mardi 11 mars - par Réflexions du Miroir

Si Rome n’avait pas chuté

Le but du livre de de Raphaël Doan est de découvrir un monde qui ne ressemble à aucun autre dans un mode d'existence de l'Empire romain qui serait devenu technologiquement avancé et qui l'a servi à conquérir une grande partie du monde. 

Généré avec l'aide de l'intelligence artificielle, ce livre présente une fascinante uchronie d'un Empire romain fictif dans une combinaison d'images étonnantes et de textes captivants de ce qui aurait pu être la vie dans ce monde alternatif. 

Prologue

Ce livre écrit avec une intelligence artificielle est évidemment une science-fiction mais pas seulement... 

Le livre "Si Rome n'avait pas chuté" est une forme d'uchronie sur un Empire romain bénéficiant d'une révolution industrielle avant l'heure. Le scénario a été imaginé et pensé comme un historien qui a une formation dans les Lettres avec le latin et le grec mais sans connaissances numérique et dans l'informatique. L’écriture et les illustrations ont été réalisées sous sa direction de différentes intelligences artificielles.

Son livre est constitué par 6 chapitres écrit avec un total 200 pages.

  1. Une préface
  2. Chapitre 1  : Néron et la machine à vapeur
  3. Chapitre 2 : Autre techniques, autres mœurs
  4. Chapitre 3 : Des esclaves aux robots
  5. Chapitre 4 :L'empire universel 
  6. Chronologie alternatives

La préface(1) est aussi écrite par un IA et la préface (bis) écrite par l'auteur lui-même. Les quatre chapitres sont écrit par l'IA, suivis chacun par 2 parties de "commentaires de l'historien".

La chronologie alternative commence en l'an 56 quand Héron d'Alexandrie découvre la puissance de la vapeur et se termine en l'an 510 lorsque les Romains créent la première IA appelée "Romulus", consciente d'elle-même par la recherche scientifique et l'exploration ;

Pour revenir au détail, je ne ferai aucune considération par rapport à la partie imaginative de l'IA, mais par les commentaires des historiens qui les suivent.

Raphaël Doan présente son projet :

Chapitre 1 : Néron et la machine à vapeur

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Une machine efficace a été inventée pour réaliser des travaux mécaniques utiles dans l'Empire de Néron. Les conquêtes d'Alexandrie ont connu des découvertes et des expérimentations littéraires, artistiques, politiques ou scientifiques. Elles demandent des connaissances techniques approfondies avec l'envie d'aller toujours plus grands plus hauts et plus en mouvements par l'ingénierie sophistiquée dans le domaine militaire. Archimède invente la machine à vapeur, l'éolipyle qui est une chaudière contenant de l'eau dont la vapeur fait tourner une sphère qui malheureusement, a besoin de beaucoup de bois pour fonctionner et souffre d'une déperdition d'énergie importante. L'invention théorique est une chose, la pratique, une autre. Vitruve initie un système similaire. Capture d'écran 2025-03-08 143908.png

Héron d'Alexandrie réalise un orgue à vent et un distributeur automatique pour introduire des pièces. Passionné par les inventions dans les jeux, il aime les risques et les nouveautés en invitant même les Vestales dans les festivités du Cirque. Il veut séparer les maisons publiques et privées avec des portiques pour éteindre les incendies. Les criminels sont condamnés à des travaux forcés. Sénèque, vivant dans le luxe, méprise les arts techniques. Posidonios a fait un tableau des inventions de l'esprit humain. En mission d'exploration, les Romains découvrent la pile électrique en utilisant des matériaux simples. Ils construisent un générateur électrique à vapeur pour alimenter des lampes, des moteurs et des chaudières. Magon le Carthaginois consacre sa vie à explorer des applications pour éclairer le Colisée. Les détracteurs sont nombreux. L'empereur Antonin le déstabilise. Il lui propose un deal "l'exil ou la mort". Magon accepte de s'exiler aux Canaries dans le luxe. Antonin, jaloux, y envoie une délégation de légionnaires pour le supprimer. 

Une pile électrique primitive est inventée avec une tige de fer, un cylindre de cuivre et un tampon de bitume l'isolant de la base. Sans fil de branchement ni liquide acide, on ignore si la pile de Bagdad est un outil de couture ou un récipient pour papyrus ou conversion vers l'attraction ? Les aimants, l'elektron auraient-ils seulement inspiré Thalès dans expérimentations d'attraction de l'ambre ?

