jeudi 16 mai 2013 - par Fergus

Cinéma : l’effarante invasion des « fils et filles de »

Alors que le Festival de Cannes vient d’ouvrir ses portes et de déployer son tapis rouge, coup de projecteur sur l’une des caractéristiques du cinéma français : les « fils et filles de » y sont de plus en plus nombreux. Certes, le phénomène n’est pas nouveau, mais il prend désormais une ampleur jamais connue dans le passé...

Tout le monde connaît le lien de filiation entre l’acteur Bernard Blier et le réalisateur Bertrand Blier, entre le dialoguiste Michel Audiard et le réalisateur Jacques Audiard, ou bien encore entre Thomas Langmann, acteur puis producteur, et le réalisateur Claude Berri.

Très connue également, et nettement plus spectaculaire, la dynastie des Gélin, depuis les grands-parents Daniel Gélin et Danièle Delorme jusqu’à leur petit-fils Hugo Gélin, en passant par le père de ce dernier, Xavier Gélin et sa sœur Fiona Gélin, tous acteurs. Sans oublier l’actrice Maria Schneider, également fille de Daniel Gélin.

Une autre dynastie d’acteurs célèbres a marqué l’histoire du cinéma : celle des Brasseur, depuis Pierre Brasseur et son épouse Odette Joyeux jusqu’à leur petit-fils Alexandre Brasseur, fils de Claude Brasseur

Belle brochette d’acteurs également dans la famille Depardieu, entre le père, Gérard Depardieu, la mère, Élisabeth Depardieu, et les enfants, Julie Depardieu et son regretté frère Guillaume Depardieu, trop tôt disparu.

Plus complexe est la situation de la famille Berry. On trouve là l’actrice Joséphine Berry, fille des acteurs Richard Berry et Jessica Forde. Lequel Richard Berry partage également la parentalité de l’actrice Coline Berry avec la comédienne Catherine Hiégel. Un Richard Berry par ailleurs oncle d’une autre actrice, Marylou Berry, elle-même fille de Josiane Balasko. Ouf !

Beaucoup de monde cinématographique également du côté de la nébuleuse familiale Gainsbourg-Birkin-Doillon. Quand on ne chante pas chez ces gens-là, on joue, et parfois les deux en même temps. Si tout le monde connaît Charlotte Gainsbourg, fille de Serge Gainsbourg et Jane Birkin, moindre est la notoriété de Kate Barry, fille de Jane Birkin, au contraire de Lou Doillon, fille de Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon.

Si les actrices Agathe Bonitzer, fille du réalisateur Pascal Bonitzer, Lola Dewaere, fille de Patrick Dewaere, ou Lolita Chammah, fille d’Isabelle Huppert et de l’acteur britannique Ronald Chammah, sont peu connues du grand public, tel n’est pas le cas de Romane Bohringer, la célèbre fille de Richard Bohringer.

Impossible évidemment de passer sous silence la filiation entre Laura Smet et ses parents Nathalie Baye et l’acteur occasionnel Johnny Halliday. Ou celle qui unit Thomas Chabrol à ses géniteurs Claude Chabrol et Stéphane Audran.

Un couple de parents acteurs d’un rejeton également comédien, rien de bien original. La preuve encore avec Bernard Giraudeau et Anny Duperey, parents de Sara Giraudeau. Idem pour Hippolyte Girardot et Isabel Otero et leur fille Ana Girardot, et pour Daniel Auteuil et Anne Jousset, parents d’Aurore Auteuil.

Autres cas intéressants : d’une part, celui de Salomé Lelouch ; fille de Claude Lelouch et Evelyne Bouix, c’est par sa mère et Pierre Arditi qu’elle a été élevée ; d’autre part, celui de Sagamore Stévenin et Robinson Stévenin, tous les deux acteurs comme leur père Jean-François Stévenin.

Reste la pléthore de comédiens, fils et filles d’un acteur ou d’une actrice célèbre : Nicolas Bedos, fils de Guy Bedos ; Vincent Cassel, fils de Jean-Pierre Cassel ; Emma de Caunes, fille d’Antoine de Caunes ; Michel Colucci, fils de Coluche ; Clovis Cornillac, fils de Myriam Boyer ; Lola Creton, fille de Michel Creton ; Anouchka Delon, fille d’Alain Delon ; Louis Garrel, fils de Philippe Garrel ; Izia Higelin, fille de Jacques Higelin ; Arthur Jugnot, fils de Gérard Jugnot ; Léo Lanvin, fils de Gérard Lanvin ; Delphine Rich, fille de Claude Rich ; Lambert Wilson, fils de Georges Wilson. Sans oublier les regrettées Marie Trintignant, fille de Jean-Louis Trintignant, et Pauline Lafont, fille de Bernadette Lafont.

