samedi 12 janvier 2019 - par la Singette

« Qu’est-ce que c’est beau » le nouvel album coffret de Ramon Pipin !

Le nouvel album de Ramon Pipin, sans doute le plus abouti à mes oreilles vous tend les bras pour découvrir son univers actuel et hors des normes établies. L’humour ne corrode jamais les cordes musicales de ses 13 nouvelles chansons. Il aurait presque tendance à rajeunir, sous quelques accents de nostalgie pas triste. Quand le rock, les chorus et le fabuleux quatuor Psoriasis se fondent dans la musique de Ramon Pipin, c’est l’explosion des hourras et chaud chaud les cœurs qui nous emplissent de joie et de plaisir. En concert, les 16 et 17 février 2019 au Café de la Danse à Paris. Encore merci !

Avant de commencer. Je voudrais faire une mise au point. Régler vos écrans et le son. Les images des courtes vidéos de Ramon qui vont illustrer mon article pourront choquer un public sensible, encore vierge à l’humour style Hara Kiri mon quiqui.

Deux vidéos s’articulent autour de l’historique la sortie de son coffret. 

Ramon Pipin a son expression bien à lui pour s’extasier « qu’est-ce que c’est beau », à la fois en zizique et textuels léchés. Il ne peut pas laisser indifférent. Ne vous fiez pas à sa bouille sur la pochette, qui de son aveu a réussi à faire peur à sa petite fille. Qui plus est en noir et blanc. Maxime Ruiz, en un cliché a su capter l’état d’esprit de Ramon pour cet album.

A le voir en penseur sévère, entouré de ses mains, comme pour protéger son visage en ébullition, on aurait presque pu spéculer qu’il avait viré sa cuti dans le registre d’un « C’est pas la joie » ((1971, paroles et musique d’Henri Salvador). Même si c’est bien connu, il est un digne descendant des précurseurs du rock déconnant en France sous la férule du trio infernal Boris Vian, Michel Legrand et encore Henri Salvador, alias Vernon Sinclair, Mike Bike et Henry Cording, dans le même esprit des Au Bonheur des Dames, vous en conviendrez.

Comme un retour aux sources des années 70 et c’est avec une certaine nostalgie que Ramon s’exprime à plusieurs reprises dans cet album. Pour commencer, sous le titre « L’homme de Picardie », dont les lectrices et lecteurs né(e)s après les années 1960, ne peuvent pénétrer la finesse de son propos. Ce feuilleton révolutionnaire fut diffusé en décembre 1968 sur la première chaine de l’ORTF. Il ranima à lui tout seul la flamme des pavés de mai 68. A éveiller qui sait : la « Révolution » d’un Macron en marche, pas encore né, avec le handicap d’un caillou de gilet jaune planté dans ses Weston.

Trois ans de visionnages acharnés de toutes les séries actuelles et d’hier. C’est tout naturellement que Ramon offre un hommage appuyé bien mérité à cette histoire de famille émancipée, avec le personnage d’Yvette (Léone Véron), la fille de 22 ans, la Mata Hari de la révolution permanente qui vogue sur la péniche parentale.

Le refrain de la chanson me trotte casaque en tête au fil de l’eau au trémolo :

« L’homme de Picardie » / C’est ma série fétiche / L’histoire de cette péniche / « L’homme de Picardie » / Quand il passe une écluse / Au fin fond du Vaucluse Je sens monter l’angoisse / Ca passe ou ça casse / C’est « L’homme de Picardie »

Sur un rythme entrainant ni rock à mimi ni encore moins rock à Billy, avec deux grattes électriques déboulant, il reprend à sa façon le sifflement de « L’homme de Picardie ». Il clôt ainsi cette chanson, à la mémoire des chefs d’œuvre du feuilleton français avec un béret. D’ailleurs, pour votre gouverne, je subodore que cette chanson sera vite classée au hitparade quotidien de ma radio préférée : radio Nostalgie. Il n’y a pas de hasard, le talent paye toujours ses fruits…

Venons-en au rocker star que Ramon a toujours voulu devenir, sans se départir de son humour toujours. C’est de l’ordre de « Mission impossible » ou de « La quatrième dimension » (1959), pour toucher cette fois la génération des papis et des mamies. Comme ça pas de jaloux. Na !

