vendredi 3 juin 2011 - par Axel de Saint Mauxe

Pour les féministes

Nous voyons actuellement sur les plateaux de télévision une sorte de femme que l’on avait oublié, que l’on croyait aux oubliettes de l’histoire du XXème siècle, en raison du profond ennui qu’elles nous inspirent, je veux parler des féministes.

Je pense en particulier à une certaine Caroline de Haas, dont la bêtise du discours confirme que le féminisme est bien le substitut d’une féminité absente. Ou alors à une triste Caroline Fourest.

C’est pourquoi je ne résiste pas au plaisir de leur dédicacer ce texte de Friedrich Nietzsche à propos du féminisme et des femmes. Texte, extrait de son ouvrage Par delà le Bien et le Mal, dépassé me direz-vous en bon démocrates ? Non, d’une souriante actualité.

Ce n’est pas un texte dérangeant, c’est un texte terrifiant, discriminatoire, outrageant, aujourd’hui à la limite de la légalité.

C’est le genre de texte issu d’un ouvrage qui ne manquera pas d’être un jour, sous le règne des esprits bornés, interdit de vente et de publication. « C’est un livre effroyable qui cette fois m’a coulé l’âme, un livre noir comme la sépia de la seiche. » écrira Nietzsche en 1886.

Aussi je préfère demander aux esprits les plus faibles, fragiles ou bornés de ne pas lire ce qui suit, tant ce qui est dit leur fera horreur dans notre système de valeurs orienté tout autrement.

En revanche, les esprits les plus fins, les hommes sexués, les femmes féminines sauront tirer de ces lignes la substantifique moelle, et retrouveront ce qu’est la féminité vraie, dans toute la force de sa beauté.

Aphorisme n°239

Jamais le sexe faible n'a été traité par les hommes avec le respect qu’on lui témoigne de nos jours ; cela va avec les goûts essentiels et les penchants de la démocratie, comme l’irrespect envers les vieillards. Quoi d'étonnant si la femme en abuse aussitôt ? On demande plus encore, on apprend à se montrer exigeante, on finit par trouver presque offensant ce tribut de respect, on préférerait la rivalité, voire la lutte ouverte pour la conquête des droits. Bref, la femme perd de sa pudeur. Ajoutons qu'elle perd aussi de son bon goût. Elle désapprend de craindre l’homme ; mais la femme qui a désappris de craindre renonce à ses instincts les plus féminins. Que la femme relève la tête au moment ou l’homme cesse de vouloir et de cultiver en lui ce qui est propre à inspirer la crainte ou, disons-le tout crûment, sa virilité, c'est parfaitement légitime et fort compréhensible ; mais ce qui est plus malaise à comprendre, c`est que la femme, du même coup, dégénère. Or c’est là ce qui arrive de nos jours, ne nous y trompons pas. Dès que l’esprit industriel l’emporte sur l’esprit militaire et aristocratique, la femme aspire à l’indépendance économique et juridique d'un commis : la femme-commis nous attend aux portes de la société moderne en formation. Tandis qu'elle s'empare ainsi de droits nouveaux, quelle cherche à devenir le maître et inscrit sur ses drapeaux et ses draperies ces mots : Progrès de la femme. Le contraire s’accomplit avec une évidence effroyable : la femme est en régression.

Depuis la Révolution française, l’influence de la femme est en baisse en Europe, dans la mesure où elle a ajouté à ses droits et à ses prétentions, et l’émancipation de la femme, pour autant quelle est réellement revendiquée par les femmes et non seulement par des crétins mâles, s`avère comme un curieux symptôme de l’affaiblissement, de l’effritement graduel des instincts féminins primordiaux. Il entre de la bêtise dans ce mouvement, une bêtise quasi virile, dont toute femme bien constituée, donc intelligente, devrait grandement avoir honte. Perdre le flair qui vous indique sur quel terrain si est le plus apte à remporter la victoire, négliger l’exercice de l’escrime a laquelle on est passé maître, se laisser aller, en présence de l'homme, peut-être jusqu’à écrire un livre, au lieu d'observer comme naguère une tenue décente et une humilité fine et matoise ; travailler avec une vertueuse impudeur à ruiner chez l'homme la croyance à un idéal foncièrement différent qui serait caché dans la femme, à je ne sais quel « Eternel féminin » et à sa nécessité ; à force d’insistance bavarde, dissuader l’homme de croire que la femme doive être gardée, soignée, protégée, ménagée comme un animal domestique plus délicat, singulièrement sauvage et souvent agréable ; rechercher minutieusement, avec une maladroite indignation tout ce que la position sociale de la femme a eu et a encore de servile et de subalterne (comme si l’esclavage était contraire à la civilisation et non pas plutôt à la condition de toute civilisation supérieure, de tout progrès en civilisation), que signifie tout cela, sinon que les instincts féminins s’effritent et que la femme renonce à être femme ?

