jeudi 18 juin 2009 - par Melting Actu

« Ne te retourne pas » : pari osé

Les deux stars Monica Bellucci et Sophie Marceau en robe rouge et pourpre reçurent un accueil triomphal lors de la montée des marches du palais du festival de Cannes pour la présentation en compagnie de la jeune et talentueuse réalisatrice Marina de Van de leur nouveau film « Ne te retourne pas ».

Le film se tisse sur fond de questionnements sur l’identité et les zones d’ombre de l’enfance. Le quotidien de Sophie Marceau alias Jeanne, écrivain réduit plus à un simple rôle de journaliste, de petits flottement imperceptibles du quotidien en mutation physiques, va devenir un mélange trouble de plusieurs réalités connexes. L’apogée en sera l’incarnation en Monica Bellucci, avec une subtile transition dans les jeux d’acteurs servie aussi par un travail conséquent dans les effets spéciaux.

Le suspense nourri par un glissement progressif et imperceptible de la réalité ne fait pas oublier quelques errances, les transitions d’accents français(Marceau)-italien(Bellucci) par exemple ne convainquent pas totalement même dans l’hypothèse d’un parti pris…

Mais par-dessus tout, un trouble sensuel et profond nous emmène dans l’univers de Marina de Van : les abysses du doutes plongés dans l’univers de la féminité, une ambiance profondément inquiétante où l’identité fluctue et s’estompe …

« Ne te retourne pas » serait-il une version aux accents de féminité d’un film d’Hitchcock ? La question n’est pas totalement injustifiée même si la maîtrise technique reste encore éloignée de celle du maître.

Une partie de la presse ne plébiscite pas le film, avec pour exemple ce titre du journal Libération : « Ne te retourne pas » : tout est dit ; pourtant le pari courageux de la réalisatrice même relevé imparfaitement révèle un univers original. Ainsi, la réalisatrice témoignait lors de la conférence de presse du festival de Cannes, d’une volonté d’offrir de la nouveauté au public, de prendre des risques, d’avoir de l’audace ; et Monica Bellucci de venir à sa rescousse en citant certains de ses films : « Irréversible, Dobermann, ou encore La passion du Christ » où elle a pris de vrais risques et de conclure : « Si j’écoutais ce que disent les journalistes et les gens, je ne ferais pas de cinéma… Je suis mon instinct »

 

Le débat autour de ce film vous incitera sans doute à aller vous faire votre propre opinion au cinéma, à partir du 3 Juin 2009 en sortie nationale…

 

Article rédigé Par Gus pour www.meltingactu.com

Retrouvez les bandes annonces et plus de visuels Ici et notre dossier spécial 62ème édition - Festival de Cannes 2009 Ici



4 réactions


  • pallas 18 juin 2009 12:05

    Encore un enieme film, avec les memes acteur, la meme ambiance, les titres des films changent, mais dans la forme sa reste les memes, les aléas de petits bobo parisiens bourgeois.

    Evidemment se film fera un bide comme les autres, evidemment les seuls spectateurs seront les bobo parisiens, et encore une fois dans quelque mois sortira un autre film, un clone, avec les memes acteurs, toujours et encore et l’histoire se repetera.

    Serieusement, il serait temps de depoussieré le cinema Français un de ces jours avec de nouveaux acteurs, de nouveaux realisateurs, de nouveaux producteurs.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 18 juin 2009 12:13

      à  pallas 

      "Serieusement, il serait temps de depoussieré le cinema Français un de ces jours avec de nouveaux acteurs, de nouveaux realisateurs, de nouveaux producteurs« .

      Et, surtout, sutout : de NOUVEAUX SCÉNARIOS ( »scenaris" pour les puristes) ! ! !


  • Polemikvictor Polemikvictor 18 juin 2009 12:20

    J’ai vu ce film la semaine derniere et je me suis ennuyé à mourir.
    Le scenario est traité façon film fantastique serie B des années soixante.
    Il ne manquait pour la derniere scene que la transformation de Sophie Marceau en cadavre poussiéreux, pour faire le plein des banalités vehiculées par ce film.


  • Noel Flantier 18 juin 2009 15:41

    2 très mauvaises actrices qui comptent sur leur poitrine pour faire vendre.
    Encore un film francais pourri.


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