« Les vrais mafieux lisent le Financial Time ou le Wall Street Journal »
Voilà ce qu’écrivait Denis Robert dans « une affaire personnelle » sorti en avril dernier...
Parmi les sociétés qui ont réalisé le plus de bénéfices en une trentaine d’années, on trouve d’abord des banques. La magazine Forbes a établi en 2007 le Hit Parade des sociétés mondiales cotées en Bourse. Les critères du palmarès étaient les bénéfices. On mesure ici la rentabilité et non le chiffre d’affaires qui n’indique que la masse. Les banques américaines se partagent les premières places du classement, avec en tête Citygroup, qui était déjà premier l’an dernier. Il arrive devant Bank of America, qui a gagné une place. La banque britannique HSBC se place en troisième position. Ces banques sont toutes clientes de la multinationale qui me fait des procès et ont eu un représentant à son conseil d’administration. Les banques américaines occupent six des sept premières places. BNP Paribas est le premier groupe français et se place en quatorzième position, loin devant les pétroliers comme Total ou l’assureur Axa.
Les banques sont le fleuron du capitalisme. Elles sont aussi les sociétés les plus incontrôlables. L’un ne va pas sans l’autre. Toutes ces banques arrivées en tête du hit parade de Forbes ont ouvert des milliers de comptes dans tous les paradis fiscaux de la planète. D’un côté, on vente leur sérieux et leur stratégie. D’un autre, on les laisse défiscaliser à tout va. Les journaux n’évoquent jamais ce double jeu. Les journaux ne parlent jamais de leur pouvoir, mais se lamentent sur leur sort en cas de faillite ou de krach. Les banques sont de très gros annonceurs. La plupart des médias appartiennent ou sont gérés par des pools bancaires. Les banques sont à l’origine et à la conclusion de tout ce qui fait la vie économique et financière de nos sociétés. Elles sont intouchables. Elles sont la façade légale et la porte d’entrée du crime organisé dans nos sociétés. Je me suis intéressé à elles parce que j’ai compris qu’elles étaient une des clés du système de contrôle et d’appauvrissement de nos sociétés.
La banque, l’argent ne lui coûte rien.
Elle le fabrique et le revend. Le cash c’est pour la galerie ou les distributeurs automatiques. 99 % des masses monétaires qui circulent par le monde sont virtuelles. Cette fausse monnaie est investie en actions et en obligations. Puis, pour une part considérable, cachée dans des paradis lointains. Seules les banques savent y aller. Elles peuvent y libérer leurs rapacités. La seule différence entre une banque et une autre réside en sa communication. L’image qu’elle donne au monde. En vitrine, elles minaudent. Dans l’arrière-cuisine, elles sortent les griffes et les couteaux.
Les banquiers se sont partagé la planète. Mais à force de tirer sur les bénéfices, le marché se réduit. Alors les banques se bouffent entre elles. C’est leur côté mante religieuse. Les batailles sont terribles en coulisse. BNP a croqué Paribas. Citygroup a dévoré la banque d’investissement deShroders. Deutsche Bank et Dresdner Bank ont muté. HSBC a englouti le Crédit commercial de France. L’espagnole Banco Bilbao a digéré la Banca Nazionale del Lavoro italienne. La hollandaise ABN Amro s’est farcie la Banque populaire de Vénitie. Fortis a mangé la Banque générale de Luxembourg. Après avoir roté un bon coup, elles continuent leur business qui consiste souvent à piller les États. Et donc à faire les poches des habitants de ces États.
Les banques vendent aux gogos leur capacité à faire gagner de l’argent. Elles sont la cheville essentielle du piège qui s’est refermé sur nous. Derrière la vitrine et l’apparence de sérieux, elles participent au dynamitage de nos démocraties. Elles nous attirent et nous entubent à coup de publicités hypnotisantes. Envoyez-vous en l’air avec un pass auto à 3 %, réalisez votre rêve de Home sweet homeavec un crédit immobilier à 4 %, allongez-vous sur un matelas vacances à 5 %.
Pourtant à la seconde où un citoyen remet à son banquier ce qui lui appartient, ces dépôts deviennent, par une loi mécanique, un emprunt pour la banque. Qu’est-ce qu’il vient de déposer sinon le fruit de son travail ou de son héritage ? Qu’est-ce que la banque vient d’encaisser sinon de l’argent qui ne lui appartient pas ? Le premier succès des banques et le fait qu’elles soient les entreprises les plus florissantes de la planète repose sur ce hiatus. En créant le monopole de la circulation de l’argent, puis en inventant sa dématérialisation, elles font passer pour un service à leurs clients ce qui est un devoir très rémunérateur pour elles.
Les banquiers se servent de nos économies pour spéculer sur les marchés et inventer, avec la complicité des traders et autres dealers, de nouveaux produits de plus en plus pointus. Des fonds alternatifs qui donnent la possibilité de vendre du temps et du vent. Vous achetez des titres que vous ne payez qu’à 1 % de leur valeur. Vous les revendez dans la foulée en faisant une grosse marge. Et vous empochez le bénéfice. Si le marché plonge, ce n’est pas grave. La banque éponge avec l’argent de ses clients. Quand vous êtes à la tête d’une banque, vous êtes souvent à la fois acheteur et vendeur. Ce casino géant est toujours gagnant pour vous banquier, puisque vous spéculez avec l’argent des autres.
Les banques sont de belles putes maquillées avec distinction.
Leurs propriétaires sont des types souriants qui vous regardent les mains dans les poches de leur joli costume gris. Ils sourient tous de la même manière, le bridge éclatant. Ils vous fixent de leur regard clair. Ils sont debout devant leur banque, comme les tenanciers des bordels d’Amsterdam ou d’ailleurs. Vous passez en matant la vitrine. Vous entrez, choisissez votre pute, grimpez un escalier, suivez un couloir. Puis vous vous dirigez vers une suite de chambres qui sont communes à toutes les filles. Les chambres sont l’outil de travail collectif. Elles sont gérées par une hôtelière qui paie le personnel pour changer les draps, donner les clés, surveiller le bon déroulement des opérations. L’argent encaissé est reversé à l’hôtelière qui le refile au propriétaire en se gardant une commission. Le système fonctionne.
Chaque banque a un nom différent, une vitrine distincte, mais, à l’étage du dessus, les employés qui bossent pour les banquiers se retrouvent derrière les mêmes écrans et se partagent le même marché. En bas, le banquier peut continuer à vous montrer ses dents en faisant son baratin. En haut, les employés turbinent pour le collectif. Les organismes de compensation financière sont l’outil de travail commun à toutes les banques de la planète. On les appelle aussi des chambres. Elles paient des informaticiens, des chargés de clientèle, des programmeurs pour veiller au bon déroulement des transactions. Que vous achetiez à crédit une voiture, une maison ou une semaine de détente en Sicile, la banque vend un produit qu’elle a trouvé chez un grossiste commun. Libres à elles de le vendre plus ou moins cher, de vous l’envelopper de rose ou pas. C’est un travail d’image et de communication. Un travail de gagneuse. Les banques vous aguichent puis vous baisent.
(Les banques, chap. 19)
(…)
Les vrais mafieux lisent le Financial Time ou le Wall Street Journal et descendent à l’Hôtel Royal de Luxembourg ou au Beau Rivage à Genève. Ils ne mangent pas de pâtes à Little Italy, mais plutôt dans un Milanese food de Londres où on sert des spaghettis aux truffes dans des coupes à champagne. Ils se sont civilisés, policés, politisés. Ils achètent des clubs de football avec des copains traders ou des actions du CAC 40 parce que c’est plus clean.
