vendredi 8 septembre 2017 - par C’est Nabum

Oh la vache, il y a quelque chose qui cloche

La pétition foireuse

Ils sont néo-ruraux, terme somme toute assez imprécis pour qualifier des urbains qui se rendent chez les bouseux, afin de profiter du calme, de l’air pur et d’un terrain de grande taille qu’ils vont s’empresser de clôturer avec des hauts murs ou des palissades. Ils équiperont leur nid d’un système de vidéo surveillance, d’un portail électrique et de tout ce qu’il faut pour garder à distance les autochtones et les fâcheux.

Ils sont capables cependant d’adapter leur mode d’existence à leur nouvelle vie. Ils se font un devoir de s’équiper d’un somptueux 4x4 pour bien montrer à tous que les chemins escarpés, la boue et les nids de poule ne les effraient pas le moins du monde. Parfois, les plus audacieux, se vêtent comme les habitants du bourg pour se rendre au marché ou bien au bistrot du coin. Cependant, dès qu’ils sont à l’abri de leur petite gentilhommière : une bâtisse du cru rénovée à grands coups de billets de banque ou bien une demeure qui dépareille et tranche dans l’habitat local, ils se hâtent de se retrouver entre soi, entre gens de leur monde, faisant venir, depuis que le GPS permet de débusquer les amis y compris au fin fond de la cambrousse, des gens de leur monde pour se rassurer et dire du mal des pécores d’à côté.

Mais c’est là que tout bascule dans l’insupportable et l’intolérable, le scabreux et le honteux. Alors qu’ils sont attablés sur la terrasse, buvant l’apéritif agrémenté de canapés préparés avec amour par la femme à tout faire, embauchée dans le bourg voisin pour entretenir la maison quand ils ne sont pas là, tandis que les enfants font grand bruit dans la piscine qui pompe une bonne part des ressources locales en eau, nos nouveaux seigneurs de la ruralité ont soudain à se plaindre du vacarme assourdissant d’un troupeau de vaches paissant paisiblement dans le pré jouxtant leur propriété.

Les pauvres bêtes portent une cloche à la nuque, manière de faire couleur locale et d’avertir l’éleveur de leurs déplacements. Voilà qui choque les convives obligés d’élever la voix pour faire entendre leurs inepties par dessus les tintements mélodieux. Pire encore, alors que les ruminantes digèrent tranquillement, s’accordant une sieste méritée, les grenouilles prennent le relais, suivies des grillons et d’un concert d’étourneaux sansonnets.

La coupe est pleine alors que nos pauvres victimes des turbulences de la campagne s’apprêtent à passer à table. Mais là, c’est le pompon, les cloches de l’église sonnent à pleine volée la sortie de la messe dominicale, curieux rituel auquel s’adonnent à grand bruit les gueux du coin. Ne peuvent-ils donc pas se rassembler en paix, sans faire savoir à tout le territoire qu’ils s’adonnent encore à un rite totalement dépassé.

Le repas de midi est pourtant le grand moment de quiétude qui permet à chacun de se retrouver autour d’une table. Nos héros avaient simplement pris de l’avance, histoire sans doute de pouvoir mieux avaler tout ce qu’ils ont préparé d’autant qu’eux, aiment à déguster des vins supérieurs et bouchés qu’ils font venir spécialement de producteurs lointains. Il n’est pas question de se pervertir le palais avec les piquettes locales.

Ils en sont tout juste à déboucher le champagne quand résonne un coup de sifflet strident. Les culs terreux ont enfilé des shorts pour s’adonner aux joies du football dans un pré tout proche. Quelle vulgarité ! Et dire que nous voulions échapper aux hordes furieuses de supporters de la porte d’Auteuil ! Nous voilà avec leurs homologues de la campagne profonde.