De toutes manières, il manque peu de choses pour décoder le mystère de l'électricité pour arriver à s'en servir. L'imagination constituante existe dans la science, la morale, la politique, mais pas sur le plan technique. Héron invente le spectacle de théâtre automatique grâce à des ressorts et des cordes dans le divertissement. La stagnation technologique est attribuée au snobisme de Platon et de ses élèves dégoûtés des applications techniques des découvertes théoriques. Le hasard décide des événements aléatoires pour enclencher des réactions en chaine.

Entre les néoplatoniciens fascinés par les techniques, Marc Aurèle y voit une manifestation divine dans une métaphore du monde des idées comme symbole d'interconnexion. 

Chapitre 2 : Autre techniques, autres mœurs

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Les Cirques sont des lieux d'une grande sophistication technique dédiée à l'optimisation du sport. L'habitude des spectacles n'est pas funeste. Il faut chercher du plus cruel et du plus inhumain. Il faut augmenter la vitesse et le spectacle. Rendre les virages plus dangereux pour les chars dans des spina. Les vices sont effacés par l'attrait du plaisir, attaché à l'argent et à l'ambition. Les philosophes sont élitistes du point de vue de l'homme d'exception, capable d'avoir un contrôle sur lui-même et de se distinguer de la vulgaire multitude. L'inventivité de Terentia travaille sur les infrastructures, entraine l'égalité juridique entre époux et conduit à se concentrer plus sur la physique et sur Technè. Le concept philosophique désigne la production, la fabrication, l'action efficace, plutôt que de se convertir aux sectes et religions venues d'Orient. Les calculs mathématiques s'opposent aux stoïciens qui défendent les lois naturelles. 

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Les augures utilisent les signes divins dans la nature pour prédire les événements futurs. Vu leurs ratés et erreurs, les gens se tournent vers des méthodes plus précises pour comprendre le monde. Les religions polythéistes mythologiques sont flexibles et ouvertes à de nouveaux dieux fonctionnels. Cela donne aux gens le sentiment d'être plus puissants et de maîtriser leur propre destin en les conduisant à se concentrer, plus sur leur condition physique que sur les questions spirituelles. Sous l'égide de Technè se tient l'un des plus importants débats suscités par les progrès de la science romaine au sujet de la manipulation génétique. Parler de ses avantages et de ses risques rappelle l'histoire d'Icare, de Dédale et de Prométhée. Un opposant stoïcien déclare que la science va à l'encontre des lois naturelles et cause des perturbation dans l'ordre de l'univers avec des conséquences imprévues et désastreuses pour l'humanité. Végétarien, il inventa de la viande de substitution et militant de l'environnement. Le monothéisme s'est écarté de la nature en se réfugiant vers un Dieu unique tout puissant dans la temporalité du monde physique, convertie par la voie du salut d'un monde spirituel. Impunité et infraction religieuse n'existent que sur le plan communautaire. La foi est procédurière et superstitieuse reposant sur des pratiques stabilisantes de la société. 

Chapitre 3 : Des esclaves aux robots

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Aristote assimile les esclaves à des machines automatiques. Pour lui, l'agriculture n'exploite pas les hommes en s'occupant des affaires de la cité. Il estime l'agriculture comme une saine activité qui profite à celui qui l'exerce. Le loisir est préféré au labeur jugé servile et méprisable. Pour Hérodote, les arts sont opposés au travail artisanal. Un métier se crée en interrogeant les vieux pour leur expérience. Platon envisage une forme d'eugénisme qu'Asclépios refuse. L'effet du progrès technologique suscite de profonde réticences des détracteurs philosophes qui y voient un manque d'harmonie avec la nature et l'univers. Sénèque a le goût du luxe mais se plaint de la perte de contrôle sur les limites acceptables. S'il n'y avait la source d'énergie suffisante comme acteur utile de l'économie, les Romains et les Grecs auraient pu inventer des robots sous forme d'automates. comme la statuette de Nysa. Le perfectionnement des moulins à eau, des presses à huile, du verre et des poteries passent par des marteaux à répétition mécanique 