(…)
Rien n’est nouveau dans cette fabrication d’une mythologie simpliste. Nous sommes dans la société du spectacle parachevé. En 1967, Guy Debord expliquait déjà que la mafia et l’Etat était associée : La mafia n’est pas étrangère dans ce monde, elle y est parfaitement chez elle. Elle règne en modèle de toutes les entreprises commerciales avancées.
En mettant dans le même panier organisation mafieuse et société commerciale avancée, Debord fait référence à un temps où les entreprises commerciales n’étaient pas avancées, où des limites plus claires existaient entre mafia et Etat. L’avancement des sociétés tient à leur modernisme, à leur adaptation à l’époque. Le système mafieux reposant sur une organisation secrète et militaire et sur la terreur ne peut plus fonctionner pour une raison simple : son manque de rentabilité. Le mafieux a dû s’adapter et se civiliser pour survivre puis prospérer.
Les criminels ont un besoin vital de points aveugles sur la planisphère pour pratiquer leurs substitutions et phagocyter les systèmes démocratiques. Ils ont besoin de trous noirs et de processus discrets. D’endroit où ils savent qu’on ne viendra pas les emmerder. Même si un risque minimum existe toujours de les importuner. Je représente, par mon travail et certains de mes livres, une quantité infinitésimale de dérangement pour eux.
J’ai mis les pieds dans l’arrière-cuisine du village financier. J’ai compris le fonctionnement de ce bordel très policé. La multinationale à laquelle je me suis intéressé loue son savoir-faire, son impunité et ses coffres-forts à toutes les banques de la planète. Elle offre, moyennant commissions, quantité de services. Elle prête de l’argent, investit, archive, cautionne. Au besoin, s’arrange pour qu’il soit très difficile d’en retrouver la trace.
Nous avons localisé des lieux sur la planète, où la délinquance financière - ses ramifications, sa diversité, son implantation, sa nature protéiforme - est repérable. Des techniciens de la finance ont créé un outil complexe, subtil et performant, dont les règles de fonctionnement ne sont connues que des initiés. L’outil subtil des banquiers a permis la mondialisation financière. Il est un point aveugle de la finance mondiale. Une maison close où l’argent peut entrer, tranquillement, sans frapper. Et ressortir sans prévenir. Seuls quelques banquiers ont la clé. Pour entrer, il faut payer. L’abonnement est cher. On peut s’abonner directement, ou s’abonner chez un abonné, ou chez l’abonné d’un abonné d’un abonné. Ça marche en cascade. Chacun sa commission. Chacun ses fusibles.
Les chambres de compensations internationales sont les clés de voûte du capitalisme clandestin.
De manière générale, une clé de voûte est un élément unique qui permet de maintenir la cohésion des multiples éléments l’entourant.
Le capitalisme clandestin a pris le pas sur l’autre qu’on pourrait appeler le capitalisme officiel. Ou la vitrine légale. Le but ultime du capitalisme, l’officiel comme le clandestin, reste la fabrication de profit destiné à une minorité de privilégiés. Il nous enchaîne et nous plie à son service. Refuser sa logique devient de plus en plus difficile. Surtout quand on est journaliste ou écrivain. Dès que vous résistez, le système vous marginalise puis, si vous résistez vraiment, cherche à vous briser.
(in Mafia, chap. 48)
(…)
Certains banquiers sont comme les barons de Cosa nostra. Ils démarrent soldati, montent en grade. Capodecina, consigliere. Pour finir : capo dei capi. Ils agissent, mais ne parlent pas. L’omerta est la règle. La discipline dans les deux cas est militaire. Je ne parle pas des chefs d’agence ou des petits banquiers. Eux ce sont des soldats. Je parle de leurs généraux. Je parle des types à la tête des banques.
Le crime est à l’intérieur de nos sociétés. À l’intérieur des banques.
(in "le long repas de l’apocalypse", chap. 59)
Les photos viennent de la galerie W 44 rue Lepic Paris 18ième, où Denis
Robert expose entre le 6 et le 30 octobre.
Votre billet dénonce parfaitement ce que j’appelle le capitalisme de voyous. Mais votre image de parrains de la mafia ressemble plus aux grands banquiers, propres sur eux en mercedes noires et costume, rolex and... cliché facile. En plus, vous apportez des faits avérés.
Une question que tout le monde se pose. Qui tient le système, est-ce les financiers ou alors les Etats qui font croire aux gens qu’ils n’y sont pour rien ?
Belle analyse d’un système, totalement vicié, et qui nous entraîne actuellement dans le gouffre. Les banques sont des PREDATEURS, au dessus des autres, responsables de la paupérisation et de la plupart des difficultés.
Cependant, si les dirigeants et les traders divers y trouvent leur compte en ayant un niveau de vie très enviable, il me semble que les vrais responsables sont toujours LES ACTIONNAIRES qui demandent toujours plus de rentabilité. Et ceci est vrai pour toutes les entreprises.
En effet, que deviendrait un PDG qui ne répondrait pas favorablement à la demande de ses actionnaires ? Des traders qui ne prendraient pas de risques et ne rapporteraient rien ?
Je ne veux pas les exonérer, car ils sont co-responsables, mais je pense que derrière toutes ses dérives, il y a le nouveau capitalisme, mondialisé, qui se moque totalement de la vie, ou de la survie de l’entreprise et exige des profits immédiats et le plus élevés possible.
Les actionnaires qui ont déposé leur argent dans ces centaines de "hedge funds" et qui ignorent même où il est et à quoi il sert, du moment que les dividendes tombent pour payer les retraites, entre autre.
Et le PDG du fond de placement est, lui aussi, pris dans cet engrenage : faire du profit ou passer à la trappe.
Je pense donc que c’est tout un système qui est responsable, et qui est en train de s’effondrer.
Action/Réaction, le remède est déjà dans les cartons, et nos dirigeants attendent que nous soyons au fond du trou, demandeurs, pour l’imposer.
Il ne reste actuellement qu’une démocratie très relative, la question est : pour combien de temps encore ?
@ bernard dugué
les deux surtout quand bush promet aux américains que tous les dollars dépensés (sauvetage des 700 milliards) seront récupérés, puisque les actifs douteux rachetés par le gouvernement pourront être revendus une fois la crise passée. (sic)
Dans votre liste de responsables, vous oubliez tous les clients de Auchan et consort. Car, pour proposer des prix aussi bas, ils placent leur argent pendant le délai achat-remboursement du fournisseur. Si l’on y ajoute tous les clients d’assurances, et tous ceux qui profitent d’un PEE ou PIE, on va bientôt finir tous responsables...
Quand on parlait de remise en cause globale... C’est bien tout un système qu’il faut améliorer !
@ L’auteur et a Bernard Dugué : certains de mes commentaires qui sont correctement rédigés et parfaitement courtois disparaissent. Sommes-nous entrés dans la phase de l’élimination des Cassandres ?
Message d’intérêt général avec mes excuses à l’auteur du présent article
J’ai un article qui concerne Demian West en modération depuis le 29 septembre. J’invite tous ceux qui veulent s’exprimer quand à l’opportunité de sa publication à le faire rapidement.