La soirée tire à sa fin, nos malheureux naufragés de la cambrousse s’apprêtent à prendre le thé, manière de profiter de la quiétude de cette fin de soirée quand un énergumène se met à sonner du cor en lisière de forêt. C’est positivement exaspérant, s’exclame la maîtresse de maison qui se tourne vers son époux dont elle sait toutes les relations à la Capitale. « Mon ami, lui dit-elle, il conviendrait que vous agissiez au plus vite pour que votre ami du ministère intervienne auprès des autorités régionales afin d’enjoindre le maire de cette commune de mettre un terme à toutes ces nuisances sonores. »

Le mari en question se confond en excuses devant ses amis et prend en note toutes les nuisances auxquelles il a dû faire face durant ce repos dominical qui a tourné au fiasco. Il craint surtout la réaction de ses visiteurs, gens profondément attachés à la vie parisienne et qui découvrent, horrifiés, la sordide réalité de la vie en pleine nature.

Au loin, un agriculteur profite du beau temps pour épandre du lisier sur ses terres. C’en est trop. Les femmes sont indisposées, les enfants arrivent en s’interrogeant sur les motifs de cette puanteur, odieuse à leurs douces narines. Monsieur hausse les épaules, affirme à son épouse qu’il mettra en vente au plus vite ce nid qui finalement n’a rien de douillet et paisible.

Mais en attendant, il se promet de mettre à la raison tous ces délinquants qui se sont fait un malin plaisir à venir perturber son dimanche à la campagne. Veaux, vaches, cochons, pécores, coches, grenouilles, sportifs du dimanche, sonneur indélicat et fumiers de la pire espèce devront subir le courroux du bonhomme. Pétitions et procès, requêtes et procédures vont mener la vie dure à ces gens qui n’avaient rien demandé.

Ainsi va la vie dans nos campagnes quand des intrus malotrus se prennent pour les seigneurs d’antan. Que ces malappris n’oublient jamais que les ci-devants ont fini raccourcis, ce qui avouons-le favorise grandement la suppression des nuisances sonores et olfactives.

Pécorement leur.



69 réactions


  • juluch juluch 8 septembre 2017 12:13

    Encore heureux ils sont peu nombreux à être aussi con....beaucoup s’adapte super bien et finalement font partit des meubles.


    d’autres par contre seront indécrottables....les ignorer ils partiront d’eux meme !

    Les cloches, les vaches ou moutons font partit de la ruralité que j’ai toujours apprécié.

    par contre les fâcheux qui portent plainte contre l’éleveur comme on a vu récemment......faire en sorte qu’il s’en aille....vous voyez se que je veux dire ??  smiley

    Merci pour ce témoignage pittoresque ! 

  • jako jako 8 septembre 2017 12:14

    Bien dit, plutôt bien écrit, merci


    • C'est Nabum C’est Nabum 8 septembre 2017 12:37

      @Rincevent

      Je suis un âne, j’ai omis le coq


    • Fergus Fergus 8 septembre 2017 13:57

      Bonjour, Rincevent

      Le coq, j’ai connu cela dans le 13e arrondissement de Paris où j’habitais. L’équipe enseignante de l’école élémentaire de mon fils (rue Dunois) avait installé une petite basse-cour dominée par un coq qui n’a pas manqué de signaler sa présence par de sonores cocoricos.

      Le résultat ne s’est pas fait attendre : une pétition a très vite surgi qui a été signée par de nombreux riverains, soi disant excédés par cette insupportable nuisance sonore.

      Au bout de quelques jours, le coq a disparu, et les poules avec, au grand dam des instituteurs et des élèves.

      Mais en toute expérience, il y a un côté positif : les enfants ont compris qu’être adulte, cela ne dispense pas forcément d’être très con ! 


    • hervepasgrave hervepasgrave 10 septembre 2017 08:54

      @Fergus
      bonjour,

      • Pour une lecture matinale tu me gratine là d’une belle morale qui me donne l’espoir en la croyance de voir un jour les enfants devenir des adultes moins con !
      • Surtout que ton exemple est universel ,même et surtout dans nos campagnes cité dortoir « périurbain » et qui s’étend de jour en jour ! et s’il fallait donner d’autres exemples sur d’autres sujets ,il y aurait de quoi se mettre une balle dans la tête.
       « c’est-y pas beau tout ça ! »
      cestpasgrave !

