« Quintessence » Nec plus ultra équestre & aérien des Gruss & Farfardais
Alexis Gruss & Les Farfadais sont de retour en Ile- de-France pour une « Quintessence » au long cours puisque sous chapiteau au Bois de Boulogne jusqu’au 19 février 2017, leur spectacle partira ensuite en grande tournée hexagonale des Zéniths.
A la manière d’une « soucoupe volante » adaptée aux dimensions circulaires de la piste, évoluant à la manière d’un ascenseur et libérant ainsi trois niveaux mobiles de prestation équestre et aérienne, la technologie scénographique révèle un enchaînement de performances dessus, dessous et au sol du plus bel effet complexe.
Inaugurée deux années auparavant, la complémentarité des deux compagnies se présente désormais comme une opportunité créatrice sans limite tant leur osmose se prête à de multiples configurations où leurs arts se marient au mieux de leurs talents ainsi qu’au prorata de leurs savoir-faire respectifs tout autant que de leurs incessants apprentissages, plaçant ainsi les performances des écuyers et des acrobates sous la co-mise en scène de Stephan Gruss et Stéphane Haffner.
Alexis Gruss, en commandeur accompli et assumé régissant l’ensemble des générations de cette association, apparaît pour la circonstance, tel un Ben-Hur inattendu, en conducteur de char ailé aidant à la poursuite de la noble quête menée par Joseph missionné avec l’objectif de recueillir des extraits des 4 éléments, l’air, l’eau, la terre et le feu afin de pouvoir sauver le cheval Pégase d’une mystérieuse maladie.
Emmenés par l’orchestre live branché sur des musiques planantes venues d’un ailleurs sidéral et subjugués par la mélodie quasi continue d’une voix enveloppante et enchanteresse, artistes & chevaux se rencontrent et se succèdent, s’apprivoisant selon un rythme fluide en des performances de bas en haut de la « navette orbitale » en show nec plus ultra.
Maintenir l’unité autant que la diversité d’une telle troupe composite apparaît au spectateur comme un miracle constamment renouvelé sous des yeux admiratifs alors que de cette magie s’élève le sentiment tellement empathique de grande famille du Cirque en mutation permanente.