jeudi 16 décembre 2021 - par CHALOT

La femme qui n’aimait plus les hommes

 

roman d'Isabelle Le Nouvel

Editions Michel Lafon

202 pages

septembre 2021

 

 

Jeanne est une romancière qui est en pleine ascension.

Mariée à un éditeur, intellectuel adulé, elle a tous les atouts - semble t-il ?- pour être heureuse.

Tous ses ami-e-s et toutes ses connaissances l'envient.... Ah s'il savait ce qui se cache derrière ce mari influent qui sait briller en public !?

 

Les monstres savent cacher leur jeu dans l'intimité.

 

Jeanne est une femme humiliée, battue qui jusqu'alors considère que c'est elle qui porte tous les torts... Un comble !

 

« Jeanne l'avait en quelque sorte, accepté. Surtout, elle n'avait pas su mettre la limite, la barrière nécessaire quand les premières injures avaient commencé à pleuvoir. Parce qu'elle en était tout bonnement incapable. »

Comme d'autres ? Oui et non car cette femme cache une blessure profonde, elle garde en elle la petite fille qu'elle a été trente ans plus tôt quand son beau père abusait d'elle.

Enfant de six ans, elle a été violée par un autre monstre sans que sa mère ne s'en aperçoive.

L'aller-retour d'un chapitre à l'autre, de la crise qu'elle vit avec son mari à son calvaire dans sa petite enfance est à la fois captivant et bouleversant .

Est-elle condamnée à se considérer comme morte ?

Va-t-elle enfin trouver des ressorts pour essayer de se construire ?

Le lecteur va être entraîné sur les chemins abrupts que suivent à leur tour la petite fille et enfin l'adulte.

L'auteure montre bien que les violences conjugales touchent tous les milieux et même les intellectuels : Gabriel, le mari admiré par tous est un violent tout en se réclamant du féminisme !

 

Elle s'attaque aussi sur une question d'actualité : la prescription en droit pénal .

 

Accrochez vous ! Vous allez être captivés par ce roman qui contient un vrai suspense, mais vous n'en sortirez pas indemnes !

 

Jean-François Chalot



23 réactions


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 16 décembre 2021 10:35

    Bonjour, serait-elle de la famille d’ERIC le NOUVEL ?. https://www.geneasens.com/membres/2227


  • Albert123 16 décembre 2021 10:41

    « ami-e-s »


    c’est quoi ce truc là ?


    c’est compétement incompréhensible ce texte en globish 


  • Ben Schott 16 décembre 2021 12:20

     

    Elle a revendu les droits pour un épisode de Plus belle la vie...


  • pemile pemile 16 décembre 2021 12:39

    @CHALOT, le titre me gêne, son coté chat échaudé craint l’eau froide, il devrait être lu comme « la femme brisée par deux hommes pervers » ?


  • jymb 16 décembre 2021 13:12

    Chouette voilà un bouquin qui ne surfe pas sur la vague du sociologiquement correct, de la misandrie de base, du règlement de compte invérifiable. J’espère qu’on y a glissé aussi un ecclésiastique obligatoirement pédophile et un beau père abuseur mais naturellement colleur d’affiche du FN d’antan.

    Heureusement que personne ne perd son temps à écrire des livres sur les hommes battus et humiliés, ou ceux abusivement privés de la garde de leurs enfants 


    • In Bruges In Bruges 16 décembre 2021 15:28

      @jymb
      Pas mieux. +10.
      Cette bienpensance repentante et dégoulinante commence à nous sortir par les trous de nez.
      Comme les allemands (des) de 25 ans aujourd’hui ne sont pas responsable ad vitam aeternam du nazisme, les israéliennes de 20 ans de la guerre des 6 jours, ce n’est pas parce qu’il y a eu de l’indifférence, des silences coupables pendant longtemps sur des dérives et des injustices faites à beaucoup de femmes que nous, 100 ans après, on doit « en manger » matin, midi et soir jusqu’à la fin du siècle.
      On le sait que c’est pas bien de manger de la viande rouge.
      C’est pas pour autant qu’il faut nous gonfler midi et soir avec des assiettes de brocolis vapeur sauce navet...Capito ?
      Et nous faire croire que les femmes sont toutes (et ont été) des petites choses fragiles et innocentes persécutées...Tout de même.
      C’est une insulte à l’intelligence minimale.
      « tout ce qui est excessif est insignifiant », dit-on.
      C’est surtout que tout ce qui est généralisateur et moraliste est fait pour les cons.
      Seuls ces derniers relaient encore cette « moraline » à 3 balles.
      Désolé pour vous, Chalot. Mais à votre age, qu’attendez-vous de conneries de ce genre ?
      Faire « djeune » ?
      En mettre une dans votre lit ?
      Enfin, reprenez-vous, que diable.


