jeudi 19 mai 2022 - par Réflexions du Miroir

Chambres sur vue

La semaine dernière, je parlais de mon couple dans billet "Noces d'or de la complémentarité".

Je me devais de rendre l'appareil à quelqu'un d'autre et ce fut pour un peintre professionnel.

Une lectrice française me parle de l'artiste peintre portraitiste Joël Montigny.

Celui-ci expose souvent ses œuvres dans les villes françaises et sur son site. 

Je le présente ici avec plaisir. Elle m'écrit : "Portraitiste des stars, et d'autres bien évidemment, il peint au pastel à la cire chaude, technique qu'il a mis au point au fil des années. Cette année, il fête ses 40 ans de carrière. La situation actuelle est peu favorable aux achats coups de cœur. Il termine une exposition aujourd'hui dans l'Ain à Meximieux. Bientôt il sera à Ste Menehould dans les Vosges. Je pensais qu'il aurait été agréable de lui dédier un de vos billets culturels afin d'inciter mes cousins belges à s'arrêter lors de leurs vacances dans ses lieux d'expo près de Lyon, à Paray le Monial, à Vichy en juillet".

Son site est admirablement bien construit par un professionnel.

Les seules fois pendant lesquelles Joël a passé le Rubicon pour entrer en Belgique, c'est en mars 2019 à Namur, où il a exposé ses œuvres sous le titre générique "Chambres sur vue" et en août 2015. Je n'ai pas reçu de photos de cette exposition à Namur.

Il n'a jamais poussé ses expositions plus au Nord en Belgique. 

J'ai écrit plusieurs articles dans la catégorie "Art et culture" en reliant les images au son, sous forme de dessins, peintures et de musique.

La Belgique a la culture de l'image et du son dans son sang.

Joël Montigny se définit parfaitement dans sa "Bio express" : A sept ans, Montigny découvre la force émotionnelle de la peinture à travers une reproduction signée Vincent Van Gogh, accrochée au mur de l'école. Il commence à peindre et ne lâchera plus les pinceaux, naissance d'une passion.

1982. L'artiste organise sa première exposition à la mairie de Lyon, sa ville natale, avant de s'envoler pour six mois pour l'Angleterre, où il découvrira la technique du pastel à la cire chaude. Rentré en France, il s'installe à Paris, démarche les galeries du matin au soir.

En 1987, Montigny expose galerie Vickery's dans le Marais, parrainé par la comédienne Marie Rivière. Il côtoie Higelin, Lavilliers, Moustaki, qui le parraine pour une exposition galerie 43. Invité chez Duras, dont il réalise le portrait, il rencontre les personnalités en vue. Cette même année, la directrice de la chaîne Novotel lui commande 300 pastels. Enchaînant les expositions comme les rencontres, il se lie d'amitié avec Léo Ferré, l'idole de sa jeunesse, rencontre Barbara, l'Abbé Pierre, Bruel, Bachelet, Nicole Garcia ou Queffelec, pour qui il réalisera une exposition sur les Noces Barbares.

1990. Il travaille sur les décors du film Hiver 54, de Denis Amar, sur la vie l'Abbé Pierre, interprété par Lambert Wilson. Quelques mois plus tard, il fera sa rentrée parisienne au Château de la Reine Blanche avec Couleurs pour l'Abbé Pierre, une grande exposition au profit d'Emmaüs, parrainée par Robert Hossein.

L'année suivante, il convainc son ami Hugues Aufray de présenter ses toiles à côté des siennes à Lyon, galerie Guedj. Cette première pour le chanteur qui n'avait encore jamais montré ses tableaux, déplaça 2000 personnes le jour du vernissage, 18 radios nationales, une vingtaine d'articles et cinq télévisions dont Canal+ et TF1. Cette même année, en décembre, paraît le second livre du célèbre Juge Lambert (instructeur de l'affaire Grégory), Regards Innocents, illustré par Montigny.

1992. Montigny troque ses pinceaux contre la plume et signe son premier livre, Mémoire d'Images. De la peinture à la chanson, il n'y a qu'un pas. En 1995, le portraitiste des stars signe dans une grande maison de disques, Arcade. Son premier CD sort chez les disquaires, neuf titres dont il écrit les paroles, accompagné par les musiciens de l'Affaire Louis Trio, la choriste d'UB40 et Marie Rivière avec qui il chante une très belle chanson consacrée à Vincent Van Gogh.

