jeudi 19 décembre 2019 - par Sylvain Rakotoarison

Pierre Soulages consacré au Louvre pour ses 100 ans

« Une peinture est un tout organisé, un ensemble de formes (lignes, surfaces colorées…) sur lequel viennent se faire et se défaire les sens qu’on lui prête. » (Soulages, 1948).

Le peintre Pierre Soulages fête son 100e anniversaire le mardi 24 décembre 2019. Figure majeure de l’art abstrait, connu pour ses fameux polyptyques outrenoir, Pierre Soulages est aussi l’un des doyens du monde de l’art contemporain.

Il continue toujours à peindre, avec une grande vitalité, malgré son âge désormais à trois chiffres. Signe d’une extraordinaire reconnaissance artistique, au-delà des cotations sur le marché de l’art (dernier record en date pour un peintre français vivant, le 27 novembre 2019 a été vendue à Paris son œuvre "Peinture 200x162 cm, 14 mars 1960" pour la somme de 9,6 millions d’euros !), une rétrospective au Louvre. Oui, au Louvre ! Et pourtant, le Louvre est rarement fait pour les œuvres contemporaines. D’habitude, c’est le Centre Pompidou qui l’expose, en particulier lors de ses 90 ans en 2009-2010 pour une très riche rétrospective sur 2 000 mètres carré.

Certes, Soulages n’est pas le seul à avoir bénéficié, au Louvre, de l’honneur d’une rétrospective de son vivant, deux autres avant lui, chacun à l’occasion de son 90e anniversaire, en avaient eu aussi, Chagall et Picasso. Et le Louvre est déjà bien familier de l’œuvre de Soulages car ce musée a déjà exposé à deux reprises quelques-unes de ses œuvres, en 1990 au hall Napoléon pour l’exposition "Polyptyques. Le tableau multiple du Moyen-Âge au XXe siècle", et en 2009 au Salon Carré pour l’exposition d’un tableau de Soulages en particulier, "Peinture, 200x236 cm, 9 juillet 2000", en lien avec la grande rétrospective au Centre Pompidou pour ses 90 ans.

Cette exposition au Louvre est toutefois la première consacrée intégralement à Pierre Soulages. Son objectif est de présenter l’ensemble de son œuvre de 1946 à maintenant. Elle présente notamment des œuvres récentes (de quelques mois seulement !) et une spécialement commandée par le Louvre pour cette exposition. Un parcours chronologique fascinant des travaux et recherches de l’artiste. Certains tableaux ont été prêtés par les plus grands musées : la National Gallery of Art de Washington, le MoMA de New York, la Tate Modern de Londres, etc.

La reconnaissance internationale de Soulages est déjà ancienne. Il fut le premier peintre vivant invité à l’Ermitage à Saint-Pétersbourg ainsi qu’à la Galerie Tretiakov à Moscou. Selon le magazine culturel toulousain Ramdam, Soulages est aujourd’hui exposé « dans plus de 110 musées sur tous les continents avec plus de 230 peintures ».

On a trop souvent envie de parler de Pierre Soulages comme le peintre du noir, voire de l’outrenoir. Qu’est-ce que l’outrenoir ? C’est en gros du noir avec du relief. Or, ce qui compte pour Soulages, ce n’est pas ce que le noir répand, c’est son absence, ses reflets. Très tôt, il avait compris qu’en peignant en noir, il laissait, autour du noir, des éblouissements de lumière. C’est pour cette raison qu’on parle aussi du "peintre du noir et de la lumière". Et la lumière, il en est friand au point de réaliser, en 1994, les vitraux de l’abbatiale Sainte-Foy de Conques, pépite de l’art roman et passage des pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, devenue célèbre également pour ses vitraux, ceux de Soulages.

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Le commissaire de l’exposition était le linguiste Pierre Encrevé, également historien de l’art et spécialiste de l’œuvre de Soulages. Phrase à l’imparfait car il est mort en pleine préparation de la rétrospective, le 13 février 2019 à l’âge de 79 ans et a été remplacé par le conservateur Alfred Pacquement, ancien directeur du Musée national d’Art moderne au Centre Pompidou entre 2000 et 2013.