Avoir un parent puissant, même s’il n’appartient pas au milieu, ne peut évidemment pas être un handicap. Cela n’a pas nui à Léa Seydoux, fille de l’industriel et financier Jérôme Seydoux. De même, avoir un père producteur ou metteur en scène célèbre, ne peut être un frein à une ambition cinématographique ; n’est-ce pas, MM. Romain Gavras, fils de Costa-Gavras, et Félix Moati, fils de Serge Moati ?

Un oncle célèbre, c’est bien aussi, et Lucie Boujenah, nièce de Michel Boujenah, doit en convenir. Et à défaut d’oncle ou de tante, il arrive que l’on puisse s’appuyer sur un frère ou une sœur : aux fratries déjà évoquées plus haut, ajoutons Catherine Frot, sœur de Dominique Frot, et Armelle Deutsch, sœur de Lorànt Deutsch.

On l’a compris en prenant connaissance de cette liste bien loin d’être exhaustive, l’industrie cinématographique est une affaire de famille. À chaque festival, des récipiendaires de prix se plaisent d’ailleurs à évoquer la « Grande famille du Cinéma ». Une grande famille constituée en l’occurrence d’une nébuleuse de petites familles parfois très imbriquées les unes dans les autres.

Faut-il voir dans cette prolifération de « fils et filles de » une anomalie ? Pas sûr, car les recrutements de rejetons existent également dans nombre de secteurs d’activités très éloignés du 7e Art. Mais ces pratiques, aux relents parfois népotiques, sont partout en sévère régression. Sauf au cinéma ! Et c’est ainsi que l’on ressent comme une gêne à constater toujours plus de noms connus, accompagnés de prénoms qui le sont moins, au générique des films.

N’en déduisons pourtant pas que les producteurs sont prompts à céder aux « amicales pressions » de leurs acteurs et actrices vedettes pour faire jouer des baltringues dont la plus grande qualité se trouve dans le patronyme. Ce serait prendre les producteurs pour des personnes capables de privilégier l’amitié au portefeuille, ce qui n’est que très rarement le cas comme chacun sait. Et pour cause : ces gens-là ont besoin de bonnes critiques pour booster les entrées en salle : pas question pour eux de voir éreinter un comédien ou une comédienne dont il s’avèrerait que, fils ou fille de pur-sang, il ou elle ne serait qu’un minable canasson, une improbable haridelle.

Il faut s’y faire : les « fils et filles de » sont de bons professionnels, parfois même d’excellents acteurs et actrices. Mais on ne pourra pas s’empêcher de penser, surtout si l’on connaît soi-même des laissés-pour-compte, que cet évident favoritisme barre la route à de grands talents, injustement réduits à des rôles sans importance, voire confinés dans une figuration alimentaire, faute de carnet d’adresse ou de parents membres de la Jet Set ou du Show-Biz.



161 réactions


  • Manu Manu 16 mai 2013 20:58

    J’avais tendance à penser comme l’auteur, jusqu’à ce qu’on me fasse remarquer que tout le monde trouve « normal » qu’un enfant de boucher, de boulanger, de restaurateur reprenne l’affaire de ses parents.

    Dans ces métiers, comme dans d’autres d’ailleurs, on parle couramment d’« affaires familiales ».

    Pourquoi montrer du doigt ceux-ci et pas ceux-là ?


    • viva 16 mai 2013 21:50

      Parce que l’on parle de très gros revenus et de pouvoir, que les médias et le cinéma français ont atteint un tel niveau de médiocrité que l’état et les chaines de télé doivent subventionner massivement.

       Cette industrie est le plus souvent incapable de produire des films de qualités ayant un public suffisant pour devenir rentable.

    • Manu Manu 16 mai 2013 21:56

      Et donc, ça serait très différent s’il n’y avait pas de lien de parenté entre gens de cinéma ?


    • Guit'z Guit’z 16 mai 2013 22:15

      @ Manu :

      Ce serait peut-être différent, peut-être pas : mais ce serait plus juste.

      De toutes façons, l’offre culturelle n’étant plus que la moyenne de la demande, au moins le beauf pourrait-il se contempler à loisir dans son propre affligeant miroir, au lieu de baver d’extase les yeux au ciel, vers le plafond de verre...


    • Fergus Fergus 16 mai 2013 22:54

      Bonsoir, Manu.

      On ne transmet pas une affaire commerciale ou artisanale comme une activité artistique. Je ne montre pas le monde du cinéma du doigt, mais l’amplification d’un phénomène. Qui plus est, je ne prétends pas que les « fils et filles de » soient nuls, mais assurément moins bons pour certains que des acteurs de grande qualité confinés dans l’ombre.


    • legrind legrind 17 mai 2013 16:44

      Vous saviez que Marilou Berry ( qui avait déclaré chez Ruquier qu’elle se faisait chier à l’École..) gagnait plus par film que  Joaquin Phoenix  ? ( Il faut dire aussi que c’était dans le chef-d’oeuvre « La Croisière » Lol)


    • Fergus Fergus 17 mai 2013 18:51

      @ LeGrind.