Montigny rêve de démocratiser la peinture. Il croit profondément que la peinture est un langage populaire, le premier avant que naissent les mots, un langage qu'il faut mettre à la portée de tous. Dans cette logique de diffusion, il signe des affiches de théâtre, de cinéma, illustre une cinquantaine de livres, puis, comme ses amis du show-biz, part en tournée d'exposition à travers la France six mois par an, une démarche originale et atypique.

En 37 ans d'une foisonnante carrière, Montigny a réalisé plus de 300 expositions personnelles en France et à l'étranger. Il a également écrit onze livres, dont La Tentation de l'Exil, un récit autobiographique, sorti récemment aux Editions de la Tour Gile. Une trentaine d'émissions TV et plus de 1000 articles dans la presse nationale et régionale lui ont été consacrés".

Des livres ont été illustrés par lui.

Avec un tel bagage dans sa besace et son histoire, en principe, aucun problème pour trouver des amateurs de son art.

Mais, l'art reste un sujet délicat qui demande une renommée parfois internationale même si l'art n'est plus prioritaire quand payer de plus en plus cher pour manger et boire augmente ses prix pour le commun des mortels.

Sa galerie de photos et de peintures, ses spécificités sont là pour démontrer que son art du portrait se caractérise en utilisant les couleurs pour apporter les ombres aux visages.

Il y a deux façons d'exprimer son art : par le fond qui apporte la profondeur du "pourquoi l'art" ou par la forme qui le détermine par le "comment de l'inspiration".

Les peintures de Joël m'ont rappelé en beaucoup moins fin, Jean-Pierre Blanchard qui, par la forme et le "speed dating", est parvenu à se créer un nom au grand public à partir des années 2000, à la suite de plusieurs passages dans l'émission de télévision Le Plus Grand Cabaret du monde présentée par Patrick Sébastien et qui ensuite a été connu reconnu pour son art de la peinture rapide.

Par des œuvres rapides, Blanchard a ainsi rendu un hommage à des personnalités connues.

Un artiste a besoin d'un déclic à l'extérieur de lui-même pour sortir de l'ombre et une suite dans la contribution d'une sorte de mécène qu'on appelle "mentor" qui a eu un coup de cœur pour lui par son originalité. Il reste à l'artiste de l'utiliser et d'utiliser ce coup de pousse pour qu'elle en devienne une carrière.

Il y a une énorme différence entre un artisan et un artiste.

L'artisan reproduit tandis que l'artiste invente.

La semaine dernière, le documentaire "Archives secrètes" présentait Eddy Barclay, surnommé « l'empereur du microsillon », a été un découvreur de talents en tant que producteur de musique français entre les années 1950 et les années 1980. Il avait les moyens financiers et il en a usé dans ce sens. Tous les gens connus aujourd'hui, sont passés chez lui dans des fêtes clandestines.

L'idée générale de l'artiste se doit d' "Être différent" et "Être soi".

Une critique négative est peut-être plus intéressante qu'une positive. Comme l'éducation, elle apprend et apporte en se faisant d'abord plaisir à soi-même avant de diffuser le résultat au public. 

"Tu vois le bazar" aurait dit Arno dont les cendres viennent d'être jetées à la mer du Nord la semaine précédente.

Que pourrais-je faire et dire de plus au portraitiste Joël ? 

Que souvent les artistes peintres sont reconnus à titre posthume...

C'est le cas pour le portrait de Maryline Monroe de Andy Warhol qui a été emporté en 4 minutes par un collectionneur au prix de 195 millions de dollars chez Christie's.

L'interview de la directrice de Christie's, le principe n'est pas prêt de tomber en désuétude (podcast) .

En , Warhol peint ses premiers Dollars en utilisant la sérigraphie et compose aussi ses premières séries sur les stars américaines, comme Marilyn Monroe, au moment de son décès. Sa première exposition personnelle a lieu à la Eleanor Ward Stable Gallery à New York du 6 au 

Un portrait doit plaire à son modèle par sa représentation comme à son peintre et ce n'est jamais gagné d'avance. 

Ces films documentaires de peintres expriment bien ce que peut être l'art dans "la magie des grands musées" et "Arcimboldo, portrait d'un audacieux" .

