mercredi 20 janvier 2010 - par Melting Actu

Epica à l’Atelier de Luxembourg - 16 janvier 2010

Alors qu’en France se déroulait le concert de Pony Pony Run Run, nos amis frontaliers accueillaient les hollandais d’Epica. Ce week-end était donc placé à la fois sous le signe de la musique mais bel et bien sous celui de l’Europe.
Les intempéries avaient d’ailleurs également décidé d’être de la fête, une véritable tempête de neige s’abattant dès 19h30 sur le Luxembourg.

La foule, massée sous le porche de l’Atelier attend patiemment l’ouverture des portes, le froid tenace crispant les sourires. La salle ouvre légèrement en avance, la horde noire s’engouffrant dans le bâtiment.
A 20h30 précise, la première partie entre en scène. Assez insignifiante, on ne peut pas dire qu’elle réveille les ardeurs du public, mais bien le contraire. Tout cela est d’une mollesse affligeante, et on peut vraiment se demander si la salle ne va pas se congeler sur place tant on s’ennuie ferme. Heureusement, la dernière chanson - une reprise de Billy Idol, "Rebel Yell" - remotivera les plus vieux ou les plus fins connaisseurs.

Mais qu’importe, une heure plus tard à peine - certains apprécieront la ponctualité de l’Atelier - Epica entre en scène, sous les vivas et les hurlements des spectateurs, pour le coup nettement plus réveillé.


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Le concert débute par Resign To Surrender, provenant de leur album sorti en fin d’année dernière, Design Your Universe. La foule exulte et les sourires ne se font pas attendre tant sur scène que dans la salle.
Les choeurs se réchauffent et s’arment de leur plus belle voix pour faire un triomphe à Simone Simons, la charismatique chanteuse, saluant son entrée. Sa voix s’élève jusque dans les tréfonds de l’Atelier, emportant ses mélodies à l’étage, où s’entassent encore bon nombre de spectateurs n’ayant pu se faire une place au rez-de-chaussée.

Epica 6

Le groupe enchaîne les titres de leur nouvel opus et des succès plus anciens comme Cry For The Moon ou Consign To Oblivion lors des rappels. Le groupe nous offre même un petit cadeau de Noël en retard en proposant une version revue et corrigée de la célèbre Marche Impérial de Star Wars.
L’éclairage tout en volutes et contre-jour fait du groupes des silhouettes mouvantes, démangé par le besoin de courir sur la petite scène. Simone comme ses compères ne cessent de headbanger, de telle manière que le concert file à une vitesse incroyable.
Le son est d’excellente qualité, et on peut aisément percevoir tout le talent du groupe et en particulier de la voix si charmante de Simone Simons. Celle-ci donne de sa personne et illumine la soirée de sourires, poses et mots distillés en français, anglais ou allemand.

Epica 2

Le groupe revient pour plus d’une demi-heure de rappels, repartant de plus bel dans leur élan musical décidément fort communicatif. Quietus sera rajouté aux deux titres pré-cités de leur premier album, The Phantom Agony.
Cette nouvelle prestation des néerlandais laissera assurément un très bon souvenir aux Luxembourgeois comme aux nombreux frontaliers ayant fait le déplacement pour l’occasion. Pour la veille de son anniversaire, Simone a laissé partager toute sa passion la fougue de ses 25 années pour nous régaler pendant près de 2h.
Epica, plus le temps passe, se révèle bien être un des fers de lance de cette mouvance symphonique du metal. Alliant puissance, douceur et complexité, les compositions aux textes souvent engagés renvoient souvent une dynamique prenante et passionnée.

Epica 9bis

Le groupe s’envole à présent pour les Etats-Unis avant, probablement de revenir pour la tournée des festivals estivaux. En leur souhaitant bon vent, nous espérons bien vite les revoir dans nos contrées.

Ugo Schimizzi


Epica 1


Epica 3


Epica 4


Epica 5


Article et Crédits Photos : Ugo Schimizzi
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1 réactions


  • dootjeblauw 21 janvier 2010 10:45

    Merci pour le reportage et les photos. Personnellement, je trouve « la voix si charmante de Simone Simons » sublime, une voix d’opéra et The phantom agony est du pur metal symphonique romantique. C’est rare de trouver une telle qualité chez les Bataves, à moins d’aimer Status Quo.


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