"Certains banquiers sont comme les barons de Cosa nostra. Ils démarrent soldati, montent en grade. Capodecina, consigliere. Pour finir : capo dei capi. Ils agissent mais ne parlent pas. L’omerta est la règle. La discipline dans les deux cas est militaire. Je ne parle pas des chefs d’agence ou des petits banquiers. Eux ce sont des soldats. Je parle de leurs généraux. Je parle des types à la tête des banques. Le crime est à l’intérieur de nos sociétés. À l’intérieur des banques."
Certes, mais sans soldats pas de generaux, et nous sommes tous quelque part les soldats ou les victimes consentantes de ce systeme. Si on arrete -collectivement- de thesauriser, de consommer et produire des conneries, d’avoir de l’ambition, de speculer etc..., le systeme se cassera la gueule de lui-meme.
Mais justement les gens ont pas envie que le systeme se casse la gueule et donc ils continuent a payer les banques.
Et c’est la que la comparaison avec la mafia prend tout son sens : payer contre obtention de la protection, c’est l’activite de base.
il existe une alternative au troc, c’est une nouvelle génération de banques éthiques. Je suis à la NEF parcequ’elle me dit à qui elle prête et pourquoi. Jamais elle ne "subprimise" ou finance des machettes ou des centrales nucléaires, pas plus que des armes.
C’est pas parfait mais pour l’instant je n’ai pas trouvé mieux. (elle prête à des élevages bios et même bio je suis contre).
Le jour où je trouve mieux, je change.
Coluche disait :" et dire que si les gens n’achétaient pas, ça ne se vendrait pas".
Il avait tout compris à l’économie.
Dans la réalité, c’est pire que ce que vous dites :
ils sont comme des flics pourris, des prêtres défroqués, des charognards, ils ont l’hypocrisie, la morgue, la suffisance de donneurs de leçon, le cynisme qui vous assassine le dos tourné son,c’est "l’apanage" de ces homme de l’ombre qui s’approprient la vérité financière et bien au delà. Ils se croient inexpugnables.
Bonjour Denis,
Je passe juste pour donner un lien vers une vidéo (sous-titrée fr) qui explique " L’histoire de l’argent ". C’est un extrait d’une vingtaine de minutes ; un lien vers la version intégrale ( money as debt ) est proposé sous la vidéo.
Je suis curieuse d’avoir l’avis de "spécialistes" sur ce concept : money as debt...
Bonjour veda,
Je connais bien Zeitgeist pour l’avoir vu 3 ou 4 fois...
La partie sur le système bancaire est effectivement très instructive.
Par contre, le passage sur les religions est, disons... contesté. Notamment dans cette vidéo : Exposing The Satanic Empire Final Cut, en 8 parties sur youtube. Mais, je ne vous ai rien dit, sinon on va encore me traiter de conspirationniste (la majeure partie de la vidéo parle du NWO, des illuminatis, etc).
Par contre bravo pour votre avatar : V for vendetta est l’un de mes films préférés de part son message. Ces frères (et soeur maintenant) Wachowski sont très malins.
@veda V for vendetta est l’un de mes films préférés de part son message. Ces frères (et soeur maintenant) Wachowski sont très malins.
Ah oui ! Larry serait devenu Linda ou Lana, selon les sources...
Moi aussi j’aime bien le message de V for Vendetta...
J’aime aussi la tignasse de votre lion. Il me faudrait la même, pour avoir le crâne au chaud cet hiver...
Je trouve désobligeant pour les prostituées d’être comparées à des banques ! Les premières ont au moins un travail honnête alors que les secondes ....
Par contre je trouve que la finance baise profondément tout le monde mais parce que personne ne dit rien ! Et là je pense sérieusement que la finance à mis la société en coupe-réglée.
Un des avantages de la crise actuelle est que nous pouvons voir qui "en croque ou est sous influence ", c’est celui qui veut sauver le système financier actuel.
pour moraliser la capitalisme, comme le désire faussement le président français, une seule solution : les chambres de compensation... on en revient au point de départ, et au point d’arrivée !
vous aviez bien appuyé là où le bât blaisse réellement, mais impossible d’y toucher...
tant que seront protégés ces organes mafieux, le capitalisme continuera son ascension, et en même temps précipitera sa chute. ce n’est pas les effets du capitalisme qu’il faut à mon avis combattre mais le capitalisme lui-même, car les mêmes causes entrainent toujours les mêmes effets.
Je suis heureux de pouvoir vous lire de nouveau. Les banques sont effectivement la clé du système et vous avez raison de dénoncer leur rôle nuisible. Dénoncer, c’est bien, mais il y a une solution qui mérite un lobbying citoyen : obliger à plafonner les revenus (salaires, primes, etc.) et les biens possédés, en laissant ce plafond suffisamment haut pour ne pas décourager les initiatives individuelles et la récompense méritée. Cela fait plusieurs années que j’ai écrit cela sur Agoravox. Il semble d’ailleurs que les Pays-Bas vont plafonner les rémunérations. Que l’on pense que rien que cela diminuerait considérablement la criminalité puisqu’il n’y aurait pas à prouver l’origine des fonds trop importants ; le simple fait d’en posséder deviendrait un délit et serait saisi par l’Etat pour les redistribuer.
Ensuite, il convient de faire appel au boycott, toutes les fois que cela est possible. Enfin, il faut créer des entreprises dans tous les secteurs – y compris bancaire -, réunies sous un label qui respecterait les conditions suivantes : respect de la nature, interdiction de licencier si l’entreprise fait des bénéfices et si l’employé est sérieux, plafonnement des rémunérations, la rémunération la plus haute ne dépasse pas de 5 fois la rémunération la plus basse, qualité des produits et des services irréprochables, pas de publicité mensongère, etc.
La crise est une chance pour tout remettre à plat et pour prendre l’initiative d’établir une société plus juste, basée davantage sur la coopération que la concurrence. Cela ne peut pas se faire sur le plan politique ni par une révolution venant de la rue. La seule solution, c’est de s’investir dans le monde économique. Au final, c’est le consommateur qui décide vraiment !
" obliger à plafonner les revenus"
Il faudrait pour cela que les paradis fiscaux n’existent pas . Car tant qu’ils existeront , il est facile d’avoir une rémunération pour la galerie et primes occultes versées dans les paradis fiscaux.
Bien vu. Malheureusement, Lacoon a été dévoré par les médias et Cassandre est morte à Troie. Seul Enée a pu se planquer dans un petit paradis fiscal en Tunisie. La morale, c’est qu’il vaut beaucoup mieux voler 10 milliards que 10 euros. "Voleurs de poules, voleurs de foules", n’est-il pas ?
merci pour cet article et sincèrement content de pouvoir encore vous lire .
Les banques sont des putes, hélas le monde n’a pas encore appris à s’en passer. Leur renflouement est (trois fois hélas) nécéssaire, il faut espérer qu’il se fera sous des conditions extrèmement restrictives.
Pour commencer, en régulant de manière énergique les chambres de compensation que vous avez popularisé.
Bravo ! Traiter les banques de putes, ça c’est de l’analyse. On sent tout de suite que vous avez réfléchi longuement à la question, sans passion ni préjugé ; c’est vraiment du bon travail d’investigation comme seuls les vrais journalistes intègres savent en faire.
Nous attendons donc avec impatience vos prochains articles : "les assureurs sont des enculés", "les agents immobiliers sont des fils de pute", "les footballeurs sont des connards", "les journalistes sont des vendus, sauf moi évidemment".