      Incroyable ! Surtout pour un film considéré comme un navet par les critiques et le public. Quant à Joaquin Phoenix, j’en garde notamment le formidable souvenir de son interprétation de Johnny Cash.

      Bonne soirée.


  • 1984 16 mai 2013 21:21

    Merci Fergus pour cet article.
    La France est un pays de réseaux, ou la qualité n’a pas sa place.
    Au contraire, plus on est nul et plus on montera !

    Salut Roger, y a mon fiston Paul qui foire ses études t’aurais pas une place pour lui ?

    Roger étant un amis de longue date ne peut refuser ce service à Jean-Pierre.

    Paul s’avère dramatiquement nul et pour cause il s’en contrebalance de ce poste si facilement acquis.

    Roger ne pouvant le virer ni le mettre dans un poste inférieur sans fâcher Jean-Pierre, il l’éloigne en le gratifiant d’un poste plus élevé ou Paul s’avérera tout aussi nul. Ce qui lui garantit une carrière florissante !

    C’est ainsi qu’en France on fini par avoir comme président un pauvre type pathétique qui n’a jamais rien fait d’autre que de se contenter d’être nul.

    Le domaine artistique n’est pas épargné et ne fonctionne que par réseautage pour sa plus grande médiocrité et les artistes de talent qui crève la dalle et cumulent leur vocation avec un boulot qui leur prend 8 heures par jour sont légion !


    • Fergus Fergus 16 mai 2013 23:02

      Bonsoir, 1984.

      La France est effectivement un pays de réseaux. Des réseaux qui peuvent être très utiles dans certaines circonstances, mais qui peuvent également être nuisibles car ils entretiennent les élites à rester entre elles, au prix (comme l’a écrit Robert Gil plus haut) d’une « consanguinité » néfaste.

      Comme vous, je regrette que des artistes de talent, barrés par des acteurs et actrices au talent quelconque, voire médiocre, « crèvent la dalle » alors que leur place devrait être sur les affiches.


  • Guit'z Guit’z 16 mai 2013 22:05

    @ Manu :

    La seule différence, c’est que personne (ou presque) ne rêve sérieusement de reprendre le commerce de boucherie-charcuterie de ses parents : je veux dire qu’à choisir, tout le monde préfèrera les paillettes, le champagne, les Rolls et les demi-putes du showbiz...

    Paillettes du showbiz inventées, comme l’indique leur nom, pour faire en quelque sorte du business, du travail et de l’exploitation, un aimable show philanthropique... Longtemps l’espoir de vivre en haut de l’affiche, celui que chante Aznavour dans « Je m’voyais déjà », permit (comme aujourd’hui l’euromillion) à quelques uns d’échapper à l’usine, contraignant implicitement la plupart des autres à s’y résigner, avec pour modeste consolation cette société du spectacle politiquement abjecte mais sans doute socialement nécessaire. Il faut bien faire rêver ceux qui n’ont pu réaliser leurs rêves. Il faut le spectacle pour faire admettre la société.

    En fait, nous régressons de plus en plus à l’Ancien Régime, ou un fils de tapissier n’avait le choix que de devenir tapissier à son tour... ou bien Molière.

    Sauf que, s’agissant de ces métiers incroyablement privilégiés (matériellement et symboliquement) qui permettaient jadis à un Gabin ou une Piaf de s’élever par la grâce à force de travail - d’échapper à l’usine par l’art et d’atteindre à la gloire par la grâce... le processus est inversé.En l’occurrence, ce n’est pas le prosaïque et laborieux milieu de la boulangerie qui coopte un apprenti prometteur tenté par la bohème, la fête et le parasitisme ; non, c’est la bohème incestueuse qui, réduite au parasitisme, coopte un fils à papa sans talent véritable (qui plus est dans des arts mineurs, c’est-à-dire éphémères) pour lui épargner d’aller bosser, lui de toutes façons n’aurait jamais su faire du bon pain !

    Autrement dit : alors que, chez les artisans/prolos, il s’agissait de maintenir un individu au même niveau social, en le cooptant au sein d’une corporation de métier (apprentissage, épreuve du feu...), dans le showbiz on voit se perpétuer une caste sans savoir-faire objectif (un « jeune talent », c’est d’abord de la distribution, du réseau, des médias... seule l’épreuve du temps avère le talent). Avant il s’agissait d’éviter à un fils de mourir de faim ; aujourd’hui il s’agit de permettre à un « fils de » de faire fortune, vous saisissez la nuance ?

    Les porcs incestueux du showbiz sont les nouveaux seigneurs de la Cour - les mêmes altesses imbues de pages people... La société à ordres a mal fini : dans le juste lit de Procuste de l’abolition des Privilèges et de la guillotine.