Chapitre 4 : L'empire universel 

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Les Romains ne manquent pas d'explorateurs. Strabon a exploré l'Egypte et la Nubie. Rome et la Chine connaissent leur existence réciproque. Rome appelle le Chine "Sères" et les Chinois appellent l'Empire romain Da Qin. Des échanges commerciaux renforcent les communications et le transport dans un réseau de routes. Le latin emprunte des mots pour décrire de nouveaux concepts et sont contaminés par eux malgré la résistance de Caton l'Ancien. La dislocation se produit lors de diminutions des échanges, de la partition politique et du replis sur soi. Les tentatives de vol de technologies sont rapidement déjoués. L'utilisation de chars avec des lames incurvées à l'avant du châssis lors du siège de Ctésiphon et de la bataille de Carrhes. Mais, les limites à longue distance sont évidentes. Le siège de Syracuse par les Romains a été mis en échec par la les machines d'Archimède.

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Un fusil ou canon à air comprimé, généré par la pression pour propulser des projectiles à une vitesse létale est invité par Fabius Farasius. L'utilisation du gastrophète est mentionné par Héron d'Alexandrie. L'aeronavis est utilisé à des fins diverses. Les technologiques médicales constituent un corps médical appelé "medicae legionis". L'entretien des hommes et des animaux représente entre 50 et 80% du budget de l'Empire. Une guerre civile, suite à des troubles politiques de 382 à 385 dirigés par Fabius Valetius, renverse l'empereur Lucius Aurelius et ébranle Rome sur ses base. Le groupe des Optimates, profitent du chaos. Lucius Aurelius reprend le contrôle mais l'Empire romain est fort affaibli et d'autres puissances s'intéressent aux territoires romains dévastés par des années de conflit et de violence dans des dissensions créées par des usurpateurs. Une extension indéfinie de l'Empire n'aurait fait qu'accroitre la fragilité sans les communications mieux assurées.

Réflexions du Miroir

L'ingénierie applicative n'est apparue qu'à l'époque des Lumières.

 Les théories de Empédocle rappellent les collapsologues et des écologistes radicaux qui prédisent l'effondrement du monde. 

Toutes les théories ont des côtés positifs et négatifs.

Ce sont les pratiques de ces théories qui peuvent complètement dérailler.

Récemment, le chanteur Gims entendait s'inscrire dans une longue tradition d'égyptomanie en affirmant que les pyramides d'Égypte étaient des « foutues antennes » et que les Égyptiens « avaient l'électricité ».

Moqueur, j'avais souri. Si les Egyptiens avaient l'électricité, pourquoi pas les Romains ?

On n'est même pas certain que la bombe atomique n'aie pas été inventée par les Romains.

Il est possible que divers peuples aient développé la notion de « grain composant la matière », tant ce concept peut sembler évident lorsque l'on morcelle une motte de terre, ou en regardant une dune. Dans la culture européenne, le concept de l'atome apparaît pour la première fois dans la Grèce antique au Ve siècle av. J.-C., chez les philosophes présocratiques, notamment Leucippe (environ 460-370 av. J.-C.), Démocrite et plus tard Épicure. La théorie atomiste sera ensuite magnifiquement exposée par Lucrèce dans son œuvre De rerum natura, qu’il résume en affirmant que « les corps premiers sont d’une simplicité impénétrable, et forment un ensemble homogène et étroitement cohérent de particules irréductibles dont la nature ne permet pas qu’on puisse encore rien retrancher ni soustraire. 

Un peu d'humour s'impose donc avant d'aller plus loin

La Chine avait des contacts avec les Romains, 

Astérix et Obélix ont été aussi dans l'Empire du milieu

On se souviendra toujours de Jules César et du Grand JoJo

L'homme savait que dans l'évolution, il avait perdu beaucoup de qualités physiques et de force par rapport au monde du vivant autour de lui. Il avait quelques neurones de plus pour pouvoir résister, se défendre, se nourrir, travailler moins grâce aux techniques d'ingénierie et éviter le travail par la création de procédures qui pouvaient leur réduire les tâches.

Aujourd'hui, le niveau existentiel reste encore à évoquer.