Qu’est ce que vous avez contre le metier de pute ? Aguicher, se vendre, exploiter, etre exploite, l’argent facile, profiter de la detresse d’autrui, ca ressemble a beaucoup de metier...
Ce metier avec celui de banquier symbolisent la derive marchande de l’humanite... C’est un constat, une analyse, pas une invective...
Je parle du fond lorsque le fond présente un intérêt, mes différents commentaires sont là pour en témoigner.
En l’occurrence, un article qui affirme, dès son titre, que "les banques sont des putes" ne présente pas le moindre intérêt ; c’est le degré zéro de l’analyse journalistique en même temps que cela représente un sommet de démagogie, comparable à ce que pourrait dire un politicien en quête de votes. Seulement voilà, comme c’est Denis Robert, le journaliste "cool" harcelé par les puissants, qui se permet ce genre de bassesse, tout le monde applaudit et crie au génie...et lapide les quelques rares qui osent remettre en cause la parole du Maître.
Seulement voilà, comme c’est Denis Robert, le journaliste "cool" harcelé par les puissants, qui se permet ce genre de bassesse, tout le monde applaudit et crie au génie...et lapide les quelques rares qui osent remettre en cause la parole du Maître.
Il s’échange, selon la BRI (banque des Réglements Internationaux) quelques 3 200 milliards de $ "quotidiennement " sur le marché monétaire.. ;(le plus grand marché du monde)
SEULS 5% (cinq pour cent) de ces échanges servent à l’achat ou la vente de biens ou de services de la part des Etats ou entreprises....
le reste, c’est-à-dire l’immense majorité des échanges est orientée vers la recherche effrénée" de plus-values... !
c’est-à-dire que le marché monétaire est un immense casino "spéculatif" sur lequel interviennent les BANKSTERS et leurs filiales basées dans les paradis fiscaux ...ou circule l’argent noir.. ;sur laquelle les BANKSTERS spéculent et se rémunèrent "grassement"... ! (la plupart des Hedges funds ont été crées par les US.. !
les politiques les savent bien tout de même.. ;et ne font rien !
quand reprendront-ils la main sur les financiers ?
quand les échanges seront basés sur du réels et non plus du virtuel ?
faudra-t-il que la Chine apprenne à nos leaders politiques ce qu’est l’économie de marché...un comble... !
faut-il que l’Europe attende le "bon vouloir" des US pour s’organiser et établir un système d’échange plus adapté à l’économie réelle ?
est-ce toujours au contribuable d’assumer "la mutualisation des pertes"
pendant que les BANKSTERS privatisent les "profits"
tant que les choses ne changeront pas ..TOUS les PLANS imaginables seront VOUES à l’ECHEC.... !
d’autres bulles seront crées.. ;etc.. ;etc...
@ L’auteur,
Vous auriez du enfoncer un peu plus le clou dans les chambres de compensation qui sont comme vous dites la clef de voute du système, et dont les formes et les fonctions détaillées sont trop souvent méconnues du grand public.
Merci bcp pour ces lignes aussi pertinentes qu’audacieuses.
Amicalement
Heureux de voir que vous n’avez rien perdu de votre talent et de votre capacité d’indignation !
Il me souvient, il doit bien y avoir une bonne quinzaine d’années de cela, d’avoir vu à la télévision (de l’époque) le directeur d’Interpol interviewé déclarer qu’il n’y avait quasiment pas de différences entre les mafias et les multinationales et qu’il était déjà très difficile de les distinguer tant leurs objectifs, leurs comportements, se ressemblaient : Même appât du gain, même dissimulation et emploi des paradis fiscaux, ...
Et qu’y a-t-il de plus multinational qu’une banque et surtout une chambre de compensation !
... effectivement et pour argumenter vos propos, lecture d’un livre "Un monde sans loi", de Jean de Maillard, Pierre-Xavier Grézaud,et d’autres magistrats européens, où il est bien démontré que les milieux mafieux utilisent parfiatement les filières internationales des banques, comment elles les utilisent... et que la justice ne possède pas vraiment d’outils pour contrer le phénomène...
Pire, ce livre très bien documenté montre que les gouvernements ont créé ces "paradis fiscaux" précisément pour permettre à une élite d’échapper aux lois qui sont censées "contenir" les "contribuables"...
Je vous trouve dur avec les banques, elles ne sont en rien responsable de la crise actuel. Les vrais responsables sont tous ces pauvres qui ont pris des credits qu’ils ne pouvaient pas remboursé et donc ont mis a mal l’economie mondial. Les banques assurent notre argent et font augmenter le capital de l’argent investi, c’est un vrai travail, mais faire de la charité c’est etre lesée, et les pauvres ont jouer trop haut, l’histoire de la grenouille qui voulai se faire plus gros que le boeuf. Deja il faut que les empreinteurs rembourse la totalité de leurs credits dans l’immediat, ainsi que l’interet, dans un laps de temps determiné, entre 10 ou 20 ans, de plus que le contribuable americain, et européen, paye pour reparé l’economie mondial, en créeant un impot suplementaire, sa garantirai la stabilité des banques, et l’argent ensuite servirai de liquidité permanente, donnant un enorme coup d’oxygene. Enfin, il faut augmenter le taux d’interet, jusqu’a 6% au minimum pour le pret immobilier, evidemment, ceux capable de payer rapidement auront le droit a une baisse avantageuse de l’interet, sa redonnera de la consommation. Avec toutes ces mesures, d’une part le systeme repartira quasiment du jour au lendemain, mais en plus sa le renforcera. Il faut pas regulé le marché, la crise montre qu’il faut totalement le déregulé et laisser totalement libre les banques et les financiers, ainsi les transactions en seront bcp plus efficaces, et aussi baisser l’impot sur les plus valu, relançant les echanges boursiers.
sur que les pauvres sont venus avec des 9mm pour avoir droit a un credit..............
ils ont aussi demande a ce que l’on vendent 10x leur hypotheque
c’est pour ca que les banques privatisent les gains et mutualisent les pertes
Alors premièrement, les banquiers comme les agents immobiliers ont été d’acord avec ces solutions, car pour une même somme prêté à un individu lambda et à un pauvre, le second doit payer plus d’intérêt. Donc l’affaire est plus juteuse pour les organismes prêteurs.
Deuxièmement, la crise ne touche pas que les plus pauvre, mais également de nombreuses classes moyennes. On pourrait dire que ces classes moyennes ont également acheté au dessus de leurs moyens, mais en réalité, en boostant articifiellement le marché de l’immobilier, ces classes moyennes se sont retrouvés contraintes de faire appels à des prêts plus pesants qu’ils n’auraient du être sans cette flambée des prix hors de toutes raison.
Troisièmement, les organismes de crédits ne pouvant prêter autant d’argent, ils ont revendu des parts de prêts sous forme de titre. Ceci conjugué à une forme d’épargne mulitsupport, tout le système s’est retrouvé englué dans des titres de quatorzièmes générations contaminés aux subprimes.
Mais à par cela, quels bande de salopards ces pauvres ! On devrait tous les executer pour avoir mis en danger Wall Street.
Heureusement qu’avec la crise à venir des LBO, on ne pourra pas accuser les pauvres.
On est bien content de trouver les pauvres quand il s’agit de faire le sale boulot pour une misère. On leur a preté pour qu’ils ne meurent pas trop vite de froid dehors. Puis ils faut qu’il consomment sinon comme s’engraisser sur leurs dos ?