    Perso, j’espère que ça s’en vient, car je trouve le temps long et tous ces bouffons sans talent, faute de me faire rêver, ne me le font perdre...


    • Fergus Fergus 16 mai 2013 23:07

      Bonsoir, Guit’z.

      Rien à ajouter à ce commentaire - ô combien pertinent ! - en forme de réquisitoire. Merci à vous.


    • Manu Manu 17 mai 2013 12:04

      @ Guit’z

      Je ne suis déjà pas d’accord avec votre prémisse : très sincèrement, les paillettes et le reste ne m’intéresse pas.

      Ensuite, je pense qu’il y a une faille dans le raisonnement : à priori, des fils-à-papa voleraient à d’illustres inconnus talentueux leur place dans le monde du cinéma. Mais comment pouvez-vous le savoir puisque que ces malheureux sont par principe invisibles ?


    • Fergus Fergus 17 mai 2013 13:06

      Bonjour, Manu.

      Permettez-moi de rebondir sur votre commentaire à Guit’z. Non, tous ces acteurs évincés de facto par le népotisme ne sont pas invisibles : comme je l’ai indiqué ailleurs dans ce fil, ces acteurs sont visibles dans des petits rôles, dans des films publicitaires, dans des films d’entreprise et au théâtre. Nombre d’entre eux sont contraints pour vivre d’assurer des petits boulots en dehors de leur activité de comédiens.


  • monstre monstre 16 mai 2013 22:31

    il me semble qu’un fils de tapissier pouvait devenir ministre jadis ....

    et plus facilement que de nos jours !
    de plus aujourd’hui cela vous conduit vous et vos chaussettes plissées à la rencontre de 2 cartouches pour cause de suicide.
    ou deuxième choix : case prison après avoir été remercié pour vos talents d’escrocs ! (ça ne soigne pas, puisqu’un retour semble encore possible)

    sur une réaction lue plus haut :

    "Bien que je ne les apprécie pas particulièrement, je vous trouve bien dure avec des artistes comme les fils Bedos et Dutronc. Dans la longue litanie des « fils et filles de », ils ne sont pas les pires."

    je trouve les géniteurs tellement insupportable, que moi aussi pour le coup je serais plus modéré avec ces 2 la
    la s’arrête les exceptions


    • Fergus Fergus 16 mai 2013 23:12

      Bonsoir, Monstre.

      De tous temps, il y a eu des exceptions, et c’est ainsi que l’on a pu voir jadis des roturiers se hisser jusqu’à côtoyer les sommets du pouvoir. De nos jours, cela reste possible, heureusement. Mais de plus en plus rare car les élites, rendues craintives par un climat social plus tendu, cadenassent les points d’entrée.


  • A. Nonyme A. Nonyme 16 mai 2013 23:07
    Bonjour Fergus.

    J’ai envie de vous dire : oui et alors ? N’aideriez vous pas vos enfants à réussir au moins ce que vous avez réussi à devenir ?
    Naissent de fait comme vous le dites des familles musiciennes, comme les Chédid, les Gainsbourg... Des familles de comédiens, de notaires, de médecins, de curés (ah non, ça marche pas trop ça...), de pilotes automobile (les Prost, Panis...), de commerçants (les Leclerc), de connards (les Dassault), de politiques (pas les meilleurs les rejetons en général), de fonctionnaires, d’ouvriers...

    Et de temps à autre, des mecs sortent de nul part, comme Gérard Depardieu. Pas de cuillère d’argent dans la bouche, pas d’école, pas de piston. Juste du culot et du talent. Sa progéniture a suivi avec plus ou moins de bonheur la voie tracée par papa, avec certaines portes plus faciles à ouvrir, c’est sûr, mais aussi avec le poids de devoir se faire un prénom. D’autres malgré leur patronyme n’y arriveront jamais (le fils de Delon, comme acteur, on attend encore).

    Bref c’est la vie, mais ce n’est pas tellement sous cet angle que je la trouve effarante.

    • Fergus Fergus 16 mai 2013 23:18

      Bonsoir, A. Nonyme.

      Je ne suis pas choqué par des formes de favoritisme qui relèvent de l’humain et ont toujours existé. Mais il me semble que le phénomène est en voie d’augmentation dans les milieux du cinéma, et cela me pose problème pour une activité artistique, particulièrement en sachant que ce népotisme contribue à barrer la route à de vrais talents.


    • Fergus Fergus 17 mai 2013 09:40

      Bonjour, Musima.

      Le défilé interminable des bandes- annonce et des pubs est avant tout le fait des grands réseaux de distribution. Cette « nuisance » est nettement moindre, voire quasiment inexistante dans de nombreuses salles inédopendantes ou cinémas classés « Art et Essai ».

