lundi 24 juillet 2017 - par Venise

Laurent Obertone : “La France Orange mécanique” et la “France Big Brother”

 

 

Avertissement aux lecteurs

Chers lecteurs, n'allez pas croire qu'il soit facile de lire “La France Orange mécanique” et “La France Big Brother” bien au contraire, je vous avertis qu'il s'agit d'un livre âpre et cruel comme seul peut l'être la triste transcription de la vérité. Car la vérité fait mal, plus encore quand elle est systématiquement occultée et manipulée comme c'est le cas en particulier dans la société française où tout est mis en oeuvre pour rendre invisible cette vérité dérangeante auprès de l'opinion publique.

Si vous acceptez l'idée du récit de l'horreur des agressions volontairement meurtrières ou dans le meilleur des cas seulement invalidandes subies par des milliers de Françaises et Français chaque année, alors lisez-le, mais sachez que vous en resterez profondement choqué.

 

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En effet, il ne s'agit pas des nouvelles habituelles épurées et homogénisées afin de rentrer dans les standards d'informations de l'homo "bobo-sapiens", c'est à dire les bobards usuels dans les journaux imprimés ou en ligne subventionnés par l' Etat avec l'argent public. Il serait temps d'ailleurs d'exiger que nos dépendants - car nos gouvernants ne sont autres que nos employés puisque nous les payons - nous rendent compte de l'utilisation faite de l'argent public. Et ceci est un sujet essentiel pour lequel il faudra se battre ces prochaines années pour retrouver notre souveraineté. Précisons par ailleurs que la France n'est que 39 ème dans le classement de la liberté de la presse dans le monde (https://rsf.org/fr/classement). Pas de quoi donner des leçons aux autres.

 

 

 

Les livres d'Obertone nous illustre donc la tragique vérité. Et elle est dure à avaler. Savoir l'insoutenable, cela pourrait être ce qui fera qu'on voudra tous ensemble faire changer les choses, dans une volonté commune de sortir de l'impasse où les gouvernements successifs nous ont conduit, avant l'inévitable guerre urbaine qui gronde.

Pour bien comprendre les mécanismes ravageurs mis en place par nos gouvernants pendant ces cinquantes dernières années il est important de lire ces deux livres qui trace le cadre général de ce que nous avions deviné, malgré les déniements officiels, d'une manière diffuse mais non structurée. D'ailleurs, qui croit encore en la véracité des informations officielles ? On sait tous qu'elles sont bidons et truquées à souhait pour étayer les dogmes de la classe dirigeante.

Les vrais informations ne sont jamais données crues aux citoyens mais généralement occultées (leur simple négation les rend presque invisibles) raffinées (comme le sucre blanc dont on supprime toutes les impurités pour lui donner cette blancheur artificielle) purifiées de tous les élèments potentiellement déstabilisateurs sur "l'opinion publique, qui ne doit pas savoir, ou alors être présentée d'une manière telle que les citoyens doivent être portés à l'acception de cette situation tragique comme si aucune autre solution n'était possible" nous dit l'auteur. 

 

Laurent Obertone, fort de ses études universitaires d'Histoire et d'Anthropologie, devenu successivement journaliste dans les médias régionaux, a découvert le pot aux roses depuis de nombreuses années et a pris le courageux parti de le dénoncer au public. Grand mal lui en a pris : la route de la sincérité est semée d'embûches, y compris des menaces de mort pour lui et les membres de sa famille (oui, on en est arrivé là ! De là la nécessité de prendre un nom d'emprunt). Avec une bravure extrême, Laurent Obertone continue sa mission avec la foi du charbonnier. Il lutte pour apporter de la lumière sur les tabous de la société française qui ont été créés au fil des décénnies par les gouvernements successifs, gauche-droite confondues depuis 1960.

Les gens l'ont très bien compris. Les deux livres aux couleurs chocs sont devenus des phénomènes de librairies malgrè l'interdiction médiatique, les campagnes de dénigrements systématiques et les menaces contre l'auteur. L'auteur nous dit : “Le livre orange a fait parlé de lui dans 27 pays différents non pas pour son contenu mais de la manière dont son auteur était traité, par les médias de son propre pays (…). Malgrè un auteur inconnu, un éditeur naissant, un tirage modeste et une publicité inexistante...la rupture de stock fut immédiate. Mu par un bouche a oreille fantastique puis par une entrée fracassante sur la scène médiatico-politique, de réimpressions en réimpressions, le livre orange a fini par toucher plusieurs centaines de milliers de lecteurs”.

