vendredi 8 juillet 2022 - par C’est Nabum

À la fortune des pots

 

La corvée du matin.

Je me souviens d'un temps lointain, totalement improbable pour les plus jeunes, où, me retrouvant chez ma Grand-Mère qui logeait dans un petit appartement du vieux Tours, je découvrais que le confort pouvait être rudimentaire alors que le pays vivait au rythme des trente glorieuses. Ma vieille aïeule faisait partie de cette cohorte d'anonymes que notre société a de tout temps, laissé sur le bord du chemin. Elle ne s'en souciait guère, vivant de peu et n'en demandant pas plus.

Pour accéder à son étage, alors qu'elle ne pouvait descendre, n'y voyant plus guère et marchant encore moins, il me fallait sonner et attendre qu'elle ouvre sa fenêtre donnant sur rue pour faire descendre la clef le long d'une laisse, d'un chien qu'elle n'a jamais eu. C'est par le même procédé qu'elle recevait chaque jour son commissionnaire, qui loin des dispositifs sociaux actuels, lui livrait ses courses.

Son appartement était composé de deux pièces pas bien grandes. Dans la salle à manger, une table, un buffet et quelques chaises. C'est là que se déroulaient les facétieuses parties de petits chevaux qui resteront à jamais associées à ma chère Éléonore. Elle avait le bonheur accroché au cœur, comme une carapace pour oublier une existence durant laquelle elle eut plus que son lot de malheur. Elle avait cette élégance de ne jamais se plaindre ni même d'évoquer tous les drames qui avaient jalonné son parcours sur cette vallée de larmes.

Les petits chevaux exprimaient mieux que tout, son envie de continuer d'aller de l'avant, bien qu'elle fût désormais presque immobile. Une manière certes un peu cavalière de balayer son passé marqué par deux guerres mondiales qui lui prirent à chaque fois son compagnon et la mort de deux de ses enfants tandis que son amour de la vie lui valut l'anathème familial.

Ma naissance avait scellé une sorte de réconciliation puisque c'est elle qui avait assumé l'essentiel lors de ma venue. Je lui gardais une affection toute particulière et c'est ainsi que j'allais toujours passer quelques jours chez elle durant les vacances. Nous partagions alors la seconde pièce une chambre munie d'un paravent, une petite banquette côté fenêtre et un fauteuil en osier : seul luxe qu'elle pouvait avoir tandis que de l'autre côté, son lit et un petit coin cuisine qui semblait préfigurer les tous petits équipements des camping-cars, le côté fonctionnel en moins.

Un seul robinet, une bassine pour se laver, les toilettes sur le palier, en partage avec les voisins de ce vieux bâtiment, voilà tout le confort qu'elle pouvait avoir tandis que les collègues de monsieur Hulot intégraient des maisons où tous les équipements modernes étaient au rendez-vous. C'est sous le tout petit évier que trônait en majesté un pot émaillé de couleur bleu nuit. Il régnait sur les nuits de la vieille dame qui deux ou trois fois, en avait usage.

Le gamin que j'étais épiait la nuit le bruit en cascade que provoquait cette caisse de résonance fort peu soucieuse de préserver l'intimité de son utilisatrice. Je m'étais habitué à ce que je prenais pour une particularité de cette femme indépendante qui n'en avait toujours fait qu'à sa tête. J'ignorais alors que c'était le lot des exclus de la galette, les indigents vivant dans des immeubles insalubres. Elle faisait d'ailleurs tout pour que jamais je ne ressente cela.

C'est au petit matin que me revenait le privilège d'aller porter le fruit de ses mictions nocturnes dans les WC à la turque du palier. Une mission que je remplissais avec fierté tout en vidant un contenu qui n'avait rien de glorieux. J'attendais du reste ce moment pour satisfaire des envies que j'avais gardé de par devers moi toute la nuit. Le pot ne me disait rien qui vaille.