  • foufouille foufouille 8 septembre 2017 12:43

    tu as aussi oublié, l’élevage de canard qui sent mauvais, le cheval qui dérange.
    le pire étant que certains abrutis gagnent devant le tribunal.


  • Pauline pas Bismutée 8 septembre 2017 12:54

    Et les zoiseaux ?
    Parce qu’au lever et au coucher du soleil, bonjour le tintamarre !


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 8 septembre 2017 15:06

    2003, la fameuse année où des vaches colorées trônaient partout dans Bruxelles. j’en parle aussi dans mon roman. L’antre du Minotaure.



  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 8 septembre 2017 15:12

    Extrait : a la sortie du tunnel qui la menait vers le Musée du Cinéma, des vaches colorées et indolentes jalonnaient son parcours. Ma là, je passe des chat pîtres.


  • sylviadandrieux 8 septembre 2017 15:32

    Nabum,

    Demandez-donc a cette chère Mélusine des droits de gardiennage.


    • C'est Nabum C’est Nabum 9 septembre 2017 05:51

      @sylviadandrieux

      C’est une bergère

      Est-elle vierge ?


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 9 septembre 2017 10:29

      @sylviadandrieux
      Mélusine7, juste du vent dans les voiles, C’est à Nabum de décider s’il veut naviguer à voile ou à vapeur. Mets l’usine en failite (mon autre pseudo,..)


  • sylviadandrieux 8 septembre 2017 15:33

    Egalement une dépollution.


  • Aristide Aristide 8 septembre 2017 18:49

    Voilà donc que nous avons droit à la mise en accusation de toute une catégorie de la population sur la seule base de la bêtise d’une ultra minorité. 


    Comme si la connerie n’était malheureusement pas assez également répartie dans toutes les couches de la société, sans distinction de classe, d’origine, ... 


    • C'est Nabum C’est Nabum 9 septembre 2017 05:52

      @Aristide

      Le trait est grossier
      C’est le but


    • Aristide Aristide 9 septembre 2017 10:24

      @C’est Nabum

      Le problème est que cette grosseur de trait peut être appliquée facilement à tout et à tous, désignant donc une catégorie de personnes en les amalgamant à des comportements qui seraient ataviques et incontournables. Une sorte de « racisme » ... cataloguant les personnes selon sa propre vision de la société, vision évidement infaillible.

      Ce jeu assez misérable serait donc excusable, s’il y avait en contre partie un minimum d’auto critique de l’auteur, une mise à distance du critique envers la chose critiquée, ... En place on a droit systématiquement à un réquisitoire assez malhonnête et sans grande surprise.

      Vous n’êtes évidement pas le seul ici, ce lieu est fréquenté par de nombreux donneurs de leçons et personnes parfaites qui voient leurs contemporains à la lueur de leur piètres analyses. Voilà donc que l’on critiquera pèle mêle, les usagers de smartphones, les élèves ignares, les touristes moutonniers, les électeurs de tel ou tel autre camp, les camps de mobil homes, ... 

      Voilà donc comment une élite auto proclamée sévit sur ce lieu ...



    • Aristide Aristide 9 septembre 2017 22:18

      @Robert Lavigue

      Sa waouature garée sur un trottoir et ces salauds de flics qui lui mettent une prune ... Un comble ...

