vendredi 9 août 2013 - par Taverne

« Le cul sur la commode » (chansons joyeuses des années 30)

Les chansons des années 1930 reposent essentiellement sur trois recettes : l'humour, le drame et le charme dans la tradition amoureuse. Ce premier volet est dédié aux formes d'humour et d'expression de la joie de vivre dans la chanson de cette époque, source de nombreux grands succès, dont plusieurs succès internationaux. "Le cul sur la commode" est ausssi l'illustration de la liberté de la femme : son interprète, Jeanne Aubert, refuse de se plier à l'autorité de son mari américain, tout riche qu'il est, et poursuit ses récitals licencieux. La chanson est à l'origine de l'expression "mon cul sur la commode".

C'est très commode de débuter par une chanson gauloise qui parle de cul et de commode. Et je ne dis pas cela pour meubler.

Ainsi Jeanne Aubert (1900 - 1988) défraya-t-elle la chronique pour ses démêlés conjugaux. Sa chanson « Le cul sur la commode » (à savourer ici) date de 1937. Elle est extraite d'une revue de Rip et Willemetz et elle a donné naisance à une expression populaire, comme l'explique ici un article du Figaro. La chanson est une "satire de cet engouement nouveau pour les bains de mer et les séjours à la montagne..." : "Pour éviter les frais / Tout en suivant la mode / Chez moi je prends le frais / Le cul sur la commode ", dit-elle.

Le quotidien poursuit ; vers les années 1960, l'expression subit "une modification formelle avec mon cul, et non plus le cul".

Cette coquine de Jeanne Aubert avait épousé un Américain roi de la conserve. Son mari voulut l’empêcher d’exercer son métier. Elle passa outre son interdiction et il dut lui faire un procès qui régala les lecteurs de chroniques.

Plus soft, Yvette Guilbert (1865 – 1944) n'évoque pas les commodes mais fait partie des meubles depuis un bon moment. Elle fait plutôt dans la chanson ancienne. Elle reprend des chansons de Paul de Kock, comme la célèbre « Madame Arthur », écrite vers 1850. Dans les années 30, elle reprend et grave la chanson « Le fiacre », chanson qui date de 1892. Dranem l'imite en enregistrant un vieux succès : « Les pt’its pois », de 1904.

Le succès vient tardivement à Yvette Guilbert, en 1891, après son engagement au Moulin Rouge. Sa physionomie nous est connue pour avoir été un modèle du peintre Toulouse-Lautrec. Elle eut une correspondance suivie avec le psychanalyste Freud qui affichait dans son bureau une photo dédicacée par elle.

Georgius est aussi une vedette sûre. Il persiste dans le populisme et le grivois, auteur de « La plus bath des javas » et du « Lycée papillon ». Mais son regard de chroniqueur donne un double sens à ses chansons.

Sérieux aussi, il dénonce l’Anschluss et les accords de Munich. Sa chanson «  il travaille du pinceau » se moque ouvertement d'Adolf Hitler, le peintre manqué. Ce qui lui vaudra quelques ennuis. A la Libération, on lui reproche d’avoir continué de chanter sous l’Occupation. Il se retire du métier et se met à écrire des romans.

Mireille (1906 – 1996)

Elle était l'épouse de l'écrivain Emmanuel Berl et, pour la petite histoire, la nièce de Charly King, l'inventeur des claquettes. On l'ignore souvent, mais elle fut avec Jean Nohain l'expression de l'avant-garde avant Charles Trenet. Ses mélodies sont teintées de jazz. Il faut dire qu'elle a côtoyé Cole Porter et Gershwin, entre autres, à Broadway. Son opérette « Fouchtra » coécrite avec Nohain fut d’abord un échec total. Puis, soudain, il fit un carton avec « Couchés dans le foin » interprété par Jacques Pills et Georges Tabet. Mireille rentre alors en France et signe un contrat pour des enregistrements. On peut écouter ici des extraits de "Le vieux château" et du "jardinier qui boîte" qu'elle enregistra pour la radio américaine.