Sans doute, il y a parmi les ânes savants du sexe masculin assez de stupides amis des femmes ou de corrupteurs de femmes pour leur conseiller de renoncer à toute féminité et de copier toutes les sottises dont souffrent comme d'une maladie « l’homme européen », la « virilité européenne » ; imbéciles qui voudraient raavaler la femme au niveau de la « culture générale », peut-être même l’obliger à lire les journaux et à faire de la politique. Quelques-uns voudraient aller jusqu'à transformer les femmes en libres penseurs et en gens de lettres, comme si une femme sans religion n'était pas pour un homme profond et impie quelque chose d'absolument répugnant et ridicule. Presque partout on leur gâte les nerfs au moyen de la musique la plus morbide et la plus pernicieuse qui soit (notre récente musique allemande) ; on les rend de jour en jour plus hystériques et moins aptes à suivre leur vocation première et dernière, qui est de mettre des enfants au monde. On veut les « cultiver » de plus en plus, et, comme on dit, fortifier ce sexe faible en lui donnant de la culture ; comme si l’histoire n'enseignait pas de la façon la plus péremptoire que la « culture » de l’être humain a toujours marché de pair avec sa débilitation – je veux dire la débilitation, l’éparpillement, l’alanguissement morbide de la volonté – et que les femmes les plus puissantes, qui ont exercé la plus forte influence (la mère de Napoléon en est le dernier exemple) doivent leur puissance et leur ascendant sur les hommes à la force de leur volonté, non aux maîtres d'école.

Ce qui chez la femme inspire le respect et assez souvent la crainte, c’est sa nature, plus « naturelle » que celle de l’homme, sa souplesse rusée de véritable félin, sa griffe de tigresse sous un gant de velours, la naïveté de son égoïsme, son inaptitude à se laisser éduquer, sa sauvagerie profonde, le caractère insaisissable, vaste et flottant, de ses convoitises et de ses vertus... Ce qui, malgré la crainte qu’on éprouve de ce joli et dangereux félin, inspire la pitié pour la femme, c'est quelle apparaît plus dolente, plus, vulnérable, qu'aucun autre animal, plus assoiffée de tendresse et condamnée à plus de désillusions. Crainte et pitié, tels étaient jusqu’à présent les sentiments de l’homme en face la femme, et déjà il lui semblait avoir un pied dans la tragédie qui nous déchire en nous ravissant. Hé quoi ? Tout cela serait fini ? Et on aurait entrepris de désensorceler la femme ? La femme deviendrait peu à peu de plus en plus ennuyeuse ? Europe, Europe ! On connaît la bête à cornes qui toujours eu pour toi le plus d'attrait, la source des dangers qui te menacent sans cesse. Ta vieille fable pourrait redevenir de l’histoire, une bêtise énorme pourrait de nouveau te ravir et t’enlever. Et ce n'est pas un dieu, cette fois, qui se dissimulerait dans cette bêtise énorme : non, rien qu’une idée, une « idée moderne ».


Friedrich Nietzsche, Par delà le Bien et le Mal – Jenseits von Gut und Böse, 1886. Traduction de Geneviève Bianquis, éditions Aubiers, ISBN 2.7007.0099.6.

Pour le confort de la lecture sur écran, le découpage des paragraphes a été modifié.



40 réactions


  • Ariane Walter Ariane Walter 3 juin 2011 12:42

    On peut s’appeler Nietszche et débiter des fadaises...
    Même bien écrites...Quand même...

    la situation est tellement simple.
    Ce sont quand même les femmes, que je sache, pendant des siècles et des siècles, qui ont été violées après les batailles, mutilées dans leur sexe par certaines religions, enfermées dans des harems par d’autres civilisations, vendues à douze ans à de vieux maris, coincées dans leur mariage car elles ne travaillaient pas, puis harcelées sur le lieu de leur travail, puis moins payées que leur mec etc..etc...
    Que qs hommes se reçoivent parfois un tabouret sur la tête ou un couteau dans le ventre, cela ne compense pas trop la masse des victimes du « second sexe ».
    C’est l’histoire.
     C’est comme ça.
    Le faible est bouffé par le fort. La femme, sauf exceptions, belle, intelligente, rusée, courageuse a toujours dû supporter la virile domination.