  • hervepasgrave hervepasgrave 8 septembre 2017 21:28

    Bonsoir ,

    • Un bon article ,un seul mensonge ou oubli peut-être et pas des moindres car tu es dans une région de vins et de vignobles ,alors est-ce un mensonge ou est-ce une coquille pourrie.
    • Car ces braves gens sont des acheteurs en gros des vins du (des) pays. Déjà pour embellir et sortir un vin de derrière les fagots et c’est une manière de laisser croire que l’on a participé a son élaboration ( une reconnaissance déguisé et commune a tout le monde d’ailleurs)
    • Et puis de l’autre sur place c’est aussi se donner quelques valeurs et supériorité.
    •  Je parle en connaissance de cause et c’est commun a tous les endroits que je fréquente.
    • Allez ,le sentiment principal était l’essentiel ,la coquille n’est que la partie que tu ne peux t’empêcher de faire systématiquement le commerce de rapprochement.
    •  J’ai un ami œnologue amateur qui est lui aussi un bonimenteur ,mais qui a quelques courages en plus et qui l’honore et ne lui enlève rien et ne rapporte pas plus.Honnêteté raisonné des propos qu’il distille.
    • cestapsgrave, avec autant d’article dans 50 ans le sans faute est jouable,l’artiste.

    • C'est Nabum C’est Nabum 9 septembre 2017 05:54

      @hervepasgrave

      Je n’écris jamais en vain, toujours avec du vin
      C’est d’ailleurs ce qui m’empêche d’être écrivain mais simplement écriveur

      je ne fais que m’amuser sans courage selon vous ce qui est assez grave


    • hervepasgrave hervepasgrave 9 septembre 2017 10:33

      @C’est Nabum

      • Toujours sur le vin. Il aurait plus judicieux de ta part ,de dire ce que mon ami aime a répéter souvent.
      • « il vaut mieux le vin d’ici que l’eaudela » et là tu étais raccros avec l’esprit de ton article.
      • Non ! ce n’est pas ce qui serait grave comme tu l’affirmes .C’est d’ailleurs tout le contraire !
      • Car il ne s’agit pas d’amusement dans l’histoire ,non !non !
      • Quant au courage en faut-il pour défendre la raison ?
      •  Tu as déjà la une question philosophique posé par un simple.Et la philosophie elle s’arrange et s’amuse de tout sans vergogne pour avoir le dernier mot ! ou la brillance.
      cestpasgrave ! tu vois moi aussi je m’amuse et je suis joueur ?

    • C'est Nabum C’est Nabum 9 septembre 2017 11:14

      @hervepasgrave

      à la vôtre

      Le vin d’ici


      J’aime à gouter le vin d’ici

      Que je préfère à l’eau de là

      Grâce à lui j’ai beaucoup amis

      Quand débouche un Saint Nicolas


      Je danse sur des verres à pieds

      Enlace tendrement le goulot

      Déguste à grandes gorgées

      Un délicieux vin au bistrot

      Je me délecte d’un godet

      Tiré d’une grosse barrique

      C’est un gouleyant muscadet

      Servi avec des berniques

      J’aime à gouter le vin d’ici

      Que je préfère à l’eau de là

      Je n’ai jamais plus de soucis

      Le vin accompagne mon repas


      Je m’offre une ou deux chopines

      Un sauvignon bien de chez nous

      Pour attirer cette coquine

      À qui je faisais les yeux doux

      La verdeur de ce breuvage

      Lui permettant vite d’oublier

      Que ce n’est plus à mon âge

      Qu’on peut remettre la tournée


      J’aime à gouter le vin d’ici

      Que je préfère à l’eau de là

      C’est ainsi que toute la nuit

      je ronflerai dans de beaux draps


      Je me dégrise à la bonne heure

      Le soleil pointe à l’horizon

      Je dois me remettre en labeur

      Bien loin de ce tendre jupon

      J’en ai l’air hélas à quoi bon

      Se faire du mal en affirmant

      Je ne suis qu’un vulgaire pochtron

      Un gougnafier, un sacripant

      J’aime à gouter le vin d’ici

      Que je préfère à l’eau de là

      Et toute ma chienne de vie

      Je resterai un vieux gars


      J’aime à gouter le vin d’ici

      Que je préfère à l’eau de là

      C’est hélas à cause de lui

      Que j’ai le foie dans cet état


    • hervepasgrave hervepasgrave 9 septembre 2017 11:45

      @C’est Nabum

      Alors ! tu devrais peut-être prendre pour modèle ce genre de texte,car en bon élève tu te plais a le réciter ici !
      prends en de la graine.sert toi en d’exemple ,je reconnais que c’est certainement plus difficile a sortir naturellement.
      bon wee-end
      cestpasgrave !