Pallas a raison : il ne faut prêter qu’aux riches.
Pour suivre son idée, moi je propose que le droit de vote ne soit accordé qu’à ceux qui savent écrire correctement et ordonner leurs idées intelligiblement. C’est vrai quoi, comment un citoyen à peine lettré peut-il s’informer suffisament pour prendre une décision de vote cohérente ?
Et désolé Pallas si tu n’es pas dans le lot des gagnants
"Elle le fabrique et le revend. Le cash c’est pour la galerie ou les distributeurs automatiques. 99 % des masses monétaires qui circulent par le monde sont virtuelles." "Des fonds alternatifs qui donnent la possibilité de vendre du temps et du vent. Vous achetez des titres que vous ne payez qu’à 1 % de leur valeur. Vous les revendez dans la foulée en faisant une grosse marge."
Petite précision : on a pas besoin de les avoir ces titres avant de les acheter et de les vendre...ce marché est 100% virtuel. Et chaque opérateur a intérêt à jouer le jeu d’achat/vente toujours plus cher puisque tout le monde y gagnera globalement.... jusqu’à l’effondrement de ce système pyamidale. Mais entre temps on se sera fait une bonne fortune intouchable.
Sinon, le chef de l’Eglise anglicane, l’archevêque de Canterbury Rowan Williams :
"Marx a fait remarquer il y a longtemps la façon dont un capitalisme débridé peut devenir une sorte de mythe, attribuant réalité, pouvoir et moyens d’action à des choses qui n’ont pas d’existence par elles-mêmes",
génial ce mec... je remarque qu’il revient de plus en plus à la mode, son constat du capitalisme il y a 150 ans est d’une étonnante actualité.
Il faudrait que Marx soit au programme de Harvard, Yale, HEC, Essec....... ; ça leur éviterait peut petre ensuite de faire des conneries
Cet argument qui circule en ce moment disant que les pauvres ont provoqué la crise est vraiment la preuve que les responsables de ce désastre sont des ordures de la pire espèce, c’est de la pure ignominie...
Franchement, pourquoi ils ont accordés des crédits à ces gens en sachant pertinemment qu’ils ne pourront jamais les rembourser ?
Ils ont eux mêmes souhaité ces mesures de discrimination positive afin de soutenir le marché immobilier qui se serait déjà effondré bien avant si on en était pas arrivé là. Ainsi ils ont ouvert le marché à une nouvelle clientèle bien docile et ignorante... Quand le débiteur devient insolvable, on lui exproprie son bien pour le revendre encore plus cher à un nouveau pigeon, ça c’est de l’argent honnête mon bon monsieur... C’est la chute des prix qui a entrainé la crise, par le manque de clients solvables (ils auraient dû faire des crédits spécial SDF la fête se serait poursuivi un peu plus longtemps), bien plus que les défauts de paiements !
En parallele, il faudrai deregulé aussi le marché du travail, en privatisant toutes les institutions public, les rendant privée et lançant la conccurence, ainsi meme que les salires laissé a l’entreprise, de plus baisser l’impot des entreprises, sa augmenterai la productivité, et enfin remetttre les 39 heures comme minima. Avec toutes les mesures, l’economie sera flambant neuf et vaillante, voila, la crise actuel est du a la faineantise et a la magouille d’emprunteurs trop pauvres. A force d’etre trop gentil, la main se fait mordre, c’est comme sa.
Le banquier est quelqu’un qui te prête un parapluie les jours de beau temps et qui te l’enlève dès qu’il pleut ! les assureurs , les agents immobiliers , les hommes politiques sont de la même trempe !
Toi mon gars, tu vas finir par avoir des problèmes ! Sans blague, c’est vrai quoi, tu avais pourtant promis de fermer ton claque-merde sur le sujet ! Mais rien à faire, faut qu’tu repiques encore un coup ! Ah lalalala !
C’est fou cette manie qu’on les vrais journalistes comme toi de vouloir faire sortir la vérité !
Avec mon chaleureux soutien et un coup de chapeau.
Et je suis content de voir que vous n’avez pas perdu votre motivation à dénoncer le système !
Effectivement, les banques nous font leur numéro de charme : "Les réseaux bancaires veulent sortir des sentiers battus. LCL se lance ainsi dans la vente de contrats d’énergie, Crédit Mutuel propose depuis quelques mois de la téléphonie mobile, sans parler des services à la personne - ménage, bricolage, baby-sittings".
Pas étonnant que toutes les petites enseignes ferment...bientôt je vais aller faire faire un double de mes clés chez mon banquier...mais ce qui est paradoxal, c’est + il y a d’agences, moins il y a de personnel et de guichets ouverts...il faut tout faire soi-même (remise de chèque). Ce qui serait quand même le comble, suite au titre de votre article, si le client devait finalement se débrouiller tout seul...
Bonjour et merci pour cet article.
Comme e-fred, c’est un plaisir de vous revoir, avec le plein de hargne en plus.
J’attends l’intervention de Peripate avec impatience...
Bonne journée
@ Alberto
C’est bcp de facade. Ayez un seul problème en étant petit, et elles vous jettent comme un malpropre. J’en fait les frais encore avec l’un de celles que vous citez
Mais oui la vrai révolution est la consomm’action. Comparez et pas seulement le coût mais le prix du sang, du travail de l’autre. Enfin chacun ses critères. La vrai liberté est la liberté de choix. Mais ils nous demandent de nourrir des coucous dans nos nids.
Tous réfléchissons à changer de banque pour en finir avec l’incurie d’Augias.
Il faut reguler et controler bcp plus les individues emprunteurs et dereguler totalement le marché, que sa soit du travail et de la finance, avec un etat qui ne sera la que pour apporter de l’aide de temps a autre au marché financier, le systeme en sera bcp plus serein. Au lieu des 70 000 euros de marge de securité, je la baisserai a 20 000 euros, ainsi les banques auront bcp plus de possibilité d’investir. Il faut etre competitif dans la vie, c’est tout.
Le fond du problème est que l’argent ne coûte rien aux banques, elles créent la monaie selon leurs besoins, et se rémunèrent sur les intérêts ou les plus-values qu’elle arrivent à obtenir en placant cette monnaie. Comme il est dit plus haut, 95% de la masse monétaire ne fait que tourner entre les banques, elle ne provient ni ne sert le "vrai" monde. Cette situation a une cause : les accords de Breton Woods, début des années 70, qui fit que les monnaies occidentales n’avaient plus besoin d’ancrage (équivalent or, ou équivalent dollar, lui-même ancré sur l’or), c’est à dire que les nations pouvaient crééer tout l’argent qu’elles voulaient sans contrepartie matérielle, mais avec le risque de dévaluation et d’inflation forte si elles faisaient trop chauffer la planche à billet. C’est cet équilibre qui a liberé la croissance mondiale, mais qui a également permi aux banques de produire de l’argent spéculatif, gratuit vu qu’il n’y avait plus besoin de contrepartie. Il est illusoire aujourd’hui de revenir à un ancrage matériel de la monnaie, par contre il est tout à fait envisageable d’interdire la rémunération d’argent virtuel, ce qui tue d’un coup l’essentiel de la spéculation. Autrement dit, dans ce système certes un peu utopique, quand vous demandez un prêt à votre banque, elle doit vous l’accorder si vous êtes capable de le rembourser, mais elle ne peut vous demander de payer un intérêt (vu que cet argent ne lui coûte rien), tout au plus peut-elle vous faire payer des frais de service (très nettement inférieurs aux intérêts, en tout cas pour des grosses sommes), un peu comme les banques islamiques. De la même manière, les prêts consentis par les banques nationales à leur Etat (ou par le BCE aux Etats européens) se feraient sans intérêt, ce qui d’un point de vue des finances publiques constituerait une bienfait majeur !