    • Julien30 Julien30 16 décembre 2021 16:57

      @jymb
      « Chouette voilà un bouquin qui ne surfe pas sur la vague du sociologiquement correct, de la misandrie de base, du règlement de compte invérifiable. J’espère qu’on y a glissé aussi un ecclésiastique obligatoirement pédophile et un beau père abuseur mais naturellement colleur d’affiche du FN d’antan. »

      Oui dans tous ces cas, les généralisations sont autorisées et même encouragées et applaudies, mais quand elles concernent d’autres catégories de la population là c’est l’indignation, « pas d’amalgame » ! Comment des gens un minimum rationnel et avec un minimum d’esprit critique peuvent tomber dans ce genre d’inepties...


  • ZenZoe ZenZoe 16 décembre 2021 15:39

    Tous ses ami-e-s

    Ah ben bravo, Chalot ! Un ancien instituteur qui saccage notre langue, vous n’avez pas honte ? Jamais je ne comprendrai pourquoi, alors que personne n’oblige les gens à écrire en inclusif et que cette aberration et condamnée par tous y compris en haut lieu, tous s’y mettent, même Chalot.

    Sur le bouquin : oui, c’est dans l’air du temps... C’est bien d’en parler... pourquoi pas, si ça intéresse ...


    • In Bruges In Bruges 16 décembre 2021 18:18

      @ZenZoe @ jymb
      A propos de truismes et de lieux communs, j’envisage d’écrire un roman « dont on ne sortira pas indemne » (comme dirait Chalot, alors que c’est pourtant pas le moment d’encombrer les urgences des hôpitaux, mais bon...).
      Je vous donne le pitch, mais chuut.
      Attention , c’est de la bombe.

      1/ Le héros et beaucoup de ses proches meurent. Et la mort, c’est mal, c’est nul, surtout pour ceux qui souffrent beaucoup et longtemps avant de crever le décor, ou encore ceux qui ne voulaient pas mourir, parce que « la vie, c’est quand même bien ( sic) ».

      2/ Ca se passe pendant la guerre, et on verra à cette occasion que la guerre, c’est mal, l’auteur sera contre, car ça tue des gens, ça en blesse d’autres, et même ceux qui en sortent indemnes (comme dirait le sieur Chalot) et ben.. attention, ils ne sont pas indemnes. Vi vi, ils sont touchés de stress post-traumatique. Ralala , pas simple

      3/ On y verra aussi des enfants qui souffrent, qui sont tripotés par leur papa, leur maman ou leur entraineur de natation. Pas bien.
      J’sais pas vous, mais moi, j’aime pas qu’on fasse du mal aux enfants.
      Je suis contre, na.

      4/ On y parlera aussi d’injustice, des gentils qui sont frappés par le sort, pendant que les banquiers et le grand capital, ben ...y s’en sortent crème. Caviar et filles faciles sur le canapé, toussa, toussa
      Évidement, ceux à qui arrivent des malheurs ne sont pas pour autant blancs-bleus, je l’admets et on le verra bien dans le livre. Certains l’ont bien cherché en n’étant pas Vegan, par exemple. D’autres roulaient en Diesel et pas en Velib, n’ont jamais voté ecolo, par exemple, ni jeté leur foie gras par terre place Bellecour à Lyon (pour l’exemple, justement).
      Certains allaient tous les 8 décembre à la féte des Lumières, sans même couper l’électricité en partant...Si, si ;
      Mon livre montrera le chemin vers la repentance, l’humilité , le dépouillement de soi et les toilettes sèches.
      J’ai bon ?

      Nan, j’vais finalement peut être pas le sortir, ce livre.
      Trop de la bombe.
      Et puis c’est trop dangereux. Vous ne vous êtes jamais luxé l’épaule en enfonçant une porte ouverte ?
      Moi, si.
      Et ca fait mal.


    • jymb 16 décembre 2021 23:12

      @In Bruges

      Ah oui un livre courageux ! ajoutez une couche contre les fââchistes et un sous chapitre sur l’aide aux clandestins et vous serez invité à la « grande Librairie » avec short-list du Goncourt en prime ( après les sanglots de bonheur de Laure Adler ) 


  • Sergio Sergio 16 décembre 2021 20:36
    • la petite fille qu’elle a été trente ans plus tôt quand son beau père abusait d’elle
    • Enfant de six ans, elle a été violée par un autre monstre sans que sa mère ne s’en aperçoive.