1932 - Mireille et le jeune Jean Sablon Les pieds dans l'eau, 1935 - Mireille et Jean Sablon "Puisque vous partez en voyage" (repris récemment par Dutronc et Hardy), "Les pieds dans l'eau", "Les trois gendarmes"...

Ses origines juives ainsi que celles de son mari la contraignent à fuir Paris occupé. En 1940, elle s'installe en Corrèze où elle serra à la tête du Comité de Libération. Après la Seconde Guerre mondiale, son ami Sacha Guitry lui suggère d'ouvrir une école. Ce sera le Petit Conservatoire de la chanson, d'abord à la radio (à partir de 1955), puis à la télévision (de 1960 à 1974). Le Petit Conservatoire de Mireille contribuera à former la voix d'une génération de chanteurs, comme Alice Dona, Hervé Cristiani, Yves Duteil, Françoise Hardy, Frida Boccara, Colette Magny, Robert Donat ou encore Alain Souchon.

Jean Nohain (1900 - 1981) est le fils du poète Franc-Nohain, et frère du comédien Claude Dauphin. Il fut un animateur très populaire de télé.

Le succès du duo Pills et Tabet (duo formé sur une boutade de Léon-Paul Fargue qui les écoutait reprendre à tour de rôle les rengaines de Mistinguett aux concerts de celle-ci), entraîne la formation d’autres duos : Charles et Johnny, Gilles et Julien. Ces deux duos se sépareront après quelques années mais Gilles reviendra au premier plan sous son vrai nom, Jean Villard, composer des chansons pour Piaf comme « Les Trois cloches ».

Maurice Chevalier a obtenu son prestige international avec les films de Ernst Lubitsch « Parade d’amour » et « La veuve joyeuse », aux côtés de Jeanette Mac Donald. Il rentre au pays en 1955 et concurrence Jean Sablon.

Charles Trenet bénéficie de « Ya d’la joie » créé par Chevalier et en profite pour se séparer de son partenaire Johnny Hess. Il est aussitôt acclamé par le public grâce à ses chansons comme : « Je chante », « Fleur bleue », « Boum », « Y’a d’l’a joie », « La polka du roi », « Vous oubliez votre cheval ». Ses refrains seront associés à la France du Front populaire et aux congés payés. Ses chansons sont si légère que personne ne remarque que « je chante » s’achève par un suicide.

Gaston Ouvrard perpétue la tradition du comique troupier, métier qu'il a hérité de son père. Il enregistre en 1934 la fameuse scie "Je n'suis pas bien portant"

Voici le Front populaire ! Montéhus encourage Léon Blum par son "Vas-y Léon", ("défends ton ministère !") », n’empêchant pas la chute du gouvernement Blum. En tous cas, Albert Prejean peut chanter en 1934 "La crise est finie".

Humour encore avec :

1931 - Esther Lekain Un vieux farceur
1930 - Georges Milton C'est pour mon papa
1934 - Alibert Sur le plancher des vaches
1933 - Charpini et Brancato J'aime bien mes dindons

Fernandel et ses prénoms marrants : Ignace1936, Barnabé 1937 (reprise ici par Les Charlots)

Fred Adison : Quand un gendarme rit

Joie de vivre toujours avec :

Darcelys Une partie de pétanque 1936, 1935 - Darcelys et Marguerite Willy Un petit cabanon

Quand on s'promène au bord de l'eau Gabin 1936

1935 - Fred Adison Petit train départemental

1931 - Henri Garat Avoir un bon copain

Mais nous sommes au bord de la guerre. Le drame pointe à l'horizon. Ray Ventura et ses collégiens veulent tout simplement l’ignorer « Tout va très bien madame la marquise », « ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine ». Encore plus fort en 1939 : "Nous irons pendre notre linge sur la ligne Maginot" ! Excès de confiance certainement. Maurice Chevalier se contente d'un patriotisme bon enfant : "ça fait d'excellents Français".



