lundi 7 janvier 2013 - par CHALOT

Vieillir doucement....

La retraite, c'est le début d'une nouvelle vie, sociale et humaine, si la nature et la vie le permettent.

La grande vieillesse peut être aussi un moment de vie, doux ...Les actions de solidarité avec nos aînés menées par des bénévoles, ce n'est pas un don de soi de la part de l'accompagnant mais un plaisir partagé avec des relations nouvelles, des échanges et des apports réciproques.

Il est important de changer son regard et de comprendre l'autre...Des témoignages exceptionnels comme celui de l'écrivaine de "Mère Amour" sont éclairants voire éblouissants.

« Mère Amour

chronique du grand âge »

roman de Dominique Raoul-Duval

Éditions Nil

mars 2012

203 pages

18 €

 

Un lent et doux glissement

Il y en a de plus égaux que d'autres dans la grande vieillesse...Certains ont une fin particulièrement difficile et douloureuse, d'autres glissent ou se laissent glisser vers une fin paisible.

Évidemment il y a la nature et on peut pas y faire grand chose si ce n'est adoucir, voire faciliter une fin sans douleur...Par contre il est des inégalités qui tiennent elles de la fortune, c'est à dire des capacités financières permettant de disposer d'un cadre et de conditions permettant une fin de vie douce et même heureuse.

L'auteure, dans un « roman » soigné dans l'écriture et riche par les réflexions qu'il suscite, nous raconte une véritable histoire d'amour entre elle et sa mère.

A une certaine étape de sa vie, s'agit-il réellement d'un renversement des rôles entre une mère et sa fille ? Pas tout à fait, certes car c'est surtout la naissance d'une nouvelle relation, différente, source de joies.

Cette plume fine et légère nous entraîne dans une histoire vivante où rien n'est passé sous silence, y compris les hésitations et interrogations d'une fille qui sent le poids de plus en plus difficile à supporter... à certains moments car à d'autres, très fréquents ceux là, ne subsiste qu'un attachement fort réciproque que rien ne peut défaire.

« Pour avoir une vieillesse heureuse, dit-on, il faut une bonne santé et une mauvaise mémoire », ce qui sera le quotidien de cette très vieille maman qui va souffler dans de bonnes conditions ses cent bougies.

Pour De Gaulle qui reprenait les mots de Chateaubriand, « la vieillesse est un naufrage »...C'est vrai sauf quand cette grande vieillesse assumée par la personne et par ses proches est un « dépouillement de ce qui n'est pas cette « présence pure » .....Plus je la voyais se courber sous le poids des ans, plus je la voyais grandir intérieurement, devenir lumière »

Ce roman, peu ordinaire laisse des traces indélébiles chez le lecteur, notamment chez celui qui voit ses parents entrer dans la grande vieillesse...J'avoue humblement que ce livre m'a permis de changer de regard vis à vis de telle personne, hier forte et autoritaire et aujourd'hui en grande faiblesse....

Oui, il faut, c'est indispensable pour soi même, de s'ouvrir un peu plus, de prendre du recul et de la sagesse afin d'accompagner, avec ses forces et ses faiblesses ces personnes aimées en comprenant bien qu'il n'est plus possible de faire comme avant.

 

Jean-François Chalot



15 réactions


  • persil 7 janvier 2013 10:29

    Dommage que pour nos générations, la retraite ne soit qu’un mirage... enfin c’est pas grave, on crèvera au chômage harceler par l’anpe, ou dans le meilleur des cas à nos postes de travail (harcelé par nos patrons) , mais après avoir payé les grasses retraites des fonctionnaires et des générations qui nous précédent...
    profiter bien générations d’esclavagiste... !


    • La mouche du coche La mouche du coche 7 janvier 2013 11:23

      Ah ; Enfin un article humain de l’auteur. Cela fait plaisir. Longue vie à tous. smiley


    • PATRICE T PATRICE T 7 janvier 2013 11:59

      Persil ...... parceque les fonctionnaires ne cotisent pas pour les retraites peut-être ? Votre remarque est complètement déplacée par rapport au sujet évoqué.