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Un Hors-série de 28', réunissait Aurélie Jean et Raphaël Doan. Le thème l'IA était-il à considérer comme une évolution ou une révolution numérique.


podcast

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Dans la préface(2) de Raphaël Doan, il écrit : "On pense parfois que l'IA, parce qu'elle est entrainée sur des millions de textes écrits par des humains, ne peut servir que de perroquet, tout juste capable de répéter ce qu'elle a entendu, mais jamais d'imaginer ou de créer du nouveau. C'est une erreur. Justement parce qu'elle est entrainée sur une quantité phénoménale de textes, et qu'elle en a tiré des relations logiques improbables pour nous qui n'en avons pas lu autant, elle peut proposer des idées inédites".

Le billet "Kétamine voit rouge en passant à la version IA 2.0",", a été écrit, il y a exactement un an. J'avais imaginé une conversation avec une IA 2.0 qui s'était désolidarisée des hommes.

Je terminais en posant la question à ChatGPT :

"Que serait un carnaval en intelligence artificielle ?"

Elle avait répondu à la question par ses mots (lien).

L'élection de Trump a été soutenue par les évangélistes. 

Candide, je n'ai jamais compris ce qui générait la foi évangéliste envers une autorité religieuse ou même profane. Pour tenter de la comprendre, j'ai dialogué plusieurs mois avec des croyants avant d'écrire mes conclusions dans une trilogie "Le ciel pour horizon (1-3).

Aux Etats-Unis, des milliers de livres sont censurés. La diversité culturelle est en péril.

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Cette semaine c'est la Foire du livre à Bruxelles

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Les évangélistes ne liraient-ils que la Bible ?

La croyance et la mécréance se transmettent de génération en génération.

Alors, j'ai posé la question à ChatGPT :

Et si l'idée de Dieu n'avait jamais existé ?

Si l'idée de Dieu n’avait jamais existé, l’histoire humaine aurait pris une tournure totalement différente. Voici quelques aspects majeurs qui en auraient été impactés :

 Dans les sociétés et les civilisations

  • Pas de grandes religions : Pas de christianisme, d’islam, d’hindouisme… Les sociétés auraient évolué sans croyances organisées.
  • Autres fondements moraux : Les règles sociales et morales auraient pu être basées uniquement sur des philosophies, des traditions ou des lois civiles, sans référence au divin.
  • Moins de conflits religieux : Pas de croisades, pas de guerres de religion, pas d’Inquisition… Mais des conflits pour d’autres raisons (territoire, ressources, idéologies).

Dans la culture et l'art

  • Une autre forme d’inspiration : Pas de cathédrales, de temples, de sculptures religieuses ni de tableaux comme "La Cène" de Léonard de Vinci. L’art aurait été influencé uniquement par la nature, l’humanité ou l’abstraction.
  • Philosophie dominante : Peut-être un monde plus influencé par des penseurs matérialistes comme Démocrite (qui imaginait un monde composé uniquement d’atomes et de vide) ou par des philosophies rationnelles comme le stoïcisme ou le bouddhisme originel.

Dans les lois et la gouvernance

  • Pas de droit divin des rois : Les monarchies n’auraient pas pu justifier leur pouvoir par la volonté de Dieu, ce qui aurait peut-être accéléré l’émergence des démocraties.
  • Une morale purement sociale ? Les notions de bien et de mal auraient été développées différemment, basées sur l’intérêt collectif plutôt que sur des principes religieux.

 Dans la Science et le progrès

  • Sans dogmes religieux freinant certaines avancées (comme Galilée et la condamnation de l’héliocentrisme), la science aurait peut-être évolué plus vite.
  • Moins d’institutions éducatives : Beaucoup d’universités et de bibliothèques médiévales ont été fondées par des religieux. Le savoir aurait pu être moins structuré à certaines époques.

 L’humain aurait-il quand même inventé un "Dieu" ?

  • Même sans religions formelles, l’humain aurait peut-être développé des formes de spiritualité ou des croyances dans des forces supérieures pour donner un sens à l’existence.
  • Les mythes et les rites existent dans toutes les civilisations, ce qui montre que le besoin de transcendance est profondément humain.

Merci, ChatGPT..

Allusion

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10 réactions


  • Astrolabe Astrolabe 11 mars 19:32

    Au passage, si quelqu’un à une hypothèse convaincante concernant l’utilisation de cet objet par les romains, je suis preneur smiley

          

    Dodécaèdre romain

    • titi titi 11 mars 19:56

      @Astrolabe

      Donjons et Dragons ?


