MACRON, un président aussi « brillant »... que la pomme tendue à Blanche Neige !
« Je ferais n'importe quoi, si tu me le demandais ; je renierais ma patrie, si tu me le demandais, etc, etc ». Écoutons les paroles de l'Hymne à l'Amour chanté lors de la cérémonie d'ouverture des JO 2024, en nous demandant pourquoi Macron s'évertue à « faire n'importe quoi , « à renier sa patrie » sans que ni Édith Piaf, ni Céline Dion ne lui demande. Admettons avec Aragon que « le poète a toujours raison » et, avec René Char, « que les paroles connaissent de nous des choses que nous ignorons d'elles »...
- Joker, personnage cynique et manipulateur, grand maître des démocraties occidentales ?
Au-delà de ces références littéraires, deux grilles de lecture s'offrent à nous pour comprendre la séquence actuelle. La première consiste à voir ce temps que nous avons la disgrâce de vivre à l'aune des excès d'un pouvoir individuel ; la seconde oscille plutôt à voir les choses de plus haut, prendre en compte le pouvoir cybernétique inscrit dans la révolution techno-culturelle en cours.
Quelle que soit l'option choisie, tenons pour hypothèse que le macronisme ne relève pas plus du champ politique que l'art conceptuel ne relève de l'art. Il y a une erreur sur la marchandise, fatale à notre compréhension et à notre survie. Cette confusion des genres nous maintient dans l'illusion des lendemains qui chantent. L'enchaînement des événements récents, tambouille politique, élections confiscatoires, détournement diversitaire des JO, montre que nous avons quitté le champ du politique pour entrer dans celui de la foire. Il s'agit en fait de maintenir un état de stupeur collective. Mais il y a aussi et surtout un arrière-plan beaucoup plus froid et planificateur ; en d'autres termes, un agenda globaliste à observer coûte que coûte. Anthropologie négative, l'utopie « diversitaire », décryptée par Mathieu Bock-Coté, sert davantage à « faire diversion » pour asservir la majorité que de célébrer les « diversités ».
La discrimination de ces deux moments, un temps court et médiatique, un temps long et mécanique, relève sans doute d'une stratégie globale. Ce n'est qu'au terme d'une longue réflexion centrée sur l'art conceptuel, aidé par la lecture de l'ouvrage « L'imposture de l'art contemporain », que le système s'est pour moi révélé au grand jour. Il n'y a, contrairement à ce que l'on pourrait croire, aucune place au hasard, aucune circonstance atténuante dans la mise en représentation de la société du spectacle. Il y a un plan d'effacement inscrit depuis 200 ans avec la complicité de l'État. Effacer l'entendement, l'estime de soi par le faux art, la dérision de toutes choses, l'inversion accusatoire, tout en mettant en place une politique répressive, implique l'écriture d'un contre-récit, l'errection de contre- symboles. La déconstruction actuelle implique la mise au pinacle de bouffons pathétiques. On commettrait cependant sans doute une erreur à invoquer en toute circonstance la théorie du « complot ». L'existance d'un plan cybernétique moteur de la « société du spectacle » nous parait relever d'un octave de compréhension plus élevé.
Il explique pourquoi l'électoralisme est devenu, lui aussi, un jeu de foire. Cela revient à vouloir gagner au jeu du poussoir à pièces. Les élections confiscatoires récentes ont bien démontré ceci : rien ne peut sortir des urnes car le vote fonctionne sur la logique des pièces qui se poussent en dégringolant les unes sur les autres. De toutes façons, le système a fait en sorte que l'opposition elle-même a renoncé à être un contre-poison. Il est difficile de comprendre comment fonctionne ce pouvoir cybernétique sauf à regarder l'art contemporain. L'"AC" est peut-être même le miroir de tous les autres miroirs ; le symptôme de tous les autres symptômes.
La très lourde erreur consiste à appliquer les critères esthétiques de l'art à ce qui n'en est pas, à ce qui nie la beauté et l'âme. C'est là non seulement une erreur de jugement, mais même une faute morale. Nous louons ceux qui ont le courage de dire les choses et l'intelligence de la démonstration. A mon sens, il est tout aussi fatal de juger le Macronisme à l'aune de critères politiques traditionnels que de juger l' "AC" à l'aune de critères esthétiques. Le Macronisme est autre chose. Emmanuel Todd, économiste de renom, affirme même que "Macron ne comprend pas ce qu'il dit". Il ne comprend pas, tel un drogué, les mots qu'il prononce. Il s'agit moins de satanisme que de managériat d'entreprise appliqué à un peuple. A moins d'employer un mot pour un autre, n'employons donc pas le terme « politique ». Le Macronisme entraîne la casse sociale, l'effacement des résistances immunitaires, individuelles et collectives, afin d'instaurer un nouvel ordre sociétal. Tout ceci est certes plus simple à intuiter qu'à démontrer. La stratégie macronoïde est d'autant plus masquée qu'elle agit toujours par degrés et étapes : de la culture à la guerre. Il n'y a qu'une différence de degrés et non de genre entre la guerre culturelle en cours et la guerre belliqueuse. En fin de mandat, Macron pourrait très bien déclarer la guerre à la Russie avant de prendre la fuite en Californie. Ne disons pas que les chefs d’État seraient dépassés par les événements ; ce sont eux qui ouvrent les vannes de l'immigration massive, qui saccagent le socle industriel d'un pays, qui creuse la dette afin de détruire le barrage. Cela n'est pas le fait d'une machine, mais de quelques hommes élus et non élus. Certes. Mais cela n'exclut pas non plus l'existence d'un autre plan, cybernétique celui-là. Dans ce plan, la Culture agit comme la fissure dans le barrage ; le tsunami migratoire fait le reste.
