vendredi 22 août 2014 - par Menouar ben Yahya

Fish Albert

Portraits : Est une gamme de portraits de personnages ayant marqué leur époque ! C'est une sorte de raccourcie "biographique", privilégiant l'aspect psychologique des personnages. l'exercice étant de donner des informations avec un minimum de mots, c'est un condensé de ce que fut la vie de ces personnages pour mieux appréhender leur quintessence. L’emploi du « Je » permet une intimité subjective qui se voudrait être celle du sujet. Albert Fish sérial Killer.

Albert Fish : Portraits. Né en 19/05/1870 mort en 1936

 

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Albert Fish
Sérial Killer

 Depuis mon enfance, j’ai mal à la tête, au lobe frontal diagnostiqueront les médecins, après ma mort, je pense que ça m’est arrivé à l’orphelinat, à cause des nombreux coups que je recevais. Malheureusement pour mes victimes, les psychiatres n’ont décelé chez moi aucune maladie grave. J’étais d’après leurs savantes analyses : « un masochiste avec une tendance sexuel… » ce n’est peut être pas les mots exactes mais l’idée c’était ça, j’avais un penchant mais rien de grave. Ils ne m’ont pas trouvé dangereux, moi pas dangereux , bien que partout l’on m’entendait crier : « Il faut fracasser le crâne des enfants » ; « Je dois tuer des enfants pour racheter mes fautes comme Abraham a voulu sacrifier son fils » ; « C’est Dieu qui me donne des missions pour tuer ». Pas dangereux ! C’est vrai que dans notre famille, il y a un lourd passé psychiatrique, que voulez vous, les chiens ne font pas des chats.

  J’aime par exemple m’enfoncer des aiguilles dans les partis génitales ou me mettre du coton imbibé d’alcool dans l’anus, j’y mets ensuite le feu, j’éprouve un plaisir intense autant avant qu’après. Tant que ma femme était vivante, elle était ma complice et acceptait mes déviances. Depuis sa mort rien ne va plus, d’autres phantasmes me submergent, je demande à mes enfants de me fesser avec une sorte de rame cloutée, j’ai les fesses ensanglantées et il n’est pas rare que j’éjacule. Ces petits jeux m’ont de moins en moins excité, alors j’ai voulu expérimenter autre chose, j’ai commencé à tuer et à écrire des lettres ou je décrivais ce que j’avais fait subir à mes petites victimes car mes proies c’étaient les enfants ! Il était hors de question que je m’en prenne à mes enfants, en souvenir de leur mère, je ne pouvais pas. Juste les soirs de pleine lune, je sortais nu et tel un loup garou je hurlais a la mort, il arrivait aussi que je fasse participer mes enfants à mes repas anthropophages.

Que des enfants noirs disparaissent n’avait vraiment pas grande importance mais me vanter de quelle manière je tuais mes victimes avant de les manger, ca ils n’appréciaient vraiment pas… bien sur il arrivait que je sois arrête pour être interrogé, j’avais été vu sur les lieux de disparition mais la police me trouvait si avenant qu’ils n’imaginaient pas que je puisse faire du mal à une mouche, alors ils me relâchaient à chaque fois.