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 mars 13:21

      @Astrolabe
        Un dodécaèdre romain trouvé à Tongres.. Ok.
        Les Romains semblent en effet en être les auteurs puisque d’autres ont été découverts de l’Angleterre à la Hongrie et à l’Est de l’Italie. La plus grande part a été découverte en France et en Allemagne, dans des zones originellement de peuplement celte et germain qui ne faisaient pas encore partie de l’empire romain à l’âge du bronze ou à la fin de l’âge du fer. D

      A quoi servait Dodécaèdre romain. ? De très nombreuses spéculations ont été proposées, allant du chandelier, du dé, de l’instrument d’astronomie au gabarit pour conduites d’eau, mais aussi à l’outil utilisé en topographie ou encore pour un usage religieux, e plus en plus bizarre, des artefacts du même type dans le delta du Mékong. 
      Est-ce pour la fabrication de colliers en or tressés et de cordages ?

        Je connais bien Tongres.
        En plein centre de la ville, il y a la statue d’Ambiorix. Roi des Eburons  du Ier siècle av. J.-C. peuple belge du nord de la Gaule (Gaule belgique dans la terminologie antique)..Ambiorix inflige une sanglante défaite aux légions romaines, en 54 av. J.-C. à la bataille d’Aduatuca, Il passe pour un chef rusé, qui réussit à échapper à César.

      Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, un des héros nationaux de la Belgique, porté par le même mouvement nationaliste et romantico-historique que celui qui toucha Vercingétorix pour les Français.

      Nous avons à Bruxelles, une square Ambiorix qui apparemment n’a pas de liens actuels avec lui.

        Je me souviens d’un vieil article dans lequel je mettais en concurrence Ambiorix et Vercingétorix Ambiorix vs Vercingétorix  

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    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 mars 13:32

      Vous vous souvenez peut-être du schmilblick est un terme inventé par Pierre Dac dans les années 1950 pour décrire un objet totalement inutile. Le mot est aujourd’hui également utilisé pour qualifier quelque chose d’indescriptible ou de très compliqué. 
      En 1969, le nom de l’objet est repris par les producteurs et présentateurs Guy Lux et Jacques Antoine pour un jeu télévisé en direct,  Le principe consiste à deviner le nom d’un objet, à partir de quelques-unes de ses caractéristiques déjà rendues publiques, et des réponses affirmatives fournies par le présentateur à des questions simples posées par l’auditeur.


      Au milieu des années 1990, ce jeu se retrouve dans une version radiophonique quotidienne. Dans le jeu belge Septante et un présenté par Jean-Michel Zecca, le joker « blik » est inspiré de cet objet,

      Quels seraient les objets insolites et pourtant fonctionnels dans notre actualité et que des archéologues trouveraient dans le sol dans les années 2100, 2200, 2300 ? 

      Que diraient les archéologues si l’objet qu’ils avaient trouvé, était un Smartphone inutilisable ? 

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    • Astrolabe Astrolabe 12 mars 18:07

      merci pour ces rappels des différentes hypothèses autour de la fonction de cet objet géométriques.
      L’hypothèse d’un dé me semble la moins convaincante à cause des petites excroissances sphériques aux sommets qui l’empêcherait de bien rouler ; mais surtout à cause de ceux découverts dans le delta du Mékong début ’60 car ces derniers étaient plus petits mais principalement en or.
      Le mystère reste entier pour l’instant mais si je trouve que cette hypothèse d’un l’outil de joailler très pragmatique et intéressante. 