Pierre Encrevé a été conseiller de Michel Rocard à Matignon pour les affaires culturelles et la francophonie, c’est lui qui a proposé les principes de la réforme de l’orthographe et il a aussi promu les langues régionales ou minoritaires en France et en Europe. Il a également conseillé Catherine Trautmann un peu plus tard au Ministère de la Culture et de la Communication. Pierre Encrevé a découvert par hasard une œuvre de Soulages et a eu immédiatement le coup de foudre. Il était déjà le commissaire de la rétrospective de 2009 au Centre Pompidou et avait travaillé aussi sur la création du Musée Soulages à Rodez, qui a été inauguré le 30 mai 2014.

Soulages a ainsi évoqué ce premier commissaire dans "Le Monde 2" du 3 février 2007 dans un entretien avec Christophe Donner : « Pierre Encrevé avait vu une affiche de moi quand il était étudiant, dans les années 1960, il a acheté la carte postale et s’est mis à chercher partout pour voir ce que je faisais, les expos, les galeries, jusqu’au jour où Claude Simon nous a présentés, dans un escalier… En 1979, à l’occasion de l’exposition à Beaubourg, on s’est revus, on a sympathisé. ».

L’œuvre de Soulages pourrait prêter à certaines incompréhensions. On pourrait par exemple dire que sa période d’avant-outrenoir, celle où ses toiles sont balayées par de larges traits noirs sur fond blanc, serait celle de "gribouillis". Ce qui irait très mal avec beaucoup d’arguments d’autorité, avec une unanimité d’arguments d’autorité : reconnaissance internationale auprès des plus grands musées d’art du monde (je l’ai évoqué plus haut) et cotation record de ses œuvres sur le marché de l’art : si vous considérez que c’est de l’imposture, si vous considérez que vous pouvez les faire vous-mêmes, ses toiles, allez-y et égalez-le vous-mêmes dans ces arguments d’autorité !…

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Tous ces arguments d’autorité ne sont pas vraiment des arguments artistiques pour moi, j’ai déjà aimé des œuvres qui ont été descendues par les critiques ou inversement. En matière d’art, je me fie plutôt à l’émotion que je peux ressentir (ou pas) devant les œuvres. Les arguments d’autorité ne peuvent que conforter l’émotion initiale, ou au contraire, intriguer ou demander un approfondissement si l’on ne "comprend" pas une œuvre.

Or, c’est cette sensation de lumière qui est tout, chez Soulages. Je serais bien incapable de disserter sur son œuvre (il y a déjà de nombreux bouquins très érudits sur le sujet), mais c’est cette optique nouvelle qui est intéressante. Ce n’est pas de "l’art bobo", Soulages habite à Paris, mais aussi à Sète et est bien ancré dans son terroir. Il est certes un "intellectuel" mais il se moque probablement du quand-dira-t-on, il est entièrement dévoué à son œuvre, à sa recherche personnelle, dans le dénuement de la sincérité et de l'authenticité, dans une sorte d’isolement de la création et son succès rapide, comme avec Picasso, lui a permis de choisir des chemins très personnels, très originaux, très novateurs et probablement pas ou peu suivis par la suite.

C’est tout le problème d’ailleurs de l’art non figuratif en général. Non que c’est plus facile de voir représenter des sujets ou objets, mais cela nécessite peut-être moins d’imagination. De la même manière, l’exposition "Picasso et les maîtres" aux galeries nationales du Grand Palais à Paris, du 8 octobre 2008 au 2 février 2009, m’avait fait comprendre à quel point Picasso était un génie (Henri-Georges Clouzot m’avait déjà convaincu), un génie capable d’égaler les "grands maîtres" dès l’âge de 18 ans, mais vite lassé de continuer à faire de l’existant et soucieux d’innover, de retourner l’art d’une autre manière, de le tordre, d’en faire ce qu’on en veut (tant qu’on a la technique). Non, mon petit frère ne serait pas capable de faire pareil, et d’ailleurs je n’ai pas de petit frère !