Par la suite, la ville de Tours connut le ballet des bulldozers pour abattre ce pâté de maisons en bord de Loire et à deux pas du pont Wilson, jugées indignes de la grande cité qu'elle entendait devenir. Ma grand-mère se trouva reloger tout près du ciel dans une immense tour hexagonale sans âme. Elle y était comme prisonnière à son treizième étage, incapable de se sauver de ce qui était pour elle une prison avec cependant un confort tout nouveau pour elle, des toilettes et une pièce d'eau. Pourtant, je voyais bien qu'elle regrettait amèrement son vieil immeuble, rasé au nom de l'hygiénisme urbain. Elle ne percevait pas bien en quoi, il y avait là un progrès décisif.

L'expression, « À la bonne fortune du pot » n'avait certes aucun rapport avec ce petit seau émaillé même si pour moi, elle illustre ce passé où la richesse du cœur valait bien plus que les incessantes améliorations du confort en marche. Je me suis permis ce petit crochet chez Éléonore, l'écaillère des halles de Tours. Ne m'en veuillez pas et ne soyez pas offusqué par ce papier au contenu si prosaïque.

À contre-temps.



50 réactions


  • Clark Kent Séraphin Lampion 8 juillet 2022 09:25

    « Ne m’en veuillez pas et ne soyez pas offusqué par ce papier au contenu si prosaïque. »

    Un papier peut être professionnel et hygiénique.


  • Gégène Gégène 8 juillet 2022 09:30

    ces histoires de logements sans toilettes, c’est des fakes !!!


    • Clark Kent Séraphin Lampion 8 juillet 2022 11:09

      @Gégène

      Toi, tu es indécrottable !

      Tu vas pas nous chier une pendule !

      Tu sais bien que « défection » vient de « déféquer » (ou le contraire ?)

      Au fait, tu sais qu’on ne dit pas « les pruneaux, ça fait chier », mais « les balles m’incommodent ».


    • C'est Nabum C’est Nabum 10 juillet 2022 08:03

      @Gégène

      De la crotte en somme 


  • Clark Kent Séraphin Lampion 8 juillet 2022 12:43

    Tous les pots ne sont pas de chambre. Il y a aussi les pots de vin et les pots au feu, quand même. Pour les commères, il y a aussi les gros pots potins.


    • C'est Nabum C’est Nabum 10 juillet 2022 08:04

      @Séraphin Lampion

      J’ai une préférence pour le dernier

      Voyeur



      Je ne puis être qu’un voyeur

      Qui reluque vos rondeurs

      Sans mériter le bonheur

      De conquérir votre cœur


      Je regarde votre cul

      qui chaloupe dans la rue

      Magnifique aperçu

      Que vous offrez à ma vue

      J’en deviens si ému

      Qu’un curieux trouble diffus

      M’accapare, trop confus

      À en avoir la berlue


      J’admire vos belles fesses

      Bien plus douces qu’une promesse

      Toutes en délicatesses

      Elles se veulent enchanteresses

      Mais me mettent en détresse

      Moi qui réclame tendresse

      Dans les bras d’une ogresse

      Refusant mes caresses


      Je lorgne sur vos deux seins

      Ces magnifiques écrins

      Qui se tendent à mes mains

      Dans des désirs de gredins

      Vous repoussez ce dessein

      Que vous jugez fort malsain

      Vous rebroussez le chemin

      Fuyant ce vil muscadin


      Je vois s’enfuir ce beau corps

      Le cœur rempli de remords

      Je m’étais fait matamore

      Pour obtenir votre Amor

      Me voilà plus seul alors

      Recherchant dans ce décor

      L’étoile qui m’indique le nord

      Pour vous retrouver encore

       


  • Rincevent Rincevent 8 juillet 2022 13:37

    @ l’auteur

    On doit être de la même génération, j’ai connu ça aussi chez ma grand-mère.