On peut s'interroger comme l'auteur “La calomnie seule peut-elle triompher de la vérité ?” J'aimerais dire que la vérité est en marche (très en vogue actuellement). A nous citoyens Français de la faire connaître et puis d'obliger par la pression citoyenne les gouvernements en place (quels qu'ils soient, la couleur politique est inopérante sur la question) à prendre les mesures nécessaires pour que cette situation insoutenable pour nous autres concitoyens change. A nous de protester et de nous faire écouter.

 

 

 

Le constat que les pouvoirs veulent éviter à tout prix qu'on sache est cette situation criminelle accablante :

- environ 250 viols ont lieu par jour en France (Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales- ONDRP) pour environ 550 tentatives de viol par jour dénoncées à la police. Il s'agit de la pointe de l'iceberg car la majorité des victimes ne dénonce pas ce crime, trop accablée psychologiquement.

Les violeurs et délinquants sexuels représentaient environ 21% de la population carcérale en l'an 2000 d'après un rapport du Sénat. Alors que seulement 2% des violeurs sont condammés (INED 2011). Ce qui signifie purement et simplement que ces crimes ne sont pas punis : un 2% de violeurs condammés ne représente-il pas l'exception qui confirme la règle ? Cela signifie que 98% des violeurs ne sont pas punis.

De facto, la Justice est morte ou agonisante dans l'hypothèse la plus optimiste. Pourquoi ?

A cause de l'idéologie coupable de ceux qui gouvernent et qui “sont” la justice en France, contribuant par leur laxisme à faire massacrer/assassiner par leur négligeance des milliers de concitoyens en laissant les criminels libres de recommencer sans presque jamais les mettre hors d'état de nuire. Parce que nos actuels représentants de la justice estiment que punir ne porte pas de conséquences positives, on ne punit plus (sauf cas vraiment exceptionnel). Pour lui préférer la réinsertion. Avec quels résultats ? Aucun, puisque les rares à être en prison pour de courtes peines sont généralement des multirécidivistes endurcis. Puisque le crime n'est pas puni, pourquoi s'en priver ? Cela devient un “style de vie” quasiment sans risque pour les criminels mais un risque continuel pour les citoyens comme vous et moi qui auront la malchance de les croiser.

Précisons d'ailleurs, car peu le savent, que la Cour de Justice Européenne a réduit la prison à perpétuité à 25 ans maximum. Qui dans les faits n'existe pas car les peines sont diminuées de moitié pour bonne conduite pendant leurs séjours en prison avec la certification du psy local que le tueur/violeur multi-récidiviste/ultra-violent est devenu parfaitement inoffensif. Ce qui se concrétise par un maximum de 10 à 15 ans maximum de prison pour une soit disant peine de prison à perpétuité. Choquant non ? Pour toute personne saine d'esprit, oui ça l'est. Pour les "bobo-sapiens", cela sera certainement encore trop. Mais il faut comprendre que le "bobo-sapiens" n'est pas concerné par les violeurs, les assassins et les bandes d'agresseurs chroniques de la vie quotidienne des Français car ils mènent une vie dorée sans métro, sans RER, sans bus de nuit et ne se déplacent qu'en voiture, à la limite en taxi, et habitent des zones relativement sûres, pas dans les 1300 quartiers prioritaires où le loi n'existe plus. Ils sont des privilégiés qui vivent dans leurs bulles, qui mènent une vie parallèle à la nôtre, et ne se rencontrent jamais.

La France d'aujourd'hui c'est aussi plus de 4800 véhicules brûlés par an soit une moyenne de plus de 100 par jour et 4800 voitures vandalisées par jour. Pour environ 3500 vols et tentatives de vols de véhicules par jour. Plus de 4200 vols et tentatives de vols personnels dont plus de 1134 avec violences ou menaces, près de 20.000 atteintes aux biens par jour, 33.000 crimes et délits totaux par jour dont 932 homicides en France recensé en 2015 alors que l'Italie tristement célèbre pour ses problèmes récurrents de mafia n'en comptait “que” 470 en 2015.