    Et les temps changent.
    Que les féministes soient parfois des tromblons, je suis la première à le constater et à le regretter. Mais il y a aussi, chez les hommes de sacrés tromblons, non ? Un certain satyre de Brooklyn ? Non ?...

    Alors, chers hommes, vous voulez des femmes femmes.
    Mais c’est un mythe.
    Elles ne peuvent dans ce rôle là que faire de brèves apparitions.
    Comme celui des hommes-hommes.
    Nous sommes vous et nous coincés dans une comédie antique ou moderne qui nous amène ,parfois à jouir, parfois souffrir.
    Quelles que soient les règles du jeu.

    Prenons donc les bons moments quand ils se présentent. Evitons d’être esclaves des mauvais.
    Et cessons de critiquer ce genre opposé qui au demeurant, le plus souvent, est la porte des délices et du paradis !!!


    • Harfang Harfang 3 juin 2011 13:48

      Je dirais même plus : on peut s’appeler Nietzsche et se montrer parfois con comme la lune.

      De toutes façon, faire une généralité du féminisme en tant que mouvement, est aussi subtil que de considérer que Obama, DSK, Besançenot et Mao sont dans dans le même camp parce que de gauche.

      Allez zou, courage Ariane : le combat contre la bêtise est sans fin, mais vous ne manquez pas d’alliés. ^^


    • Ariane Walter Ariane Walter 3 juin 2011 14:39

      merci Harfang, de votre chouette soutien de grand duc !!


    • Harfang Harfang 3 juin 2011 14:52

       smiley
      Mieux vaut être grand duc que trou duc smiley


    • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 8 juin 2011 18:32
      Relisez la dernière partie du texte... Nietszche ouvre les portes en grand.

      Le « féminisme » est une idéologie socialiste, jouant sur le thème éculé du faible contre le fort. Le féminisme est destiné aux esclaves-né(es). Comme toute idéologie, le féminisme, en particulier le féminisme ménager (ceux qui chronomètrent le temps passé par les uns ou par les autres à passer l’aspirateur) conduit à la médiocrité.

      Je fréquente des femmes naturellement « libres » (et non libérées), qui n’ont pas besoin d’être des féministes et je dois dire que je préfère leur compagnie à celle des hommes. 

      J’aime leur beauté, leur esprit fin et détaché et leur humour souvent ravageur.

      Je laisse le féminisme aux autres.

  • gaijin gaijin 3 juin 2011 12:58

    l’esprit pas fin que je suis a cependant tiré une conclusion de cet article :
    les gens comme vous font plus pour la cause du féminisme que n’importe qu’elle femme
    ça vous paraitra sans doute être une preuve de votre supériorité ..............


  • Dominitille 3 juin 2011 14:37

    Nous voyons actuellement sur les plateaux de télévision, des hommes avouant aimer les petits garçons ou avouant connaitre quelqu’un qui aime les petits garçons.
    Laissez les féminisites et occupez-vous des hommes qui ont de dangereuses occupations.


  • le journal de personne le journal de personne 3 juin 2011 14:52

    Tronc commun

    Il nous faut nous entendre la dessus tout de même
    même si c’est le vent que l’on sème pour nous rencontrer nous-mêmes
    la séduction c’est du harcèlement au féminin
    le harcèlement, c’est de la séduction au masculin
    un sourire suffit à la femme pour séduire
    pour l’homme, c’est beaucoup plus dur à cuire
    il faut qu’il insiste, qu’il persiste et qu’il existe
    toute une liste pour se faire passer pour un artiste.
    la légèreté d’une femme au propre comme au figuré...
    reste une chose bien compliquée pour le mâle
    qui ne sait jamais sur quel pied danser ?
    Mais c’est tout le charme de la séduction :
    les points de suspension...le point d’interrogation : j’y vais ? Ou j’y vais pas ?
    La lourdeur d’un homme au premier comme au second degré...
    ne peut être balayée, simplifiée, ni réduite à sa petite part d’animalité...
    elle en dit long sur la difficulté des hommes à conquérir l’objet de leur désir...
    ils sont peut-être plus démunis, moins armés pour gagner ce genre de guerre,
    il y a en tout cas, quelque chose à creuser...
    non... Pas le fossé qui les sépare déjà
    et que l’on doit aux féministes et machistes de tout bord
    Creuser... la-dedans... un tunnel, pour capter l’autre au lieu de la capturer
    l’éluder au lieu de le dénoncer comme un obsédé