L'œuvre de Arcimboldo est mystérieuse, transgressive et provocatrice. 

"La morale de l'humanisme stigmatise tout en bien et en mal alors qu'elle n'a rien à voir avec la nature qui crée et pense dans toutes les directions pour voir si cela peut survivre. L'art doit fasciner par la comparaison et la métaphore, aux monstres qui nous hantent." était-il dit dans le documentaire.

...

Et la Belgique dans tout cela ?

La Belgique n'est pas un pays, pas une nation...

Elle a pourtant quelques spécificités au niveau des arts.

Dans l'interview ci-dessus, les œuvres de René Magritte sont également citées pour entrer dans l'histoire des œuvres à hauts potentiels.

Magritte n'a pourtant pas été un fan d'argent de son vivant

Ce site a déjà parlé de Magritte par 4 fois sous la plume de Nadine Monfils.

Quatre villes belges, dont, j'avais lu et parlé des deux premières : Bruxelles et à Knokke mais, suivies de Bruges et de Liège dont Nadine Monfils a tirés quatre romans dans la série "Folles Enquêtes".

Dans les premières pages de son dernier concernant Liège, on peut lire : "c'est qu'il n'avait pas le moral, René (Magritte). L'expo s'était soldée par un échec. Aucune de ses toiles n'avait été vendue".

Cela veut dire qu'il en faut beaucoup avant de connaître le succès en espérant y arriver encore vivant. 

Je me souviens aussi des portraits de personnalités avec une tête de chien dont je parlais dans ce billet.

Cette semaine s'ouvrait le Festival de Cannes et les films belges sont admirablement positionnés en compétition.

Le documentaire "La belge histoire du Festival de Cannes" explique pourquoi.
Le président ukrainien Zelensly a très bien compris l'intérêt qu'il pouvait en tirer de l'ouverture du Festival.

Et Tom Cruise, himself, est arrivé à Cannes devant la patrouille de France pour présenter son nouveau film "Top Gun : Maverick », suite du mythique « Top Gun » de 1986. 
Mais pour cela, il faut "jouer" avec l'argent et investir dans sa pub.

On n'a rien sans rien.

On parlait dans la semaine du Tax Shelter qui va le chercher par la fiscalité

Par le mécénat culturel et le concours, le Caïus Prométhea est aussi une autre manière de le retrouver là où ne l'attend peut-être pas.

Dans la musique dite sérieuse, le concours Reine Elisabeth est actuellement en pleine compétition avec une belge parmi les finalistes.

Dans notre monde, il faut foncièrement personnaliser ses œuvres. 

Oui, mais non, le surréalisme belge ne réside pas uniquement dans le fond et la forme, il faut aussi beaucoup de pub pour que ça marche...

Non, peut-être...

Mardi, j'étais chez mon coiffeur, il est aussi peintre amateur à ses heures de repos.

Il ne fait pas ça pour gagner sa vie mais pour son plaisir.

Une fois par mois, il invite l'entourage pour en faire sa pub avec une tasse de café offert. 

Un de mes propres commentateurs reprenait une idée de Baudelaire « ce qu’ il y a d’enivrant dans nos facétie , c’est le plaisir aristocratique de déplaire  » .

Les concepts théoriques passent souvent mieux que de leurs pratiques.

J'ai toujours aimé ce qui est automatique en suivant mon fond "fainéant" avec une sortie honorable dans les formes.

C'est dans le paradigme du numérique que j'ai exercé certains talents et trouvé ainsi ma voie à la recherche de solutions aux problèmes les moins énergivores.

Je ne suis pas un artiste ni en dessins, ni en musique et à fortiori, pas plus en peintures.

J'ai fait beaucoup de photos qui parfois pouvaient être considérées comme artistiques. Je m'étais fort documenter sur le sujet "photo". Ma bibliothèque en témoigne et j'en ai parlé dans ce billet.

La mission de l'Art.. n'est pas de copier la Nature, mais de l'exprimer", dit le photographe Christian Laurent.

 D'après le testament de Franquin, les BDs de "Gaston Lagaffe" ne peuvent plus être reprises par un autre dessinateur pour rester pur et exclusif.

Intello d'un autre temps, le rôle de Gaston Lagaffe me conviendrait sans complexe en tout ce qui est manuel.