     - Pas de WC, seau et pots de chambre pour tout le monde à vider tous les matins. Grand-mère étant valide, c’est elle qui avait le ‘’privilège’’ d’évacuer mes productions nocturnes.

    - Pas de salle de bain, on me lavait dans la cuisine-salle à manger-salon dans un bac en zinc avec une eau chaude parcimonieuse tirée d’une cuisinière bois/charbon fonctionnant en continu (il fallait remonter les combustibles depuis la cave jusqu’au 3 ème étage...).

    - Pas de machine à laver non plus, chaque locataire avait son jour de lessive dans une buanderie commune dans la cour.

    Tout ça dans un immeuble construit dans les années 20 dans une petite ville industrieuse en Lorraine, pas au fin fond de la France agricole. Ce qui est considéré aujourd’hui comme un minimum était alors du luxe…


    • Clark Kent Séraphin Lampion 8 juillet 2022 14:46

      @Rincevent

      Moi, j’ai connu ça chez moi, ou plutôt chez mes parents, quand j’étais petit, et ce n’était pas la campagne profonde, mais le centre ville d’une sous-préfecture.
      Et le marchand de peaux de lapins passait régulièrement dans la rue en soufflant dans sa trompe pour récupérer les dépouilles des petites bêtes que mes parents élevaient et dépeçaient dans des remises.
      Un de ces voisins ne voulait pas de l’électricité chez lui et refusait d’être relié au réseau (on ne connaissait pas encore le mot « connecté », il n’était pas importé).


    • Gégène Gégène 8 juillet 2022 15:17

      @Séraphin Lampion

      d’autres refusaient l’eau courante sur l’évier . . .


    • Rincevent Rincevent 8 juillet 2022 15:43

      @Séraphin Lampion

      Le marchand de peaux de lapins mais oui, je l’avais oublié, celui là, il passait le samedi. Mon père en élevait aussi.

      Pour l’électricité, je me souviens du passage de 110 à 220 volts, avec la camionnette où on faisait la queue pour faire modifier le petit électro-ménager. Chez nous, ça se résumait à un moulin à café et un batteur de cuisine. Aujourd’hui, ce serait plus compliqué…


    • OJBA 9 juillet 2022 17:28

      @Séraphin Lampion

      Idem, années 60, village de campagne dans le nord de la haute vienne, 87 (GG maps, chercher « mazat »), pas d’eau courante, pompe et puits, pas de SDB, bassine en acier galvanisé, pas d’eau chaude, une bouilloire suffit, toilettes à l’extérieur, à côté du poulailler, rondin de bois planté dans le mur d’un côte et posé sur un fil de fer barbelé de l’autre (clôture d’un champ). Pudiquement entouré de fagots de paille de topinambour. Et le pot qui trônait dans chaque chambre. 3 ou 4 générations selon la période de l’année vivaient là


    • Seth 9 juillet 2022 19:41

      @Rincevent

      J’ai connu ça chez ma nounou. Il y avait des chiottes en bois avec un trou dans une cabane à l’extérieur dans le poulailler avec du papier journal comme torche. Mais les commissions petites ou grosses, c’était dans le pot bien au chaud à l’intérieur, une fois par jour elle allait vider.
      Si les mecs allaient pisser, c’était en plein air dans le jardin.


    • C'est Nabum C’est Nabum 10 juillet 2022 08:04

      @Rincevent

      C’est une évidence

      Vidons le pot ensemble 


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 8 juillet 2022 15:39

    Comme quoi la cabane au fond du jardin pouvait parfois être un luxe , par rapport aux urbains.


  • panpan 8 juillet 2022 17:04

    Bref, ceux qui ont connu « ça », (comme moi), sont tous des « boomers » profiteurs des 30 glorieuses et qui ont voté Macron, bien sûr !


  • Clocel Clocel 8 juillet 2022 17:05

    Les petits chevaux et le jeu de l’oie, à qui je dois mes premiers jours de prison, moi, c’était avec ma mère que je jouais...