Jusqu'aux Trente glorieuses, la société était encore légaliste et ferme contre les délinquants et les criminels. Le crime était puni. Aujourd'hui, le type d'agression lui-même a changé. L'insécurité des dernières décénnies est composée de vol avec violence, par des agressions verbales, sexuelles et physique ultra-violente pouvant porter à la mort ou à des sequelles graves, engendrée par des tribues diffuses sur tout le territoire urbain français, conséquence de la décohésion de notre société.

 

 

Nous dit l'auteur :” Le but du pouvoir des médias et des experts liés au pouvoir (c'est à dire payé par le pouvoir H.S.) reste le même : nous faire accepter la situation. Nous faire admettre qu'il n'est ni étonnant ni anormal ni scandaleux que par jour, 2700 Français se disent victimes de violences physiques ou sexuelles (ONDRP 2014)” soit le chiffre incroyable d'un million par an de nos concitoyens agressés (quelquefois mortellement, souvent très gravement) chaque année. Contre la barre historique du demi-million d'atteintes à l'intégrité physique franchie selon les chiffres officiels du Ministère de l'Intérieur, qui n'en sont qu'un très pâle reflet grâce à leurs savants jeux de passe-passe et autres trucages des statistiques (avec par exemple l'utilisation abusive de la “main courante” pour ne pas faire monter les statistiques des plaintes etc.).

La France d'aujourd'hui c'est 700 “quartiers sensibles”, 1300 “quartiers prioritaires”, cocotes minutes prêtes à nous exploser à la figure dès demain, et c'est aussi près de deux millions d'émeutiers qui n'attendent que ça, de mettre à feu et à sang ce pays, la France, qu'ils haïssent tant. Croyez vous que nos forces armées, (environ 200.000 dans l'armée de terre plus environ 100.000 gendarmes) réduites en peau de chagrin face à la multiplication des criminels et moins bien équipées que les casseurs, pourront les maîtriser ? Les chiffres sont trop inégaux : la réponse est non. Les forces de l'ordre pourront tout au plus protéger les membres du gouvernement (qui nous ont mis dans cette situation tragique) contre l'insurrection urbaine. Rien d'autre. Trop peu nombreuses et trop mal équipées. Et nous citoyens, seront abandonnés à nous-même.

Conclut Laurent Obertone : “La profondeur du lac se révèle abyssale. Le bilan réel de l'insécurité, probablement le plus mauvais de toute l'histoire de la République française est d'environ 12 millions de crimes et délits par an, 33.000 par jours. En 20 ans, de 1964 à 1984, le taux de criminalité officiel s'est multiplié par sept. Sa véritable explosion remonte aux années soixante contrairement à la légende tenace qui la situe fin XIX è- début XX ème siècle. Avec les annèes 60 on arriva aux 60.000 détenus qui débordent de nos prisons archaïques. Pour y “remédier” le ministre de la justice Taubira a décidé de ne plus mettre en prison les mineurs, quoi qu'ils fassent et quoi que soit leurs taux de récidives (le rajeunissement de l'âge d'entrée dans la criminalité devait au contraire obliger la décision contraire dans un esprit sain non endoctriné - HS) et a décidé de ne pas faire appliquer les peines de quelques 100.000 condamnés qui échappent à la prison faute de place”. Que nous retrouvons systèmatiquement dehors, pour notre plus grand malheur.

 

 

Autre chiffre douloureux : le coût total de la délinquance et de la criminalité qui représente 5,6 % du PIB. C'est l'équivalent de 2 fois le total des impôts sur le revenu. D'où l'excellente question de l'auteur : “le déficit annuel de la France en serait-il un, si l'on ramenait l'insécurité à son taux de l'après guerre ? La réponse est claire : notre pays ne serait tout simplement pas endetté”. Mais ce n'est rien par rapport au 30 % du PIB français qui part en prestations sociales diverses depuis les années 60, et qui représentent plus de 45 % des dépenses publiques.

A ce jour, ont été dépensé pour le plan Marshall du président Chirac 50 milliards d'euro dépensés en amènagement de la ville et des banlieues (ZUS, ZEP, ZUP etc.) auxquels il faut ajouter les 26 milliards du plan Jospin, les 45 milliards du plan Borloo, le milliard du plan Sarkozy et les 5 millards du plan banlieue de Hollande, les 600 millions pour les Zus de Najat vallaud belkacen. C'est à dire des gouffres financiers sans aucun résultat tangible (127 milliards et 600 millions dépensés complexivement).