      De plus, les fonctionnaires, ces « nantis » selon vous, sont en voie de disparition (donc vous devriez vous en réjouir) mais au détriment du service public. Quand vous ne pourrez plus ni vous soigner, ni éduquer vos enfants ou petits-enfants, quand vous serez vieux vous aussi avec personne pour s’occuper de vous , ne venez surtout pas vous plaindre.

      Et pour complément d’information, les focntionnaires qui sont à l’abri du chomage, cotisent cependant .... alors Monsieur, taisez vous donc !


    • La mouche du coche La mouche du coche 7 janvier 2013 13:43

      Cela veut dire que même les gens qui passe leur vie à formater les gosses et ne rêvent que d’ultralibéralisme partout ont quand même des moments d’amour. C’est plutôt réconfortant. smiley


    • persil 7 janvier 2013 15:46

      Par PATRICE T (xxx.xxx.xxx.119) 7 janvier 11:59

      "Persil ...... parce que les fonctionnaires ne cotisent pas pour les retraites peut-être ? Votre remarque est complètement déplacée par rapport au sujet évoqué.

      De plus, les fonctionnaires, ces « nantis » selon vous, sont en voie de disparition (donc vous devriez vous en réjouir) mais au détriment du service public. Quand vous ne pourrez plus ni vous soigner, ni éduquer vos enfants ou petits-enfants, quand vous serez vieux vous aussi avec personne pour s’occuper de vous , ne venez surtout pas vous plaindre.

      Et pour complément d’information, les fonctionnaires qui sont à l’abri du chômage, cotisent cependant .... alors Monsieur, taisez vous donc !"

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      Plus précisément, l’État cotise pour les fonctionnaires sur la base de nos impôts à tous...vous comme moi. Sans aucune méchanceté, une simple règle de trois vous donnera une idée de la capacité des fonctionnaires à s’auto-entretenir si vous enlevez les travailleurs du privé de l’équation ... 

      Par ailleurs, je n’ai absolument rien contre la fonction publique bien au contraire. Je ne suis pas dupe, je sais très bien que le secteur privé n’est ni assez fiable , ni assez honnête pour assumer des missions aussi importantes que la santé ou l’éducation.

      Je sais aussi que le statut des fonctionnaires, lorsqu’il a été crée, les avantages liés à ce dernier étais fais pour compenser les inégalités salariales privé public et je trouve cela parfaitement normal. D’ailleurs j’ai voté à gauche ( comme depuis toujours) pour que hémorragie sarkozienne prenne fin.

      Cependant entre temps la situation à changée : dans le privé salaire et licenciement sont devenus les principales variables d’ajustements. Rajouté à cela les réformes drastiques qui ont eu lieu, les retraites du privée ont fortement baissées. Entre les boulots de stagiaires en début de carrière, ensuite les bas salaires, les années de chômage notamment en fin de carrière(au moment ou l’on est cessé être le mieux payé) Cependant ni les salaires ni les retraites du public n’ont été significativement ajustées.A titre d’exemple, un type comme moi, bossant dans une pme 70h payé 35, aura une retraire en dessous du seuil de pauvreté. un professeur par exemple, à diplôme et salaire a peu près équivalent (ma femme est professeur de français donc je connais un peu petit peu le sujet) gagnera 75% de son meilleur salaire...

      Vous qui êtes un syndicaliste SUD, cela vous parait il équitable ?

      Je ne propose donc pas de démanteler la fonction publique, loin de là, mais simplement 
      de rétablir un peu d’équité entre privé et public. On pourrait imaginer (dans un moment de folie) que par exemple, à diplômes , responsabilité, durée de travail et salaires équivalents, les retraites soit les mêmes ?

      cela vous semble t’ il injuste ?