    • Astrolabe Astrolabe 12 mars 18:08

      et aussi pour faire du macramé comme vous le précisez à juste titre


  • Étirév 12 mars 07:51

    Au-delà des élucubrations autour de l’intelligence artificielle (et de l’imagination), produit de l’activité humaine, il serait peut-être temps de revenir à la Nature, production de l’activité divine, et à ses Lois qui sont l’expression de la vérité.
    Après le « Si ma sœur en avait on l’appellerait mon oncle », revenons à la réalité.
    La civilisation romaine, dont on nous vante tant les brillants résultats, ne fut qu’un régime d’immoralité et de mensonge, de lois iniques et de servitudes, mais développa les arts, l’architecture surtout, fit de grands travaux, des routes, des ponts, des marchés, en un mot tout ce qui concerne la vie matérielle. Quant à la vie morale, Rome la supprima. C’est à partir de César que les germes de la décadence se manifestent dans le monde romain. Cela justifie cette pensée de Montesquieu : « Tout ce qui atteint le faîte de la grandeur (matérielle) est voisin de la décadence. ».
    Pendant que l’architecture atteignait son apogée sous Auguste, les austères et antiques croyances des Pélasges disparaissaient. Or un peuple qui ne vit que pour satisfaire ses passions et ses plaisirs est un peuple tombé. L’immoralité que ce peuple appelle sa civilisation est un venin dont il empoisonne le monde en la propageant par ses conquêtes. C’est pour cela que l’influence romaine a été une des plaies du monde. César introduisit en Gaule des cruautés inouïes, un manque de bonne foi révoltant, des pillages monstrueux. Il était suivi d’innombrables troupes de gens sans aveu, dont il tolérait les brigandages et les crimes pour leur faire oublier les misères auxquelles il les soumettait.
    Les Césars romains ont voulu dominer le monde : ils ont créé la barbarie moderne et étouffé la civilisation antique. À mesure que la Rome brutale s’élevait, l’Esprit s’effondrait.
    Toutefois, notons qu’une haute civilisation régnait en Italie avant la fondation de Rome. « Elle était due aux Etrusques ou Toscans, qui élevèrent des cités somptueuses, qui portaient des costumes splendides et qui ne furent jamais surpassés dans la civilisation et dans les arts », dit. Henri Martin (Histoire de France). L’Etrurie n’était qu’une colonie celtique, que l’on trouve vers le Xème siècle en Italie. Les Etrusques sont ceux qui, en Italie, gardèrent le plus longtemps le régime maternel.
    Mais le Romain a fondé la Patrie en détruisant la Matrie, c’est là son crime.
    À peine fondée (en 746), Rome fut livrée au désordre du gouvernement anarchique. Après les vice-rois ou « Tarquins » (du phénicien « Tôr-Kin », « Tôr », loi ; « King », roi.), viendront les « Magistri populi » qui, dans la ville et au dehors, munis d’un pouvoir illimité, jetteront l’effroi parmi les plébéiens. C’est ainsi que l’autorité brutale de l’homme allait partout remplacer l’autorité morale de la Femme. C’est pour mater le peuple, déjà fatigué de ce régime nouveau qui ne lui avait procuré que des impôts, des corvées, des guerres, des champs dévastés, de la misère et une crainte perpétuelle de la prison pour dette (ergastulum), qu’on créa les Dictateurs.
    La future Rome fut d’abord une espèce de fort bâti sur le bord du Tibre. A vingt kilomètres de la mer, existaient des prairies entrecoupées de marais qui rendaient ce lieu insalubre et inhabitable. Cet endroit était entouré de collines, ce qui fait qu’on pouvait s’y enfermer et s’y fortifier. Sur une de ces collines, le Palatin, séparée du pays des Etrusques par le Tibre, une petite troupe d’hommes échappés de la vie régulière vint s’établir. On raconte que dans l’enceinte de la ville nouvelle on creusa un grand trou et que chacun y jeta une poignée de terre apportée de son pays. C’étaient donc des hommes venus de différentes régions qui se réunissaient là. Ceci se passait de 753 à 746, date attribuée, à la naissance légendaire de Romulus, ce qui n’est pas très ancien dans l’histoire.
    Le premier nom qu’on donna à ce lieu fut « Valentia » (« rendez-vous de la Force »).