Tout ça vient certainement de mon enfance, ce désir de vouloir manger des jeunes enfants. J’avais été fasciné par les récits d’un ivrogne qui m’a raconté comment il avait séquestré avant de torturer, de tuer et de manger, deux jeunes enfants, il m’a assuré qu’à cette époque, la famine sévissait de manière horrible et que des parents vendaient leur enfant…Il me racontait ça avec tant de délectation que j’ai voulu savoir si ce plat était aussi savoureux qu’il le disait, il est probable que mon goût pour la chair d’enfants vient de là. J’étais un voleur d’enfants, un ogre et les parents pouvaient être terrifiés car leurs mioches, je les mangeais pour de vrai ! J’ai enlevé le petit Billy et j’ai ensuite raconté dans une lettre envoyée aux parents comment j’avais torturé leur fils, ensuite je l’ai battu avec une ceinture ou j’avais collé des ongles, pour attendrir la viande, je le fais à chaque fois, puis je l’ai démembré avant de le manger accompagné de légumes, j’avais comme à mon habitude, emmené mes engins de mort, mes outils de l’enfer (tenailles, couteaux, scie…) j’ai raconté comment je lui avais planté un couteau dans le ventre et sitôt que le sang était sorti, comment j’ai plaqué ma bouche sur son petit ventre chaud et haletant pour boire goulûment. J’ai jeté ses petites roubignoles dans les latrines, je les ai mâchouillé un petit peu mais elles étaient trop dur. La police n’a pas du tout appréciée les lettres que j’ai envoyé aux parents de Billy et de Grâce, moi rien que d’imaginer leurs effets sur les parents me procurait un plaisir intense. Les parents de la petite Grâce Budd ont donc reçu une lettre du même cru que celle des parents du petit Billy. Pour qu’ils n’aient aucun doute sur l’auteur, je leur ai rappelé, le jour ou j’étais venu chez eux sous le prétexte d’embaucher leur fils dans ma ferme, bien sur je n’en avais pas, je ne suis qu’un peintre en bâtiment. Dans le courrier je le leur ai remémoré que j ‘avais apporté des fraises et de la crème, ils m’ont invité à manger, c’est moi qui ai dit les bénicités. Leur fille Grâce est venue s’asseoir sur mes genoux, elle m’a embrassé et l’idée de la manger m’est passée par la tête. Les enfants ont confiance en moi, c’est comme ça ! Ca m’est facile de les emmener dans des endroits isolés. Son frère que j’avais promis d’embaucher ne m’intéressait plus, je ne pensais qu’a la petite Grace. En venant chez les Budd par le train, j’avais repéré une ferme abandonnée ou j’ai dissimulé mes engins de mort. Alors en partant de chez eux j’ai prétexté que je voulais emmener Grâce à l’anniversaire de ma nièce, ma tête de petit vieux paisible, mes cheveux blancs… Les parents on dit oui ! Dans la lettre je leur ai rappelé, ils avaient leur part de responsabilité, c’est eux qui ont permis à leur fille de venir avec moi ! Elle m’a donné sa main et nous sommes partis. Nous nous sommes arrêtés devant la ferme abandonnée. Je l’ai laissé jouer dehors à ramasser des fleurs, tandis que nu je me cachais dans le placard de la ferme , je savais que si je ne mettais pas nu, je tacherais mes vêtements de sang. Je lui ai dit de monter, elle a eu peur en me voyant, elle a dit qu’elle le dirait à sa maman, elle s’est débattue, m’a mordu…je l’ai étranglé ! J’ai mis neuf jour à la manger, je venais régulièrement à la ferme abandonnée pour faire mes provisions en viande. Ses petites fesses rôti…ce fût un régal, j’aurais pu la baiser mais je ne l’ai pas fait, je le regrette maintenant, mais, elle est morte vierge, je l’ai précisé dans le courrier pour que ses parents ne pensent pas que je suis le monstre que l’on décrit et puis elle est resté pure, elle est avec les anges maintenant. A cause de ces courriers, la police a réussi en analysant le papier employé, a remonté ma trace. Dans ma cellule j’attends le frisson ultime, celui que je n’ai encore jamais connu, j’attends avec délectation le jour ou je prendrais place sur la chaise électrique. J’avais pourtant prévenu les docteurs que je n’arrivais plus à m’asseoir, ils n’en ont pas tenu compte et ça aura des conséquences sur mon électrocution, a force de m’enfoncer des aiguilles plusieurs sont restés a l’intérieur de mon corps au niveau du pubis, ca me gênais terriblement, j’étais devenu un paratonnerre ambulant, j’aurais pu faire courcicuiter leur engin de mort…ils s’y sont pris a plusieurs reprises…



3 réactions


  • robert 22 août 2014 10:23

    C’est insupportable à lire mais oui ces gens là existent, merci à vous.


  • Enabomber Enabomber 22 août 2014 10:32

    Ça ne vaut pas un bon film hollywoodien couvert de quelques pelletées d’hypocrisie ; un bon film hollywoodien comme l’aiment les lobotomisés schizophrènes qui prétendent lutter contre le système.


  • juluch juluch 22 août 2014 11:52

    Pas mal le récit à la première personne.


    Des monstres pareil existent encore.....

    Merci pour cet article.

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