C'est avec regret que je n'ai pas poussé quelques voies artistiques par la musique ou le dessin autre que par l'abstraction des lettres, des phrases et des textes.

L'écriture pour le plaisir, ne m'a effleuré que très tard au moment de la prise d'une retraite précoce avec l'éclectisme d'idées, fédéré par un nombre important de catégories de mon site et une signature "L'enfoiré" qui cherchait à s'opposer aux idées reçues. 

Je signe désormais "Allusion" pour apporter une manière d'éveiller l'idée d'une personne ou d'une chose sans en faire expressément mention.

Avec ce billet, je fais une exception pour Joël Montigny qui vit de son art.

Je possède quelques reproductions miniatures d'œuvres originales de peintres célèbres représentant la nature signées Zouaoui. 

C'est clair, je ne pourrais pas m'acheter les œuvres originales alors j'achète suite à des coups de cœur. 

Il y a quelque chose d'important que l'expérience m'a apprise : le seul qui subsiste dans un monde de fous, est celui qui s'adapte à ses folie.

J'ai cherché "Joël Montigny" sur Facebook et LinkedIn. J'en ai trouvé le nom sur Facebook, mais aucun ne représentait  Hier, le bouche à oreille suffisait.

Aujourd'hui, ce sont les réseaux sociaux qui impose de nouvelles normes.

"TikTok bouleverse l'industrie musicale" était-il dit dans notre dernier notre JT.

Demain cela pourrait être d'autres arts avec des artistes qui auront compris l'évolution de notre époque. 

Dans le vieux billet "Très chère originalité", je parle de Miss Canthus que j'ai connu sur Agoravox.

Elle avait un très beau site de nature jusqu'en 2012

Elle la sabordé pour Facebook.

Les anglais traduisent l'idée par "The right man at the right place at the best moment"

...

Ma pêche aux expos du dimanche 15 mai

Ce fut d'abord un retour à un endroit où les expositions se suivent sans se ressembler dans deux salles magnifiques dont la location ne coûte rien aux exposants.

Le dessinateur Guy Belhomme dont j'ai parlé récemment dans le billet "Les métamorphoses d'Ovide en dessins" était présent. 

J'ai oublié de copier le QR code qui est nécessaire pour voir bouger les insectes sur les toiles de l'artiste.

En annexe, les photos de ces deux expositions (à la suite d'un clic).

Je ne peux que conseiller à Joël de pousser son investigation et ses expositions plus loin vers le Nord et qui sait, passer à la vitesse supérieur au niveau "internationale".

On n'est jamais prophète dans son pays.

J'espère avoir été utile à Joël Montigny.

Joël a exposé à Namur.

Dans ce Nord que Galabru semblait détester...

 

Conclusions

Je reconnais que ces photos et ces idées font peut-être une belle jambe à Joël sans être neuves comme le chante le Grand Jojo au sujet de Jules César.

Tout l'art réside dans la connaissance et surtout dans la reconnaissance.
Puis comme il faut garder l'humour avec l'autodérision comme Arme de Destruction Massive comme le cactus de nos médicaments périmés La Prière réactualisée commence alors peut-être par...

Donne-nous aujourd'hui notre cactus quotidien

Pardonne-nous nos conneries 

Comme nous gobons les pitreries

Ne nous induis pas en tentation,

Et délivre-nous de nos noires sensations. 

L'humilité est le contraire de l'orgueil comme la modestie est le contraire de la prétention.

Mais dans les arts pour se faire connaitre, il faut oublier l'introversion et passer à l'extraversion.

Il faut inventer des astuces pour faire passer ses messages et obtenir la renommée du public. 

La position que le spectateur, réel ou virtuel, occupe dans l'art est loin d'être négligeable. Elle présente plusieurs dimensions en reflet de l'incitation de l'artiste, entre son appropriation de l'œuvre et le développement d'une culture soit individuelle soit collective dans la constitution d'un patrimoine.

L’art est conçu par l’artiste mais aussi par la perception particulière du spectateur qui le complète et l'interprète en écho pour en discuter. Le public justifie l'art, le fait exister et lui confère son sens pour être contemplée et même critiquée positivement ou négativement.

Je dédie ce billet à Joël.

Le titre "chambres sur vue" de son expo est un bon titre s'il permet de sortir de la chambre.