    La séduction est un jeu mais ce n’est pas un jeu de dupes...
    ni oui... ni non...
    c’est l’art de plaire...
    mais c’est aussi l’art de se défaire de celui ou celle qui ne nous plaît pas.
    Je crois qu’il y a un mot pour dire NON à la nature...
    c’est... c’est la culture... des sens et dans tous les sens !

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/06/tronc-commun/


  • .jk. 3 juin 2011 15:33

    Ce qui est ironique c’est que les hommes critiquant les féministes (comme non attractives, non féminines, non femmes-femmes) ne sont pas des hommes-hommes .

    Exemple : Zemmour le réac

    Beckham le metrosexuel est plus présentable !


  • .jk. 3 juin 2011 15:35

    ensuite, invoquer un ’grand auteur’ c’est de l’argument d’autorité

    ce qui importe c’est ce qui est exact, et non qui le dit


  • Jacques Raffin Jacques Raffin 3 juin 2011 15:56

    Que les femmes, qui sont la majorité de la population, aient besoin d’être défendues, voilà bien la preuve de la pertinence de leur combat…

    Pas besoin d’aller déterrer Nietzsche pour les attaquer, la vie quotidienne suffit !


  • Mutamuta 3 juin 2011 16:14

    @ dominitille

    Les femmes sont loin d’être en reste concernant la pédophilie et les violences aux enfants, aux conjoints.
    La mode du féminisme qui prétend que les femmes sont les plus vertueuses, les plus fortes, les plus méritantes, enfin les plus « tout ce qui est bien » interdit de révéler ce qui est moche chez la gente féminine.
    Cette même mode veut que les hommes soient tous des salauds, des lâches, des faibles, des brutes, ... bref qu’ils n’ont aucune qualité et que des défauts.
    Les hommes, les vrais, savent eux qui ils sont et sont assez forts pour se foutre de ce genre d’opinion.
    Le féminisme, comme toute idéologie et surtout quand celle-ci va trop loin, mourra en s’étouffant lui-même.

    Une boutade qui résume bien le féminisme :
    « Tout ce qu’elles ont gagné avec leur campagne du MLF, c’est qu’on ne nous tient plus la porte. » Claire Bretécher


    • Ariane Walter Ariane Walter 3 juin 2011 17:40

      Mais aucun homme ne doit tenir la porte !!! Il doit passer le premier au gars où un bandit attendrait de l’autre côté ! Imaginez que sa petite poule se retrouve alors devant et lui derrière !!!
      Non ! Un homme galant entre le premier !! Et sort de même !!
      En tenant la porte, bien sûr !


    • Dominitille 3 juin 2011 22:05

      Mutamuta,
      Un homme qui tient la porte ouverte à une femme, est un homme bien élevé.
      Mais je sais ouvrir la porte moi-même aussi, cela peut servir quand il n’y a pas d’homme autour de moi.
      Le féminisme n’est pas une mode. Voyez la définition de ce mot au lieu de l’ utiliser comme un mot ordurier.
      Les hommes, passé l’effet DSK, essayent de nouveau de tirer la couverture à eux en distillant des articles comme celui-ci.
       


    • Mutamuta 3 juin 2011 23:35

      @ Ariane Walter

      Il n’y a que dans les bars, les restaurants et les escaliers que l’homme doit passer le premier.
      Les bars et les restaurants parce qu’autrefois les bagarres y étaient fréquentes.
      Les escaliers, en montant parce que cela peut gêner une femme que l’homme ait les yeux au niveau de son fessier et en descendant pour pouvoir la rattraper si elle tombe.


    • Mutamuta 3 juin 2011 23:49

      @ dominitille

      Vous voulez le beurre et l’argent du beurre et même le crémier avec... Vous ne voulez pas perdre vos privilèges anciens tout en exigeant d’avoir tous ceux des hommes. Et bien entendu, sans leur en concéder aucun des vôtres...