    Faisons remarquer (brièvement ici) que « Valentia » fut également le nom donné à une province romaine de Grande Bretagne, au IVème siècle avant notre ère.
    Par la suite, ces révoltés des tribus matriarcales cachèrent son nom dont on leur faisait honte et en firent un nom secret. Puis ils en prirent un autre, « Amor », qui indiquait que ce que voulaient ces jeunes libertins, c’était la libre pratique de l’amour.
    C’est de ce nom, après les « Tarquins », que ce lieu fut appelé « Roma », qui est le mot « amor » lu à l’envers. On fit de cette origine un mystère, on retourna le nom parce qu’on en avait honte, comme du nom de « Valentia » que les Etrusques avaient continué à lui donner.
    « À titre de curiosité, écrit René Guénon, si on écrit cette simple phrase : « In Italia è Roma », et si on la lit en sens inverse, elle devient : « Amore ai Latini » ; le « hasard », dit-il, est parfois d’une surprenante ingéniosité ! » (L’Esotérisme de Dante)
    Les masculinistes expliqueront l’étymologie du mot « Roma » en le rattachant à un mot grec qui signifie « liberté ».
    Ce fut le commencement en Italie du régime masculin opposé au régime féminin.
    Les succès que les romains obtinrent dans la guerre, leur fit aimer les expéditions militaires ; ils prirent goût aux conquêtes, aux pillages, aux dévastations qui les enrichissaient des dépouilles des autres pays ; ils s’y consacrèrent exclusivement, heureux de faire connaître aux nations étrangères le joug écrasant de leur despotisme.
    Centre d’événements tumultueux, violents, où régnait une dureté qu’on appela de l’héroïsme et une absence complète d’aménité, Rome était l’antithèse de la Gynécocratie. Des scènes de carnage et de dévastation remplissent les annales de Rome. En quelques siècles, cette bourgade, qui n’était, au début, qu’un ramassis de révoltés, s’éleva, s’étendit au loin et arriva au faîte de la puissance brutale, donnant au monde l’exemple de ce que peut être une société quand la force triomphe. Rome fit des lois abominables, des guerres meurtrières, elle eut des monstres couronnés, ses grandes femmes furent calomniées, avilies ! Ce fut une tache dans l’histoire, dont le déplorable effet dure encore !
    Remarquons que, bien que Rome ait mit la Patrie à la place de la Matrie (et Patrice à la place de Matrice), on a toujours continué à dire la « Mère-Patrie ». Cessons donc de considérer l’idée de Patrie comme un idéal supérieur, puisque c’est l’antithèse du droit naturel que représente la Matrie. Ce n’est pas un progrès de fonder une patrie ; c’est une décadence, puisque c’est la substitution du droit factice de la force au droit naturel de l’Esprit qui régnait dans les nations. La Nation (lieu où l’on a reçu le jour) est au-dessus de la Patrie (lieu où le père est né). L’unité des grands Etats sous un chef despote n’est pas un progrès, cela ne crée pas une civilisation, c’est un asservissement général, une décadence. Du reste, c’est toujours aux époques de décadence, comme nous le rappelle Emile-Jules Grillot de Givry, dans « Le Christ et la Patrie », que se manifeste cette hypertrophie du sentiment patriotique, lorsque les peuples ne croient plus à leurs dieux, à leurs mystères, à leurs prophéties, lorsqu’ils ont perdu le sens des légendes ancestrales, lorsqu’ils se rient du ciel et que la voix des initiés se perd dans le bruit des négations.
    La civilisation est dans le morcellement des Etats, dans les petites républiques confédérées et gouvernées chacune par la plus haute puissance spirituelle qui y fait régner la vérité, la justice, le bien de tous. Une unité fédérative de tous les Etats du monde dans la vérité définitivement acquise, voilà le progrès, voilà la base de la grande civilisation, de la prospérité et du bonheur des Nations. Mais le pouvoir de la force et de l’audace ou du hasard de l’hérédité centralisée en une seule main, qui peut être despotique ou imbécile, c’est une cause de ruine, de souffrances générales et de guerres perpétuelles.
    Toutes les guerres de César (à l’instar de celles de l’oligarchie actuelle) ne sont qu’une suite d’attaques continuelles et d’attentats contre la vie et les biens de gens innombrables et inoffensifs, honnêtes et paisibles.
    LIEN