26 réactions


  • L'enfoiré L’enfoiré 9 août 2013 11:40
    Salut Paul,

    Excellent.
    Si tu as vu Secrets d’Histoire, mardi, dans lequel il y avait Sarah Bernardt, on pouvait constater que l’humour et les folies était bien plus plaisant qu’aujourd’hui.
    Bien sûr c’était l’extravagance qui plaisait dans le public sans beaucoup d’arrière pensée.
    L’humour vit encore, mais beaucoup rabotée.
    Il faut être sérieux aujourd’hui.

    • L'enfoiré L’enfoiré 9 août 2013 11:44

      Comme tu as repris Gaston Ouvrard,je ne sais si tu connais la version moderne ?


    • Taverne Taverne 9 août 2013 12:12

      Bonjour Guy,

      C’est l’été et les cigales chantent. Donc, c’est programme chansons jusqu’à la rentrée. Mais la fourmi est encore là ; c’est elle qui se documente et cherche les liens pour les articles. Quant au moustique que tu es, je vois qu’il se pique de s’intéresser à la musique.

      Pour Sarah Bernardt, j’ai zappé à cause de Stéphane Bern. Puis, j’avais choisi la 2ème partie consacrée à une oeuvre de Verdi que je n’ai finalement pas beaucoup appréciée. J’aurais finalement mieux de regarder le reportage sur Sarah Bernardt...

      Moustique, regarde ce cul sur la commode ! De quoi piquer à l’envi ! smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 9 août 2013 13:24

      Je ne peux pas le revoir (interdit aux étrangers) Sarah Bernardt

      Je ne sais ce que tu as contre Stephane Bern, c’est le reporter des grands de ce monde.
      Il n’apparaît pas souvent dans l’émission.
      Il articule à se mordre les lèvres mais avec le sourire.
      Ben oui. Grand bien lui fasse.


    • realTMX 9 août 2013 13:55

      Je crois que c’est parce il est le reporter des « grands » de ce monde qu’il le déteste.

      J’ai moi même une énorme aversion pour ce guignol infecte qui lèche les bottes de l’élite.


    • L'enfoiré L’enfoiré 9 août 2013 14:42

      «  énorme aversion pour ce guignol infecte qui lèche les bottes de l’élite. »


      Je ne sais si vous travaillez. 
      Quand j’étais dans ma phase active de vie,, lécher les bottes, était monnaie courante pour monter dans la hiérarchie.
      Pourtant était-ce des élites ?
      Là, je ne suis pas sûr du tout.

    • L'enfoiré L’enfoiré 9 août 2013 14:48

      La chanson, c’est quoi aujourd’hui ?

      Les nichons font office de passe partout.

    • norbert gabriel norbert gabriel 9 août 2013 15:44

      J’ai lu, attentivement cet article, « le tromphe des gentils » c’est assez juste en ce qui concerne la chanson « vue à la télé » ou celle des robinets à musique, ce qui se passe sur la scène chanson est assez différent, heureusement. Un des exemples Zaz, me semble le parfait exemple de malentendu, il y a 6 ou 7 ans, elle faisait « le trottoir » ou les petites salles confidentielles, avec la même joie de vivre que ce qu’on voit aujourd’hui, je l’avais repérée aussi grâce à un excellent guitariste, Guillaume Juhel, qui l’accompagne depuis le début, et c’est une fille de scène extraordinaire. je l’ai vue dans un festival, en pièce rapportée plus ou moins impromptu, avec ses deux musiciens acoustiques, elle a fait un tabac. Elle a une chanson tube qui la réduit au clan des gentils, et alors ? On ne peut pas réduire quelqu’un à une chanson quand son parcours et son succès dépasse l’effet tube d’une seule chanson.