Le système de création et de gestion monétaire est le nœud gordien du système capitaliste qui étouffe le monde.
Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans Il aurait été pour nous impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés.
— David Rockefeller, s’adressant à la Commission Trilatérale, 1991
Et enfin www.simpol.org pour tenter de pallier à la réponse classique de perte de compétitivité propre au système qui voit en l’expression des intérêts individuels égoïste la satisfaction de l’intérêt collectif… Ah bon ? Quid des multiples crises économico-financières ? d’une misère mondiale grandissante ? d’inégalités sociales et culturelles croissantes ? d’une dégradation environnementale incontestable ? Quid de tout l’attirail financier, matériel et humain nécessaire pour corriger les dérives d’un système aussi abject qu’hypocrite ? Quid des guerres, du narcotrafic, de la traite d’êtres humains ?
Il nous faut donc délégitimer le dogme néolibéral (sommes d’intérêts égoïste = collectivement bon) mais aussi reconsidérer la richesse dont la comptabilité est bien plus fondée sur l’économie du mal-être que celle du bien-être [Patrick VIVERET http://ploutopia.over-blog.com/article-21609206.html]
Ne cherchez plus les causes de la misère ou des dégradations environnementales… elles font partie intégrante de notre monnaie, celle que nous utilisons tous, tous les jours, celle qui régit chaque jour un peu plus nos vies comme du papier à musique, celle qui est au cœur de toutes les passions et de toutes les guerres. Tant que l’homme ne changera pas sa relation à l’argent, au monde et aux autres, rien ne changera et ça ne fera qu’empirer puisque, jusqu’à preuve du contraire, nous vivons sur une planète finie. Le mensonge du crédit, de la délocalisation et de la croissance se heurte tôt ou tard aux limites temporelles et spatiales incompressibles de notre monde. Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas… Moins de biens plus de liens… L’avenir sera immatériel ou ne sera pas…
Qu’ils sautent par la fenêtre ! Qu’ils meurent avec panache comme en 29 ! Personne ne les regrettera et surtout pas les trois milliards d’individus asphyxiés et affamés par un capitalisme pas si financier que ça. Et surtout on serait gré à ces messieurs les traders et profiteurs de tous poils, avant de se tirer une balle dans la tête, de vendre leur 4x4 et de « réinjecter » dans le marché les quelques 11500 milliards de dollars qui barbotent dans les paradis fiscaux. A coté, les 700 milliards de Paulson c’est de l’argent de poche. Une dernière chose : pas touche au livret A de mon fils !
la place du Luxembourg (que je connais fort bien ,j’en suis comme vous à proximité) est elle "aussi" une place ou l’argent anonyme circule....que de comptes anonymes dans les différentes établissements.. ;y compris chez Dexia., sans parler des banques françaises toutes installées..il y a 180 établissements bancaires à Luxembourg. !!!
avec des filiales dans des "paradis fiscaux" (n’en déplaise à Juncker qui se défendra bien évidemment par la négative)...
quant à Clearstream : fruit de vos ennuis...que font des comptes de particuliers dans un société de compensation de valeurs mobilières ??? c’est à l’avocat (peut-être pas verreux, mais qui avait faim..ainsi il a pris une belle com.. !) de répondre à cette question...et là jamais de réponse...bon n’épilogons pas cela ne sert plus à rien.. !
et bien évidemment Citigroup et compagnies y pratiquent la spéculation sur les monnaies ..les actions , à travers les hedges funds et autres circuits... !
Excellent ! Parallèle saisissant et tellement vrai. Je me suis régalé. Un article plein de colère méritée. On préfèrera les putes aux banques, car en général elles vous en donnent pour votre argent. les putes ont parfois du sentiment, les banques jamais !!
Autre point noir concernant les banques : Aussitôt que vous y avez déposé votre argent, elles le considèrent comme leur appartenant !
Ce qu’elles en font, vous n’avez aucun droit de regard dessus. Bien entendu elles le font fructifier, à leur profit .... mais quand elles le perdent vous (nous) payez. Ce que nous fîmes en France avec le Crédit Lyonnais, et ce que demande Bush aux américains actuellement.
Et comme il n’est pas possible de ne pas passer par une banque (pour la paye, ...)
Quant aux prêts, elles demandent (plutôt d’ailleurs dans le sens anglo-saxon de "demand" = exiger) à l’état de relever le taux d’usure (taux auquel la loi considère que ce n’est plus légal) afin de pouvoir exiger des taux exhorbitants (20%) à ceux qui ont besoin d’emprunter.
C’est faux de dire que l’on ne peut pas se passer d’une banque, rien que pour la paye. Avoir un compte en banque n’est pas obligatoire en France ! Pour preuve il y en a même qui sont interdits bancaires !
Après ce que mr Robert a vécu, je pense que terme est un peu fort mais comment parler de banques qui passent par des paradis fiscaux, et les blanchisseuses d’argent style Clearstream...
il faut bien reconnaitre qu’en France l’argent va à l’argent, et ces banques gérées par une certaine élite, ont des armadas d’avocats et des lobbyistes pour influer sur le vote d’"assemblées démocratiques"...
on hésite pas à aller puiser dans des réserves des livrets A déstinées aux logements sociaux, à la formation, au développement, pour couvrir des actes ou des placements beaucoup moins louables !!
La mise en examen d’un ancien responsable de la FNSEA ne fait que confirmer ce que je dis....
Pompes à frics, réseaux et intermédiaires, ne devraient pas etre aussi visibles dans un pays qui se respecte !!
pour une affaire évoquée, combien passent dans l’anonymat ou en huis clos !!
C’est cela la démocratie "participative" à la française en 2008 !! et meme si tout va mal en 2008, la plupart des grands patrons et hauts cadres continuent à partir avec des primes entre 3 millions voir 6 ou plus, quand l’employé moyen est viré avec une "prime" exprimée en dizaines de milliers d’euros et encore lorsqu’il se bat !!
Démocratie, vous avez dit démocratie, je ris un peu, les requins en haut lieu font tout pour capter le maximum d’argent, avec l’aval de l’état et de la justice française !!
quand aux taux alors qu’on trouve des prets entre 4 et 8%, comment se fait il que les cartes magasins tournent autour de 19%, abérration jamais dénoncée ni par les députés, les syndicats et les associations de consommateurs !!
sachant que les gens qui s’embarquent la dedans, sont les gens les plus pauvres qui n’ont pas droit à un pret bancaire !! pourquoi n’y t il pas de lois pour encadrer cette escroquerie qui rapporte plus aux services cartes des grandes chaines que leur vente dans les magasins !!
Vols organisés des banquiers qui rapportent plus sur le crédit avec cofinoga par exemple, que les ventes dans les magasins de la chaine....
Le scandale des parachutes dorés chez Fortis et Dexia fait fureur en belgique...
Herman Verwilst pourrait toucher jusqu’à 5 millions d’euros pour ses quelques mois comme CEO de Fortis et Axel Miller, selon son contrat, devrait percevoir 3 millions lorsqu’il quittera Dexia...