      Oui, c’est une mode ! Pour être dans la pensée unique féministe actuelle, il est de bon ton pour une femme voulant paraitre moderne d’être misandre. C’est une mode intellectuelle.
      Une preuve parmi tant d’autres de la mauvaise foi féministe : les activités, lieux, services, ... réservés exclusivement aux femmes sont considérés comme normaux et allant de soi alors que ceux réservés exclusivement aux hommes sont considérés comme machistes.


    • Antoine Diederick 4 juin 2011 11:42

      a Ariane,

      Je suis d’accord reprenons le savoir-vivre bien utile....

      Un homme entre le premier dans un restaurant

      Un homme passe le premier dans les escaliers pour l’ascension et descend le premier pour prévenir la chute (n’y voyez pas un propos graveleux)....

      Un homme s’efface devant une femme qui sort d’un lieu restaurant par exemple...

      Il tient la porte ...en effet....

      Un homme fait le tour de la voiture....

      On se découvre dans un lieu privé sauf les femmes etc

      Un jeune s’efface devant un plus âgé etc....c’est peut-être désuet mais c’est pratique smiley


    • Antoine Diederick 4 juin 2011 11:45

      a table, on se sert quand on vous y invite, on ne met pas les coudes sur la table, on ne sauce pas smiley

      on ne noue pas la serviette autour du cou.

      A l’anglaise on a le droit de laisser un main sur la cuisse en mangeant ou à la française on laisse les mains a hauteur de la table...

      etc....

      On fume au fumoir, on ne fume pas à table etc...

      On ne tripote pas les genoux des dames sous la nappe....


    • Dominitille 4 juin 2011 14:48

      Je vous ai demandé à quel moment de me prêter des sous pour acheter du beurre ?


    • Dominitille 4 juin 2011 14:49

      commentaire adressé à mutamuta, homme ou femme je ne sais pas trop


    • Dominitille 5 juin 2011 01:17

       Restez un homme c’ est ce que vous savez faire le moins bien apparemment.
      Je connais des hommes à qui vous n’arriveriez pas à la cheville de quelque côté que vous voudriez vous tourner.
      Vous êtes indécent dans votre effort de vous justifier ;
      Et une nouvelle fois, ne vous occupez pas des femmes, vous ne savez déjà pas prendre soin de vous.


  • Lorelei Lorelei 3 juin 2011 21:48

    bof quand des nations arrivent à voir seulement 10 pour cent de femmes violées porter plaintes et qu’en plus on voit des hommes trouver normal le droit de cuissage et qu’en plus ça va au maroc en thailande violer des gamins la question qui se pose n’est pas le féminisme



  • apopi apopi 4 juin 2011 07:21

     Article d’un pseudo aristocrate relatant les propos d’un vrai con. Au suivant comme disait si bien Jacques Brel....


  • Antoine Diederick 4 juin 2011 11:50

    Nietzsche a du écrire cela avant la rencontre avec le trepanoma

    C’est Salomé qui l’avait envouté, retour chez Luois von Sader-Masoch smiley


  • Antoine Diederick 4 juin 2011 12:01

    J’ai tout de même l’impression que ce texte est une critique féroce de la virilité, de cette virilité qui confère même aux imbéciles l’impression qu’ils sont intelligents.... smiley

    Je crois que l’auteur ou plutôt le rapporteur nous fait un clin d’oeil comme ceci : smiley


    • Antoine Diederick 4 juin 2011 12:09

      désolé pour les escaliers, le texte de Nietzsche et riche....

      C’est une reflexion très germanique, il faudrait s’intéresser « au drame de la femme moderne »

      "Dès que l’esprit industriel l’emporte sur l’esprit militaire et aristocratique, la femme aspire à l’indépendance économique et juridique d’un commis : la femme-commis nous attend aux portes de la société moderne en formation. Tandis qu’elle s’empare ainsi de droits nouveaux, quelle cherche à devenir le maître et inscrit sur ses drapeaux et ses draperies ces mots : Progrès de la femme. Le contraire s’accomplit avec une évidence effroyable : la femme est en régression."

      Le drame de la femme moderne est une thématique jungienne, liée à l’animus....

      Il y aurait beaucoup à dire sur ce texte...

      Dans l’extrait que j’ai repris supra, les conditions économiques y sont évoquées, les modes de production etc....