  • Bernie 2 Bernie 2 9 septembre 2017 00:45

    Imaginez, moi c’est la même nuisance puissance mille.

    Un connard à béret se croyant bien entendu la seule légitimité, puisqu’il l’a décrété. Un pensant, qui chaque jour vient me parler, au mieux de la Loire, au pire de ses déloires.(hohoho, mélusine la camé va kiffer) En fait, bien souvent la deuxième solution.

    Je me connecte sur Agoravox pour avoir une actualité autre, et je tombe sur le deuxième contributeur auto proclamé. Il nous parle de tout, de rien, surtout de rien, de ces humeurs du jour.
    Une sorte de Louis XIV, on doit analyser chaque jour ses contrariétés.A t’il fait caca ?
    Je m’en bats les reins mais d’une force non mesurée de ton cliché Paris-Province, c’est tellement caricatural que ça en devient pitoyable. A la hauteur du C Nada.

    Pourquoi voulez absolument être là, même quand vous n’avez rien à dire ? Une addiction ?

    For whom the bells tolls ?


  • Le421... Refuznik !! Le421 9 septembre 2017 10:22

    Parfois, on se demande si il ne faudrait pas rappeler à ces sinistres cons que la campagne, c’est un domaine où les chasseurs faisaient autrefois florès. Une brenneke perdue, voire du 308, ça refroidit l’ambiance, en général.
    Heureusement, les « pécores » sont moins abrutis, en général que ces envahisseurs.


    • Aristide Aristide 9 septembre 2017 10:30

      @Le421


      Insoumis, mais faut pas déconner, chacun chez soi ...

      Et encore cette généralisation assez idiote des personnes sur la seul base de leur origine urbaine, serait-ce que vous appliquiez le même raisonnement primaire à tout ce qui est étranger ?

    • C'est Nabum C’est Nabum 9 septembre 2017 12:09

      @Le421

      Les cons ont toujours eu besoin qu’on leur mette un peu de plomb dans la tête


    • Le421... Refuznik !! Le421 9 septembre 2017 17:35

      @Aristide
      Mon voisin est dans ce cas. Parisien émigré en Périgord. Maman a fait couper le chêne centenaire du voisin parce qu’il perdait ses feuilles chez elle. Un procès à la voisine parce que son bois avait des châtaigniers un peu menaçants et la gueule à la dernière voisine parce qu’elle avait une haie trop grande qui l’empêchait de mater !!
      Sinon, très gentils, rien à dire.
      Ils bouffent plus d’eau avec le Karcher tous les six mois à nettoyer les murs de clôture en placage fausse pierre reconstituée que moi en une année...
      Chacun chez soi, je suis d’accord.
      Mais le comportement, c’est le comportement.
      Et vas-y que je te demande à la Mairie de mettre un lampadaire devant la maison.
      Ils se sont fait mal voir et finalement, ils ont du reculer la clôture d’1m50 en bordure de route...
      Sinon, très gentils.
      Des parisiens.
      Chassez le naturiste, il revient au bungalow !!  smiley


    • Aristide Aristide 9 septembre 2017 22:16

      @Le421


      Le parisien est un nul, les arabes des voleurs, les turcs sont forts et les roms des profiteurs ... C’est simple de vivre son insoumission ...