L’une des caractéristiques des grands peintres abstraits, c’est de travailler beaucoup sur la matière, sur le matériau. Soulages l’a beaucoup fait et en est arrivé à son outrenoir. C’est pourquoi cette rétrospective au Louvre est l’exposition idéale pour approcher l’œuvre de Soulages, car elle présente son cheminement, ses repères chronologiques et artistiques.

Informations pratiques. L’exposition a lieu au Salon Carré (au premier étage, à l’aile Denon), du 11 décembre 2019 au 9 mars 2020, de 9 heures à 18 heures, fermée les mardis, les 24, 25, 31 décembre 2019 et 1er janvier 2020, et nocturne les mercredis et vendredis jusqu’à 22 heures (certains jours peuvent être affectés par les grèves). Treize "événements" (conférences, concerts, projections de films) accompagnent cette exposition pendant la durée de celle-ci (tout est indiqué sur le site Internet du Louvre, www.louvre.fr).


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (18 décembre 2019)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Pierre Soulages consacré au Louvre pour ses 100 ans.
Auguste Renoir.
Toutankhamon.
L’année Pierre Soulages au Louvre.
Pierre Soulages a 99 ans.
Soulages à Rodez.

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26 réactions


  • Waspasien 19 décembre 2019 11:27

    Ce n’est pas un peintre ; c’est un sculpteur-modeleur.

    Si j’enlève le volume, il n’y a plus rien, même pas un Malevitch,

    ou alors une pâle copie.


  • Dr Destouches Dr Destouches 19 décembre 2019 11:38

    C’est de la merde !


    • Fergus Fergus 19 décembre 2019 14:06

      Bonjour, Dr Destouches

      Je n’irai pas jusque-là, mais Soulages est la preuve vivante d’une escroquerie intellectuelle marchande.

      Non que son « oeuvre » soit indigne d’intérêt. Mais elle se résume facilement à un concept  : comment créer une oeuvre d’art en jouant des reflets de la lumière sur une toile peinte en reliefs de noir ?

      Seule l’oeuvre originelle a de la valeur, le reste n’étant que des variations infinies sur ledit concept. C’est en cela que les très nombreuses toiles de Soulages relèvent de l’escroquerie.

      Certes, elles ne sont pas sans valeur et peuvent très bien décorer ici le hall d’accueil d’une grande banque, là celui d’un cabinet d’architecture.

      Mais aucune de ces toiles qui ne sont, encore une fois, que des variations reproductibles par n’importe quel élève des Beaux-Arts  ne vaut les fortunes qui sont dépensées chez Christie’s ou Sotheby’s ! 


    • berry 19 décembre 2019 15:49

      @Dr Destouches
      Le petit Jean-Jean de Didier Bénureau travaillait aussi avec ses matières.
      https://www.youtube.com/watch?v=NtX6pXZxs7I

      Essayez-donc d’en faire autant !


    • berry 19 décembre 2019 16:01

      @Dr Destouches
      « C’est de la merde »

      D’où l’expression populaire « ça Soulages »


    • LT Favarian 20 décembre 2019 09:58

      @Fergus
      Bonjour Fergus ,
      Si un jour vous passez dans le coin , arrêtez-vous à Conques.
      https://www.tourisme-conques.fr/fr/conques
      Vous « admirerez » les vitraux de cette magnifique basilique,réalisés par ce « Grand Artiste »
      C’est juste sinistre. On se croirait dans une prison.
      Quelle arnaque !
      Mais bon , il convient bien sûr de trouver cela absolument génial si on ne veut pas passer pour le dernier des ploucs.

      Bien à vous.


  • troletbuse troletbuse 19 décembre 2019 12:12

    J’adore le 2eme tableau. Mon fils, lorsqu’il avait 3 ans a fait le même. Zut, il a raté sa vocation  smiley


  • cevennevive cevennevive 19 décembre 2019 12:39

    Tiens, ce matin, j’ai nettoyé l’intérieur de ma cuisinière à bois.