      Je ne vous gonflerez même pas, avec les risques lié au fait de travaillé dans une pme, ni avec les horaires délirants qui y sont pratiqués. Je ne vous gonflerez pas non plus avec les emmerdements au quotidien que cela représente (allez demandé un crédit a votre banquier pour mettre un toit au dessus de la tête de vos gosses,dans ces conditions ), ni les sacrifices que cela représente : en cinq ans je n’ai pas pris 5 semaines de vacances ; l’année dernière je n’ai pas été payé pendant 10 mois pour que les « gosses » qui travaillent avec moi puisse payer leur loyer... Non Monsieur je ne vous gonflerez pas avec ça, parce que c’est mon choix, parce que je crois faire ce qu’il faut pour mon pays et mes semblables, en créant un tout petit peu de richesses et quelques emplois. Je prend mes responsabilités, j’essaie d’utiliser mon talents, aussi insignifiant soit-il pour le bien de tous. Je me lève chaque matin avec la rage, et je bosse comme 10 hommes en espérant que mon travail permette à d’autre que moi de vivre. Pour moi c’est ça être de gauche, ce n’est pas se battre pour maintenir les privilèges de quelque-uns au détriment des autres.

      Alors est ce trop demandé que d’avoir , lorsque je serai vieux et fatigué de toute cette folie, les mêmes droits que les autres ? D’avoir de quoi vivre dignement ?

      Mais au delà de tout cela ce qui m’indigne le plus, au sujet des inégalités en matière de retraite c’est l’inégalité intergénérationnelle : nos générations et les générations qui nous suivent vont travailler plus longtemps et cotiser plus pour payé les promesses que les générations précédentes se font fait à elles même, à l’époque révolue des pré-retraites à 55 ans et des salaires gogo et d’une croissance bien supérieure au 0.8% attendu. Or le système est un système par RÉPARTITION basé sur la solidarité (ne vous méprenez pas je ne prône pas un système par capitalisation, pour les mêmes raison que précédemment). A mon sens la solidarité doit fonctionné dans les deux sens, si les générations actuellement à la retraite, ne font aucun effort, nous seront obligé de faire le double d’efforts à leur place.

      A nouveau, cela vous semble t il équitable ?

      Bon bien sur il ne s’agit pas d’aller prendre dans la poche du petit retraité, qui gagne 800 euros par mois, mais bon beaucoup ont des retraites indescentes au vu de la situation actuelle.

      Je crains qu’au vu de tout cela, vous me disiez que c’est faute du patronat, de la mondialisation etc, et vous aurez raison, ... mais en attendant que le monde change et devienne merveilleux, sachez qu’il existe tout une classe ( et pas des moindres) de travailleurs prise entre l’enclume du fonctionnariat et le marteau patronal ( vous apprécierez l’image, j’en suis sur),Elle n’est représentée par aucun syndicat, et perd progressivement son droit a vivre correctement...

      Trouver vous cela normal ?

      En tout cas, Monsieur je pense avoir acquis le droit par mes efforts, par ma rigueur et mes principes de dire ce que j’ai à dire haut et fort si je le désire, ne vous en déplaise. Surtout que même si votre avis me semblait insignifiant, je ne me permettrai pas de vous bâillonnez pour autant. 

      En vous remerciant, par avances pour vos réponses à mes questions sur
      l’équité, qui je suis sûr seront passionnantes,

      Cordialement, Persil


    • lulupipistrelle 7 janvier 2013 15:46

      Ne vous inquiétez pas on peut dès aujourd’hui éduquer ses enfants, et se soigner sans fonctionnaires, et même mieux. Voilà deux secteurs qui ne relèvent pas des devoirs régaliens de l’Etat, et qui dans l’idéal devrait revenir à la société civile... parce que vu les résultats, on peut difficilement faire pire. 


      Les fonctionnaires cotisent pour leur retraite ? alors là c’est la meilleure. Nos impôts payent les retraites des fonctionnaires... nuance.
      D’où l’intérêt d’en diminuer le nombre aujourd’hui, afin que les générations futures n’aient plus ces boulets à régime spéciaux à entretenir.. longtemps, parce que leur durée de vie à la retraite est supérieure à celles des autres citoyens.
      En outre les fonctionnaires ont droit a des fonds de pension inaccessibles au commun des mortels. 
      Pour terminer : ils cotiseraient à l’URSSAF ? c’est un scoop ? parce que tout ce dont je me souviens c’est qu’ils étaient assujettis à une ponction de quelque pour cent pour solidarité... 

    • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 7 janvier 2013 22:24

      Bonjour Persil,
      Deux petits détails m’ont choquée dans votre commentaire. Si vous travaillez 70 heures payées 35, c’est sans doute que vous êtes un petit entrepreneur et je sais que ce n’est pas facile. Par contre, je ne suis pas d’accord avec vous quand vous déclarez que vous « créez » des emplois : non, vous avez besoin de salariés que vous employez. Si votre production répond à de véritables besoins, si ce n’était pas vous ce serait un autre employeur. Cette production représente sans doute ce que vous appelez « un peu de richesse » pour votre pays, mais cette richesse est produite aussi par vos salariés. Dans la pensée unique actuelle, le mot « entreprise » a changé de sens et maintenant « entreprise » = « entrepreneur » et l’entreprise crée l’emploi et la richesse de notre production nationale. Au siècle précédent, l’entreprise représentait tout un ensemble : les bâtiments, l’outil de production, l’entrepreneur et les salariés. Voyez comment nous sommes tous victimes d’une propagande permanente et je suis heureuse d’être assez vieille pour pouvoir m’en porter témoin. Votre vie professionnelle est certainement difficile et vous avez raison de voter à gauche (la vraie gauche, j’espère), car les dirigeants de petites PME sont aussi des exploités de la finance et, dans une société qui tendrait vers l’égalité, vous ne devriez pas faire autant de sacrifices.

      Lorsque j’étais jeune, je voulais changer le monde pour une société plus équitable. Je pensais qu’à l’age légal pour commencer à travailler, les jeunes étudiants qui travaillaient à faire de la matière grise devaient être payés comme les jeunes apprentis et salariés. Les diplômes permettraient de pouvoir choisir le métier préféré, mais après les études, quel que soit l’âge où on aurait quitté l’école, tout le monde aurait les mêmes revenus, sauf exceptions dans l’intérêt général. A l’époque, il n’y avait qu’un chômage résiduel et les salariés choisissaient leurs futurs employeurs. Eh, oui, ce temps a existé, ce qui prouve bien que notre société est complètement déséquilibrée, au niveau national ou international. Alors, que faire ? Il faut en changer.

      Ce ne sont pas les fonctionnaires qu’il faut accuser. Bien souvent, ils acceptent un maigre traitement pour avoir en échange la sécurité de l’emploi, ce qui n’est plus toujours le cas : il y a de plus en plus de stagiaires, de vacataires et de CDD. Vous parlez de l’enseignement, mais vous savez sûrement que nos maîtres sont payés presque la moitié moins que dans plusieurs autres pays européens.
      S’il y a une mutuelle et une assurance mutualiste, il n’y a plus de coopérative d’achat, pas de médecine du travail, jamais de comité d’entreprise comme dans les entreprises un peu importantes. Personnellement, j’ai passé 18 années à apprendre à lire, écrire et compter à des bambins de 6 ou 7 ans. Cela m’a rapporté un arrêt de 2 ans pour surmenage et grave dépression avant ma retraite qui s’élève à un peu plus de 700 euros par mois. Fabuleux, non ? Les vrais responsables de cette situation s’appellent « la finance » à laquelle notre Président social-libéral (donc non de gauche) ne veut pas s’opposer.


    • persil 8 janvier 2013 08:00

      Bonjour Madame, je prend quelques minutes pour vous répondre avant de mettre au boulot. Je vous précise clairement ma situation : je suis bien salarié dans une pme. Ensuite, je tiens à vous dire que malgré ce que vous pensez sur la création d’emploi, ce sont bel et bien mes patrons qui ont crée par le biais de leur travail acharné pendant plusieurs années, l’emploi que j’ai aujourd’hui. Ils m’ont offert cette opportunité à un moment critique de ma vie professionnelle et pour cela je leur suis infiniment reconnaissant. Cet emploi j’ai ensuite du le pérennisé par mon propre travail. Il faut dire que dans une pme, cela fonctionne ainsi, rien n’est jamais acquis, chaque jour est une nouvelle bataille et chacun doit prendre sa part pour que le tout fonctionne. Mon travail combiné au leur nous a permis communément de créer deux nouveaux emplois, et espérons le bien d’autre encore a venir... Voila, ceci étant dis, je ne suis pas certain que d’autre patrons, auraient pu être à l’origine de la technologie que nous créons chaque jour ensemble. Ces derniers ne sont pas tous interchangeable...

