jeudi 29 juillet 2010 - par Vincent Delaury

Il était une fois « Il était une fois dans l’Ouest »

Revoir Il était une fois dans l’Ouest (1968) en salle de cinéma*, sur grand écran, procure un immense plaisir. Plaisir du scope, d’un cinéma de rêve, et du rêve d’un cinéma qui se nourrit de la mythologie du western – les grands aînés – pour créer sa propre mythologie. Leone a imité John Ford et Raoul Walsh, et ça a donné Sergio Leone (1929-1989).

En 1968, Leone fait un western-opéra à la « trivialité majestueuse », dixit Luc Moullet, pendant que Kubrick, de son côté, signe un space opera renversant, 2001, L’Odyssée de l’espace. Deux grands films-trips cultes. 1968, certes une année politique importante (son fameux Mai), mais une grande année de cinéma aussi, ne l’oublions pas. A la fin des 60’s, Leone sort de sa trilogie des Dollars, immense succès international. Le voilà richissime. Mais les westerns, il a donné, il a déjà la tête dans The Hoods, une histoire de gangsters qui donnera naissance plus tard à son chef-d’œuvre crépusculaire, et hélas dernier film, le proustien Il était une fois en Amérique (1984). Pour l’heure, Leone est une star mondiale. Les Américains lui font un pont d’or : 3 millions de $ de la Paramount pour que « Mister Leoni », l’homme des « spaghettis-westerns », tourne encore un western dans la veine, espèrent-ils, du violent et drolatique Le Bon, la Brute et le Truand. Mais Leone, qui n’aime pas se répéter (rappelons qu’il n’a réalisé que sept films et qu’il avait peur de tourner), prend l’argent pour faire un western qui sera à la fois une compilation de films de cow-boys (les siens comme ceux des grands Américains) mais également le chant du cygne du genre.

Exit la facétie picaresque des Dollars, Leone commence une nouvelle trilogie, bien plus sombre et mortuaire, celle des Il était une fois - corpus d’œuvres qui, tout en gardant le style imparable de Leone (dont des gros plans de visages alternant avec des panoramas), se tourne vers le temps, les bulles de souvenirs, la mort. A la revoyure, et ce d’autant plus à notre ère du tout à l’image alimenté par le formatage télévisuel tous azimuts du 7e art, Il était une fois dans l’Ouest apparaît incroyablement lent. C’est un chant funèbre. Les dix premières minutes du film consiste à nous montrer trois tueurs en attente dans une gare, et on passe une minute avec un cowboy crade enfermant une mouche dans le canon de son flingue. Génial ! Qui peut faire mieux que ça aujourd’hui ? Dans cette façon de jouer avec le spectateur du film, jusqu’à en faire un complice du personnage et de la narration, même un Tarantino peut aller se rhabiller ! Devant Il était une fois dans L’Ouest, « C’est quoi ce truc ?! », se serait écrié, à sa sortie, le cinéaste américain John Carpenter. Mais d’autres – surtout les financiers qui pensent sottement deviner les attentes du public – ne suivent pas ; la réception américaine est globalement mauvaise. Time titre « L’Ennui dans les broussailles », et le film est bientôt amputé de 20 mn par des producteurs US à mille lieues du rêve d’un artiste européen. Résultat : le film, recoupé, remporte peu de succès aux Etats-Unis et en Angleterre mais, sorti en version intégrale ailleurs, il fait un carton au Japon, en Europe et tout particulièrement en France où il est encore, avec ses 15 millions d’entrées, l’un des plus grands succès au box-office – ce dont Leone, précisons-le, n’était pas peu fier car il considérait la France, avec ses frères Lumière et sa Nouvelle Vague, comme une « nation de cinéastes ». Avec le temps, Il était une fois dans l’Ouest est aussi devenu un classique en Amérique, il fait l’admiration du Nouvel Hollywood (Coppola, Scorsese) et de ses héritiers (Milius, Tarantino). Mais encore aujourd’hui, au pays du puritanisme (c’est ce que précise le spécialiste leonien Christopher Frayling dans le bonus du DVD du film), quand cet « opéra de violence » est diffusé à la télé, les chaînes font en général sauter le moment où le « bon Américain » Henry Fonda/Frank tue le jeune Timmy de la famille McBain : elles coupent juste un peu avant, mettent la pub, puis passent directement à l’arrivée du train dans la gare sans montrer l’arrivée des francs-tireurs de Frank sortant des broussailles et le meurtre du petit rouquin. Quelle connerie ! Priver les téléspectateurs de l’une des scènes les plus magistrales du film, honte à eux !