    • Gabriel, le mari admiré par tous est un violent 

    La répétition, ça fait beaucoup pour les épaules de cette dame


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 16 décembre 2021 23:27

    Difficile avec le roman angotien , si tu dis que c’est que du déballage t’es un salaud , si tu dis que ce n’est qu’une fiction t’es un salaud .


  • CHALOT CHALOT 17 décembre 2021 08:07

    Albert 1 2 3 et quelques autres  :

    je n’utilise pas l’écriture inclusive mais je m’essaye avec les ami-e-s oui et c’est tout.

    Si cela vous dérange je continuerai , comme cela, pour vous donner un sujet de polémique. C’est un petit service que je peux vous rendre.


    • Ben Schott 17 décembre 2021 08:28

      @CHALOT
       
      En gros, avec tes pot-e-s, tu t’essaies à suivre les injonctions stupides du système, quoi...
       
       smiley
       


    • Aristide Aristide 17 décembre 2021 08:52

      @CHALOT

      Ces acrobaties orthographiques n’ont qu’un seul objet : croire se différencier comme une certaine élite boboïsée. Le bas peuple a bien d’autres préoccupations que cette singerie !!! Comment peut-on couper le lien entre écrit et oral ? Comment supporter que l’on complexifie l’écriture et que l’on la détache de l’expression orale !!!

      Se soumettre autant au « wokisme », pfff....

      Et de plus ne pas savoir que c’est 3 sujets bien distincts :
      la féminisation : des noms de métiers par exmple, personne ne conteste ce point,
       l’accord : cette histoire de « masculin qui l’emporte » est assez facilement remplaçable par l’accord de proximité : « Les hommes et les femmes insoumis » remplacé par « Les hommes et les femmes insoumises ». Là non plus aucun problème
       le point médian qui est l’ineptie.Qui pourrait se plaindre que vous utilisiez la forme suivante « Tous les amis et toutes les amies.... ». Cette proposition de certains linguistes me semble répondre à la préoccupation ...Ou encore « Les manifestants et les manifestantes étaient nombreux. » Plus heureux que cet horrible « Les manifestants.tes étaient nombreux ». ou pire que ce «  »Les manifestant.te.s étaient nombreux« . (Nota : volontairement nombreux n’est pas en écriture inclusive quoique !!! Ce mot est un exception pour les tenants de cette graphie ! Essayer de lire la règle sur le mot »nombreux« en écriture inclusive, vous allez tomber de la chaise tellement elle est compliquée)

      En place d’insister sur les deux points principaux qui ne posent aucun problème, la féminisation et l’accord, voilà que l’on concentre l’attention sur cet imbécile point médian !!! Certains élitistes veulent faire passer ce point médian comme incontournable alors qu’il va à l’encontre de qu’est une indispensable féminisation de la langue. 

      Vous êtes tombé dans ce piège, dans votrearticle vous écrivez »Le lecteur va être entraîné sur les chemins abrupts que suivent à leur tour la petite fille et enfin l’adulte.« . Tout le monde comprend que vous avez pris le mot lecteur dans son genre neutre, incluant homme et femme. En inclusive la vraie il faudrait écrire »Le lecteur ou la lectrice va être entraînée sur les chemins abrupts que suivent à leur tour la petite fille et enfin l’adulte.« plus lisible que »Le.a lecteur.trice va être entraîné.e sur les chemins abrupts que suivent à leur tour la petite fille et enfin l’adulte."

      On peut ajouter qu’à l’oral la féminisation et l’accord reste alors que point médian disparait.


    • Albert123 17 décembre 2021 09:30

      @CHALOT

      si vous préférez saccager le fond de votre propos pour lui préférer la forme voulue par les ordures qui veulent abrutir les masses rendue serviles ça vous regarde.

      en l’état vous vous essayer juste au délire des bourgeois parasitaires qui aiment tellement les esclaves qu’ils les cultivent.

      et cette fabrication du pauvre passe entre autre par cette novlangue que vous déployez timidement et honteusement car vous savez au fond de vous que celle ci est une saloperie mondialiste.

      alors pas la peine de vous justifier avec une typique inversion accusatoire de chacal, les seuls a qui vous rendez service en usant de cette novlangue sont les esclavagistes.


  • placide21 17 décembre 2021 09:28

    Encore un monologue de vagin ; comme le dit le peuple « ça déconne ».


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