons rien, tu peux effectivement quitter ton enveloppe charnelle et ce sera fini pour toi. »

Elle ne quitte pas son enveloppe charnelle qui est hospitalisée, se retrouvant dans un coma profond et long.

Son mari, informé se précipite au chevet de sa femme apprenant brusquement qu’elle a sombré dans un coma qui semble irréversible et que son bébé, sauvé est « anormal »

Que faire ? Garder le bébé ou demander l’interruption de grossesse ?

Il choisit la première solution et ce sera un accouchement d’une femme dans le coma.

Je m’arrête là, laissant le lecteur découvrir la suite de l’histoire et goûter au merveilleux, à la communication dans des « mondes différents », la force de l’amour d’une mère….

Nous sommes dans l’irréel avec la transmission de pensée ….

N’hésitez pas à lire ce roman qui ne vous lâchera pas : c’est étrange, palpitant à certains moments !

Bravo aussi pour l’écriture avec un maniement maîtrisé du passé simple et de l’imparfait.

Roman soigné et passionnant.

Jean-François Chalot



1 réactions


  • Loatse Loatse 29 mars 2014 15:37

    Il a l’air sympa ce livre à deux intrigues, chalot (va t’elle s’en sortir/ quelle décision le père va t’il prendre vis à vis de cet enfant à naître pas comme les autres ?)

    Reste que je suis encore surprise de constater qu’il existe des personnes dont les goûts littéraires semblent eclectiques qui refusent la réalité de cet « entre deux mondes »...alors que de très nombreux témoignages probants ne laissent plus de place au doute que la décorporation (appelée aussi nde existe belle et bien)
    des précisions sur des lettres, des chiffres, des détails hors de portée de la vision et de l’équipe chirurgicale et du patient (qui plus est endormi),

    Des rapports de conversations qui se déroulent dans d’autres pièces, la description des personnes qui s’y trouvent....

    Pour ma part depuis que ceci m’est arrivée et que j’ai pu rapporter des preuves de ce voyage effectué à l’insu de mon plein gré et donc décrire par le menu tout ce qu’il se passait à des kilomètres de mon corps, démontrer qu’à cette heure précise telle personne passant devant moi se tordait la cheville et tombait, qu’à ceci s’ajoutait la sensation physique d’être réellement présente et l’étonnement d’être non percue visuellement par les personnes présentes (avant de m’en amuser).. puis le retour dans le corps resté sur place pas agréable du tout, celui ci étant glacial sans compter la sensation d’y être à l’étroit comme dans une paire de gants trop petits... :)

    Bref, tout ceci m’a convaincu...et si j’en témoigne c’est toujours dans le but d’apporter un peu d’espoir à ceux qui pensent que la vie se résume à ce que nous pouvons voir, toucher et qui est donc par définition périssable.. à ceux aussi qui perdent des êtres chers.

    (j’ai dernièrement photographié une belle orbe bleue dans une église en y pénétrant juste après un enterrement pour faire des photos destinées justement (quel hasard ;) à une amie qu’un veuvage récent avait très éprouvé et qui m’en avait faite la demande)..

    Le surlendemain, ce fut un petit nuage rose en forme de coeur que je photographiais et qui, j’en suis sûre lui était destiné...


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