    Et lorsque j’ai voulu réinstaller les tuyaux en émail blanc, j’ai fait, avec mes doigts, les mêmes dessins...

    Pétard, j’aurais dû les photographier et dire à mon entourage que j’avais acquis une toile de Soulages !

    Malheureusement, j’ai lavé les tuyaux...


  • phan 19 décembre 2019 13:07
    ... (punaise, Sylvain faites quelque chose !)

  • uleskiserge uleskiserge 19 décembre 2019 13:19

    Les outrenoirs de Pierre Soulages : faire advenir la lumière par le travail de la matière.
    r le travail de la matière.

    Pour prolonger, cliquez : https://www.youtube.com/watch?v=7oET9A6-5hM


    • troletbuse troletbuse 19 décembre 2019 13:52

      @uleskiserge
      Et y’en a des qui paient pour voir ces gribouillages ?
      Vous me direz : Quand on retombe en enfance on peut faire ces barbouillages


    • uleskiserge uleskiserge 19 décembre 2019 18:51

      @troletbuse

      Certes, son apport n’est sûrement pas comparable à un Picasso ou un Dali mais n’empêche... de cette couleur quasi tabou en peinture, à savoir le noir, il a su en faire quelque chose : en extraire de la lumière avec la complicité de celui qui, en se déplaçant autour et le long de la toile, fait vibrer cette lumière, vous ou moi...

       


    • Waspasien 19 décembre 2019 20:06

      @uleskiserge
      Je rejoins Fergus : il s’agit d’un concept exploité jusqu’à la corde, sans plus.

      Le premier tableau était une recherche, les suivants, des planches à billets.
      J’ai du mal à concevoir de l’art sans effort pour y arriver.

      Nous sommes donc dans les travers du contemporain : support d’investissement,
      fiscalité très avantageuse ; l’important est que le microcosme des acheteurs soit homogène et d’accord pour donner une valeur à un support... qu’importe le support si tout le monde l’accepte.


    • L'apostilleur L’apostilleur 20 décembre 2019 10:05

      @uleskiserge

      « ...cette couleur quasi tabou en peinture, à savoir le noir, il a su en faire quelque chose... »

      Il a su faire « quelque chose » aussi avec le blanc.

      Les vitraux de l’abbatiale Sainte-Foy de Conques sont blancs, opaques, rayés, fades. Ils ont été décriés il y a 25 ans. Aujourd’hui on leur reconnaît de mettre en valeur l’architecture de l’abbatiale. Personnellement, j’y ai vu d’abord une intrusion dans un monument millénaire. En y retournant je leur ai reconnus une présence neutre propice à la méditation et à la prière pour les fidèles.

      Demain d’autres les verront autrement.


    • L'apostilleur L’apostilleur 20 décembre 2019 10:39

      @uleskiserge

      « ...il a su en faire quelque chose : en extraire de la lumière avec la complicité de celui qui, en se déplaçant autour et le long de la toile, fait vibrer cette lumière... »

      Soulages aurait peut-être apprécié de se débarrasser des reflets incontournables pour lui et maîtriser un autre noir, celui de De Wilde qui a peut-être atteint le Graal recherché par les peintres du monochrome, le « noir absolu ».

      Pour le savoir Soulages devrait nous dire si ces jeux de lumière sont la conséquence ou le but de ses œuvres.

      https://www.rtbf.be/culture/arts/detail_frederik-de-wilde-vers-le-noir-absolu?id=9275027


    • L'apostilleur L’apostilleur 25 décembre 2019 10:15

      @troletbuse

      « ..Quand on retombe en enfance on peut faire ces barbouillages... »

      Vous serez surpris de la réaction des enfants et adolescents si vous leur proposez de visionner la vidéo du musée de Soulages. Ils y voient le pire et le meilleur, leurs avis seront probablement en décalage par rapport à vous.


  • rogal 19 décembre 2019 15:04

    L’outrenoir n’est pas sans ressemblance avec l’ultranoir.