L'auteur nous explique que la criminalité n'est qu'un élément de la sous-adaptation d'une partie de la population française issue de l'immigration des cinquante dernières années, avec comme autre caractéristique de la sous-adaptation la sur-natalité. Par conséquent, les populations sous-adaptées - réservoirs naturels de la criminalité - ne cessent de s'accroître. "Sans la part des franges criminalisées issues des communautés sur-représentées dans la population carcérale - maghrébins, roms et subsahariens, elle se réduiraient d'environ de 65%".

Car il y a corrélation statistique entre immigration et insécurité, ainsi qu'entre PIB et insécurité ce qui signifie que les malfaiteurs et les immigrés vivent majoritairement dans les zones à forte productivité comme l' île de France, Lyon, Marseille et l' Est de la France. Par exemple, la Seine Saint-Denis où près de 60 % des moins de 18 ans sont issus de l'immigration, detient le triste record du taux de violence le plus élévé de France et d'Europe.

On a caché aussi pendant trop longtemps aux Français la réalité des chiffres de la population issue de l'immigration ces 50 dernières années : 20 millions aujourd'hui sont issus de l'immigration maghrébine ou subsaharienne ce qui fait qu'un Français sur trois est musulman de nos jours. Cette information majeure pour l'avenir de notre pays a toujours été soigneusement occultée par la presse française subventionnée répétant toujours la “Pravda” officielle des 5 à 6 millions de population musulmane en France, le même chiffre qu'il y a 30 ans, ce qui est tout simplement grotesque. Jusqu'au jour où l'ancien ministre Aziz Begag,  dont on ne peut mettre en doute l'honnêteté intellectuelle, sous le gouvernement Sarkozy en 2011 a mis les pieds dans le plat en disant la vérité, interview que vous trouverez sur youtube pour ceux qui doutent encore.

Qu'est-ce qu'un sous-adapté ? Laurent Obertone nous explique que c'est refuser que la société profite de vous tout en profitant d'elle. Pour exister les sous-adaptés ont besoin d'un groupe qui leur ressemble. Pour le groupe, la société n'est qu'un indistinct réservoir de victimes dans lequel on puise pour s'affirmer aux yeux du groupe de sous-adaptés.

Or sans répression, il est impossible de rendre le crime désavantageux nous dit l'auteur. Pour répondre efficacement à la délinquance et à la criminalité il faudrait porter la capacité carcérale du pays à 300.000 places contre les actuelles 60.000 places d'aujourd'hui. Le coût d'une telle opéation serait amortie dans les dix ans par la baisse spectaculaire de la criminalité qui s'en suivrait. Appliquer la loi en punissant tous les criminels et condamner les récidivistes à de longues peines, voilà des actions simples qui assurerait la restauration rapide de l'ordre public”. C'est d'ailleurs ce que font ces dernières années certains états des Etats-Unis avec des résultats prometteurs.

Impuissant faute de prendre les bonnes mesures qui résoudraient nos problèmes de société, l'Etat tente d'inverser la hiérarchie de la réalité pour noyer le poisson, en imposant dans le débat public des faits peu significatifs auxquels les publicitaires s'efforcent de donner de l'importance. Nous n'avons jamais autant parlé de l'insécurité routière qui cause environ 4000 morts par an, certes 4000 morts de trop, mais une goutte d'eau dans la mer des crimes et délits commis en France chaque jour (33.000 par jour soit plus de 12 millions par an). Comme le dit à juste titre Obertone la “Sécurité routière c'est une arme de distraction massive”.

Egalement, on ne parle pas ou fort peu des lieux où les Français risquent le plus leurs peaux à part la rue, comme les hôpitaux : un minimum de 4200 décès liés aux maladies nosocomiales et plus de 10.000 décès liés à des erreurs médicales par an (Voir http://www.infonosocomiale.fr/stats.php ou https://www.planetoscope.com/Maladie/1729-deces-dus-a-des-infections-nosocomiales-en-hopital-en-france.html).

En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint, mais toujours en France il s'agit bien de deux enfants par jour qui succombent à des maltraitances. Deux par jour. Le saviez vous ? En parle-t-on suffisamment ? Non bien sûr. Ces campagnes médiatiques contre la sécurité routière ou contre les femmes battues cachent des problèmes encore plus graves en proportion : elles servent à cacher la gigantesque forêt de l'ultra-violence en France. 