Nous évoluons désormais avec lui non plus au stade nasal mais à « Anecdote » qui ouvre l’album. Avec l’énonciation voir aussi l’annonciation de quelques frasques dans la saga du rock. « Hendrix à Monterey a enflammé sa Strat » (qui sera rachetée par Zappa, c’est moi qui rajoute)…. « Les images d’Iggy plongeant dans la foule / Ou Jim Morrisson qui exhibe ses boules »… Faithful et consor ne sont pas en reste. Je ne peux pas tous les citer ! C’est tout l’art de Ramon de nous balader dans l’antan perdu où il a réchappé lui aux drames de la camarde et la débine. Il se désigne comme « Un garçon bien trop sage »… « La star sous les spots / Pendant une panne d’éclairage ».

A vous de juger sur pièce et sur scène au troisième degré à vous dégrafer les tympans de sa fusée ! Attachez vos ceintures. Toujours partant pour de nouvelles aventures joyeuses et communicatives. Avec en sus une gratte éclectique réverbérée qui se coule dans le tempo appuyé d’une batterie à vous cuisiner les sens. Ca balance à l’entresol. Allumez les briquets ! Avec, cerise sur le gâteau, le quatuor Psoriasis qui se démange les manches, et les vocaux ouuuuuuuuu ouuuuuou. Ce n’est pas du Dvorak, je craque !

 

Suite de la nostalgie n’est plus ce qu’elle était. Après la réhabilitation du velours côtelé dans le précédent album qui date de 2016, c’est au tour du Viandox. Alors là je ne mâche pas mes mots, c’est carrément provocateur de sa part, au temps des végans ou autres Ostrogoths végétariens. Il prend le risque que les amoureux des animaux lui cassent sa boutique. Ramon Pipin ne manque jamais de courage et de panache dans ses propos, comme vous pourrez encore le constater. En plus, il ne s’en cache pas, il est conscient de la situation et des quiproquos que cela peut provoquer. Marilou en prend pour son grade quand invitée par Ramon « Elle demande un jus de céleri / J’ai pris mon sirop de boudin / Elle était plutôt veggie / Moi j’étais plutôt vagin ». Toujours dans la perfection et la nuance, c’est une caractéristique du bonhomme qu’on retrouve dans toute son œuvre. Il proclame d’ailleurs que le Viandox c’est son détox en choeur. En effet, on ne pouvait pas trouver mieux pour garder la santé. Un bon vieux rock qui dérouille avec un sacré accent parigot, j’adore.

Un tel géni ne tombe pas du ciel. L’inné et l’acquis vous remiserez vos notions au rayon des objets trouvés. Ramon ne s’en cache pas d’ailleurs dans « Mon arbre génialogique  », il a de qui tenir, pardi.

« L’atlas mondial des ronds-points / C’est ces aïeux ». Il est devenu depuis quelques semaines le bestseller des gilets jaunes. A force de ce phénoménal succès, ses chevilles ont enflé quelque peu. « Si mes lumières éclairent le monde / C’est que je suis l’esprit et la lettre ». On devrait tous s’incliner devant Ramon 1er, fruit de ses ancêtres. Tu m’es stone. J’adore les vocaux d’Anais Croze et l’effet accent anglich qui donne encore plus de profondeur à cette chanson. La musique est léchée dans le sens du poil, j’en frémis encore et même pas peur.