    • L'enfoiré L’enfoiré 9 août 2013 17:13

      « On ne peut pas réduire quelqu’un à une chanson quand son parcours et son succès dépasse l’effet tube d’une seule chanson. »


      Absolument. Mais comme vous avez pu lire, il faut tenir. Le consommateur s’attend toujours à retrouver la même chose. Très vite étiqueté que ce soit au cinéma ou à la chanson.
      J’ai aimé son « Je veux ».
      J’ai été surpris de lire ce qui était dans l’article en annexe concernant son bide à Couleur Café.
      Perdre la mémoire pour une chanson qui n’est en somme pas trop difficile.
      Quand on voit la chanson que je mentionnais ci dessus, qui se débite des paroles dans un rythme d’enfer, que serait-il arriver ? 

  • Richard Schneider Richard Schneider 9 août 2013 16:02

    Article bien documenté que l’on prend plaisir à lire.

    Merci pour les nombreux liens.

  • L'enfoiré L’enfoiré 9 août 2013 17:19

    Paul,


     N’est-ce pas plutôt « Nous irons pendre notre linge sur la Ligne Siegfried » ?
     Maginot, je n’ai pas trouvé.
     Le lien pour Chevalier qui manque est celui-ci (Ca fait d’excellent Français)
     

    • Taverne Taverne 9 août 2013 20:10

      Oups ! En effet, c’était bien la ligne Siegfried. Bien sûr. On va dire que mon doigt a ripé... smiley


    • Taverne Taverne 9 août 2013 20:12

      C’est bien, il y en a qui suivent ! smiley
      J’ai bien fait de ne pas mettre la moustiquaire.


    • Taverne Taverne 9 août 2013 20:51

      Merci, Guy, je te dois donc une chanson ; C’est parti !

      ***

      Laissez Guy,
      Ne mettez pas la moustiquaire !
      Vous ne l’attraperez pas dans vos filets.

      Y’en a qui
      Ont couru les antiquaires
      Pour trouver le piège qu’il fallait.

      Y’a celui
      Qui recruta des mousquetaires.
      Leurs lames n’étaient pas très affilées.

      Y’en a même
      - j’en ai vu- qui astiquèrent
      Leur gros flingues, leurs canons, leurs pistolets.

      Mais toujours
      L’animal était trop fier.
      Entre leurs grosses pattes, il se faufilait.

      J’en ai vu
      Qui bourraient leur gibecière.
      De papier pour faire croire qu’il l’avait.

      Je ne sais
      Quels moustiques les piquèrent.
      Toujours est-il qu’ils en étaient pour leurs frais.

      Laissez Guy,
      Ne mettez pas la moustiquaire !
      S’il te pique, ça ne sera pas exprès.

      Laissez Guy,
      Ne mettez pas la moustiquaire !
      Tu le moinnses  ? Il se marre, il boit du pt’tit lait.

      Laissez Guy,
      Son oeil rit sous sa paupière.
      Tu le cherches, oui mais voilà où est ce qu’il est ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 9 août 2013 20:58

      Merci, Paul, J’ai la larme à l’oeil... smiley 


  • escartefigue 9 août 2013 21:20

    Une fois de plus gaverne , Paul Cosquer  est à la hauteur . 


    Magnifiques articles sur la chanson d’ avant yéyés . 

    Il ya de la joie à les lire et de la nostalgie pour les aimer .

    • Taverne Taverne 9 août 2013 22:45

      Merci captain. Si un jour, vous débusquez à votre tour une coquille dans un de mes articles, je vous dédicacerai aussi une chanson. Mille sabords !

      Mais gaverne, gaverne ? Je ne vois pas. Ou alors :

      « avant d’être capitaine » (Perchicot 1933), vous étiez un gaverne, un gars verni de la Marine : « les gars de la marine ! » (Jean Murat 1931)


  • escartefigue 9 août 2013 21:21

    Taverne bien sûr , qu’ est-ce qu’ elle a ma gaverne ... smiley


    • Taverne Taverne 9 août 2013 23:40

      C’est la gaverne d’Ali Baba !


    • escartefigue 10 août 2013 09:48

      J’ ai regardé dans le dictionnaire des prénoms eh bien gaverne  est un bon gars 

       un peu verne d’ accord mais dans l’ ensemble il se débrouille très bien pour les débusquements d’ anecdotes de nos anciennes gloires . 