Cette scène, au-delà de son esthétique manifeste, est importante aussi d’un point de vue politique. Aux côtés de colons travailleurs qui veulent contribuer à l’essor et à la légende de l’Ouest, règnent des magnats corrompus et des hommes d’affaires véreux, dont Frank. A travers celui-ci et Morton (alias Mister Tchou-Tchou, le financier infirme), Leone critique également une certaine Amérique, croulant sous le Dieu Argent, victime d’un triomphalisme qui peut la faire courir à sa perte. Lorsque Morton, harnaché dans son wagon de luxe, demande au tueur Frank – « Ca vous fait quoi d’être derrière mon bureau ? », celui-ci répond : « C’est comme tenir une arme entre les mains mais en beaucoup plus puissant ». Il était une fois dans l’Ouest est un film habité par la perte de l’innocence, par le capital humain terrassé par la loi du profit. C’est un film avec un parfum de mort. Toutes les répliques cultes tournent autour de la grande Faucheuse - « Les hommes ont peur plus facilement quand ils vont mourir. » (Frank), « Vos amis ont un important taux de mortalité. » (Harmonica) - et la trame principale du film est une affaire de mort : Harmonica, cherchant à se venger du meurtre de son défunt frère, pourchasse le diabolique Frank. Quand ce dernier, avec insistance, lui demande « Qui êtes-vous ? », Bronson ne cesse d’égrener des noms de morts : Dave Jenkins, Calder Benson, Jim Cooper, Chuck Youngblood. La mort est leur métier. L’Ouest n’est plus qu’un pays des morts, s’apparentant à un champ de ruines doublé d’une foire aux souvenirs. 

Le génie de Leone, c’est de parvenir à créer, via des films qui sont des écheveaux de strates spatio-temporelles, des images-souvenirs qui restent en mémoire, tant au niveau visuel qu’intellectuel. Je viens d’en citer une (le massacre de la famille McBain) mais Il était une fois dans l’Ouest regorge de séquences cultes (la scène introductive dans la gare constituée de planches de bois, le travelling à 90° sur Cardinale pendant la scène du viol, le duel final entre Harmonica et Frank dans l’arène poussiéreuse) et puis, il y a ce moment magnifique : Jill (la superbe Claudia Cardinale, plus belle que jamais ici) arrive dans la gare de Flagstone. Personne ne l’attend. La caméra de l’ami Sergio la suit à travers le cadre d’une fenêtre, puis elle monte, épousant à la fois l’architecture de la maison filmée et la musique en crescendo d’Ennio Morricone : pendant qu’on entend la voix suprêmement émouvante – séquence chair de poule assurée ! - de soprano d’Edda Del’Orso, la caméra de Leone s’élève pour nous montrer la ville en construction avec la naissance du chemin de fer. Il était une fois dans l’Ouest, donc.

Il était une fois dans l’Ouest part de Monument Valley (lieu de tournage par excellence des films fordiens) pour passer par Almería (Espagne) et Cinecittà (Italie) avant de revenir à la case départ, Monument Valley : Aux Etats-Unis, à partir de la poignée de films de Leone, on n’a plus jamais fait les westerns de la même façon. On a longtemps reproché à Leone de faire un cinéma bâtard, parce qu’il était Italien et qu’il était entièrement tourné, à l’exception de son 1er film (Le Colosse de Rhodes), vers l’Amérique. Et alors ? Moi, justement, c’est ce que j’aime chez Leone : l’aspect bâtard, métissé, mélangé, de ses westerns-spaghettis. En plus, je trouve qu’ils répondent parfaitement à la définition du cinéma comme « art impur » donnée par André Bazin. En ce qui concerne ce mélange des sources d’inspiration qui donne naissance à « une image de Sergio Leone », reconnaissable entre toutes, peut-être que la scène la plus caractéristique de C’era una volta il West, dans cette idée d’un grand brassage des modèles qui engendre néanmoins un Tout extrêmement cohérent (à savoir la planète Leone), est celle où l’on voit, en flash-back, Frank/Fonda pendre le frère de Charles Bronson : scène tournée, en fait, à Cinecittà, devant des toiles peintes. Le cadre est celui du western, tant en ce qui concerne le thème (la vengeance) que le décorum (les rochers érodés d’Arizona), et pourtant on ressent bien plus que ça : l’Espagne, la Méditerranée, Le Japon (lenteur, vide) ainsi qu’une forte présence de l’Italie, on peut penser aux peintures de la Renaissance, ayant un goût fort prononcé pour les ruines, ou à la peinture métaphysique aux perspectives fuyantes de Chirico. Cette corde attachée à une cloche et à un arc romain, c’est hallucinant ! Un arc en briques rouges devant les blocs pourpres de Monument Valley ! Il fallait être Leone, styliste postmoderne et maniériste hors pair, pour nous faire croire à cela !