Les livres orange et rose shocking mettent finalement les pendules à l'heure car comme écrit sur la couverture du livre :”Nul n'est censé ignorer la réalité”. Désormais, il nous appartient de réclamer à nos gouvernants les réformes nécessaires pour sauver nos peaux. Comme l'écrit l'auteur : “ la délinquance et le crime sont inévitables. Ce qui est évitable c'est de les laisser devenir lucratifs et dépourvus de risques, donc de les laisser se développer au point de menacer la société tout entière”. Comme aujourd'hui. En persistant dans cette impasse, nous allons droit vers une guerre civile urbaine. Qui peut éclater demain. Tous les paramètres sont là pour que cela explose.

 

 

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35 réactions


  • Ciriaco Ciriaco 24 juillet 2017 13:43
    Quand j’étais objo dans un centre social des banlieues, je me souviens qu’il n’était pas très difficile de recapter les gosses (entre 6 et 12 ans). On faisait avec 2-3 bouts de ficelles : 1000 francs (150 euros) par an.

    Au bout d’un an, des instits étaient venus nous voir. Ils voulaient savoir comment on faisait, car ils constataient que les gosses suivaient mieux en classe. On leur a expliqué. C’est vrai que c’était d’autres méthodes, et que les gosses on les avait pas par groupe de 30.

    Deux ans après, il y a eu un virage à droite au ministère. Les 1000 francs par an : sucré, et les ateliers, par terre. Le prix d’un resto de ministre le week-end en somme. Les gosses, on n’a pas voulu leur expliquer qu’ils étaient jugés comme étant la cause de la dépense privant le français moyen devant sa télévision. On voulait pas en faire des exclus : des sous-adaptés, comme vous dites. Par contre on avait un peu la rage : on savait que les gosses qu’on prenait en charge étaient dans des situations limites. Vous avez déjà mis les pieds dans une prison pour souhaiter cet avenir à des gamins de 6 ans ? Alors c’est sûr qu’il fallait pas craindre de se retrouver avec un grand frère qui pointe une arme sur vous, pour vous tester.

    On connaissait les enjeux. Et on prenait notre part. Vous croyez qu’on a attendu le bouquin de machin pour avoir les pieds sur terre ? Que faites-vous de ces combats silencieux et jamais aidés avec votre armées de chiffres, à part nous proposer votre définition, tellement exemplaire, un vrai modèle d’éducation, de la citoyenneté : « Accepter que la société profite de vous tout en profitant d’elle ».

    Quand on avance des choses aussi graves, on a le devoir de faire marcher sa cervelle, Hélène Sadaune. Putain la dialectique. Pour exercice civique, vous irez chercher la part dans le PIB du poste « pauvreté-exclusion » pour les dépenses sociales, qui comprennent la vieillesse-survie, la maladie, la maternité, la famille et l’assurance chômage.

    • DACH 24 juillet 2017 15:15

      @Ciriaco
      «  »«  »"Quand on avance des choses aussi graves, on a le devoir de faire marcher sa cervelle, Hélène Sadaune. Putain la dialectique. Pour exercice civique, vous irez chercher la part dans le PIB du poste « pauvreté-exclusion » pour les dépenses sociales, qui comprennent la vieillesse-survie, la maladie, la maternité, la famille et l’assurance chômage.«  »«  » Vous vous lamentez sur vos propres échecs, ce qui explique que vous méprisiez ceux qui les éclairent par des constats objectifs et sans appels. Quant à justifier par les 100 FF et ce virage à droite, quelle aveu de l’impuissance de vos méthodes, aggravées par les mesures de gauche totalement inadaptées pour satisfaire les délires idéologiques habituels.


    • Venise Venise 24 juillet 2017 15:19

      @Ciriaco

      Ce que vous avez fait est admirable et vous avez toute ma considération ! Ce que font les gens sur le terrain est ce qu’il y a de mieux. Le pb sont les gouvernements successifs qui manient des millards pas forcément de la bonne manière....si les sous communs étaient utilisés comme avec vous on en serait pas là aujourd’hui...bravo à vous pour votre engagement. C’est remarquable !


    • Ciriaco Ciriaco 24 juillet 2017 17:02

      @DACH
      Sens de la mesure, connaissance terrain, engagement, courage, responsabilité individuelle, sens civique.


      Tout ce qui caractérise, n’ayez aucun doute, votre commentaire.

    • Ciriaco Ciriaco 24 juillet 2017 17:58

      @Venise
      Non mais moi ça va... Vous savez que y’a du bas de front ici à qui on ne peut plus rien apprendre ? La difficulté pour comprendre ces choses là, c’est d’en avoir été proche sans en avoir été abîmé. 


