jeudi 9 août 2012 - par CHALOT

Un petit vent frais au pays de l’Edition

Si des "petites" maisons d'édition ne pouvant pas faire face aux difficultés de diffusion ferment boutique, d'autres se lancent dans l'aventure.
Ce sont des amoureux du livre qui ne se voient faire autre autre chose.
Ces hommes et ces femmes souvent en auto-entreprises reçoivent des dizaines et des dizaines de manuscrits. Ils lisent eux mêmes les productions reçus ou demandent à des écrivains de connaissance de le faire.
A Sokrys Editions, l'éditeur imprime lui même les livres. Un vrai travail de militant.
Si le manuscrit est de qualité -il s'agit là d'un jugement de valeur- l'éditeur se met au travail : correction, mise en page et impression.
Combien touche l'écrivain ? : dans le meilleur des cas 10% du prix de vente du livre. Ce n'est pas un marché de dupes puisque l'éditeur prend à sa charge tous les autres coûts : correction, impression, les 30% de marge du libraire, publicité et diffusion.
Comme me l'a expliqué un éditeur : "c'est ainsi que doivent se comporter les éditeurs et surtout dites bien aux écrivains que vous connaissez de refuser d'avancer de l'argent. Ce n'est pas à l'écrivain de faire de l'avance de fonds, sinon qu'il se mette "auto-éditeur"
On trouve souvent chez les "petits"éditeurs des petits bijoux. C'est ainsi que j'ai découvert Enzymis, roman fantastique écrit par un jeune de 19 ans.

JPEG

 

"Enzymis"
"Tome 1 : la confrèrie d'Harfang"
de Quentin Dubois
SOKRYS Editions
215 pages
avril 2012
20 €

JPEG

 Un combat épique contre les ténèbres

Dès le tout début, le lecteur est dans le bain, le cadre est fixé et les principaux protagonistes sont présentés. Tout en n'étant ni un fan du fantastique, ni un habitué, je me suis vu partir avec les héros pour combattre les ténèbres et les monstrueux êtres qui veulent régner en maîtres.
Le royaume de Casiel, hier composé de six cités libres, n'en possède plus aujourd'hui que deux encore en état. La capitale Taïr-Castellan est dirigée par le roi de Casiel qui ne bouge pas du tout quand la flamboyante cité de Lûmbredor dirigée par son vassal est attaquée et détruite.
Matheor, devenu souverain après la mort de son père tué dans l'attaque le Lûmbredor, va reconstruire la ville avant de mener une expédition pleine de risques visant à défaire les armées maléfiques de Skorn.
Une prophétie veut qu'un homme vaillant soutenu par les sages et puissances du bien devienne un héros libérateur.
La confrérie légendaire d'Harfang, composée au départ de six personnes s'engage dans une quête dangereuse semée d'innombrables embûches.
Les rencontres sont diverses mais l'ennemi est là avec ses alliés, il frappe sans pitié.
Tous les êtres sont là : les minotaures, les elfes, les farfadets les gnomes et les trolls géants et bien d'autres. Certains sont des ennemis irrecductibles de nos héros, d'autres des alliés potentiels puis réels.
La mythologie et les contes et légendes ont inspiré le jeune auteur de ce livre.
C'est une épopée fantastique qui se poursuit.
L'écologie s'invite même pour donner une leçon fort utile par la voix d'un centaure :
"Alors, remerciez la nature pour ce qu'elle vous offre en évitant de vider les cours d'eau des poissons, de chasser des espèces en voie de disparition.... Quand les humains se seront rendus compte du mal qu'il nous font, il sera trop tard...."
Ce premier livre est une réussite indéniable. Pendant trois ans ce jeune auteur a conçu et écrit un roman d'aventures fantastiques qui devrait passionner les lecteurs, jeunes et vieux et notamment les grands adolescents.
Vivement qu'il écrive la suite, en continuant à utiliser l'imparfait et le passé simple comme il l'a fait si bien ici.

Jean-François Chalot
 



9 réactions


  • katakakito 9 août 2012 10:47

    Bravo les jeunes. Continuez.


  • CHALOT CHALOT 9 août 2012 10:51

    Cet éditeur sera présent au salon littéraire de Vaux le Pénil le dimanche 14 octobre 2012


  • CHALOT CHALOT 9 août 2012 11:04

    Dans ce livre, il n’y a que trois petites fautes de frappe, bravo pour le jeune écrivain et l’éditeur.

    Dans mon texte qui ne fait qu’une page j’en ai deux et j’en suis désolé : pas le moyen de faire un tirage papier là où je suis

     

    1er Lire dans le texte de présentation

    avance de fonds et non de foinds !?

    2ème Lire dans la recension du livre « monstrueux êtres et non monstreux »

    Toutes mes excuses aux lecteurs

    cordialement


    • massonnaud massonnaud 9 août 2012 18:13

      Merci Jean-François,

      désolé pour les trois petites fautes de frappe, nous faisons notre possible pour parfaire les manuscrits...
      Enzymis est effectivement un bon livre, bravo avant tout au jeune auteur, Quentin DUBOIS. Jeune à suivre !

  • CHALOT CHALOT 9 août 2012 19:20

    trois c’est faible, très faible ce qui montre que vous avez fait un excellent travail

    Bravo à l’ auteur

    A quand la suite ?


  • MASSONNAUD MASSONNAUD 10 août 2012 16:12

    Le premier roman d’un jeune de seulement 19 ans qui a littéralement « bluffé’ l’auteure que je suis par son intrigue haletante ficelée avec maestria du début à la fin et par ses qualités littéraires, tant dans les passages narratifs que dans les dialogues ! Un vocabulaire riche et diversifié, des personnages campés avec brio, une atmosphère envoûtante... »Enzymis" , publié aux éditions Sokrys, mérite le détour !
    Vous pouvez vous le procurer sur le site des Editions Sokrys ou à auteurslibres.fr
    Quentin Dubois prépare une suite et je m’en réjouis par avance !


  • MASSONNAUD MASSONNAUD 10 août 2012 16:12

    Post signé par Sophie Massonnaud-Herbouiller


  • alinea Alinea 15 août 2012 15:57

    autre autre faute... c’est pas grave !
    cela prouve votre motivation pour nous faire cette petite pub, dont nous ignorerons la raison profonde, et votre peu de temps pour y mettre tout votre coeur !
    En tout cas, si je tombe dessus, je l’ouvrirai ! Quoique le fantastique, ça ne soit pas trop mon truc !


Réagir