Au final, Il était une fois dans l’Ouest n’a pas pris une ride. Quarante ans après sa réalisation, et plus de vingt ans après la mort du Maestro, le cinéma formaliste et lyrique de Leone se porte comme un charme. Sa « fabrique de rêves » est une source d’inspiration inépuisable pour les cinéastes contemporains du monde entier. Xavier Beauvois déclarait encore tout récemment, à propos de son dernier film (Des hommes et des dieux, Grand Prix Cannes 2010, in Inrocks n°756), « J’ai tourné certaines scènes en mettant des BO de Sergio Leone. La scène de la descente des militaires, je l’ai tournée sur la musique de Il était une fois dans l’Ouest. Je pensais au western en faisant le film. » Je crois que, quand on pense au cinéma, que ce soit en simple amateur ou en professionnel de la profession, on pense souvent à Il était une fois dans l’Ouest car Sergio Leone, en plus d’être un narrateur virtuose, était aussi un grand inventeur de formes. Il était une fois dans l’Ouest ou Il était une fois le cinéma. Bref, du très grand art. Du 6, euh pardon, 5 sur 5 pour moi ! 

* En salle (réédition, copie neuve, VO) depuis le 21 juillet 2010. A Paris, au cinéma le Grand Action, 5 rue des Ecoles, Quartier latin, 5e. Salle panoramique Henri Langlois.



17 réactions


  • Yvance77 29 juillet 2010 11:56

    Bon post ... pour un des meilleurs film du genre. Et puis cette trilogie avec Il était une fois la révolution (James Coburn) , et Il était une fois l’Amérique (R. De Niro & James Wood) est tou bonnement fantastique.

    J’ai juste le regret qu’il n’ait pas pu faire son projet sur Stalingrad. Mais Leone restera un monument de toute façon


  • orage mécanique orage mécanique 29 juillet 2010 14:33

    pour la petite histoire, le duel d’ouverture devait mettre en scène l’harmonica et les trois protagonistes du « Bon, la Brute et le Truand » par ordre personnel de préférence WALLACH, eastwood, Van cleef.
    Malheureusement, Eastwood a refusé pour ne pas nuire à son image, je crois qu’il s’est vraiment planté sur ce coup là.


    • Vincent Delaury Vincent Delaury 29 juillet 2010 14:55

      orage mécanique : « Malheureusement, Eastwood a refusé pour ne pas nuire à son image, je crois qu’il s’est vraiment planté sur ce coup là. »

      Effectivement mais, sur la durée, Clint Eastwood s’est rattrapé : il était passé en 1983 sur le tournage de « Il était une fois en Amérique » pour saluer Leone et son western « Impitoyable » (1992, cf. générique de fin) est clairement dédié « A Sergio et Don », à savoir ses deux maîtres : Sergio Leone et Don Siegel.


    • orage mécanique orage mécanique 29 juillet 2010 15:15

      je pensais plutôt à la scène en elle-même, on aurait ajouté alors le légendaire au grandiose.
      En tout cas merci, j’hésitais sur le cinéma où aller voir le film ... maintenant je sais


  • norbert gabriel norbert gabriel 29 juillet 2010 15:48

    je crois que c’est sur ce film que Sergio Leone a amené un orchestre classique sur le terrain pour jouer en direct pendant le tournage , un truc de dingue, qui mérité vraiment le qualificatif de western opéra !