    Vider le pot de chambre, le matin, humer le temps du jour, s’attarder dans la cabane au fond du jardin si propice à de fines observations...

    J’ai retrouvé ça il n’y a pas très longtemps chez une copine qui a des yourtes, chier de bon matin devant une vallée ouverte où rien n’arrête le regard, on perd pas son temps, en contrebas les potirons qui recueilleront la précieuse « provende » et refermeront le cycle sacré...


  • juluch juluch 8 juillet 2022 21:42

    Connu aussi le pot....emmaillé de blanc....beaucoup de mal à faire dedans quand on est habitués au chiottes.....ensuite le contenu était jeté dans le ravin d’une rue...la rullade elle s’appelait cette petit rue en face de chez ma grand mère !

    Tous le monde jetaient là bas...une pitin d’odeur !! c’était là que tout se jetait : caca, vieux velos etc...un dépotoir !

    A présent c’est devenu un jardin et le pot est à la cave !!


  • zygzornifle zygzornifle 9 juillet 2022 09:49

    En politique c’est les pots de vin .....


  • zygzornifle zygzornifle 9 juillet 2022 09:51

    J’ai connu le pot l’hiver et l’été le chiotte en bois que l’on déplace quand le trou est plein, bonjour l’ambiance mouche ....


    • troletbuse troletbuse 9 juillet 2022 10:01

      @zygzornifle
      Mais non, ca partait dans le jardin, engrais naturel. Et on n’est pas mort.


    • Seth 9 juillet 2022 19:51

      @troletbuse

      J’en ai connu qui vidaient les chiottes avec une espèce de pot dégueulasse au bout d’un long et allaient déposer religieusement cet or noir au pied des légumes qu’ils allaient plus tard vendre au marché.
      Une fois ils ont refilé un chou à ma mère qui l’a mis à la poubelle direct en disant « je ne vais pas bouffer leur merde ! »
      Pourtant ma mère sortait de la campagne mais ça ne se faisait pas chez elle.


  • troletbuse troletbuse 9 juillet 2022 10:05

    Et j’avais un pote qui s’appelait ’Omac"


  • jjwaDal jjwaDal 9 juillet 2022 16:52

    Intéressant car cela me renvoie à l’imbécilité de notre civilisation « moderne » qui a réussi la performance de transformer en déchets des ressources précieuses pour l’environnement puisqu’elles bouclaient les cycles de quelques éléments vitaux pour la bonne santé des sols.
    J’ai eu des toilettes sèches pendant des années, dans la salle de bains, sans aucun soucis d’odeurs, mais c’est bien sûr costaud en ville quand on n’a pas un grand jardin pour récupérer toutes ces ressources. Cela se mariait bien avec mon végétarisme et la pauvreté en sel (de sodium) de mon alimentation. La Californie en pointe sur beaucoup de bêtises gagnerait à ce retour en arrière si elle veut gérer son problème désormais chronique de sécheresse sans se vider de sa population.
    J’ai aussi connu la cabane au fond du jardin avec le tas de paille qu’on allait chercher chez le fermier du coin pour faire du bon fumier pour le printemps suivant.
    Merci pour ce parfum d’une époque révolue mais qui inspire encore la réflexion, du moins la mienne...


    • Seth 9 juillet 2022 20:09

      @jjwaDal

      On n’avait pas le même rapport à la merde et au pissat que maintenant. De toute façon dans les fermes, il y avait de la merde partout alors un peu plus un peu moins...
      Louis XIV chiait autrefois en public au palais.