Il a de la suite dans les idées, Ramon. C’est le plus naturellement du monde qu’il nous annonce qu’il est membre d’un club depuis 7 ans. Accro à son manche de guitarme, on savait déjà. Il s’agit là d’un tout autre doigté lié à son degré d’intelligence hors du commun. « Que des intellos / Qui lisent le monde diplo / J’ai même croisé Jacques Attali ». Pour vous dire le niveau. Ca cogite à la gite dans ce groupe de réflexion qui finalement jette sa gourme à la conclusion « C’est qu’il n’y a guère de solution ». Le divin quatuor remporte tout mon amour dans son dialogue avec le piano et la rythmique guitare accolée à la basse mugissante en contre point de la batterie, avec même et sans supplément une flute aérée. Tout ce petit monde de grande qualité s’articule autour de la voix et les paroles de Ramon. Ca dépote, j’en frissonne…

C’est l’heure de sonner la récré. Rien de tel que deux twongs pour retomber les pieds dans ses babouches à la campagne. Mais si, vous savez forcément si vous suivez Ramon dans ses délices de l’esprit. Le twong se décline de tweet et song sur un total de 240 notes. C’est court et plus dure sera la chute. « Ma maison », en trente et une secondes vous permet d’accomplir un condensé d’accord grammatical sur un style folk à la Francis Cabrel pour ne pas devenir chèvre. Le second, c’est comme là-bas dis, « La tête des Emirats » (49 secondes), le plus rapide strip-tease du monde en djellaba.

Invitation au voyage une fois encore, comme quoi, Ramon peut nous émerveiller sur tous les registres. « Stairway to Eleven » au piano avec quelques notes qui me rappellent l’intro d’Imagine de Lennon. Une chanson assez mélancolique qui peut aussi renvoyer selon moi au complément d’objet direct « Au bureau » de son album « Nous sommes tous frères ». Album de qualité certes, mais qui n’avait pas bénéficié à l’époque de la ribambelle d’instrumentistes, en comparaison de la présente galette léchée. « Au bureau / Travailler c’est rigolo  » d’hier se convertit en « Je suis expert pour lécher les culs » et se faire marcher sur les pieds. Toujours plus haut au onzième ciel avec ascenseur pour l’échafaud, il nous confit une pépite d’analyse sociologique.

Je ne sais pas vous, mais moi j’parle pas anglich. J’ai un motif imparable, je n’ai jamais été à l’école laïque, puisqu’il n’existe aucune école pour les singes. Le Bartos qui a passé sa vie à l’école n’entrave pas grand-chose non plus à la langue de J’expire. Je crois que Ramon est bien conscient de l’incurie des langues étrangères dans le cursus scolaire et sait en profiter. A plus forte raison quand il est en panne d’inspiration. Ah, le flip devant la page blanche. Les croches qui te décochent et dénotent des silences appuyés. D’autant si j’en crois Ramon lors de son interview par Antoine de Caunes sur France Inter le vendredi 30 mars 2018.

https://www.franceinter.fr/emissions/popopop/popopop-30-mars-2018

Il insiste sur l’importance de la mélodie qui s’inscrit dans son processus de création avant les paroles. Ne vous étonnez pas dès lors qu’il se mette à chanter en albanais « Ëschë një tavolinë ». Comme ça «  Personne comprendra ce que je raconterai » et ainsi il va se projeter « Vers la facilité, oui, pour vendre mon disque  ». Alors qu’une star du rock qui se respecte, après un bon snif de coke, un bon shoot d’héro ou s’être étanché le gosier, l’imagination au pouvoir resurgit vengeresse et pousse aux fesses. Ramon est trop modeste pour s’adonner à ces artifices.

 

Allo Paname, Ramon, depuis la capitale des Gaules reste branché. Il a gardé ce côté d’jeune à l’écoute de ses doigts joueurs de clavier, bigotfaune ou autre tablette de choco avec des images dedans. De Face de Bouc à Amstramgram, il est raccord avec les pictogrammes qui animent sa journée. Jusqu’au drôle de drame qui vous est sans doute arrivé si vous vous trouvez dans la même situation que lui.

« L’une des pires choses de la vie / Vous voulez savoir c’est quoi / Perdre son mot de passe de messagerie / Un cataclysme croyez-moi ! ».

Il compose une chanson façon pédagogique, sic ! Fallait y penser à plusieurs voix en chorus enjôleurs sur une zizique assez dansante. Je tourne du bidon, je me trouve moins conne, j’ai appris plein de choses. Merci professeur Ramon.