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine7 9 septembre 2017 10:25

    Face au déclin d’une certaine idée de la « civilisation », nous avons le devoir de planter les graines du futur. C’est encore la meilleure manière de résister. Car nul ne connaît vraiment l’avenir. Quoique, depuis la Nuit des Temps (Barjavel), les éclipses, de cet été surtout (deux en aout et surtout complètes comme aux Etats-Unis) annonçassent toujours des catastrophes. Le déclin a un avantage, celui de permettre la victoire sur l’ennemi (préférable au brouillard). Il faut toujours toucher le fond pour remonter à la surface. Nabum, plante les graines du futur, cela ne coûte rien que le plaisir d’écrire. Certes pas sur un parchemin (les claviers en olivier sont hors de prix), mais dans le circuit électrique de vos neurones en phase de ramollissement.






  • symbiosis symbiosis 9 septembre 2017 10:33

    Le coq a été oublié certes, ça n’est pas un grand mal, mais aussi les épandages de pesticides qui vous obligent à vous barricader toute une journée durant pour éviter les attaques intempestives sur votre métabolisme, les chasseurs qui tirent malencontreusement sur votre façade pour avoir le lièvre, la meute de chiens du voisin qui vous agresse à chaque passage et le voisin, totalement abruti par son écran géant, casquette de Mikey crasseuse sur le front, bien bas, voisin qui se fera bientôt racheter avec ses autres congénères par une multinationale de l’agroalimentaire sans dire mot, mais qui prépare le terrain en détruisant sans état d’âme les quelques haies magnifiques qui restent dans le canton et qui déverse ses excréments humains et animaux dans la marre jadis occupée par les grenouilles, les poules d’eau, les cols verts et les salamandres. Sans compter que le bouseux en question roule lui aussi dans un 4x4 payé à coup de subventions par tes impôts, C’est Nabum.


    • C'est Nabum C’est Nabum 9 septembre 2017 12:10

      @symbiosis

      Le coq est mort il ne fera plus coquodi coquoda


    • symbiosis symbiosis 10 septembre 2017 07:27

      @C’est Nabum
      La nature est bien faîte.
      Le coq continue de chanter le chant joyeux de la ploutocratie qui surplombe la situation de ses paradis fiscaux, détournant ainsi le regard du bobo parisien fraîchement installé qui, subjugué par ce chant de sirène ne voit pas bien, mais ressentent quand même confusément que l’odeur du bousin n’est plus la même que durant le temps de la 2CV camionnette.
      Mais le bobo frais est bon prince et blanchit malgré tout le bouseux transformé en chef d’entreprise, la belle histoire, qui se lance dans l’intensif de poulets aux hormones ou de maïs bizarre qui ressemble à s’y méprendre à du maïs d’antan. C’est que le bobo est bien avec tout le monde dans notre jolie campagne hexagonale, avec le bouseux bas du front, bien dans les petits marchés indigents bio et bien entendu avec les élus locaux qui bousillent allègrement nos campagnes, eux aussi à coups de décisions communautaires venues on sait d’où et de petits pots de vin au goût plus ou moins amer. Mais que voulez-vous, faut bien vivre, faut bien arrondir ses fins de mois et remplir sa piscine, ça coûte !
      Mais bon, ne soyons bégueule, le bobo, malgré tous ses travers sait mieux que personne remettre en état ces vieilles demeurent paysannes qui, sans eux tomberaient irrémédiablement en ruine.
      Douce France, tralala....


    • symbiosis symbiosis 10 septembre 2017 07:36

      @symbiosis
      Oups !!!
      J’en oublie, j’en oublie !
      À savoir le code-barre RFID dans le dos du poulet.
      Vous avez dit 666 ?


  • Abou Antoun Abou Antoun 9 septembre 2017 11:11

    Mais là, c’est le pompon, les cloches de l’église sonnent à pleine volée la sortie de la messe dominicale, curieux rituel auquel s’adonnent à grand bruit les gueux du coin.
    Bah, encore quelques années et ce sera l’appel du muezzin.


  • sylvie 9 septembre 2017 11:56

    du coup, je me demande si ces gens sont les mêmes qui demandent l’arrêt des clochers ???


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