  • Annie 29 juillet 2010 21:30

    Unforgiven est tout à fait dans la lignée de « Il était une fois dans l’ouest » et signe la mort du western tel qu’on l’a connu.
    Un petit reproche : ne pas avoir parler de Cheyenne, personnage incontournable du film.


  • Waldgänger 29 juillet 2010 21:55

    Superbe article, qui rappelle la complexité de ce film, le western de Léone le plus abouti pour moi, même si ce n’est pas forcément celui que je préfèrerais regarder, histoire de paresse intellectuelle, je préfère « et pour quelques dollars de plus », d’une construction narrative et d’une mise en scène plus habituelles. 

    Le thème de l’arrivée du capitalisme dans l’Ouest profond est intéressant et l’auteur a bien fait d’en parler. Il y a le personnage de Morton tout d’abord, qui annonce la fin de types comme Franck, et à terme d’Harmonica, même si Morton est mourant, il amène le chemin de fer, qui sonnera implacablement la fin d’un monde. Il y a aussi MacBain, qui est aussi lié au chemin de fer, contrairement aux hommes tels que Franck il est calculateur, tenace et sacrifie le présent à l’avenir, dans des perspectives de calcul rationnel à long terme et d’investissement. Homme visiblement austère, voire rude dans sa discipline familiale, il aurait été un idéal-type weberien parfait s’il avait vécu en Hollande. 

    Le regard sur le capitalisme a évolué depuis les débuts de Leone. « Pour une poignée de dollars » est clairement marxisant dans la mise en scène de deux factions dominatrices qui exploitent un village et dont la disparition finale ramène la paix. On peut trouver aussi des thématiques marxistes si l’on cherche un peu également dans « le colosse de Rhodes », dans les rapports entre un pouvoir tyrannique et des masses aliénées. Par contre, ensuite, si Leone garde une certaine antipathie à l’argent (des termes imparfaits pour un thème qui mériterait développement et analyse), dans un film tel qu’il était une fois en Amérique, il n’y a plus de fin triomphante comme à ses débuts, le regard est désabusé. L’argent corrompt mais il reste un horizon indépassable, ou du moins que les hommes n’arrivent pas à dépasser, peut-être que parce que Leone voit très bien que l’argent et la domination ont partie liée et que l’articulation entre les deux est très forte dans ses films et très intelligemment traitée (les trois « il était une fois... » notamment).

    Les réflexions sur le thème de la mort sont d’une grande finesse, elles me rappellent la même thématique dans « et pour quelques dollars de plus ».

    • Halman Halman 2 août 2010 09:40

      N’importe quoi Franck, 2001 est une merveille intégrale, toutes les scènes ont leur raison d’être et les couper est un sacrilège et le rendre au format commercial est le détruire.

      2001 n’est pas fait pour les gogos qui vont voir un 2001 comme ils vont voir Inception ou Matrix.

      Bien au contraire, il gagnerait à être rallongé des scènes encore inédites.


  • kitamissa kitamissa 1er août 2010 14:21

    Léone a fait quelque chose de superbe avec le western,c’est qu’il l’a désacralisé en lui enlevant son côté trop traditionnel et moralisateur avec ses stéréotypes du bon cow boy loyal et bien pensant ,pour lui donner son cachet de personnages plus vrais que nature ,mal rasés,crades,odieux ....des plans,des photos,des paysages,et la musique en soutien permanent avec l’image ,ajoutant vraiment le côté dramatique ou plus léger que celui du western traditionnel ....

    c’est du cinéma puissance 10 ....

    les acteurs choisis sont trés bons ,Fonda à contre rôle dans ce film est au top, Bronson y joue un des rôles de sa vie,Jason Robards est à sa place,Claudia Cardinale fait péter l’écran ....

    ce film est un film culte et chaque image reste quelque chose de définitif dans nôtre inconscient ,

    Léone se documentait sur la réalité de l’époque et tout ce qui figurait dans le film,aussi bien fringues ,armes,matériel,ustensiles,aspect des personnages,villes,tout était pratiquement strictement conforme à l’image des Etats-Unis du 19eme siécle .....

    du vrai bon cinoche qui n’a pas connu de relève dans le genre !