  • Louise 4 juin 2011 12:08


    Effarant, effarant ....
    Ressortir cette vieille croûte de NNNNGNAGNIGNIE.... enfin machin quoi, pour alimenter la polémique, je trouve ça effarant.
    Ce texte n’est qu’un ramassis de conneries.
    Ca prouve qu’on peut être un grand intellectuel et un sacré couillon qui n’a pas réglé ses problèmes avec sa maman et autres éléments féminins, bref les femmes de sa vie ! sourire.

    Discuter du rôle et de la place de la femme dans la société au XXIème siècle à partir de ce texte n’a strictement aucun intérêt.

    C’est d’aujourd’hui qu’il faut parler, et discuter de la place de la femme c’est discuter de l’organisation politique et sociale de la France.
    Dans cette société aujourd’hui nous confondons démocratie avec la loi du plus fort.
    La vie est devenue infernale dans les entreprises où seul le profit compte, comment imaginer une vie calme et harmonieuse (voire égalitaire) à la maison après ?
    Combien de femmes autour de nous font la double journée ?
    Tout continue dans un esprit de domination, et là, les hommes sont forts.
    Le message féministe ne passait plus car cela en arrangeait beaucoup et l’affaire DSK montre leur courage à parler.
    Ok, la vie intime de chacun est personnelle mais pas quand il y a domination d’un plus fort sur un plus faible c’est autre chose.
    Pour l’instant je vois un Président de FMI (quand même, pas n’importe qui !) au prise avec une affaire (en bonne Française je dirais « présumée ») de viol et la femme en question est une immigrée africaine, mère célibataire (vous voyez le hic ou pas ?) et quant à l’autre affaire il s’agirait d’un ancien ministre qui aurait profité de petits garçons dans un pays pauvre. Non, mais là, il faut parler quand même, non ?

    Cette société là est en train de craqueler de tous les côtés. Il faut changer, il le faut.
    La France a les moyens financiers, culturels d’appliquer enfin les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité et nous laissons quelques uns se gaver dans le fric ou la dépravation. Pour moi, ceux qui se disent de gauche et se vautrent comme ça m’écoeurent à un point que j’en descendrais dans la rue (et franchement je ne suis pas une pro... pour dire ...).
    La France est un pays riche qui se laisse piller par des financiers et pendant ce temps on se débat dans des histoires de couilles et de libido débridée, envahir par des histoires de marlous dans des banlieues que l’autorité républicaine a déserté pour des raisons d’économie.

    Non, mais là, il faut arrêter de supporter tout ça, cesser de supporter ces médias qui sont incompétents et ne cherchent pas à faire passer les informations fondamentales en toute liberté. Il faut changer de société, et vite, une république laîque (donc respectueuse des convictions de chacun pourvu que ceux-ci ne l’exposent pas), une démocratie (pouvoir politique revenu aux Français) et un partage sain des richesses (ras le bol des financiers, assureurs et compagnie).

    Et enfin, je retrouverai la place du village envahie, non pas de banquiers et d’assureurs mais de boutiques, de cafés, d’épicerie, boulangerie et pharmacie .... la vraie vie quoi ...

    Et vous avez été très courageux d’arriver au bout de ce gribouillon.
    Salutations.

    PS : Perséus a raison de citer J Renard. Ce qui flingue les femmes c’est de croire au prince charmant ! ça n’existe pas, une bonne fois pour toute, mesdames. Les femmes d’avant l’ont payé cher de croire ça.


  • Antoine Diederick 4 juin 2011 12:19

    dans le texte :

    .....effritement graduel des instincts féminins primordiaux

    " Il entre de la bêtise dans ce mouvement, une bêtise quasi virile, dont toute femme bien constituée, donc intelligente, devrait grandement avoir honte. Perdre le flair qui vous indique sur quel terrain si est le plus apte à remporter la victoire, négliger l’exercice de l’escrime a laquelle on est passé maître, se laisser aller, en présence de l’homme, peut-être jusqu’à écrire un livre, au lieu d’observer comme naguère une tenue décente et une humilité fine et matoise ; travailler avec une vertueuse impudeur à ruiner chez l’homme la croyance à un idéal foncièrement différent qui serait caché dans la femme, à je ne sais quel « Eternel féminin » et à sa nécessité  ; à force d’insistance bavarde, dissuader l’homme de croire que la femme doive être gardée, soignée, protégée, ménagée comme un animal domestique plus délicat, singulièrement sauvage et souvent agréable ; rechercher minutieusement, avec une maladroite indignation tout ce que la position sociale de la femme a eu et a encore de servile et de subalterne (comme si l’esclavage était contraire à la civilisation et non pas plutôt à la condition de toute civilisation supérieure, de tout progrès en civilisation), que signifie tout cela, sinon que les instincts féminins s’effritent et que la femme renonce à être femme ?"