Ramon a même prévu vos prochaines vacances à « Polpote Park ». Mickey peut bien aller se rhabiller, le cave. Vous allez bien vous marrer avec Poutine, Erdogan, Kim Jong-un, le marquis d’Assad, Dutertre, mains dans la main. Aucun continent n’est oublié dans cette complainte du progrès, avec pour chacun de ces tyrans ses petites manies. L’écriture de la chanson date déjà de quelques mois, Ramon va devoir revoir sa copie. Il s’en ramasse à la pelle de ces zarbis dans « Des attractions phénoménales / Jusqu’au bouquet final ». Un son cristallin soutenu par le quatuor Psoriasis et une rythmique douce. Entrez dans la danse Et la voix de la belle Clarabelle qui répond à Ramon.

En écho, pour clore l’album, « Pyongsang » dézingue les sons en angue et ongue. Je sens que Ramon s’est bien amusé à écrire cette chanson. Ca se ressent à grands crus « d’appartemengue, une fois par angue, en face du soleil couchangue, déguster le bouillongue », j’adore ses chansons à gestes avec les mots. En plus il est très doué. On entend même la mer et les gongs.

Attention, j’émets cependant quelques réserves. Le coffret est riche et bien assorti. Vous recevrez un mot doux de Ramon qui vous ouvre son cœur, l’affiche des deux prochains concerts et même les perles à Pipin. Des blagues de Ramon sur des dessins d’Olivier Legan. A quand une BD sur l’histoire créative en avant la zizique de Ramon Pipin ? Je vous en livre une presque au hasard. « Il parait qu’un homme frappé par la foudre peut soudainement développer un talent musical. Je suis sous l’arbre et j’attends… ».

Dans le livret vraiment bonnard cartonné et rigide, on trouve tous les textes des chansons avec le nom des musiciennes et musiciens, leurs photos en noir et blanc et même très émouvante la photo de la famille de Ramon, quelque part en Pologne en 1930.

Cependant, je reviens à mon courroux Ramon n’indique pas les toutes dernières paroles de « Pyongsang ». Je vais corriger cet acte manqué : « Mais arrêtez, arrêtez / Cette chanson est vraiment trop Kong ». Après on entend comme une explosion atomique pour noyer sa forfanterie. Mais on ne me la fait pas à moi. Il va entendre parler de l’association des grands singes. Je ne lui permets pas de citer hors contexte le roi Kong que je vénère comme ma mère. Non mais sans dec. Je suis très déçue. Je crois que je vais arrêter là l’article et me torcher avec. Je suis vraiment trop triste. Le Bartos avec sa tronche de pervers se radine et me cajole un : il faut aller jusqu’au bout de ta critique. On ne peut pas aimer toute l’œuvre de Ramon, c’est humain. Tu pourras t’expliquer avec lui quand tu vas monter à Paris depuis ton médoc et chiche ma quiche, que le samedi 16 février 2019, lors de son concert, il te donnera une explication.

M’ouai, je me tâte le clito légèrement. Ca fait du bien.

Pour se racheter le zigue, je vais parler maintenant de la perle rare de cet album, en la chanson « Qu’est-ce que c’est beau » qui donne le titre à l’album.

Ca commence très fort par une intro du quatuor Psoriasis avec piano et le Ramon qui ratiocine son hymne avec quelques vérités plates et un vibrato des ziguettes et des zigues qui s’exclament qu’est-ce que c’est beau. Ce qui s’annonçait comme le tube 2019 est vite torpillé. Ramon joue au Zappa qui aimait bien plomber ses morceaux chantés très travaillés par des bruits ou des borborygmes atroces en fin de bobine. Le Ramon se saborde comme une chambre d’écho asthmatique. Dans cet état d’esprit pour cette chanson, durant tout cet album il convole à grands coups de nostalgie et d’autodérision communicative et jouissive.

Ecoutez-le et jugez par vous-même.

Album sans aucun doute le plus abouti de Monsieur Ramon. Il a bénéficié de tout le confort nécessaire à la réussite de ce bijou. Toujours bien entouré et choyé, il est le seul maître à bord. Il a fait du Ramon, personnage unique dans le paysage musical franchouillard.