Pour finir ce billet, l'incontournable de mercredi se justifie qui parle de faire intervenir les arts par tous les sens (podcast)

N'oublions pas que dans la pub, "la séduction n'est qu'un jeu"

Allusion



16 réactions


  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 19 mai 2022 16:48

    La peinture du peintre par lui même a été oubliée dans la bataille

    Elle est ici sur mon site


  • Lonzine 19 mai 2022 17:25

    l’homme qui n’envoie que des liens sur son site comme l’ursidé.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 19 mai 2022 17:53

      @Lonzine
      Ursidé Mammifère carnivore et plantigrade.
      « Ils forment une famille des mammifères carnivores qui compte 8 espèces : l’ours blanc de l’Arctique et du Nord du Canada ; l’ours noir, aussi appelé baribal, d’Amérique du Nord ; l’ours à collier ou ours noir d’Asie, qui se décline en plusieurs sous-espèces dont l’ours du Tibet ; l’ours malais au pelage ras et aux mœurs plus arboricoles qui vit dans les forêts tropicales du Sud Est asiatique ; l’ours lippu, aux longs poils ébouriffés, qui fréquente prairies et forêts de l’Inde et du Sud Est asiatique ; l’ours à lunettes qui vit le long de la Cordillère des Andes en Amérique du Sud ; le panda géant de Chine, qui a abandonné la viande pour se nourrir exclusivement de bambou ; et l’ours brun, habitant géant de la ceinture boréale et quelques zones d’Eurasie, qui se décline en grizzli, ours kodiak ou encore ours brun d’Europe ».

      Oui, cela me botte. Faites gaffe. Ils peuvent très dangereux quand ils ne sont pas en cage.  smiley


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 19 mai 2022 17:55

      En hiver, ils hivernent dans leur trou, mais pendant la belle saison.
      La chaleur les excite... 


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 19 mai 2022 18:11

      Pour la photo, ce n’est pas moi qui l’ai faites. Elle m’a été transmise.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 19 mai 2022 19:58

      @itzi bitsy
       Ne serait-ce pas plutôt des blobs ?
       C’est la grande mode chez nous.
       Tout le monde veut en avoir


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 20 mai 2022 13:54

    On oublie souvent que l’artiste est marié à ses oeuvres. Peintre moi-même, je connu le conflit entre couple et peinture. Ben oui, la peinture cela salit.... IL faut se laver en permanece dans l’évier ou l’on se lave ou on fait les vaisselle. Les deux ne pouvant être mélangés. La térébenthine est ennemie de l’odeur de la salade et des tomates... Et puis, cela prend beaucoup de temps sur la vie de couple. Car le peintre est hanté par son travail et son oeuvre. Pas question de vivre avec un obsessionnel de la propreté. L’idéal est d’avoir un lieu en dehors. Une cabane dans le jardin où se retirer.... Le compagnon doit apprécier ces absences... et avoir lui-même des occupations. La plupart des couples d’artistes craquent (Brel en fut l’exemple : le couple ou la chanson). Il y a un tiers qui prend bien plus de place qu’un enfant... L’idéal : un peintre et un(e) photographe ou un écrivain... Deux solitudes unies. En plus, qui trop embrasse, mal étreint.... et même parfois deux appartement séparés.... En plus pour les femmes se mêle la jalousie machiste. La femme doit s’occuper de son foyer et ses enfants. C’est son rôle. C’est rentré dans les schémas.... L’art est un ou une rivale. Mieux accepté par la femmes que les hommes... La femme de Brel s’est sacrifié par amour pour son mari. Ayant malgré tout un avantage secondaire. C’est elle qui géra longtemps son compte en banque et celui s’est mis à gonfler.... Et de temps à autre il donnait des nouvelles A chaque couple son style. On ne peut pas comparer. Certains aiment le train-train, d’autres détestent.... 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 20 mai 2022 14:02

    Le plus pénible pour l’artiste est de « se vendre ».... et sortir dans la zones turbulente du regard de l’autre de la critique vicieuse. C’est si facile.... En plus, une oeuvre n’a pas vraiment de prix. Si l’on devait introduire le prix de la peinture, le local, les heures de travail, les oeuvres seraient invendables. Bien souvent l’artiste joue de son point fort : l’intuition, il pratique souvent le troc. Une amie m’a demandé son portrait. Quel défi.... Un portrait on le pense d’abord dans sa tête, il trotte s’muse à nous lancer son regard critique. On veut surprendre, mais ne pas faire fuir. 