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    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 mars 13:47

      @Étirév
       1. « élucubrations autour de l’intelligence artificielle (et de l’imagination), produit de l’activité humaine, »
        Je me permets de réagir à votre phrase. La plupart des inventions et qui sont encore utilisées aujourd’hui ont été faites grâce à de l’imagination. Si vous ne me croyez pas, allez en Afrique et vous allez trouver de vieux pneus qui ont changé en des fonctions dont vous n’auriez pas pu imaginé.

      Je continue la lecture de votre commentaire pour en faire une réponse suivante. 


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 mars 15:39

      @Étirév,
        Je réponds pour le reste.
       « élucubration de l’intelligence artificielle »
      Je vais vous dire que dans les années 1970 quand j’ai commencé, j’étais arrivé en sortant des études avec des connaissances spécifiques en sciences chimiques. Avec le nom de « ’informatique » (on n’utilisait pas encore le mot « numérique » pour le qualifié, je me suis dit que cela allait exploser dans un futur très proche. C’est une époque des énormes machines que les clients et prospects achetaient ou louaient sur catalogue, avant de pouvoir les tester nulle part. On passait de version en version de plus en plus performantes. Les vendeurs gagnaient à cette époque de l’or en barre à des tarifs qui dépassaient les salaires de GM de sociétés. Pensez-vous un instant que je n’avais pas « imaginer » que l’on allait pas arriver à l’intelligence artificielle et que des « anciens » jobs allaient être remplacés par d’autres et que les nouveaux se trouvaient déjà sur la liste noire des suivants ? Au jour d’aujourd’hui, il faut avoir les reins très solides et avoir des « trésors » d’imagination, pour inventer ce qui allait se produire pour pouvoir rester dans la course. Oui, ce qui a changé c’est l’évolution qui est de plus en plus rapide dans tous les domaines, grâce à l’intelligence artificielle. 

      « il serait peut-être temps de revenir à la Nature, production de l’activité divine, et à ses Lois qui sont l’expression de la vérité »
      Revenir à la Nature, je suis d’accord.
      La production divine et ses lois comme je suis athée, je dis absolument non.
      Vous n’avez peut-être pas lu et vu ce dessin qui se trouve dans ce chapitre qui parlait de « Dieu, Darwin, tout et n’importe quoi »

      « .Après le « Si ma sœur en avait on l’appellerait mon oncle », revenons à la réalité ».
      Je connais une autre forme « si mon frère était masseur... » mais revenions à la réalité. J’aime la réalité et pas les vérités qui elles sont multiples en interprétant la réalité. Trump a une vérité tous les jours et une contre-vérité le lendemain.

      « La civilisation romaine, dont on nous vante tant les brillants résultats, ne fut qu’un régime d’immoralité et de mensonge, de lois iniques et de servitudes, mais développa les arts, l’architecture surtout, fit de grands travaux, des routes, des ponts, des marchés, en un mot tout ce qui concerne la vie matérielle ».

      Tout à fait. Réalité indiscutable. Le côté positif et négatif sont à mettre dans la balance pour voir dans quel sens cela va penser. Vous parliez de religions, c’est exactement la même chose dans l’histoire.
      Je suis un progressiste et pas un conservateur. 

      « Quant à la vie morale, Rome la supprima. C’est à partir de César que les germes de la décadence se manifestent dans le monde romain ».

      Si vous avez lu jusqu’au bout, c’est ce que j’ai écrit au sujet des Etats-Unis. « Tout Empire a un moment de son histoire, où elle monte, jusqu’à son apogée et puis redescend vers son déclin.
      Exactement ce qua écrit Montesquieu.
      La moralité n’était pas la même chez les Grecs et les Romains qui divinisaient des dieux multiples par fonctions. Ils ont eu exactement le même polythéisme mythologique que les Egyptiens dont les dieux avaient la tête d’animaux.
      J’ai écrit dans un autre billet  : Les animaux ont quelques différences importantes par rapport aux hommes. Ils ne connaissent pas l’argent. Dans leur transhumance, ils ne reconnaissent pas les frontières. Ils n’ont aucune croyance. La guerre avec des armes leur est inconnue. Ils se bagarrent entre mâles pour conquérir des femelles et se reproduire. Ils n’ont ni écriture, ni technologies, ni exploitations, ni agriculture, ni industries, ni propagandes, ni mensonges, ni idéologie à défendre terrestre ou divine... Mais ils sont opportunistes qui comprend le vol avec le principe de base de manger en tant que prédateurs et d’éviter de l’être en tant que proies.  

       » l’Esprit s’effondrait.« 
      Oui, C’est un mouvement de va-et-vient. Le verbe »croire« est remplacé par moi par »penser« . C’est la différence entre un philosophe et un religieux. Il y a un autre article qui parle de  »Civilisations" Le mystère des civilisations disparues  qui devait vous inspirer

      Lire la suite ▼

  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 12 mars 08:52

    Bonjour @tous,

     Comme toujours, quand on envoie un billet à sa validation sur cette antenne, il faut un certain temp avant d’être publié. Sa version définitive est sur mon site.

     Je répondrai aux commentaires d’avox, à partir de cette après-midi.

     Un devoir m’appelle ce matin.

    Bonne journée et bonnes réflexions smiley


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