      Qui va alors parler pour soutenir la question sociale que vous jetez à la haine tout au long de votre texte ? Les individus constamment ciblés qui, enfants comme adultes, présentent les mêmes symptômes que les gens qui ont vécu une guerre ? Les présidents modèles qui parlent de « racailles » et que votre héros a semble t-il côtoyé ? Puisqu’il ne semble pas être bien seul, faites-nous part de son autre livre où il nous dévoile son combat pour que cela n’arrive jamais. A moins que ce livre n’existe pas ?

      Hier soir, je marchais en ville, la nuit venue. Un gosse était allongé par terre, complètement fracassé par son joint. Son copain écoutait, à côté, de la musique, en souriant. Une gamine est passée juste à ce moment en chantant gaiement « I do what I want ».

      Comment pensez-vous pouvoir gérer les racines, autrement que par la prise en compte d’une complexité immense, d’un rapport de force très dur à mener dans les choix nationaux, d’une grande fragilité de l’action locale, et d’une sensibilisation qui fait conséquemment face à la brutalité autant qu’à l’ignorance ?

    • Alice Alice 24 juillet 2017 22:47

      @Venise
       

      Ne soyez pas surprise de la note médiocre donnée à l’article, ni des commentaires hostiles, ni des trolls venus pourrir le fil ou faire diversion en le polluant par des sujets sans rapport : vous êtes dans un nid de « bobo-sapiens » justement.

      Manquent encore les islamistes ils ne tarderont pas si votre article a trop de succès.


    • Alice Alice 24 juillet 2017 22:52

      @Venise
       

      Si vraiment, comme vous le citez, cet écrivain dit vrai en révélant que « 20 millions aujourd’hui sont issus de l’immigration maghrébine ou subsaharienne ce qui fait qu’un Français sur trois est musulman de nos jours » , ceux qui, dans les médias ou ici, essaient de maintenir la chape de plomb sur la réalité de ce qui se passe en France ne devraient même plus se donner la peine d’entraver l’auteur de ces deux livres : c’est fini, ils ont atteint leur but et c’est irréversible.


    • Alice Alice 24 juillet 2017 23:14

      @Venise
       

      Perversion du vocabulaire par politiciens et médias : les quartiers dits autrefois mal famés ou peu sûrs sont qualifiés pudiquement de « sensibles », le comble étant même l’appellation médiatique de « populaire ». Si je compte bien, les subventions à ces quartiers atteignent 130 milliards d’euros en 22 ans, c’est sans doute pour cela que les médias les appellent défavorisés.


    • Alice Alice 24 juillet 2017 23:18

      @Venise
       

      Les gens qui vivent dans des quartiers encore relativement calmes pour le moment (les vrais quartiers « populaires ») et travaillent et vivent sans embêter personne (ce sont ceux que l’on voit dans les transports en commun aux heures de pointe par exemple), ne reçoivent rien et sont traités de « favorisés » et de « privilégiés ».

      Les vrais privilégiés, que vous nommez « bobo-sapiens », pendant ce temps-là se frottent les mains.


    • Venise Venise 25 juillet 2017 09:30

      @Alice

      C’est Aziz begag qui l’a révélé sur un plateau télé en 2011, pas l’auteur, mais oui comme vous dites c’est irréversible...


    • Venise Venise 25 juillet 2017 09:31

      @Alice

      Vous avez raison !


    • Venise Venise 25 juillet 2017 09:34

      @Alice C’est juste Alice ! Mais on s’en fout ! L’important est de faire savoir, que les bobos et autres Cerbères du pouvoir s’agitent, en particulier la masse des endoctrinés....qu’importe !


    • TSS 25 juillet 2017 20:31

      @Alice
       Juste une remarque ! Dans le même laps de temps combien de

      dizaines de milliards l’état a t’il donné aux entreprises pour creer

       des emplois qui ne l’ont jamais été ?...!!


    • Alice Alice 26 juillet 2017 01:10

      @TSS

      Bien que ce ne soit pas le sujet de l’article, vous avez tout à fait raison. Le principe même de subvention aux entreprises privées est malsain. Une entreprise ne doit vivre que de ses ventes. Si ses produits ne se vendent pas, on aura beau la subventionner, elle n’embauchera pas et disparaîtra. Et les subventions auront été dépensées en pure perte.