      On prend un dernier verne ?

  • Fergus Fergus 9 août 2013 23:08

    Salut, Taverne.

    Très bon panorama de la chanson humoristique de ces années où l’écriture musicale n’hésitait pas à se lâcher.

    Bonne nuit.


    • Taverne Taverne 11 août 2013 18:43

      Bonjour Fergus,

      J’ai une théorie. Il s’est créé un contexte particulier dans ces années d’avant-guerre qui a donné un vivier de chansons. Et ce contexte ne s’est pas reproduit après le traumatisme national de l’Occupation et le traumatisme universel des chambres à gaz. A part, dans les années 50 avec des gens comme Brel, Brassens, Ferré, Vian, Gainsbourg, Barbara et quelques autres. Une nouvelle parenthèse qui n’a pas duré. Depuis ce traumatisme, on surveille son langage. Comme une auto censure que Mai 1968 a en partie fait sauter. Mais, il faut voir la chape de plomb - révélatrice du malaise - qui a précédé cet évènement...

      Ce fut une période de quasi insouciance. Ray Ventura enregistre en 1938 « Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? ». Ray Ventura dont la seule crainte est...d’attraper la scarlatine ! Finalement, il l’attrape « comme tout le monde » à la fin de cette chanson.

      Le Front populaire aussi a suscité un espoir. Montéhus chante « vas-y Léon » et Trenet chante joyeusement « boum », ce qui est presque « Blum »...


  • L'enfoiré L’enfoiré 10 août 2013 09:59
    « Le cul sur la commode » mais une peu modifié....

    Certains vont en 
    Bretagne
    L´été pour prendre des bains, 
    D´autres vont à la montagne
    Avec sous le bras leur bassin
    D’autres perdus vont à Liège
    Ils vont ainsi jouer du clavecin
    Se retrouvent assis dans un siège
    Histoire de jouer au Saint

    Refrain :
    Pour éviter les frais, 
    Tout en suivant la mode, 
    Chez moi je prends le frais, 
    Le cul sur la commode
    Pour éviter les frais, 
    Tout en suivant la mode, 
    Chez moi je prends le frais, 
    Le cul sur la commode
    Le cul sur la commode

    Les ceusses qui se débinent
    Le soir avec les déchets
    Se payent une cuisine
    Sur le pot du cabinet
    Toute la soirée sur la lunette
    Assis à sembler digérer
    La tête un peu bluette
    Prient, rien qu’en pensée 

    au Refrain

    Pour tenter la fortune
    Certains partent en vacances
    S´en vont risquer leurs thunes
    Chaque dimanche en transhumance
    Dans des cars à la ramasse
    En rang d’oignon, ils se prélassent
    Pour se rôtir sur les plages
    Et ainsi roussir leur beau ramage

    au Refrain

    Couplet scolastique :
    Ma commode est française
    C´est du « breton ancien »
    Les tiroirs sont Louis XVI
    Les pieds républicains
    Faut dire qu’elle bat la chamade
    Elle ne tient plus très bien
    Mais bien qu´elle soit malade
    Elle m´est sacrée je la retiens !

    Et si chez moi, on vient
    M´écraser, comme c´est la mode, 
    Je lancerai mon chien
    Qui lui n’a pas besoin de code
    Pour se montrer incommode.
    Car si autour de moi on rode, 
    Je jetterai mon bassin
    Même avec l’eau du romarin
    Rien que pour finir mon ode.

    • Taverne Taverne 15 août 2013 17:29

      Un ptit coin d’parodie
      Comme un coin d’paradis.
      Tant pis si ça en dérange...
      Un ptit coin d’parodie.
      Cela n’coûte pas un radis.
      On peut enchanter les anges.

      Et alors avec sa petite parodie,
      Qui coûte pas un radis
      On s’en va parader
      Tout droit au paradis !


  • Antoine 12 août 2013 22:39

     Cette fois, Taverne, vous avez baissé d’un ton...


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