      Vous me dites aussi qu’il faut se méfier de la propagande « libéraliste », c’est vrai je le sais,
      vous trouverez d’ailleurs dans ma précédente réaction des éléments allant dans ce sens, même si je ne me suis pas appesanti sur le sujet. Je vous conseillerai cependant d’avoir la même méfiance envers la propagande syndicaliste. Je retrouve dans votre discours sur les entrepreneurs, les arguments pré digérés de ce type d’organisation. Bizarrement, vous ne verrez jamais un syndicaliste dans une pme. Ces derniers ne défendent que les intérêts qui les concernent, et les entreprises qui ont les moyens de leur offrir des status confortables.

      En ce qui concerne les financiers, ils sont clairement responsables, de la situation actuelle en Europe. ce sont des truands, et s’il ne tenait qu’à moi, j’aurais pris des décisions plus radicales. Tout ce que j’espère c’est que si la situation se dégrade encore, la population aura l’intelligence de s’en prendre à eux, plutôt qu’aux femmes et aux gosses d’une ethnie ou minorité quelconque. Parce qu’on ne le dit pas assez mais ce sont ces mêmes monstres qui ont provoqué la précédentes guerre et les terrifiants génocides qui l’ont accompagnée.

      Alors oui il faut que le monde change. On peut attendre qu’un miracle se produise en se plaignant de la situation, ou alors on peut tous se remonter les manches, serrer nos ceintures et rembourser une fois pour toute cette dette puante. Mais tous ensemble, fonctionnaires ou non dans un effort commun et dans l’équité. Personnellement j’ai pris mon parti. je fais ce que j’ai a faire à mon échelle... voilà c’est tout. Et d’ailleurs cette vie je ne la trouve pas si difficile (). Je veux dire, la aussi n’y a t il pas un peu ( beaucoup) de propagande quand on veut nous faire croire que le travail est une plaie, un affreux fardeau, que seul le plaisir immédiat et les loisirs sont importants ? N’est ce pas là la plus abominable des manipulations ? Personnellement je préfère être enchainé a mon travail qu’a mon poste de télévision ou « ma » séance de yoga du vendredi soir (je ne fais pas de yoga ! ). Le travail dans mon entreprise est plutôt dur c’est vrai mais on est une équipe, le travail me lie aux autres, créé une émulsion commune, il m’inscrit en tant que personne dans quelque chose d’un peu plus grand, je ne trouve pas cela si affreux en soit.

      Pour finir je ne m’en prend pas au fonctionnaires, Ni aux hommes, ni a leur travail. Je ne fais que dénoncer une situation qui me ne semble plus équitable entre le privé et le public.
      Si vous relisez mon précédent post, je reconnais sans ambiguïté, qu’ils sont essentiels au bon fonctionnement de notre société et qu’en aucun cas on ne peut envisager de recourir au privé pour l’éducation , la santé , la justice et la sécurité. Après bon je suis pas sur qu’il n’y ait pas de ménage à faire dans certaines administrations et ministères, voir même au sénat et à l’assemblée. Enfin, je ne pense pas non plus m’en prendre aux fonctionnaires, lorsque je propose qu à diplômes , responsabilité, durée de travail et salaires égaux, les retraites du privé et du public soient les mêmes " ?

       

       


  • latortue latortue 7 janvier 2013 11:03

    très bien mais la vieillesse n’arrive pas doucement mais a la vitesse d’un cheval au galop quand je me retourne sur ma vie j’ai l’impression qu’elle est passé a la vitesse de l’éclair , j’avais 20ans hier et j’en ai plus de 60 .donc profitez bien de cette courte vie si vous en avez les moyens physiques .N’oubliez pas que l’espoir de durée de vie sans incapacité pour les hommes ; et de 64,6 ans à 63,5 ans pour les femmes
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Esp%C3%A9rance_de_vie_en_bonne_sant%C3%A9
    prenez un mètre dépliez le jusqu’à 100CM et faite figurer chaque cm par une année de vie vous verrez il ne vous reste pas grand au regard de ce que vous avez déjà vécu .
    Alors profitez et n’hésitez a dire a vos proches je t’aime c’est plus important qu’un billet de 100 euros ,l’amour fait bouger des montagnes.