    Ce que Nietzsche à bien compris à mon sens c’est qu’il y des vertus féminines que l’homme dans l’exaltation de sa virilité, néglige et ne peut s’’approprier sans l’exercice de l’exaltation du féminin ...


    • Antoine Diederick 4 juin 2011 12:24

      correction :

      Ce que Nietzsche à bien compris à mon sens c’est qu’il y des vertus féminines que l’homme dans l’exaltation de sa virilité, néglige . Vertus féminines que l’homme ne peut s’’approprier qu’avec l’exercice de l’exaltation du féminin ..etc


    • Antoine Diederick 4 juin 2011 12:27

      Bref Nietzsche, pour faire court ,dit :« L’homme est un gland tombé du chêne et il a du mal à se relever »


    • Antoine Diederick 4 juin 2011 12:35

      lol.....

      La culture du tréponème pâle est impossible, d’ou Nietsche !!!


  • Dominitille 4 juin 2011 14:51

    Encore un auteur qui écrit dans le vide sidéral de ses pensées profondes et qui ne daigne pas même venir saluer les commentateurs.


  • Mutamuta 4 juin 2011 15:49

    Je m’adresse ici aux femmes et non aux féministes car je me doute que ces lignes seront interprétées et comprises autrement que dans mon esprit par les féministes promptes à tout déformer dès lors que c’est un homme qui s’exprime et qu’il n’est pas d’accord avec leurs dictats.
    Le féminisme ne recevra pas d’intérêt chez les hommes tant qu’il se laissera aller comme actuellement à la misandrie systématique. Tant qu’il sera basé sur la mauvaise foi, sur la malhonnêteté, sur l’injustice, sur le refus de la masculinité et la destruction de la personnalité de l’homme (elles veulent que les hommes changent) ce féminisme ne recevra que mépris.

    A l’inverse des féministes, les hommes n’exigent rien, ne demandent rien et sont bien en général dans leur peau. Il y a des salauds ? Il y a tout autant de garces. On ne juge pas une communauté sur des exemples extrêmes. 
    Les hommes ne sont pas responsables du mal-être des femmes qui n’arrivent pas à concilier leur corps de femme, et tout ce qui en découle, avec leurs prétentions. Les féministes n’acceptent pas le fait qu’elles ne sont pas des hommes et s’illusionnent en pensant pouvoir faire comme si. Elles n’arrivent qu’à le paraitre et la plupart du temps bien mal et au prix de tricheries sur les règlements ou les impératifs d’une fonction ( par exemple le poids d’un fusil est le même pour une femme que pour un homme aussi on doit faire porter une partie du paquetage des femmes par les hommes ; pour qu’une femme soit pompière (c’est le féminin officiel de pompier), on abaisse pour elle les impératifs physiques mais la personne à sauver ne pèsera pas moins lourd parce qu’elle devra être portée par une femme…).
    Les féministes ne sont plus à une contradiction près ce qui montre leur manque de maturité… féminine. C’est, si j’ai bien compris, ce que voulais dire, entre autres, Nietzsche. Elles exigent « d’être des hommes » (par exemple, elle qui sont si promptes à défendre leur féminité exigent qu’on cite leur fonction au masculin) mais n’en acceptent pas pour autant la contrepartie inhérente et il n’est pas question pour elles d’abandonner les privilèges de la féminité.
    « Je veux pouvoir être sexy et séduire les hommes. Mais suivant mon bon vouloir, je veux qu’ils ne manifestent pas l’intérêt qui en résulte (castration) ET je veux aussi avoir le droit de leur faire payer leur indifférence quand ils s’en gardent. Je veux gagner tout le temps… »
    « Je veux avoir le droit d’être futile mais je veux qu’on me prenne tout le temps au sérieux… »
    « Je veux gagner autant que les hommes mais je veux aussi travailler moins pour m’occuper de mes enfants ou avoir le temps de faire les boutiques et m’occuper de mon apparence ».