    • Venise Venise 26 juillet 2017 18:47

      @TSS
      Belle question ! cela serait interessant de faire la comparaison si vous trouvez les chiffres. 


    • Ciriaco Ciriaco 27 juillet 2017 01:53

      @Alice

      Je ne peux pas vous laissez dire ça sans répondre. Je vous rappelle que mon propos sur ce sujet est de parler de pacification. L’honnêteté, quand on ne veut pas que la délinquance et la criminalité s’inscrivent de manière générationnelle, c’est d’ajouter à tout constat qu’il faut de la prévention.

      C’est irresponsable de votre part, et je vous le dis parce que j’ai espoir que vous puissiez le comprendre. Mais je peux me tromper parce que cet écran ne m’indique pas tout. Ou être maladroit (si c’est le cas je m’en excuse).

      Partant de là, dans les ensembles nationaux et internationaux, on parle en millions et en milliards. C’est normal. Et c’est le rôle d’un État que de redistribuer ces sommes là où il y a priorité (je ne vous ferai pas l’insulte de vous demander la répartition du montant que vous avancez, fût-il vérifiable, entre marchés de l’aménagement et de la construction, et services publics). Le mode de vie plus globale des gens peut aussi faire débat (et ce serait bien d’ailleurs) : mais l’opposition que vous faites nous en prive en le ramenant à une situation de comparaison stérile.

      Ce texte ne tempère à aucun moment les éléments sur les nationalités. Il laisse les généralités telles quelles. Il a donc non seulement un caractère raciste, mais les définitions qu’ils comportent sont aberrantes. N’importe quel travailleur social sait que la... « sous-adaptation »... n’est pas une donnée initiale, encore moins raciale. Aucune précision n’est pourtant mentionnée.

      Ce texte n’est pas une analyse, témoigne encore moins d’une interrogation et ne contient aucun élément de dialectique (que produit t-il, à part de la radicalité) : c’est un pamphlet xénophobe. La question de la prévention est déjà extrêmement délicate pour ne pas avoir à fournir ce style littéraire à la brutalité dans laquelle notre société vis déjà à maints égards.

      Autre chose, pour atterrir : si un individu patibulaire se montre agressif à votre égard dans la rue, entrez dans un bar et faites le 17. S’ils n’ont pas les moyens humains d’intervenir, vous devinerez qu’il faut plus de... milliards.

  • DACH 24 juillet 2017 15:05

    Encouragements pour ce compte rendu... L O je connais son travail et l’esprit de sa démarche. Il appartient aux veilleurs sentinelles.Je l’ai découvert par Valeurs Actuelles il y a plusieurs années.Je travaille aussi sur ces sujets, je vous en reparlerai. A bientot en aout, par e-mail. La France est dans la situation d’un aveugle qui veut se révolter avec colère....Où est son Chemin ??????????


    • Venise Venise 24 juillet 2017 15:23

      @DACH

      Oui c’est une situation tres compliquée mais faire l’autruche n’a jamais aidé. Il faut en parler entre tous les acteurs sociaux y compris les citoyens normaux comme vous et moi qui doivent avoir le droit de dire leur opinion eux aussi.


  • DACH 24 juillet 2017 15:49

    Ne pas etre dans le déni des réalités est le premier devoir de chacun. Ensuite il y a des expérimentations réussies : voir le travail accompli par Florent Montillot sur Orléans. La réaction du sieur qui dénigrait votre travail me déplait, car elle n’est pas le fruit d’une analyse, mais de l’humeur politique.


    • Venise Venise 24 juillet 2017 18:18

      @DACH

      Vous savez comment c’est, à défaut d’argument on va sur le politique, là où chacun aura raison et tord selon les points de vue, si au moins certains respectaient d’autres points de vue que le leur on aurait un peu plus de démocratie et un peu moins de haine...


  • pierre 24 juillet 2017 18:04

    tient ! vous passez du tourisme au politique ????


    • Venise Venise 24 juillet 2017 18:20

      @pierre

      Ça peut arriver à tout le monde Pierre ! Je dois dire que je préfère le tourisme la politique est truffée de trolls !!!!