      Pour ce qui est du prix, il est possible de voir des films à prix réduit, soit en bénéficiant d’avantages tarifaires (séniors, étudiants, chômeurs), soit en allant aux séances du matin à Paris ou de l’après-midi dans les petites villes, soit encore en prenant des carnets de tickets qui diminuent fortement le coût, soit enfin si l’on peut disposer d’accords comme celui d’Orange avec le code Cinéday pour les séances à moitié prix du mardi (disposant de ce code, je paie ma place 3 euros). 

      D’accord avec vous sur l’usage des nouveautés technologiques qui conduit parfois à des excès, mais chacun est libre après tout de trouver son plaisir où bon lui semble. qui plus est, les phénomènes de mode passent avec le temps, et l’usage devient plus raisonné.


  • Blé 17 mai 2013 06:50

    Les pommes ne tombes pas loin des pommiers. On retrouve le même phénomène au cirque, les enfants qui naissent sous un chapiteau ont un trapèze ou une ligne de dompteur dans les mains, ils savent dès 4 ans marcher sur une poutre ou jongler. Bref, les enfants de la balle reste dans le « clan ». Comment peuvent-ils faire autrement ?


    • Fergus Fergus 17 mai 2013 09:44

      Bonjour, Blé.

      Le phénomène du cirque est fondamentalement différent car les enfants sont effectivement formés dès leur plus âge, ce qui n’est pas le cas au cinéma : si les rejetons des acteurs gravitent autour des plateaux, il ne passent pas leur enfance devant les caméras alors que les gamins élevés à l’école du cirque sont très tôt en piste ; adultes, ils font le choix d’y rester ou d’en partir.


  • legrind legrind 17 mai 2013 06:52

    C’est un excellent musicien mais un chanteur-compositeur assez médiocre même s’il dégage de la sympathie, lui. 


  • Abou Antoun Abou Antoun 17 mai 2013 07:14

    Bonjour Fergus,
    Le phénomène dépasse les frontières (Nancy Sinatra, Sofia Coppola, ), il dépasse également les professions (voir par exemple les fils et filles de en politique ). Des pays nouvellement conquis au ’star system’ comme la Russie connaissent des phénomènes analogues (Alla Pougatcheva—> Kristina Orbakaïté).
    En fait, en économie capitaliste, dès qu’un secteur de l’activité se révèle juteux, il se développe autour un système clanique de type mafieux et ’percer’ devient de plus en plus difficile dans des systèmes de plus en plus verrouillés. Si l’on ajoute à cela le formatage actuel des artistes allant de pair avec celui du goût du public, on peut faire des artistes avec n’importe quoi, le fait qu’ils n’aient peu ou pas de talent importe peu (cas de Charlotte Gainsbourg et autres ectoplasmes).


    • Fergus Fergus 17 mai 2013 09:47

      Bonjour, Abou Antoun.

      Merci pour ce commentaire. Vous utilisez des mots que j’ai moi-même employé au fil des commentaires, et notamment « clan », « verrouillé » et « formatage ». Des mots qui suffisent à décrire la situation de manière synthétique.


  • chmoll chmoll 17 mai 2013 07:38

    d’où la déconfiture du cinéma frenchie ,et pour des deccenies


    • Fergus Fergus 17 mai 2013 09:56

      Bonjour, Chmoll.

      Malgré les défauts du cinéma français et le manque de grands films ces dernières années, on ne peut pas parler de « déconfiture ». Le cinéma français reste le 2e du monde alors qu’il a disparu dans les pays qui nous entourent. Je vous invite à lire plus haut mes commentaires en réponse à Hunter et Wendigo.

      Bien que critique à l’égard du système en place, je ne comprends pas ce dénigrement en grande partie injustifié.


    • chmoll chmoll 17 mai 2013 10:43

      c vrai le qualif est exagéré ,j’dirais donc la désertification des salles de cinéma
      c vrai y a aussi le piratage en ligne
      mais bon


    • Fergus Fergus 17 mai 2013 12:07

      @ Chmoll.

      La désertification est relative. Il y a 3 ans, année exceptionnelle en nombre d’entrées grâce à « Intouchables » et « Polisse ». Depuis, baisse sensible mais pas irréversible.

      Le problème du cinéma français de nos jours vient du fait qu’il est principalement produit par les chaînes de télévision. Remplir les salles devient secondaire, l’objectif étant de disposer de films formatés pour le public TV et capables de supporter plusieurs diffusions.

      Par chance, tous les films français ne sont pas soumis à cette obligation, les blockbusters permettant au CNC d’aider à la création d’oeuvres plus personnelles ou destinées à des publics plus restreints, notamment dans le réseau des salles labellisées « Art et Essai », voire « Recherche », un milieu que j’ai connu pendant quelques années comme administrateur d’une salle possédant, chose rarissime, les deux labels.