Dans pas vu à la télé une manifestation des victimes des subprimes à New York qui se déclarent prés à prendre les armes si le gouvernement américain donne 700 milliards de dollar aux banques.
Depuis des décennies les banques nous on misent une carotte, aux particuliers, entreprises, états...etc.
Comment leur rendre la monnaie de leurs pièces ?
La crise que nous connaissons, elle est orchestré et manipulé par les banques.
Les banques voyous se sont déclarés la guerre en se refourguant des titres pourris, le but étant de se racheter entre elle pour contrôler le système.
Les banques ne prêtent plus en France ni aux entreprises et ni aux particuliers, ils font tous pour nous pomper nôtre épargne afin de prendre les dernières réserves d’argent.
Attentionles banques terroristes ont pris l’économie française en otage et pompent les dernières liquidités des français !
Combien de million de victimes aux états unis des subprimes, combien se sont suicidées ? Combien se sont retrouvées à la rue avec leur famille ? Serez vous la prochaine victime des banques escrocs ?
Alors réagissez et vite avant qu’il soit trop tard.
Il faut lancer une pétition nationale pour interdire aux banques leur droit d’usurier, se droit doit revenir au pays se qui permettra de rembourser la dette de l’état et de relancer l’économie. Ces emprunts se feront sur la confiance du peuple pour son pays.
Le gouvernement sera au commande de l’économie et non l’inverse.
Tout ceci était prévisible, ce système ne pouvait perdurer et tout a été calculé en ce sens. Maintenant, il faut attendre les décisions des gros bonnets de la finance, si elles ne sont déjà prises d’ailleurs. Quand on sait que 4 % de la fortune du noyau qui chapote la finance mondiale pourrait nourrir le reste du monde, vous comprendrez que face à cela, nous ne pesons pas lourd. Ce qui peut les inquiéter ? Nous, tous simplement ; nous et nos réactions face à un garrotage qui n’a de cesse de nous étouffer ;
manif dans la rue ?!! des usagers des grandes surfaces et des banques qui sont cul et chemise pour empocher le maximum sur leurs "services" intermédiaires....
Oh, ça, ça me plaît ! Vilains et méchants banquiers, comme dans les caricatures de feu "Je suis partout". Du bon, du populaire, du démagogique.... Génial ! Et... original.
Mais, quand même, il y a un truc que je ne comprends pas. Si 99% de l’argent dans le monde est de la fausse monnaie, pourquoi les banquiers s’embêtent à nous piquer nos économies ?
Bon, je vais me délasser un peu (la journée a été dure), et je vais lire la suite. Et puis j’aurais peut-être une réponse d’un monsieur intelligent qui a fait des études.
Pas 99% péripate, 98, il faut suivre ! Je sais, même avec des pattes, c’est dur pour une limace.
Et 98% c’est précisément le taux des transactions financières par rapport à la totalité des transactions, je veux dire, y compris les transactions saines, je veux dire pas mafieuses.
99 % des masses monétaires qui circulent par le monde sont virtuelles. Cette fausse monnaie est investie en actions et en obligations. Puis, pour une part considérable, cachée dans des paradis lointains.....
Parce que si c’était 98%, ça changerai quoi, monsieur Renève ? Dites moi donc, vous qui êtes si intelligent...
Ah péripate, vous commencez donc à comprendre, qui écrivez : ""Parce que si c’était 98%, ça changerai quoi, monsieur Renève ? Dites moi donc, vous qui êtes si intelligent... ""
Que j’aime vôtre haine Leon ! Comment elle révèle vraiment qui vous êtes. Vous voilà acculé à me traiter de cinéaste raté... Je suis pourtant certain que vous vous êtes gavé comme le bon beauf que vous êtes de quelques unes de mes productions... Quelle rigolade !
Quand à "chômeur chronique", n’êtes vous pas le défenseur auto-proclamé des chômeurs et èrémistes ? Les chômeurs chroniques apprécieront votre sollicitude. La vérité, c’est que vous êtes un hypocrite, un menteur et un manipulateur, tout occupé à préserver le produit de vos vols.
Voleurs de pauvres, voilà ce que vous êtes.
Vous perdez le contrôle de vos nerfs... et je me moque de la sympathie d’un professeur d’économie trotskiste.
Donc, je récidive : pourquoi, si 99% de la monnaie en circulation est de la fausse monnaie, les banques s’intéressent à nos économies. J’ai par ailleurs du mal à voir dans le fait de relever ce qui paraît une pure ânerie un manque de respecte à quiconque.
Péripate, je crois qu’il me faut essayer de répondre à votre question, bien que n’ayant pas les mots et que l’exercice n’est pas facile : cela demanderait plus qu’un article, alors, un post ! Maisvous avez raison de la poser parce qu’elle est fondamentale. Cette question renvoie à ce que sont les bulles.
Je ne sais plus qui, en réponse à la question d’un auditeur : "où sont passés ces milliards perdus ?" disait : "c’est de l’argent virtuel". Il parlait bien sûr de ces 98%. Mais il ne disait pas qu’une partie de cet argent virtuel peut se convertir en argent réel. Un partie seulement, précisément moins de 98%, évidemment. Vous ne pouvez acheter pour 98 kilo-euros de marchandise à un commerçant qui n’a que 2 kilo-euros de marchandise.Cet argent virtuel est de la mauvaise monnaie, laquelle comme chacun sait chasse la bonne.
Et c’est pourquoi il ne peut se convertir massivement en monnaie sonnante et tébuchante, sous peine de scier le branche sur laquelle il est assis. Un peu comme ces parasites qui tuent l’hôte. C’est pourtant ce qui est en train de se passer : le premier qui dégaine entraîne les autres, et c’est la curée : chaque possédant se précipite pour converir ses créances en bon argent. Mais il n’y en aura pas pour tout le monde, et comme d’habitude ce sera le pékin de base qui sera le dindon. Ces pratiques sont vieilles comme le monde de la finance. C’est seulement qu’aujourd’hui ça prend des proportions gigantesques.
Et vous êtes de mauvaise foi parce que vous jouez sur les mots. En fait, vous vous complaisez dans le rôle de punching ball. Pour ma part, l’exercice me fait du bien. Continuez donc.
Avant de continuer, il me faut dire que j’ai remonté le fil pour trouver trace d’une question de Léon, je n’ai pu que relire insultes et avanies. Faute de plus de précisions, je ne peux donc faire de réponse.
Vous m’accusez de mauvaise foi. Et vous avez raison. Ma question était faussement naïve. Désolé d’employer des moyens rhétoriques pour tenter de susciter des questionnements chez mes interlocuteurs.
Vous vous sortez très mal de votre tentative d’explicitation. Désolé. Cela vient que vous faites votre la conception marxiste de la valeur (je ne parle pas du prix, mais bien de la valeur), valeur qui selon le marxisme coagule du "travail". Or, la valeur est toujours subjective, la valeur vient du service qui est rendu, par une marchandise, par un service rendu justement, et de rien d’autre.
Ceci pour dire que la monnaie est une marchandise, comme une autre, et sa valeur provient des services qu’elle rend, et de rien d’autre.
Ce détour pour dire qu’il absurde d’affirmer que x% d’une monnaie est de la fausse monnaie. Ou on dit que 100% de la monnaie est de la fausse monnaie, et on ne fait que constater les conditions particulières de création de cette marchandise, et ce faisant on n’a rien dit, ou on constate que si la monnaie a trouvé preneur, c’est que c’est bien une marchandise.