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 20 mai 2022 15:34

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       Pendant la période Covid, les artistes ont été mis sur la touche alors que les autres professions recevaient une indemnité pour « non travail ».
       Surprendre son collectionneur d’art, ce fait par l’originalité.
       Si ça marche, c’est parfait.
       Sinon...  


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 20 mai 2022 14:14

    L’artisan reproduit, c’est Totalment FAUX. Le céramiste LAMPECCO a véritablement fait oeuvre. Ses pièces se vendent de plus en plus chers. Un brocanteur venu chez moi a regardé toutes mes oeuvre dont un Dali original. Des Georges Marie Baltus..... il fit le tour et le seul objet qui l’intéressait était mon Lampecco. J’ai répondu, c’est le seul objet que je ne vendrai JAMAIS : Le voici (un ressemblant). https://www.google.com/search?q=Lampecco&tbm=isch&source=iu&ictx=1&vet=1&fir=-fpdaXbTmP1LvM%252Cswl5vGe6tPkY9M%252C_%253BclhbevLFC_TREM%252C_CibSyZFOOZ4wM%252C_%253BnPZMvWb7NlmB6M%252CNY-TMb9dd6JvQM%252C_%253Baou5TRNoLDntlM%252C69NitvPbXpglJM%252C_%253BCTi1kZIAcKtfAM%252CwlDgUlnzDRh36M%252C_%253BBfxDZUwxD_QEXM%252ChlPXsWBBea5JDM%252C_%253BNWm40T0vIc2QWM%252C5thM39ePvUrBwM%252C_%253Bxg2Geszyf2Dy5M%252CrSqNQCrJ-U3y7M%252C_%253BPbklLni0aDAJEM%252CkT9r_xamGZT08M%252C_%253By3ER3ThBffeeGM%252C-atS6VyXo-hVPM%252C_&usg=AI4_-kRUAgVwqCoZ8ssDBjEBVXU0m5QJLQ&sa=X&ved=2ahUKEwjLqoafhu73AhVI-aQKHaIFAIkQ9QF6BAhQEAE#imgrc=clhbevLFC_TREM. Par contre, jamais un centime pour un ANDY WHARHOL. Bon, en brocante je l’achèterais pour le revendre aussitôt...


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 20 mai 2022 16:20

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       Extrait du billet : Quelle est la différence entre artisan et artiste ? Un artisan est une personne qui exerce pour son propre compte un métier manuel généralement traditionnel, note le dictionnaire. Pour le même livre de référence, l’artiste est une personne qui crée des oeuvres d’art... Ce qui signifierait qu’un artiste peut être un artisan et que la différence se situe entre le « manuel » et l’« intellectuel » ? Voilà qui me paraît bien impudent pour l’artisan ! Cette définition semble écrite (sans les mains ?) par un lettré assuré de sa supériorité ! 


    • Taverne Taverne 20 mai 2022 22:51

      @Réflexions du Miroir

      Salut Guy,

      Pour les peintres la distinction entre artisan et artiste est historique. Lors de la Renaissance italienne, les peintres étaient considérés comme de simples artisans par leurs riches commanditaires. Ils ont eux-mêmes gagné leur titre d’artistes en s’affirmant notamment par le maniérisme, l’insertion de leurs propres visions dans les œuvres. 


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 21 mai 2022 07:03

      @Taverne Le maniérisme n’est pas toujours élogieux. 


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 21 mai 2022 19:26

      @Taverne
      Salut Paul,
       c’est exactement à ce niveau qu’on peut déduire qu’on a affaire à un artiste.
       J’ai souvent écrit qu’à l’école, on apprend les bases d’un art, mais c’est avec cet apprentissage et ce qu’on en fait en plus pour l’utiliser à sa manière par son invention et sa créativité qui n’existe peut-être chez celui qui a suivi les mêmes cours, qu’on peut devenir (ou espérer le devenir) artiste. 


  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 22 mai 2022 08:33

    J’ai une correction à faire au début de ce billet.

    Non, la dame qui m’a parlé de Joël Montigny n’est pas sa compagne.

    Sur mon site, je l’ai corrigé par ces mots : Une lectrice française me parle de l’artiste peintre portraitiste Joël Montigny.


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