    • Gabriel Gabriel 7 janvier 2013 11:17
      Bonjour latortue, 
      « Alors profitez et n’hésitez a dire a vos proches je t’aime c’est plus important qu’un billet de 100 euros ,l’amour fait bouger des montagnes. »
      Vous avez là, en quelques mots, exprimé la seule et unique philosophie qui pourrait sauver le monde. Fasse que de plus en plus de personnes pensent et agissent ainsi. Merci

  • ZEN ZEN 7 janvier 2013 11:36

    Bonjour,

    Bel article, qui donne envie de lire ce livre

    Mourir, la belle affaire, mais vieillir...

    Mourir cela n’est rien
    Mourir la belle affaire
    Mais vieillir ô, ô vieillir !

    On y passera tous, c’est la seule absolue certitude.

    Le problème est celui du comment. Dans quelles conditions ?

    Dans celles-ci ?

    __Le problème n’est pas la diminution physique et/ou psychique, la perte d’une certaine autonomie parfois, mais la solitude, l’indifférence, la peur des autres, voire le mépris ou parfois la maltraitance.

    Vieillir est notre destin, mais bien veillir ne dépend pas que de nous.

    On peut envisager, en fin de parcours, bien des manières de vivre...

    ...En évitant la réclusion des mouroirs et de leur business .

    Dans les sociétés traditionnelles, les anciens terminent généralement leur vie sans exclusion, intégrés jusqu’ au bout dans la vie sociale.

    Chez nous, surtout dans les conditions de vie urbaine actuelle et des nouveaux modèles familiaux, c’est souvent l’abandon inavoué dans des structures infantilisantes ou indignes, qui hâtent la fin.

    En Allemagne, pays riche, on délocalise les vieux...et beaucoup de retraités côtoient la misère.


  • Furax Furax 7 janvier 2013 11:42

    A mettre en parallèle avec le très beau récit de Marie Rouanet :
    « La marche lente des glaciers »

    "C’est quand on est heureux, dit mon père, qu’il faudrait mourir. Au plus beau. Moi, c’est l’amour qui m’a abandonné en premier. Puis la chasse ? Puis la pêche..."


  • LE CHAT LE CHAT 7 janvier 2013 12:11

    Salut chalot et meilleurs voeux ,

    moi j’aimerai bien une vieillesse comme Michel Serrault dans « le viager » , ça serait motivant .....


  • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 7 janvier 2013 22:45

    C’est un très bel article, très touchant. A 72 ans, mais handicapée, suis-je vieille ?
    Je n’en ai pas l’impression. Même si on a quelques trous de mémoire, on est riche d’un tas de souvenirs qui permettent d’avoir une vision plus globale et plus éloignée de la vie et de la société. Même si on a du mal à marcher, tant qu’on peut avancer on peut aussi agir, avoir une vie sociale avec des personnes de tous les âges, choisir du bénévolat ou de la politique ou s’adonner à un art, du jardinage etc...
    Je refuse les tiroirs : associations de vieux, associations de jeunes... et ceux du milieu ? Toute bancale et décrépie, je considère ma vieillesse comme une richesse et j’en suis heureuse.
    Je ne connais pas le quatrième âge encore, mais j’ai connu celui de ma mère. C’est encore très différent, mais tant que ce n’est pas douloureux, il suffit de s’adapter, parfois accepter de s’éloigner un peu car cela peut devenir trop dur mais goûter pleinement et le plus souvent possible le bonheur de se retrouver, même si les relations et la façon d’exprimer son amour sont devenues très différentes.


  • L'enfoiré L’enfoiré 7 janvier 2013 22:56

    Vieillir en douce, c’est faire un bilan du passé, voir ce qu’il reste au présent, pour espérer que l’avenir ne soit pas trop décalé de ce qu’on a appris dans le passé..


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