    • chmoll chmoll 18 mai 2013 08:00

      perso pour moi voir un bon film avec des acteurs crédible qui ne récite pas leurs dialogues comme une récitation ,je dois remonter a raimu , louis jouvet , jule berry ,carrette
      pour l’humour : louis de funes , fernandel quoi que lui il a collaboré avec les nazis en faisant de la propagande sur les tickets de rationnement ,depuis ça m’est difficile de revoir un film de lui

      http://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/t11079-fernandel

      et aussi un reportage passé sur la 5 ,ARTE là on voit bien fernandel faisant la propagande ,pour les nazis ,mais il était pas le seul


    • Fergus Fergus 18 mai 2013 09:18

      Bonjour, Chmoll.

      Je crains, à vous lire, que vous n’ayez pas été au cinéma depuis fort longtemps. Vous avez d’ailleurs oublié, en lien entre notre temps et celui des Raimu ou Fernandel, la grande époque des Marielle, Montand, Noiret, Piccoli, Schneider, Signoret et Ventura.

      Mais aujourd’hui encore, il y a des artistes formidables. Je pense par exemple à des François Berléand, Vincent Cassel, Jean-Pierre Daroussin, Marina Foïs, Jacques Gamblin, Karine Viard, et même Fabrice Lucchini lorsqu’il oublie de cabotiner.


    • chmoll chmoll 18 mai 2013 17:41

      sur que ça donnne du frais comme daroussin ,mais la plupart du temps c’est la routine auteuil, depardieu ect
      on a l’impression d’avoir du recuit sur l’écran du cinéma surtout reno et auteuil c plat rien ne se dégage lorsqu’ils jouent un rôle , c de la récitation pure et simple


    • Fergus Fergus 19 mai 2013 09:19

      Bonjour, Chmoll.

      Vous avez raison concernant Auteuil et Depardieu, ces deux-là, malgré toutes leurs qualités de comédiens, sont mis à toutes les sauces et saturent les écrans. Personnellement, leur présence à l’affiche est également devenu pour moi un repoussoir.


  • Cocasse Cocasse 17 mai 2013 10:29

    Je ne sais même pas si je devrais m’indigner ou pas, car de toute manière, pour moi le cinéma français est mort et enterré.

    « Fils de » ou pas, la majorité des acteurs français sont des ringards en sur-jeu permanent, incapable de donner du relief et du réalisme à leurs personnages. Ils trépignent dans un jeu stéréotypé agaçant au possible, les stars comme les seconds rôles.

    J’ai toute une liste de gens, qui s’ils sont dans un film, m’alerte de ne pas perdre mon temps, même en téléchargement libre ou en stream. D’ailleurs je procède même plutôt par la courte liste des gens que je pourrais éventuellement avoir l’envie d’aller voir.


    • Fergus Fergus 17 mai 2013 12:11

      Bonjour, Cocasse.

      Je vous concède bien volontiers que certains acteurs ont un jeu plutôt stéréotypé, y compris chez les « stars » les mieux rémunérées comme Daniel Auteuil.

      Mais, comme indiqué ci-dessus à Chmoll, tous les films ne sont pas soumis au formatage qui prévaut actuellement dans le cinéma français. A cet égard, je persiste à affirmer qu’il y a chaque année d’excellents films dont on parle malheureusement beaucoup moins que les grosses productions.


  • C'est Nabum C’est Nabum 17 mai 2013 19:53

    Fergus


    Un avantage considérable d’avoir un nom et de ne plus que se préoccuper de mettre en avant un prénom.

    Ce qui est injuste c’est que bien souvent de plus talentueux qu’eux restent en rade.

    • Fergus Fergus 18 mai 2013 09:21

      Bonjouir, C’est Nabum.

      C’est très exactement ce que j’ai voulu pointer dans cet article. Ce qui ne signifie pas, évidemment, que tous les « fils et filles de » sont moins bons que les laissés-pour-compte. Certains de ces hértitiers sont même d’excellents acteurs, mais comme aurait Gabin dans « Le Président », « ils ne constituent pas la majorité du genre » ! 


    • Fergus Fergus 18 mai 2013 09:34

      Bonjour, Blacklisted.

      Une faute de frappe que je commets régulièrement en raison de la proximité du u et du i sur le clavier. J’ai également tendance à taper simultanément un t et un y.


    • chmoll chmoll 19 mai 2013 07:06

      comme koi , pas besoin d’aller loin pour trouver l’amour


  • bleu 17 mai 2013 22:15

    petite précision Lola Créton n’est pas la fille de Michel creton, . Fils ou fille de ne suffit pas pour être un bon comédien et si la possibilité s’ouvre peut être plus facilement encore faut il se faire un prénom par son travail et son talent et c’est alors le parcours et surtout la durée qui fait le trie.
    Dans tous les métiers il y a des filles et fils de... des parent qui ouvrent des occasion de mettre un pied a l’etrier. Qui n’aiderai pas son enfant par une recommandation.A lui de faire sa route.


    • Fergus Fergus 18 mai 2013 09:32

      Bonjour, Bleu.