La question, bien sûr, c’est qui émet une monnaie. Comme n’importe quelle marchandise, elle devrait pouvoir être produite par n’importe quel entrepreneur en concurrence avec d’autres, entrepreneur qui doit pouvoir garantir en permanence la convertibilité de cette marchandise en une autre, or, autre monnaie, indice basé sur un panier de biens, etc...
Ce n’est pas ce qu’on observe. La Fed, bien qu’étant privée, détient un monopole de par l’Etat. Idem pour toutes les banques centrales, qu’elles soient privées ou d’Etat. Et c’est bien ce monopole qui est à la source de toutes les manipulations. L’Etat, qui est toujours à court de fond, use de son influence pour faire baisser le loyer de l’argent, faisant gonfler la masse monétaire au-delà de ce que une gestion prudentielle responsable permettrait, c’est à dire fondée sur la capacité de l’établissement émetteur à convertir les titres en circulation. Avec la garantie, implicite ou explicite de l’Etat, la responsabilité de l’émetteur est toujours en tendance affaiblie
En ce sens, et uniquement en ce sens, on peut parler de fausse-monnaie. Cette fausse-monnaie est fondée sur la capacité qu’à l’Etat à contraindre les contribuables à payer.
C’est exactement ce à quoi nous assistons.
Qu’est ce qu’on peut lire comme conneries sur agoravox, vous me direz ce n’est pas aussi grave que la crise, ça ne coûte rien ou presque.
Exemple , sur les commentaires où je relève une énormité parmis d’autres :
"L’argent tient par la peau des couilles ce monde.
Il n’est pas dit que cela puisse tenir éternellement ainsi..."
Depuis la nuit des temps cela fonctionne ainsi et mon avis c’est parti pour durer car c’est dans la nature humaine, un point c’est tout.
On pourrait dire aussi que les les pauvres n’aimeraient pas devenir riches ? où alors juste dans le but de vouloir sauver le monde ?
Je vois des commentaires s’indigner sur le "superbe exercice de style" de Pallas qui est peut être un des seuls à avoir compris que tout ce qui est excessif est ridicule.
Belle constance effectivement, pour ceux qui nous suivent sur LIBR’ACTEURS (www.libracteur.fr), vous savez que cette questions des apprentis sorciers, et des junk bonds nous mobilise depuis quelques temps.Ceux qui lisent LES ECHOS n’ont pas du manquer de rigoler, et pour les autres je ne résiste pas au plaisir de faire un raccourci:le 17.09 un point de vue est intitulé "Mieux comprendre les hedge funds", avec en exergue, d’un texte pour initié : "les HF ne sont pas necessairement plus risqués que les fonds d’invetsissements classiques, mais plus difficiles à appréhender" SIC !,le 18.09 toujours les même ECHOS édito de JM VITTORI :"CRISE:NE LES CROYEZ PLUS", avec une chute "revenons a la finance des yeux ouverts". on ne peut mieux dire, mais ce n’est pas fini, car LES ECHOS du 29.09, donnent un point de vue de techniciens sur le théme "crise du crédit, ou de la représentation comptable ?", et là c’’est la cerise sur le gâteau En gros on vous dit que les normes comptables Anglosaxonnes qui se sont imposées a tous, et font confiance à la juste valeur, fair value ou best estimate, ne sont pas fiables......en période de crise.
Simplement accablant !!!
Ce que je trouve domage dans tout ca, C’est que le peuple vas devoir encore payer pour les foles dépenses de nos cher milliardaires. Tout cet argent qui n’est que du vent, a réussi à rendre l’homme totalement fous. Afin de tout posséder, ils sont prêt a tout, vol viol meurtre détournement de fonds, vente de drogue et tout ca sans aucunes sanction.C’est normal dans un monde ou tout se paye. Lorsque tu as de largent ,tu peux tout acheter la loi, la politiques et la justice formidable quoi. Je ne crois pas que la jolie pute accepterait de coucher avec un vieux fous frustré sexuellement, si se meme pervert ne possaidait pas un sous. Facile de payer quand l’argent provient de vols fait dans les poches des citoyens. je ne connais pas grand monde qui ont la chance de pouvoir se payer des chambres d’hotel a 10 000 la nuit (putes non incluses) et tout ca, mis sur un compte de pépenses qui sera rembousé par la suite par vos impots,
Besoin d’argents
Je ne peux pas comprendre non plus pourquoi nous devons nous cotiser à fin de payer leur dettes. Je n’ai jaimais entendu parler dun plan de sauvetage accordé au citoyen qui narrivent pas à payer leur factures. Le seul plans qu’ils peuvent proposer ici c’est le crédit. J’aimerais bien moi aussi fabriquer une carte qui ne vaut rien à la base, la distribuer à des gens qui désirent dépenser. Et tout reprendre par la suite, avec intérets. Moyens facile de se faire beaucoup de biens gratuitement. Vous n’arriez plus à payer, ils ont tout prévu. On vous presnteras tout simplement une nouvelle carte à fin de vous faire dépenser d’avantage . à fin que vous et votre géneration futur ne parvienent pas à rembouser . Leur but étant de devenir les seul propriétaire de tout bien terrestre, vous y compris. Vôtre rôle seras de trvailler et de payer. à fin de les enrichir encore plus. si vous trouver un moyend de faire de l’argent, on vas vous le retirer aussitot sous prétexte que cet argent provient d’activitées illégaux. donc vous êtes dans l’obigation de vous soumettre à leut mode de vie ou de vous battre pour vos droit... J’ai un peu honte de contibuer au financement d’un porjet visant à détruire notre planètes.
La masse critique n’est peut-être pas atteinte pour au moins rétablir l’équilibre et contenir la prédation endogène mais je le souhaite et l’espère parce que "danser au bord du volcan " est pour le moins dangereux...
est ce que dans cette crise on ne voit pas poindre le simplisme de certains, professeurs, journaleux ou autres, qui n’avaient à la bouche que des éloges pour le système anglais ou américain, les français passant souvent pour des ringards !! de la finance...
arrive cette crise après de multiples signes inquiètants, ignorés par les nombreux experts de la finance...
ils sont bien silencieux maintenant les arrogants et les prétentieux, les monsieur je sais tout, notre plan est prévu pas de problème !!
si le problème étant ici le manque de recul, le fait de vouloir aveuglément adopter un système qui n’est pas le notre et ce manque de recul et ce fanatisme de certains acteurs de la vie économique, qui frise l’idolatrie stupide !!
Souhaitons que cette crise permette à l’Europe de se démarquer, en s’affirmant enfin comme autre chose qu’une pale copie des américains, et que l’intelligence et l’esprit critique revienne en haut lieu, pour nous épargner l’aveuglemment de certains fascinés par la quantité et ayant perdu tout repère avec le réel !!!
on sent déja aussi que monsieur Fillon dans les débats de l’assemblée cette ap midi, va se servir de cette crise bien amplifiée avec sonnettes et girophares dans les médias français pour justifier des mesures à venir de manière purement démago, d’ou l’appel à l’unité nationale !!
un clin d’oeil à l’auteur, la macine à laver doit marcher à fond en ce moment... est ce que vous croyez qu’en période de crise Clearstream lave plus blanc !! je vais dire que c’est une boutade comme Bigard, on ne sait jamais !!