Je discutais hier avec mon ami Philippe Arnouf qui à Paris dans les années 70 était pianiste accompagnateur de pointures musicales et enchanteresses pas si faciles d’accès. Je lui disais que Ramon continuait vaille que vaille de produire des disques et se monter sur scène de façon autonome. Mon cher Philou réjoui pour lui, me confirmait, que de nos jours c’était de plus en plus difficile et rare.

Ramon est un résistant de la déconne sans aucune vulgarité. Plutôt Desproges que Coluche ou trucmuche en autonome et autodidacte, un façonneur d’humour toujours en musique avec un cœur gros comme un ascenseur, à dégoupiller une explosion d’éclats musicaux façon rock. « T’es rock coco  » chantait Ferré. Ramon a dépassé tous les clivages musicaux, un peu comme le père Zappa. Il allie la magie des instruments électriques et du quatuor Psoriasis que j’adore. Et c’est pas tout. En plus, il se montre trés généreux pour son public, son coffret actuel le prouve encore une fois. C’est sur scène qu’il se réalise. Ramon dans un communiqué annonce la couleur.

« Après m'être occupé à la sortie du coffret "Qu'est-ce que c'est beau", aux critiques élogieuses, je dois me concentrer sur mes concerts des 16 et 17 février. Pour vous convainquer de viendre, je n'aurai qu'un mot : ça va être éblouissant et réjouissant. Nous serons 15 : 2 el gtr, 1 ac gtr et mandoline, basse, batterie, 2 claviers, un quatuor et 2 choristes, plus Clarabelle et moi. J'ai écrit 2 chansons nouvelles et puiserai dans celles que je n'ai jamais jouées en live. Et je mitonne quelques textes hilarants à base de décoction d'ironie et de persiflage. Nous commençons les répétitions la semaine prochaine et je posterai les pires moments.
En ouverture du concert, les Excelllents (avec 3L) ont eu la gentillesse d'accepter de jouer quelques-uns de leurs pires meilleurs massacres. J'ai hâte d'y être... avec vous
 ».

Labiz 

Encore une dernière allusion justifiée à Zappa, Ramon comme le grand Frank répète à perpette avant ses concerts. On connait le résultat et la qualité. Au fête à quand un album en public de Ramon ?

Vous je sais pas, mais en tout cas moi, je serai présente à son concert du samedi 16 février 2019 à l’acclamer et me fendre les zygomatiques et chanter en chœur de bon cœur ses chansons. Il y a également un autre concert prévu le dimanche 17 janvier 2019. Qu’on se le dise au fond des chemises.

 

Coffret Ramon Pipin Band 13 chansons « Qu’est-ce que c’est beau », 20 euros port inclus

Ramon Pipin Band au Café de la Danse (5 passage Louis Philippe 75011 Paris) les 16 et 17 février 2019 20 h

 

Ramon Pipin

http://ramonpipin.fr/visuel-album/

Ramon Pipin sur YouTube

http://ramonpipin.fr/visuel-album/



3 réactions


  • la Singette la Singette 12 janvier 2019 17:02

    Remarque plus que légère, style bœuf mironton, en comparaison des 7 feuillets de l’article. Trois petits tours et puis s’en vont dans la médiocrité ambiante qui sent la fiente et le vide sidéral.

    En sachant qu’en avant la zizique faire le bœuf prend un tout autre sens !


  • zygzornifle zygzornifle 12 janvier 2019 18:17

    J’adore l’album d’Odeur 1980 no sex

    musiciens et chanteuses au top


  • ticotico ticotico 12 janvier 2019 19:02

    Ah, Ramon... L’un de nos génies, l’immortel auteur de « Que je m’aime » ou du « Cri du Kangourou », l’arrangeur de l’implacable « I want to hold your hand » versión wermacht...

    Dommage, je n’irai pas au concert... Ceux d’Odeurs m’ont laissé d’excellents souvenirs. Allez y si vous êtes dans le quartier.


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