    Les contradictions féministes ne manquent pas et les exemples de leur malhonnêteté sont innombrables. Comment avoir envie de prendre en compte leurs « exigences » ?
    Lorsque les femmes feront taire les féministes qui leur créent beaucoup de tort, la « cause des femmes », pour employer ce grand mot à la mode, recevra l’intérêt des hommes et alors tout sera possible.
    Mais pour l’instant… les femmes sont manipulées et entrainées par une minorité d’activistes frustrées et avides de pouvoir qu’elle pense obtenir par une propagande malsaine et malhonnête (« un homme sur dix est un mari violent » ou encore « une femme sur cinq vit avec un criminel »). Cette voie est celle de l’extrémisme qui, comme tous les extrémismes, mène à la confrontation stérile qui fait souffrir tout le monde sans rien obtenir de positif.

    Mon esprit cartésien est révolté par la mauvaise foi et l’injustice. C’est dire si je déteste les féministes. Par contre, j’aime les femmes, telles qu’elles sont avec leurs qualités et leurs défauts, (je ne cherche pas à les changer) mais à condition qu’elles soient honnêtes. Nous sommes, femmes et hommes, complémentaires. Nous construisons la vie ensemble. Les féministes sont dans l’erreur quand elles nous opposent. Elles sont dans l’erreur quand elles croient pouvoir devenir quelqu’un d’autre par la destruction de la personnalité de celui dont elles n’ont pas compris qu’elles ne peuvent en fait pas se passer.


    • Antoine Diederick 4 juin 2011 17:40

      Les relations hommes / femmes sont celles du dialogue et non celles de l’affrontement.....ne sont pas celles de stéréotypes , me semble-t-il. Extirper ce qui est infantilisant et être dans l’adulte....


    • Dominitille 5 juin 2011 01:08

      A Mutamuta
      tout ça parceque j’ai écrit que les hommes aimaient les petits garçons ou que certains hommes connaissaient des hommes qui aimaient les petits garçons !
      Toute vérité n’est pas bonne à vous dire
      Vous vous vautrez dans votre machisme, nettoyez bien derrière les oreilles en sortant de votre bain de boue.

      Avez-vous appris le mariage lesbien qui a été célébré samedi ? Un ancien homme habillé en femme a convolé en justes noces avec sa dame de coeur.
      Et vous me parlez d’ hommes ! dans leur genre les hommes sont aussi d’habiles menteurs.
      Je vous souhaite un bon dimanche dans votre tour d’ivoire.


    • Mutamuta 5 juin 2011 11:08

      @ Dominitille

      Je vous cite : « Toute vérité n’est pas bonne à vous dire »

      Ah ! Ah ! C’est exactement votre cas.
      De plus, vous n’êtes que dans l’invective et vous mélangez tout ce qui est le signe d’une grande confusion mentale et d’une incapacité à raisonner avec logique.
      Vous avez sottement pris un parti , peut-être par dépit, et vous vous y accrochez de toutes vos forces sans conscience ni élégance.
      Je n’ai pas écrit pour votre genre de personne. Je l’ai fait avec honnêteté à l’adresse des femmes malheureuses de voir leur action saccagée par des imbéciles frustrées. C’est le point de vue de gens qui sont capables de raisonner et de m’apporter leur point de vue honnête et argumenté qui m’intéresse car je suis intéressé à m’enrichir de tous. Vous, vous n’enrichissez personne à vous lire.


  • Antoine Diederick 4 juin 2011 17:51

    ce qui est marrant chez Nietzsche ce sont ces relations avec, sa soeur, Lou Andreas Salomé etc....

    il y a beaucoup d’inspiration trouvée chez des femmes , chez ces sortes de muses et d’inspiratrices qu’elles ont été pour lui...et donc considérons ce texte avec un oeil nouveau....pas au pied de la lettre...


  • Antoine Diederick 4 juin 2011 17:55

    Réponse à Nietzsche :

    « Comment vous, un homme avez vous pu vous laisser imposer que votre soeur écarte de vous celle qui vous était si proche ? »


  • Lili Barbeuze Lili barbeuze 6 juin 2011 20:04

    Ces femmes ennuyantes sont des femmes qui agissent pour le respect des droits des femmes.Caroline Fourest intervient beaucoup aussi sur l’extrême droite,et d’autres sujets peu « rigolos »,elle traite de l’actualité,ce n’est pas frivole,ni charmant.

    Ce n’est donc pas féminin ?
    Qu’est ce qui est féminin ?

    Votre écrit est bien roulé,mais pour moi,il ne laisse pas dans son sillage le doux parfum de l’égalité,passons !


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