      Voilà ce que disait Saint Simon dans sa description sans pitié de la Princesse Harcourt à Versailles :

      ... elle (...) avait encore la gourmandise et la promptitude à s’en soulager, et mettait au désespoir ceux chez qui elle allait dîner, parce qu’elle ne se faisait faute de ses commodités au sortir de table, qu’assez souvent elle n’avait pas loisir de gagner, et salissait le chemin d’une effroyable traînée, qui l’ont mainte fois fait donner au diable par les gens de Mme du Maine et de M. le Grand. Elle ne s’en embarrassait pas le moins du monde, troussait ses jupes et allait son chemin, puis revenait disant qu’elle s’était trouvée mal : on y était accoutumé.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 9 juillet 2022 20:40

      @Seth
      Rhaa...Saint Simon . C’est même plus du style mais de la musique.


    • Seth 9 juillet 2022 21:38

      @Aita Pea Pea

      C’est remarquable. Alors puisque vous appréciez, voilà en bonus la même question de caca traitée par le même auteur mais concernant ici le Duc de Vendôme à l’armée :

      Il se levait assez tard à l’armée, se mettait sur sa chaise percée, y faisait ses lettres et y donnait ses ordres du matin. Qui avait affaire à lui, c’est-à-dire pour les officiers généraux et les gens distingués, c’était le temps de lui parler. Il avait accoutumé l’armée à cette infamie. Là, il déjeunait à fond, et souvent avec deux ou trois familiers, rendait d’autant, soit en mangeant, soit en écoutant, ou en donnant ses ordres ; et toujours force spectateurs debout. II faut passer ces honteux détails pour le bien connaître. Il rendait beaucoup ; quand le bassin était plein à répandre, on le tirait et on le passait sous le nez de toute la compagnie pour l’aller vider, et souvent plus d’une fois Les jours de barbe, le même bassin dans lequel il venait de se soulager, servait à lui faire la barbe. C’était une simplicité de mœurs, selon lui, digne des premiers Romains, et qui condamnait tout le faste et le superflu des autres.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 9 juillet 2022 22:00

      @Seth
      Je connais. Saint Simon , où dire les pires choses avec détachement et un français d’une pureté incroyable , beau .


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 9 juillet 2022 22:46

      @Aita Pea Pea
      Après , nous parlons d’un génie de la langue française... Ses « mémoires » parues par sa volonté 80 ans après sa mort ont mis une claque a pas mal de prosateurs .


    • C'est Nabum C’est Nabum 10 juillet 2022 08:08

      @jjwaDal

      Le progrès va à rebours 


  • zygzornifle zygzornifle 9 juillet 2022 17:24

    Les thibétains ont le Potala et les Musulmans le pote Alla ..... 


  • Seth 9 juillet 2022 20:35

    Merci C’et Nabun pour votre joli écrit. On est un peu à la recherche du temps perdu dans ce texte.

    Chacun sa madeine après tout.


  • LeMerou 10 juillet 2022 07:10

    @C’est Nabum.

    Merci de petit texte nostalgique qui m’a rappelé des souvenirs d’enfance en proche banlieue parisienne de mon arrière Grand Mère de plus de 90 ans à l’époque, sauf qu’il n’y a pas eu de relogement. elle n’était pas seule dans ce vieil immeuble épargné par la dernière guerre. 

    Conditions de vie qui paraissent invraisemblable aujourd’hui, pourtant ce n’est pas si vieux que ça.

    Etait-on plus heureux ? Moins heureux ?

    C’est très difficile à dire, mais je conclurait que l’ont était moins certainement moins futile finalement. Cette personne née en 1894 ayant connu des périodes extrêmement troubles, savait finalement se contenter de peu, ne s’est jamais plaint, ou de douleurs hélas.

    Chaque matin ensoleillé, le piaillement des oiseaux, venant parfois se poser sur la veille rambarde de la fenêtre était source de joie et d’émerveillement.

    C’était il y a seulement un peu plus d’un demi-siècle, quand j’y repense.


  • Radix Radix 10 juillet 2022 13:29

    Bonjour Nabum

    Je me souviens d’un cerisier dans le jardin qui régalait les merles et nous de bigarreaux parfumées et qui est mort après le passage du tout-à-l’égout !

    Radix


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