      Il est possible en effet que Lola Créton ne soit pas la fille de Michel Creton, les (rares) infos sont contradictoires sur le net.

      Pour ce qui est du coup de main donné à ses enfants, cela semble en effet plutôt naturel, et en tous les cas inévitable dans de nombreux milieux. Ce qui pose problème, c’est lorsque, dans un casting, le talent incertain, voire médiocre, d’un « héritier » prend le pas sur le talent avéré (mais méconnu) d’un acteur anonyme


  • epicure 18 mai 2013 19:00

    Après il y a les « enfant de » malgrès eux : dans le cinéma emmanuelle béart fille d’un guy béart qui l’a quitté jeune, ou dans la musique jean-michel jarre fils de maurice jarre , qui a aussi quitté son enfant jeune. Ils ont su se faire un nom grâce à leur seul talent, sans l’aide du père célèbre.


  • Christoff_M Christoff_M 19 mai 2013 00:40

    La France des héritiers dans toute sa splendeur !!!

    Invasion dans la sphère mediatico politique, au niveau des directions et des conseils d’administration des grands groupes...

    Ne parlons pas des mairies et des conseils représentatifs à tous les niveaux dans ce pays !!!

    On se demande pourquoi cela va si mal dans ce pays et pourquoi ceux qui suivent un cursus et des etudes normales ont bien du mal à déboucher sur un emploi valable...

    Ils ne sont pas présentés par ou pris en stage par un parent déjà bien placé dans la hiérarchie...

    Par contre des gens tres moyens intellectuellement se retrouvent a la direction de boites ou élus, sans jamais avoir fait leurs preuves.... voir les cas Tapie, Fabius, Lagardère, Copé, Wauquiez, Pécresse, Bachelot, M et autres enfants Higelin ou autres, enfants Delon, enfant de Bebel... on peut multiplier les exemples à l’infini... enfants Hollande, Mitterrand, fille de Chirac, fils de Giscard...

    Impression en 2013 d’être dans un pays relativement archaïque avec des enfants de et des héritiers, citons encore les héritiers producteurs dans le cinéma Langman fils de Claude Berri....

    Resultat ce pays est un peu sclérosé intellectuellement parlant et c’est bien dommage...


    • Fergus Fergus 19 mai 2013 09:28

      Bonjour, Christoff.

      C’est effectivement un mal qui ronge notre pays car il contribue à cette sclérose que vous dénoncez à juste titre. Or, plus la crise dure, plus les « élites » se serrent les coudes et amplifient ce phénomène d’« entre-soi ». Un commentateur a parlé en début de fil de « consanguinité ». Ce mot, résume bien, me semble-t-il, la réalité que nous connaissons.

      J’ai écrit plus haut que le favoristisme a diminué dans la fonction publique et les services publics. Je persiste à penser que c’est vrai (sauf à haut niveau). Une exception toutefois : les collectivités locales où le népotisme a encore de très beaux jours devant lui.


  • tf1Goupie 19 mai 2013 12:26

    Excellent ce recensement.

    On a aussi un peu la même chose dans le monde de la musique.

    Ceci dit ce n’est pas spécifiquement français


    • Fergus Fergus 19 mai 2013 12:48

      Bonjour, Tf1Goupie.

      Le fait est que le milieu de la variété est lui aussi très largement sujet à ce phénomène népotique.

      Ce n’est effctivement pas spécifiquement français, mais il semble que le népotisme se soit amplifié depuis quelques années dans notre pays.


  • Mary Blues Mary Blues 19 mai 2013 15:39

     Bonjour, 

    Juste deux précisions, si je puis me permettre , 
    le fils Colucci son prénom est Marius et dans la dynastie Stévenin il y a aussi une fille, excellente comédienne prénommée « Salomé »...

    une évidence, la multiplicité des « enfants de » dans cette branche d’activité comme dans tant d’autres ne facilite pas les débuts de ceux qui ne sont pas nés dans le sérail .



    • Fergus Fergus 19 mai 2013 16:19

      Bonjour Mary.

      Vous avez raison pour ce qui concerne Marius Colucci et Salomé Stévenin que j’ai oubliée.

      Sur le deuxième point, je ne comprends même pas que ce fait, évident comme vous le soulignez, ne soit pas perçu par tous.


  • Denzo75018 20 mai 2013 10:44

    Avant 1789 cela s’appelait la Caste de L’Aristocratie !

    Enfin, cela vient jouer devant les Télés au BoBo fauché aux fins de mois difficile mais sans oublier la promo ou mieux un chèque, ensuite ça crache dans la soupe en jouant à l’anarchiste, communiste révolutionnaire - des fois que cela fasse monter leur box-office ...

    Ils sont tous odieux non pas pour ce qu’ils sont, mais parce qu’ils n’assument pas ...

    Qu’ils relisent attentivement l’Histoire de France.


    • Fergus Fergus 20 mai 2013 11:57

      Bonjour, Denzo.