  • generation désenchantée 24 juillet 2017 19:35

    c’est vrai que le livre la france orange mécanique donne un décryptage sur les termes des journalistes sur les faits divers , plutôt effrayant sur comment minimiser la violence d’ un
    fait divers

    il donner des exemples de fait divers parut dans la presse , presque des entrefilets et ce
    qui s’ était réellement passé en version complète et non édulcorée

    le décalage est impressionnant entre ce qui s’est passé et ce qui est diffusé par les médias


    • Venise Venise 24 juillet 2017 19:53

      @generation désenchantée

      Tout à fait ! C’est pas demain que la presse française sera n1 au classement mondial de la liberté de la presse ! Trop de pressions liées à l’argent. Pour être libre, il ne faut pas avoir de Maîtres....


  • lisca lisca 24 juillet 2017 22:17

    Merci pour cet article, et merci à Laurent Obertone.


  • generation désenchantée 25 juillet 2017 01:33

    obertone a sortit un nouveau livre , guérilla , c’est un roman

    quelqu’un se souvient si il a été aussi mal accueillit par la presse que ses précédents livres ?


    • Venise Venise 25 juillet 2017 15:25

      @generation désenchantée

      Oui pareil. Silence obligatoire pour les médias subventionnés : bel exemple de liberté de la presse en France.


    • pemile pemile 26 juillet 2017 19:27

      @Venise

      N’est ce pas plutôt dû au caricatural ridicule de ce roman ?

      Quand aux thèses de cet auteur d’un prétendu laxisme de la police/justice en France et de leur inefficacité, vous avez des sources les validant ?


  • fcpgismo fcpgismo 25 juillet 2017 10:57

    Les Etats occidentaux France USA organisent directement ou indirectement le terrorisme et la délinquance,le but : servir le capitalisme néolibéral. Ce qui est décrit dans ces ouvrages sont des réalités mais ceux qui les organisent ne sont jamais décrits c’est la méthode du FN. Criminaliser les délinquants qui agissent mais absoudre les commanditaires, les 1%les plus riches. 


    • Alice Alice 25 juillet 2017 13:22

      Voilà un parfait exemple de que l’auteur dénonce : le déni (délibéré ?) de réalité.

       

      Ainsi les milliers de crimes et délits quotidiens en France seraient commandités par les « 1 % les plus riches » ?? (une preuve de cette diffamation ?).

       

      Les viols, pickpockets, crachats, vols à l’arraché, insultes, cambriolages, torture de vieillards pour leur prendre leur économies, agressions devant les DAB pour extorquer un code, coups voire meurtre pour « un mauvais regard », harcèlement des femmes dans certains quartiers... seraient « commandités » ??

       

      Et les délinquants excusables - nous y voilà - car « commandités »  ??


    • Venise Venise 25 juillet 2017 15:18

      @fcpgismo

      Non ce n’est pas la méthode du fn puisque ils ne sont pas au pouvoir mais en effet se cacher délibérément du grand public, ne pas s’exposer est typique des oligarchies qui nous gouvernent. Moi aussi je voudrais des noms sur les responsables ! Mais ils ont trop peur et agissent dans notre dos...


    • Venise Venise 25 juillet 2017 15:23

      @Alice

      Je ne crois pas. Ils sont la conséquence de la décohésion du lien social en France. Tout le monde a peur car on n’est plus protégé. Les criminels et les dingues courent les rues....


    • simplesanstete 25 juillet 2017 21:37

      @Venise
      Oui, Les criminels et les dingues courent les rues....c’est vrai et c’est le but et le résultat d’une politique des éluuuuu d’eux mêmes, la haine de tout ce qui n’est pas eux .


  • Initiativedharman Initiativedharman 27 juillet 2017 10:03

    Le problème avec l’insécurité, c’est que les médias adorent ce sujet et nous en rajoutent des pleines louches même si il ne faut pas nier que l’insécurité est présente, surtout dans les ghettos, et loin des bobos, elle est aussi plutôt citadine l’insécurité, ce qui me fait penser que le débile qui habite dans un bled de 200 habitants dont 100 personnes âgées et 50 bébés n’a pas beaucoup affaire aux « sauvageons », sauf lorsqu’il regarde le JT de Tf1, alors ce couillon, il vote FN.

    Je connais un bled paumé où les habitants ont carrément créé une « milice rurale » nommée « voisins vigilants »...
    Bref, les fachos sont plutôt à la campagne et dans les quartiers « chauds ».
    Quant aux bobos, loin des tracasseries quotidiennes de l’habitant lambda des quartiers nord de Marseille, ils ne font qu’à geindre leur mauvaise foi politiquement correcte.

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