  • In Bruges In Bruges 19 décembre 2019 17:06

    @rédacteur compulsif,

    Un 2.206 eme article, ça soulage ?

    Non, franchement, c’est pour savoir.


  • Esprit Critique 19 décembre 2019 18:51

    Soulage est la preuve en image que le militantisme antiraciste idéologique de carrière est bien une escroquerie.


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 19 décembre 2019 20:01

    J’ai vu une exposition Soulage il y a pas mal d’années...et y étant allé en reculant j’ai apprécié. Va comprendre... Et c’est vrai ce jeu sur la lumière ...


  • L'apostilleur L’apostilleur 20 décembre 2019 09:28

    Soulages a réussi.

    Il est connu et ne laisse pas indifférent. La peinture c’est comme la philo qui assemble un vocabulaire habituel dans un ordre différent pour développer un sens nouveau. Tout le monde ne le comprend pas immédiatement.


    • laertes laertes 20 décembre 2019 12:46

      @L’apostilleur il n’y a rien à comprendre à Soulages puisque il n’y a rien dedans. Seuls les discoureurs qui font la mode dans l’art veulent y voir ce que la réputation scandaleusement exagérée de ce soit disant artiste leur dicte. Je peux regarder un téléphone portable un objet sans aucune valeur artistique et y voir tout ce que les autres ou mon imagination m’incite à voir. Dans 10 ans soulages comme Jeff koons seront considérés comme des escrocs.


  • laertes laertes 20 décembre 2019 12:41

    Mon dieu ! Accorder du crédit à Soulages en tant que peintre est déjà une fraude. J’ai vu les peintures de Soulages au musée d’art moderne à Paris. Comme dirait Mozart : il y a rien là-dedans, seulement un procédé répétitif ad nauseum. Soulage connaîtra le sort de Jeff koons : un soi-disant artiste dont on s’étonnera dans le futur il ai été mis sur 1 tel pinacle. Un artiste médiocre sans talent qui n’a rien à dire. J’ai quitté la partie Soulages avec soulagement.


  • ZenZoe ZenZoe 20 décembre 2019 16:44

    Eh bien perso j’apprécie Soulages.

    Je n’aime que modérément l’art abstrait, prétexte à de trop nombreux barbouillages qui relèvent plus de la pollution visuelle que de l’art.

    Soulages m’a donc m’a laissée indifférente jusqu’à ce que j’aille voir une expo et là, j’en suis restée comme deux ronds de flan : il y avait en effet quelque chose dans ses oeuvres qui ne ressortait pas sur les reproductions papier, avec les jeux de lumière sur les volumes, les différentes couleurs du noir (faut le faire ça !). Je suis restée plusieurs minutes devant chaque tableau, en changeant de position et de point de vue, il y avait une sorte d’émotion qui passait, et j’en garde un souvenir très positif.

    Après, certes, on peut se demander si l’art moderne n’est pas quelque peu surévalué en bourse, et poser la question c’est y répondre, mais voilà, je voulais juste donner mon opinion sur, oui, quelqu’un qui mérite d’être défini comme un artiste à mon avis !


    • Waspasien 20 décembre 2019 17:20

      @ZenZoe
      Les gens qui font des poulbots en série sur la place du Tertre sont-ils des artistes, des artisans, des commerçants ?

      Enlevez les sponsors, les galeristes, les investisseurs.

      Isolez un des tableaux et enlevez ses éclairages très étudiés, posez le dans votre salon, jardin, dehors...
      Que deviens-ils, poser alors un autre de ses tableaux, de même dimension, juste à côté.

      Est-ce que l’éclairagiste est vendu avec le cadre ?


    • ZenZoe ZenZoe 20 décembre 2019 18:10

      @Waspasien
      Je donne juste mon opinion de Soulages.
      Dans mon jardin, la lumière du soleil ferait l’affaire je pense.

      Sinon, je ne connais pas les gens place du tertre. Sans doute parmi eux des escrocs, des techniciens du pinceau, des artistes ratés aussi... de tout en fait sûrement.


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