      Globalement d’accord avec vous.

      Sauf sur « Ils sont tous odieux » : il y a des artistes qui savent rester humbles malgré le succès. Ceux-là permettent d’équilibrer un peu la balance avec tous ceux qui racontent n’importe quoi, allant même, comme l’a fait un soir sur un plateau de JT Sandrine Bonnaire, jusqu’à affirmer sans rire qu’ils ont des fins de mois difficiles ! Une insulte à tous les précaires et pauvres de France.


    • Fergus Fergus 20 mai 2013 12:00

      Bonjour, Dzan.

      Merci pour ce liens. Encore ne faites-vous pas allusion à tous ces attachés parlementaires dont la fonction principale est de garder dans la famille un maximum de la manne financière allouée aux élus


  • fredleborgne fredleborgne 20 mai 2013 12:57

    Bon article sage comme il faut. Heureusement, les commentateurs d’Agoravox ont la dent un peu plus dure, ce qui vous permet d’en rajouter, démontrant au passage que vous maitrisez bien le sujet.
    Je suis moi-même à la limite de l’écoeurement à la veille de la mise en place de la Taxe Lescure pour alimenter encore un peu plus ces gens-là, qui forniquent aussi avec les politocards (peut-être un autre sujet pour vous), voire les industriels et les financiers eux-aussi avides de publicités et de prestige dans differents domaines. Une chose est sure : les peoples ont tendance a montrer leur cul avec encore plus de vulgarité que les candidats de télé-réalité, et c’est toute l’élite de l’argent qui plonge dans la décadence idiot-visuelle. Le retour de baton sera douloureux


    • Fergus Fergus 20 mai 2013 13:19

      Bonjour, Fredleborgne

      Merci pour votre commentaire. La collusion entre les différents milieux constitutifs des « élites » n’est malheureusement plus à démontrer. Et votre écoeurement n’en est que plus compréhensible. Y aura-t-il un retour de bâton ? Je le souhaiterais, mais nos compatriotes semblant anesthésiés, je n’en vois pas les prémisses, hélas !


  • chmoll chmoll 21 mai 2013 07:49

    de toute façon c simple le cinoche frenchie est reconnue comme europhytose (aide à dormir)
    très utile pour les insomniaques


    • Fergus Fergus 21 mai 2013 09:21

      @ Chmoll.

      J’ai déjà écrit à différentes reprises sur ce fil à quel point je suis étonné des critiques excessives qui s’abattent sur la qualité du cinéma français en raison d’un effet de mode sans fondement si ce n’est l’organisation de la profession qui est à revoir, notamment sur le plan des financements et des rémunérations. Comme je l’ai rappelé plus haut, notre production cinématographique reste la 2e du monde, et ce n’est pas un hasard alors que les cinémas britannique, allemand, espagnol oui italien sont subclaquants.

      Je déduis de votre commentaire que vous n’allez pas au cinéma car si tel était le cas, vous n’auriez rien écrit de tel.

      Bonne journée.


  • chmoll chmoll 21 mai 2013 11:21

    sylvie rencontre gilbert , c le coup de foudre
    sylvie rencontre gilbert,mais sont mariés
    sylvie rencontre gibert mais elle est marié , pas lui
    gilbert............................mais il est marié , pas elle
    ect ect là on rajoute des enfants

    c vrai que de temps temps y a un coup d"feu , ben ouié adultère oblige

    ZZZZZZZZZZZZZZ


    • Fergus Fergus 21 mai 2013 11:37

      @ Chmoll.

      Sur les 20 derniers films français que j’ai vus, pas un ne ressemblait à ce type de scénario. Il y avait, pêle-mêle, des regards portés sur la maladie et ses conséquences sur l’entourage, un fort témoignage sur le quotidien d’un brigade des mineurs, des comédies caustiques, des mises en scène de l’exercice du pouvoir, des relations troubles nées de l’intervention d’un pervers, des films historiques, le meurtre d’une reine de beauté confrontée à de puissants barons locaux, une réhabilitation d’un condamné à perpétuité injustement condamné, un film muet à la manière des chef d’oeuvre du passé hollywoodiens, etc.

      Bonne journée. 


  • norbert gabriel norbert gabriel 23 octobre 2023 15:01

    En réponse à Appoline qui écrit « Quand on voit des Bedos, Dutronc et autres connards de ce genre,.. » je rappelle que Thomas Dutronc est un excellent guitariste de jazz « manouche » qui a fait ses classes aux côtés d’un des plus grands musiciens de jazz Biréli Lagrène .. .. Et dans ce milieu, la complaisance n’est pas vraiment de mise ... 


    • Fergus Fergus 24 octobre 2023 15:02

      Bonjour, norbert gabriel

      Effectivement. Et Nicolas Bedos un réalisateur de talent, même si sa filmographie est inégale (j’ai beaucoup aimé Monsieur et Madame Adelman notamment).


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