L'injonction contenue dans l'artefact de l'AC repose sur la même logique : créer une faille cognitive qui va permettre l'effondrement de l'édifice, par déflagrations sucessives. La cérémonie d'ouverture des JO est intéressante à observer en détails. Une belle cérémonie ponctuée de provocations totalement hors sujet. Vu de loin, le spectacle a pu subjuguer par le faste et les lumières. Le piano en feu sur la Seine scénarisée a pu émouvoir ; le cheval d'argent a pu éblouir. Les intonations de voix de la chanteuse ont pu faire frémir le monde entier. Avec un budget léonin de 122 millions d'euros, on ne s'attendrait pas à moins. L'armoire était belle mais certains tiroirs vermoulus. Le public, émerveillé, n'y a vu que du feu.
Il y aurait eu bien d'autres scénographies à réaliser, explorer la symbolique solaire de la barque traversant Paris sur la Seine. Un passage de flambeaux entre la déesse Isis et Sainte Geneviève, relais symbolique du paganisme au christianisme. Au lieu de cela, nous avons eu des éléments disparates sans unité scénographique.
La scène de Dionysos entouré de drag-queens a particulièrement choqué. La parodie de la Cène accompagne l'effacement de l'homme blanc. De surcroît, un chanteur de second plan interprétant une chanson quelconque. Bref, le parfait idiot du système pour faire passer l'effacement de l'homme blanc, peint en bleu. Il y a encore 20 ans, cela aurait étonné tous le monde de ne voir sur scène que des étrangers ou des binationaux. Des drag-queens délurées. Aujourd'hui, personne ne s'en émeut. Mais que les antiracistes professionnels ne se réjouissent pas trop vite car la finalité du système est moins humaniste que transhumaniste. Il faut bien comprendre que la prochaine étape consistera à remplacer l'homme par la machine de l'Intelligence Artificielle. Faire en sorte que personne ne s'offusque pas de voir une armée d'androïdes sur la scène en 2100. Quand l'égalité raciale sera remplacée par l'égalité homme-machine ; telle sera, alors, la victoire terminale du système.
Il y a peut-être des relents satanistes dans cette mise en scène, en tout cas du mauvais goût, et de l'insulte à la raison lorsque le metteur en scène – autre pion dans l'échiquier macroniste - ose déclarer avoir cherché à « réconcilier ». La reine de France qui chante sa propre décapitation sur fond de musique « métal » (sorte de « guillotine » sonore) cherche, à l'instar de l'art conceptuel, à créer la suspension, ouvrir une faille cognitive collective. Il est dans l'ordre des choses que les bouffons se moquent des rois. La moquerie ne me choque donc moins que la stratégie de sidération. Il est une manière de désacraliser le réel, voire de l'inverser. Entrer dans les JO pour y distiller une propagande grossière, dissoudre l'Assemblée nationale et organiser des Élections à la va-vite relève toujours de la même stratégie de sidération.
J'insiste : l'erreur fatale serait de prendre tout cela pour de la politique, même politicienne. En fait, tout cela relève d'autre chose. En prenant de la hauteur, nous comprenons que le pouvoir mondialiste n'est pas seulement le fait d'individus calculateurs, mais aussi d'une « cybernétique », auto-mouvement lié aux forces de l'argent et de la techno-science. De ce point de vue, les Macron et Trudeau et autres Youngs Leaders, sont à la fois des tireurs de ficelles et des sinistres pantins. Le pouvoir cybernétique mondialisé secrète comme une matrice, des types d'hommes, des anthropologies particulières ; d'un côté, des grabataires séniles du type Biden ; de l'autre, des Peter Pans arrogants, Jokers manipulateurs et imprévisibles, comme Macron.
La reine Grimhilde de la légende de Blanche Neige, Arthur Frayne du film Zardoz, et plus encore le Jocker de Batman sont autant de figures annonçant des temps post-démocratiques. Comme le Joker, Macron est un clown triste et machiavélique. Il n'a pas besoin d'appartenir à une secte aux rites occultes ; il est un néo-libéral intégral. Non pas que les loges noires n'existeraient pas, mais que la caste néo-libérale sans foi, ni loi, suffit à réaliser leurs rêves. Ces Young Leaders hors-sol ont la dérision dans l'âme, la profanation dans le sang, mais aussi la trahison ; l'Histoire est remplie de retournés et de collabos lorsque le pouvoir change de mains.
Dans le contexte actuel de dérision généralisée, d'élection confiscatoire, il reste plus que jamais à nous regrouper en cellule de résistance. Tout organisme vivant agit de la sorte. Il faut insister sur le fait que le Macronisme ne relève pas plus de la politique, que l'AC ne relève de l'art. Contre cette entreprise, il convient de chercher à nous prémunir du laid et du corrompu derrière le bouclier du beau et du vrai éternels. Les artificiers de l'Apocalypse peuvent bien organiser les jeux de la Bête, il arrive que leurs pétards de foire leur explosent dans les mains. Entendons cette ultime parole qui retentit du fond de la France humiliée et crucifiée : « Père, ne leur pardonne pas, car ils savent ce qu'ils font ! ».
- la machine pousse-pièces illustre le rôle de l’élection dans la foire démocratique actuelle.