    • LE CHAT LE CHAT 1er août 2010 15:21

      salut Maxim ,
      oui , les films de Sergio Leone sont l’antithèse de ceux de John Ford , avec John Wayne toujours rasé de près ! les cowboys n’étaient que des vachers , pas des JR de Dallas !

      mon préféré est il était une fois la révolution , plus d’action .....


    • kitamissa kitamissa 1er août 2010 19:42

      salut mon pote le Chat ...

      ouais c’est vrai ..« il était une fois la révolution » a été une réussite complète ...

      j’ai toutes les cassettes de Léone et racheté un magnétoscope.....

      ,bien entendu les Gabins dans un autre genre,le cinéma Rital également celui de la grande période réaliste ....bref tous les standards ou presque du vrai cinoche ,environ 600 cassettes en tout ...

      de quoi se faire plaisir vu les nanards qu’on nous passe à la téloche !


  • J. SCIPILLITI 1er août 2010 14:33

    Excellent article.


  • ludotym 1er août 2010 15:49

    Excellente critique pour l’un de mes films préférés (avec 2001, quel hasard). Je rajouterais une anecdote significative concernant le personnage de Frank. À l’époque de son engagement, Fonda n’avait incarné à l’écran que des types positifs, des héros, des bons pères de familles, le gendre idéal quoi. Léone l’a justement engagé pour jouer avec son image, la désacraliser. Lors de la séquence du massacre de la famille McBain, il devait y avoir un gros plan sur le visage de Fonda. Le jour du tournage de cette séquence, Fonda, qui avait des problèmes de vue, portait des verres de contact marron. Léone les lui a fait enlever séance tenante. Il tenait absolument à ce gros plan sur ces yeux bleus, archétype de la pureté, qui allaient flinguer l’innocence. Fonda a dit, parlant de ce moment : « il avait acheté mse yeux bleus pour ce premier gros plan, juste après que j’ai tué la famille ». Ce n’est pas un hasard, si même maintenant, c’est cette séquence qui est coupée lors des diffusions américaines. Outre Atlantique, on n’a jamais vraiment compris le film, allant carrément jusqu’à reprocher à Léone d’avoir oser filmer des séquences à Monument Valley, cet endroit naturel si typiquement fordien.
    D’ailleurs, je me hérisse à la seule appellation de western spaghetti qui sent le dédain, l’allusion péjorative. Pourquoi ne parle t-on pas dans ce cas de westerns hamburger ?
    Brèfle, j’envie ceux qui auront la chance de voir ce film au ciné, qui ne saurait s’apprécier dignement que sur un grand écran. J’ai pu vivre cette expérience plusieurs fois, c’est peut-être ça, une idée du bonheur...


  • L'Amiral Le Fouettard 2 août 2010 01:07

    C’est toujours très plaisant de lire un article bien fait sur Sergio Leone et le western spaghetti. Vous dites que Leone a imité Ford et Walsh, pourquoi pas, mais il a surtout imité un autre grand : Kurosawa. Et je demeure convaincu que le western spaghetti se rapproche davantage du film de sabre japonais que du western classique américain.
    Merci d’avoir rendu à Il était une fois dans l’Ouest l’hommage qu’il mérite. smiley


  • Vincent Delaury Vincent Delaury 2 août 2010 09:24

    Merci à tous pour vos diverses interventions, et précisions. smiley


  • Halman Halman 2 août 2010 09:28

    Comme tout le monde, vous n’avez vu que la première scène.

    Hors TOUT est dans les DERNIERES scènes, quand Claudia Cardinale n’a plus qu’à servir à boire aux ouvriers, ce qu’elle fait en pleurant, qui détruisent de vrai Ouest en l’envahissant de la civilisation de dégénérés.

    Quand le copain de Bonson explique que ce genre de vie n’est pas pour Bronson, qu’il fait partie des derniers hommes de sa race et qu’après lui des comme lui il n’y en aura plus.


  • Halman Halman 2 août 2010 09:32

    Comme d’habitude et comme pour 2001, les gens sont marqués par le style et quelques scènes marquantes, mais ne comprennent rien aux scènes finales qui sont les plus importantes et qui sont tout le message de fond du film.


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